Zadi Djédjé (Président de la Cjppr) : ‘‘Je demande au pouvoir de dire non à la Cpi (…) on ne fait pas d’un vaincu, un ennemi, mais plutôt un ami’’

Zadi Djédjé (Président de la Cjppr) : ‘‘Je demande au pouvoir de dire non à la Cpi (…) on ne fait pas d’un vaincu, un ennemi, mais plutôt un ami’’

Les juges de la Cour pénale Internationale ont levé les scellés sur le mandat d’arrêt à l’encontre de Charles Blé Goudé le 30 septembre dernier. En attendant la décision des autorités ivoiriennes sur le transfèrement ou non du patron de l’ex-galaxie patriotique, le président de la Coalition de la Jeunesse Patriotique Pour la Paix et la Réconciliation (Cjppr), Zadi Djédjé, prend position et fait des propositions pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. C’était au cours d’un point de presse qu’il a animé le mercredi 02 octobre 2013 au siège de son organisation à Yopougon. « J’appelle les jeunes patriotes et les pro-Gbagbo au calme et à la sérénité. Car,  le président Ouattara a dit qu’il n’enverra plus un ivoirien à la Cpi. Je demande pardon au pouvoir au nom des jeunes patriotes de ne pas transférer Blé Goudé et de dire non à la Cpi », a plaidé Zadi Djédjé. En ce qui concerne ses propositions pour la réconciliation,  le président de la Cjppr souhaite la libération de tous les détenus pro-Gbagbo, la nécessité du retour de tous les exilés et a invité les autorités à surseoir aux arrestations des proches de l’ex-Président, Laurent Gbagbo. « Pour une réconciliation vraie, voici le chemin : envoyer Blé Goudé à la Cpi va empirer les choses. Qu’on mette fin définitivement à cette affaire de Cpi dans notre pays. Si le président Ouattara veut réellement la paix, qu’il libère tous les prisonniers politiques. On ne fait pas d’un vaincu un ennemi, mais, plutôt un ami. C’est pourquoi, le Président doit enlever son chapeau de président d’un seul parti et être celui de tous les Ivoiriens. Car, un seul ivoirien en exil est un danger pour le pays », a conseillé Zadi Djédjé avant de se convaincre que « Blé Goudé, débarrassé de ses ennuis judiciaires, peut apporter lui-même beaucoup de bien à la réconciliation des Ivoiriens.»

L.Barro

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