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16 fevrier 2005 - l' intelligent d'abidjan |
TOGO
Le Quai d'Orsay rassure:
"l'ambassade de France à
Lomé est en contact avec l'opposition"
(Certains milieux de l'opposition ont estimé que la position française
était relativement ambiguë. J'aurai voulu savoir si les élections
présidentielles et législatives que la France demande doivent être
organisées par les autorités de fait, celles qui sont actuellement à Lomé ou
doit-on revenir au chemin initial c'est-à-dire rétablir le président de
l'Assemblée qui a été destitué ?)
Hier, effectivement, nous avons dit, de la manière la plus claire, que
le seul moyen à nos yeux de retrouver la voie de la légalité au Togo
était la tenue d'élections présidentielles et législatives libres et
démocratiques dans les délais les plus brefs. C'est l'objectif.
Mais, ce que nous disons dans le même temps, c'est que nous sommes en
appui total de ce que fait la Communauté Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, dont une nouvelle mission se rendait
aujourd'hui même à Lomé.
Nous sommes donc en contact avec tous nos collègues de la CEDEAO, nous
appuyons leurs efforts et c'est évidemment sur eux que nous comptons
pour identifier et définir les modalités d'une sortie de crise. Nous
sommes donc en appui, en appui des efforts de la CEDEAO. Voilà ce que l'on
peut dire à ce stade.
(Mon collègue vous a demandé si vous pensiez que les élections
pourraient se faire avec le gouvernement actuel ou s'il vous semble qu'il
faudrait revenir à l'état précédent. Quand la France parle de faire des
élections dans les plus brefs délais, n'est-ce pas une manière de
reconnaître le gouvernement actuel d'une certaine manière ? Et, s'il y a un
gouvernement extérieur qui se crée avec à sa tête, l'ex-président de
l'Assemblée, la France accepterait de recevoir ce gouvernement ou de le
reconnaître comme éventuellement, cela pourrait se faire dans un autre pays
comme l'Afrique du sud ?)
D'abord, sur le second point de votre question concernant un
gouvernement extérieur, c'est une question hypothétique à laquelle je suis bien
en peine de formuler un commentaire.
Concernant la première partie de votre question, il est important de
faire attention au choix des termes. Vous avez parlé de reconnaissance,
or, vous savez que la politique constante de la France est de
reconnaître les états et non les gouvernements ; la question ne se pose donc pas
en ces termes.
Je vous redis clairement que nous souhaitons que ces élections
législatives et présidentielles puissent se tenir dans les plus brefs délais,
nous attendons de voir exactement comment la CEDEAO va se prononcer sur
ce point, quelles modalités elle envisagera et nous soutiendrons les
idées que la CEDEAO pourra émettre sur ce point.
(L'ambassade de France à Lomé est-elle en contact avec l'opposition ?
L'a-t-elle toujours été d'ailleurs ?)
< BR>Une ambassade de France, dans quelque pays qu'elle soit, a toujours
vocation à avoir des contacts, à avoir des conversations avec l'ensemble
des forces, y compris politiques, qui travaillent et qui existent dans
son pays de résidence. Je vous réponds donc oui./.
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