18/5/2005

N°509:UNE: Signature de la plate-forme des Houphouétistes à Paris Bédié et Ado négocient à Paris l’après Gbagbo

L'intelligent d'abidjan 6:12 am

Le PDCI-RDA, le RDR, l’UDPCI, le MFA et l’USD se retrouvent, ce mercredi 18 mai 2005 au salon Hoch, 9 avenue Hoch ( et non à l’Hôtel Royal Monceau Paris comme prévu), pour donner naissance à la plateforme des Houphouétistes. Une stratégie de conquête du pouvoir d’Etat par les voies des urnes. Alliance de raison ou rassemblement contre nature ? En tout cas, de la Gauche démocratique au Rassemblement des Houphouétistes, l’histoire des alliances politiques en Côte d’Ivoire se suit et se ressemble. Presque.

L’opposition civile ivoirienne se retrouve, ce mercredi 18 mai 2005 à Paris, pour parapher la plateforme des Houphouétistes. Une structure politique qui entend rassembler tous les partis politiques qui se réclament de la philosophie du premier président de la République de Côte d’Ivoire, fondateur du Parti démocratique de Côte d’Ivoire- Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Dans un entretien accordé à ” Fraternité Matin “, hier mardi 17 mai 2005, le président du Directoire du G7 a tenté de tracer les contours et de définir les objectifs du jeune mouvement en création. ” …il s’agit de regrouper les enfants de Félix Houphouet-Boigny, d’organiser le combat politique au plan démocratique pour défendre l’héritage que Houphouet-Boigny nous a laissé, au-delà des problèmes de personnes. Bien sûr l’organisation des Houphouetistes a un but: sauver l’héritage, aider la Côte d’Ivoire à sortir de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons et, selon ce que Houphouet-Boigny nous a enseigné, prévoir l’avenir du pays; donc concevoir une action commune de gouvernement, un programme de gouvernement, une répartition des responsabilités pour aller à la reconstruction du pays “, explique le Pr Alphonse Djédjé Mady.

Qui est Houphouétiste ?

Le secrétaire général du PDCI-RDA a également précisé la nature et le cadre du combat du Rassemblement des Houphouétistes. ” Le regroupement doit s’inscrire dans le cadre de la loi républicaine que nous devons respecter. Ne sont habilités à s’organiser et à aller à la conquête ou à la reconquête du pouvoir d’État que les partis politiques légalement constitués ou des citoyens qui, esseulés, veulent être candidats indépendants “, développe encore l’ancien ministre de la Santé d’Houphouet-Boigny.

Qui peut être qualifié d’enfant d’Houphouet-Boigny ? Le numéro 2 du parti cinquantenaire explique : “être enfant d’Houphouet, ce n’est pas être enfant charnel, mais spirituel. Le PDCI, ce n’est même pas la peine d’en parler puisque c’est la famille que lui-même a créée et dans laquelle il a mené son action. Donc les gens du PDCI sont les héritiers légitimes d’Houphouet-Boigny. Le RDR est composé de militants du PDCI qui, en 1994 devant des problèmes bien connus, ont quitté la maison mère qu’est le PDCI mais qui se réclament de la philosophie politique d’Houphouet-Boigny pour avoir travaillé avec lui. Personne ne peut leur nier le fait qu’ils soient des disciples d’Houphouet-Boigny. Quant à l’UDPCI, même après le coup d’État de 1999 (24 décembre 1999, ndlr), le général Guéi continuait de se réclamer militant du PDCI. Sa femme (Rose Doudou Guéi) était la 1ère vice-présidente de l’UFPDCI. Pour des problèmes d’incompréhension, ils ont créé l’UDPCI. Vous connaissez tous les ténors de ce parti; ils étaient hier les ténors du PDCI. Donc, ce sont des enfants d’Houphouet-Boigny et cela ne peut pas se discuter “.

La Gauche démocratique

Seulement, l’histoire des alliances politiques en Côte d’Ivoire a une histoire qui date d’avant les indépendances. Si on se limite à un passé récent, le cas de l’Union de la gauche en 1995 est illustrateur de l’incapacité des hommes politiques ivoiriens à se placer au-dessus de leurs intérêts personnels.

Après le décès du président Félix Houphouet-Boigny, le 7 décembre 1993, l’Union de la gauche, qui regroupe ses plus farouches adversaires, estime que le règne du PDCI-RDA qui est aux affaires depuis l’indépendance (et même avant) en 1960 est révolu.

Et qu’il est hors de question qu’un seul parti politique dirige indéfiniment la Côte d’Ivoire. La même indignation que celle observée au Togo, après le règne presque quarantenaire de Gnassingbe Eyadema. Il faut donc faire bloc pour affronter l’ogre PDCI-RDA à la présidentielle annoncée de 1995.

Les têtes fortes de l’Union de la gauche, véritables agitateurs d’idées, sont Laurent Gbagbo, président du Front populaire ivoirien (FPI) et historien qui a affronté sans succès le “Vieux” en 1990 ; Francis Vangah Wodié, président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) et constitutionnaliste émérite ; Bernard Zadi Zaourou, président de l’Union des sociaux démocrates (USD) et homme de lettres reconnu ; Moriféré Bamba, président du Parti pour le socialisme (PPS) et éminente personnalité du monde scientifique…. Et, enfin, le candidat virtuel du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara. L’ennemi juré et commun n’est autre que le successeur de Félix Houphouet-Boigny, Henri Konan Bédié.

L’opposition pose ses conditions pour un scrutin transparent : Commission électorale indépendante, vote des jeunes de 18 ans, urnes transparentes, révision du Code électoral…. Mais, en fin de compte, le bloc de la Gauche démocratique va se fissurer. Francis Wodié va se jouer des ses camarades et décider de participer au scrutin. Les ” traîtres ” seront récompensés, peu après le scrutin. Le Pr Wodié est nommé ministre de l’Enseignement supérieur et le Pr Bernard Zadi Zaourou, ministre de la Culture.

Le Front républicain

Ce qu’il restait de la Gauche démocratique d’avant 1995 s’est reconstitué en une autre alliance. Avec le même objectif : la conquête du pouvoir d’Etat. Il s’agit du Front républicain. Les têtes fortes de cet autre regroupement sont le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des républicains (RDR). Le successeur d’Houphouet-Boigny adopte les mêmes méthodes qu’en 1995 : diviser son opposition pour mieux conserver le pouvoir d’Etat. A trois ans du scrutin d’octobre 2000, des tractations sont engagées avec un des bras forts du FPI. Henri Konan Bédié diabolise le RDR. Et traite surtout son président de tous les noms. Une véritable saga politico-judiciaire est orchestrée contre le RDR et son président. Tandis que Laurent Gbagbo fait l’objet de toutes les attentions de la part du régime. On en est là quand survient le coup d’Etat du 24 décembre 1999.

Refusant de s’encombrer d’un allié diabolisé, humilié et vomi, Laurent Gbagbo, au cœur de la transition militaire, décide de lâcher son ” frère ” d’hier. Il exploite surtout un contexte sociopolitique très favorable. Où l’ivoirité, le concept élaboré par Henri Konan Bédié, a accentué les clivages. Et fabriqué des Ivoiriens pur-sang et des Ivoiriens de circonstance. La campagne référendaire pour l’adoption de la constitution de la IIe République oppose des Ivoiriens faits pour le pouvoir d’Etat et d’autres Ivoiriens qui n’en ont pas droit. Entre le putschiste, auteur du premier coup d’Etat en Côte d’Ivoire, Robert Guéï et le ” Mossi qui vient piller toutes les richesses de la Côte d’Ivoire “, Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo se présente comme le patriote, garant des intérêts supérieurs des vrais Ivoiriens. Le verdict des élections d’octobre 2000 n’est donc pas surprenant. Mais, il conjugue rancoeurs et trahisons de plus d’une décennie. La guerre du 19 septembre en est la conséquence directe.


Rassemblement
des Houphouétistes

A la veille des élections du 30 octobre 2005, les pires ennemis d’hier ont décidé de taire un moment leurs rancoeurs. Et de se mettre ensemble pour reconquérir le pouvoir d’Etat. Henri Konan Bédié du PDCI-RDA, Alassane Dramane Ouattara du RDR, Albert Mabri Toikeusse de l’UDPCI, Innocent Anaky Kobenan du MFA et Jérôme Climanlo Coulibaly de l’USD signent, aujourd’hui à Paris, la plateforme des Houphouétistes. Au nom d’Houphouet-Boigny. Un prétexte peut-être original. Mais, qui a du mal à convaincre les irréductibles frères ennemis d’hier, du PDCI et du RDR. Peu sont les militants des partis concernés qui y croient. Un sérieux contentieux oppose, en effet, Bédié et Ouattara, depuis la guerre de succession de 1993. Le président du PDCI n’a jamais remis en cause ses accusations contre Ouattara, consignées dans son livre-entretien, ” Sur les chemins de ma vie”. Il s’est chaque fois contenté d’éluder ces questions quand elles ont été abordées. Tant qu’il n’aura pas été vidé, rien de sérieux ne pourra être bâti par les deux hommes. L’alliance Bédié-ADO se ferait sur un fonds de calculs politiciens. L’un comptant, en secret, se servir de l’autre comme escalator pour déloger Laurent Gbagbo de la présidence de la République.

Ce qui fait déjà dire à nombre d’observateurs que le Rassemblement des Houphouétistes ressemble étrangement au mouvement de la Gauche démocratique des années 1990 et au Front républicain des années 1995. Auront-ils, cependant, la même fin, faite de trahison avec son cortège de Judas ?

Vicky Delore

Le programme de la cérémonie

Contrairement à ce qui avait été annoncé, la signature de la plateforme des Houphouétistes ne se déroulera plus à l’Hôtel Royal Monceau à Paris. Mais, plutôt au Salon Roch situé au 9, Avenue Roch à Paris, une salle de 700 places.

Toutes les délégations sont déjà arrivées dans la capitale française.

Une soixantaine de cadres du Rdr ont effectué le déplacement. Une centaine de responsables du Pdci ont débarqué sur les bords de la Seine. Au nombre des barons du parti cinquantenaire on peut citer : Camille Alliali, Léon Konan Koffi. La famille Houphouet-Boigny, invitée, était encore attendue, hier soir. Plusieurs responsables de l’UDPCI, du MFA et de l’USD ont également effectué le déplacement. L’Usd de Jérôme Climanlo, malgré sa présence, ne prendra pas part à la cérémonie, n’ayant pas participé aux travaux préparatoires. Il n’y a pas non plus de précision sur la présence de Guillaume Soro, le secrétaire général de la rébellion qui se trouve dans la capitale française.

La cérémonie va durer 1h30, en raison de sa retransmission en vidéo-conférence à la Maison du Pdci-RDa de Cocody, à partir de 9heures à Abidjan, 11h à Paris et sur Internet.

Noël Némin, proche collaborateur du président Bédié va ouvrir la série des interventions, suivi d’Abdou Touré, qui va officier en tant que modérateur. On va, après, procéder à la signature de l’accord.

Ensuite Anaky, Mabri, Ado et Bédié vont faire des interventions. Un cocktail va mettre fin à la cérémonie. Des militants et sympathisants du parti résidant en France ont envahi les lieux de la cérémonie pour être témoin de l’événement.

V.D. (infos : Koné André à Paris)




N°509:CULTURE: Spécial Ebony 2005 Jour J-4

L'intelligent d'abidjan 6:11 am

Quatre jours nous séparent de la 8ème soirée des Ebony qui consacre les meilleures journalistes ivoiriens de l’année 2005. Au-delà des distinctions, la Nuit de la communication se veut une plate-forme de retrouvaille des journalistes, loin des salles de rédactions. L’Unjci, depuis deux éditions, a pris le pari de célébrer l’excellence dans la dignité. Après une villa offerte pour l’édition 2004, Amos Behonao et son équipe donnent du coffre au prix Ebony, cette année.

Grâce à son sponsor officiel Côte d’Ivoire Télécom et à son partenaire stratégique le Fdpcc, donateurs respectivement d’une villa de 25 millions et une voiture, le journalisme sera célébré à sa juste valeur, le samedi 21 mai 2005. A l’occasion de cette autre Nuit de la communication, l’Unjci offrira l’une des soirées les plus prestigieuses dans l’histoire du prix Ebony.

Firmin Koto
firmin_koto@yahoo.fr


Ebony news
Taï Dahonin reprend le décor en main

Taï Dahonin réalisera finalement le décor de la soirée des Ebony. Ployant sous le poids des commandes, le décorateur n’avait pu être disponible, ce qui avait conduit à envisager d’autres signatures. Finalement le comité d’organisation et l’artiste ont pu s’entendre.

L’Onuci a 5 candidats
Les journalistes de la radio des nations unies en Côte d’Ivoire ont déposé leurs candidatures aux Ebony 2005.Prochainement les noms.

Une semaine pour mettre à jour les candidatures
Cesar Etou n’a pas eu la tâche facile avant de remettre à la sagacité du jury les productions des journalistes. A raison de 50 candidats en moyenne, ce sont au total 150 articles de journal (un reportage, une enquête, et une interview par candidat) de longueur et volume variables qui ont été réceptionnés. Il faut ensuite faire une dizaine de photocopie pour les membres du jury et les archives. Tout cela a pris une dizaine de jours. On comprend maintenant pourquoi le président du comité d’organisation ne voulait pas entendre parler de report de la date limite dépôt des candidatures.

La plaquette sera disponible à temps
Nous parlions du retard pris dans la réalisation de la plaquette des Ebony.

Tout est rentré dans l’ordre. Depuis hier OMER Brou qui a réceptionné les films à 02heures du matin est à l’imprimerie.

Le couac du jour
Jocelyne Labylle et Sonia Dersion ont raté le vol Air Ivoire hier alors que toutes les dispositions avaient été prises pour leur assurer un bon voyage à bord de la compagnie nationale. A en croire Mam Camara, patron de la commission spectacle les artistes seront à Abidjan cette nuit sauf changement de dernière minute.

Mais le couac du jour d’hier a un peu stressé tout le monde.




N°509:SPORTS: Eléphants :Didier Drogba blessé

L'intelligent d'abidjan 6:10 am

Il n’est plus apparu sur un terrain de football, depuis la demi-finale retour de ligue des champions (perdue) à Liverpool. Pour quelle raison, ne rentrerait-il plus dans les plans de José Mourinho? Voici toute la vérité.

Les Eléphants effectueront peut-être le déplacement de Tripoli (Libye) pour les éliminatoires Mondial/Can 2006 sans leur buteur fétiche, Didier Drogba. L’international ivoirien des ” Blues ” de Chelsea souffre d’une blessure au genou, depuis la demi-finale de la ligue des champions, ayant opposé son équipe à celle de Liverpool. Raison pour laquelle, il n’a pas été aligné lors des deux derniers matches de championnat qu’a livrés Chelsea. Et le fer de lance des Eléphants sera indisponible pour la tournée sud-coréenne des poulains du technicien portugais, José Mourinho. Un repos forcé pour permettre à l’icône du football ivoirien de suivre des soins intensifs afin d’être d’aplomb pour la saison prochaine. Mais, surtout pour le match que doivent livrer lui et ses partenaires de la sélection ivoirienne, le 4 juin prochain en Libye, dans le cadre des éliminatoires couplées Mondial/Can 2006. Le match contre la Libye est décisif pour les poulains de Henri Michel. En ce sens qu’ils doivent maintenir l’écart de quatre points qui les séparent des Lions camerounais. Le patron du banc de touche ivoirien aura donc besoin de son monde pour faire échec aux Libyens. Vivement que Didier Drogba recouvre rapidement la santé pour le bonheur des sportifs ivoiriens.

Sidibé Lancina

sidiblancina@yahoo.fr




N°509:Programme national DDR Chronogramme d’actions pour la refondation et la restauration des forces de défense et de sécurité de cote d’ivoire

L'intelligent d'abidjan 6:09 am

Dans le cadre du séminaire consacré au Programme national DDR (PNDDR) et en marge des travaux en commission, les Chefs d’Etat-major (CEM) des FDS et des FAFN accompagnés de certains proches collaborateurs, ont eu une séance de travail en vue de décider d’un chronogramme d’actions relatif à la refondation et la restauration des Forces de Défense et de Sécurité, conformément au mandat qui leur a été assigné par l’Accord de PRETORIA.

Au terme de cette séance de travail, trois grands points se dégagent.

I.De la mise en oeuvre des dispositions légales.

Après discussions, les CEM conviennent de marquer leur volonté de paix en proposant au Gouvernement de Réconciliation nationale (GRN) :

1.la mise en œuvre de dispositions légales dont l’épicentre demeure la loi N° 2003-309 du 08 août 2003 portant amnistie. Cette mise en œuvre devra se traduire par la prise des décrets et arrêtés d’application visant le rétablissement dans leurs droits des membres des FDS actuellement membres des FAFN (FDS-FAFN) et des membres des FDS déserteurs et exilés.

2.La prise d’arrêtés instituant la Commission pour l’étude relative à la Refondation et à la Restauration (C2R) des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDSCI). La C2R est placée sous l’autorité du Premier Ministre.

3.la prise d’un arrêté portant mesures transitoires. Ces mesures transitoires concernent le retour des exilés, des déserteurs.

4.la nouvelle posture des forces sera décidée en réunion quadripartite.

Ces dispositions devraient être exécutées dans la période du lundi 16 mai au dimanche 29 mai 2005.

Parallèlement, les CEM souhaitent voir engager l’audit des FDS et des FAFN dans la période du 23 mai au 12 juin 2005. Cet audit consiste en l’identification des personnels, des matériels et des structures des FDS et des FAFN, en prévision du processus DDR, mais également pour fournir des données aux travaux de la C2R.

Afin de gagner des délais, les CEM proposent au GRN de demander l’appui des experts de la médiation.

II.De l’etude du schema de refondation et de restauration des fdsci.

La C2R, visée au point I du présent document se mettra au travail dès la signature de l’arrêté la consacrant. Elle disposera d’une période initiale de trois mois, courant du 30 mai au 30 août 2005 pour livrer ses conclusions.

Les travaux de la C2R porteront sur :

1.La définition du type d’armée.

2.Les missions.

3.Le format.

4.L’organisation en termes de structures et de fonctionnement,

5.Les critères d’appartenance et de recrutement.

6.Les dispositions transitoires.

7.La trame de la loi de programmation militaire.

Cette liste n’est pas exhaustive, de sorte que la C2R pourra traiter de toute autre question connexe.

III.De la mise en place des fds refondées et restructurees.

Les CEM proposent un délai de deux semaines (du 8 au 22 septembre 2005) pour produire les documents relatifs aux FDS refondées et restaurées et leur mise en place à partir du lundi 26 septembre 2005.

Au total, les CEM notent la bonne ambiance, l’esprit de fraternité et de construction ayant caractérisé cette séance de travail.

Ils adressent leurs vifs remerciements au Général SHILUBANE de la médiation qui n’a ménagé aucun effort pour concilier des positions parfois divergentes.

Les CEM expriment à nouveau leur volonté de voir la Côte d’Ivoire réunifiée dans la paix, la concorde et la cohésion nationale, au profit de ses populations.

Fait à YAMOUSSOUKRO
le samedi 14 mai 2005.

Le Colonel Major
Philippe MANGOU
Chef d’Etat-major des Armées
Le COL Soumaïla BAKAYOKO
Chef d’Etat-major des FAFN




N°509:NATION:Obsèques du Dg du Cnra :L’Etat rend hommage à Sié Koffi

L'intelligent d'abidjan 6:07 am

Décédé le 28 mars 2005 (lundi de pâques) à Assikasso dans la sous- préfecture d’Agnibilékrou, le Dr Sié Koffi, directeur général du Cnra a été inhumé le samedi 14 mai 2005 (veille de la Pentecôte) dans son village natal. Avec tous les honneurs.

Levée du corps et transfert de la dépouille mortelle à Assikasso

Ce vendredi 13 mai 2005, dès 8 heures, Ivosep refuse du monde. Les forces de l’ordre, commis à la tâche, ont des difficultés à contenir parents, collaborateurs et amis du Dr Sié Koffi, arraché de façon brusque et inattendue à tous. La présence de 9 ministres à cette cérémonie, montre la place de choix qu’occupait l’homme, dans la recherche agronomique en Côte d’Ivoire. Les ministres Sery Bailly, Mahamadou Koné, Kabran Appiah, Salif N’diaye, Gnamien Yao, Martin Bléou, pour ne citer que ceux-là ont, au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, rendu hommage à l’illustre disparu. Après Ivosep, le convoi funèbre a fait une escale au domicile du défunt à la direction générale du Cnra, située à Adiopodoumé ( Km17), avant de prendre le chemin pour Assikasso, son village natal dans la commune d’Agnibilékrou.

17h 25 mn, nous voici à Assikasso, village plein de symboles, situé à l’entrée de la capitale du Djuablin. L’émotion est à son comble. Le corbillard, envahi par une foule compacte, prend la direction de la résidence du défunt. La marée humaine est inconsolable. Enfants, parents, amis, collaborateurs et personnalités, ne peuvent retenir leurs larmes. Après les pleurs, place est faite aux civilités. Le soir venu, l’on a droit à une projection de film sur la vie de l’homme, retraçant son goût et son combat pour la recherche à travers le monde entier, pour le bonheur du peuple ivoirien, dont ‘’l’avenir repose sur l’agriculture’’. Une veillée de prières suivie d’une veillée traditionnelle avec des prestations du groupe Sotéka ont meublé la nuit jusqu’à l’aube.

La messe de requiem et l’oraison funèbre
Samedi 14 mai 2005 reste une date mémorable pour tous ceux qui ont effectué le déplacement à Assikasso pour l’inhumation du Dr Sié Koffi. Après les cérémonies traditionnelles le matin, suivies de l’exposition du corps dans une chaise, c’est l’abbé Michel Koua Blé vicaire de la paroisse de Bongouanou, qui a dit la messe de requiem. Dans son homélie, l’homme de Dieu s’est appesanti sur la parole de l’apôtre Paul à Timothée : “J’ai combattu le bon combat, je suis allé jusqu’au bout de la course, j’ai gardé la foi…”. Il a demandé à tous d’avoir une pensée pieuse pour le Dr Sié Koffi et de tenir bon. Car, dit-il, ‘’c’est l’espoir de tout un village qui s’évapore comme la rosée du matin. C’est une valeur sûre de toute la région du Djuablin qui disparaît, c’est la Côte d’Ivoire qui perd à coup sûr un de ses grands cadres’’. En ce samedi de Pentecôte, l’homme de Dieu a demandé à ‘’chacun de nous’’, de prier de façon sincère et profonde, pour le repos de l’âme de Joseph Sié Koffi, ‘’couché parmi nous’’.

Dans son oraison funèbre, le député Thomas Ta Kobenan a, au nom du royaume “Bron”, rendu les hommages de sa majesté Nanan Adou Bibi II et tous les autres notables, au défunt Sié Koffi. Pathétique, fut aussi l’oraison funèbre du Dr Adiko Amancho, porte-parole du Cnra à l’endroit de l’illustre disparu. ‘’Avant que le soleil du 28 mars 2005 n’atteigne le zénith, un bruit aussi monstre et lugubre parcourt l’univers de 2300 agents du Cnra. Hélas, hélas, la réalité de la vie s’imposait à nous. Le majestueux et rassurant arbre de la forêt luxuriante du Cnra venait de se coucher à jamais (…). Le Dg du Cnra, le Dr Sié Koffi venait de rendre son dernier souffle. Le soleil du 28 mars venait de se coucher plutôt que d’habitude’’. Et le Dr Adiko de dire, avec beaucoup de regrets, que personne n’a vu l’exploitant clandestin pénétrer dans la forêt Cnra. ‘’Et pourtant, notre arbre de valeur qui assurait la richesse de notre forêt n’est plus debout. Le Dr Sié Koffi s’en est allé é-ter-ne-le-ment’’, a-t-il dit, à travers des sanglots.

Le Dr Paco Sérémé a, au nom du Coraf, présenté les condoléances du monde de la recherche agronomique africaine.

Le président des cadres d’Agnibilékrou, M. Affro Ta s’est, avec beaucoup de remords, adressé ‘’au partant’’. ‘’Tu nous manqueras à jamais. Toi qui as toujours travaillé à trouver des solutions pour les autres, la mission est accomplie. Tu peux à présent prendre un repos mérité. Que Dieu t’accueille à bras ouverte dans son royaume’’.

Avant d’être élevé à titre posthume au grade d’officier dans l’ordre du Bélier par le délégué départemental du Pdci-Rda d’Agnibilékrou, l’honneur est revenu à Emmanuel N’zué Brou, porte-parole de la famille du défunt, de s’adresser à son frère Sié. Dans une voix étreinte, pleine d’émotion, M. Brou a dit qu’il lui revient la redoutable mission de lui adresser les derniers mots de la famille. ‘’Que te dire docteur, toi qui en 1952 naissais, voici donc 53 ans. Espoir légitime de toute la famille. Toi, avec le soutien de tes collaborateurs disponibles créé le Cnra aujourd’hui objet de convoitises. Sache que où tu es, j’ai toujours été fier de toi (…) A Dieu petit frère, repose en paix’’, a-t-il conclu, inconsolable. Après quoi à 12h40 mn, l’heure fatidique ayant sonné, le Dr Sié a été mis en demeure pour le repos éternel, dans le caveau familial. Moment fort et plein d’émotion, pour les enfants Sié qui ne reverront plus papa, ‘’le bon samaritain’’.

La vie de l’homme
Nanti d’un doctorat en histoire contemporaine de l’université de Paris Sorbonne et chercheur au centre Orstom de Petit-Bassam, le Dr Sié a été parmi les pionniers qui ont bâti la fondation du système national de recherche de la Côte d’Ivoire. De 1980-1993, il a été successivement sous-directeur des sciences exactes de l’environnement, directeur de la documentation et des publications scientifiques. Il a travaillé avec le tout premier ministre de la recherche scientifique, feu le Pr Lohourougnon Guédé. Sous-directeur de la gestion de la formation, puis conseiller technique pour la coopération scientifique avec feu le Dr Balla Kéïta. Il a été directeur de cabinet du Pr Alassane N’diaye. De 1993-1998, l’Etat lui confie la gestion de l’Institut de la forêt (Idefor) en qualité de coordinateur, puis la restructuration de la recherche agronomique nationale de 1995-1998. Cette restructuration aboutira à la création du Cnra, une structure originale en Afrique et d’envergure internationale.

Depuis le 24 avril 1998, il assumait les fonctions de directeur général du Cnra. Il a aussi suivi le monde de l’éducation nationale de 1977 en 1980, au sein de la commission nationale ivoirienne pour l’Unesco. Il a assuré les fonctions de chef de secteur de l’éducation et des sciences, secrétaire de la société géologique de Côte d’Ivoire, secrétaire et animateur des comités nationaux de soutien à plusieurs programmes. Membre du conseil d’administration de l’Anader, le Dr Sié Koffi a contribué au renforcement des capacités des producteurs et au développement agricole en Côte d’Ivoire. Président du comité de restructuration de l’Office national de la formation professionnelle et du Fonds national de régulation (Agefop et Fdfp), le Dr Sié a apporté sa pierre à l’amélioration de la formation continue des travailleurs de Côte d’Ivoire.

Depuis juillet 2002, il est le président du Coraf. Membre du Comité des experts de l’Adrao, il a participé à l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (Oapi) en tant qu’expert à Yaoundé au Cameroun. Il a contribué à la propriété et à la reconnaissance de l’intelligence créative du continent africain. Il était également expert scientifique à la Ceao. Le Dr Sié Koffi est parti, laissant derrière lui 6 enfants inconsolables.

Adieu docteur ! Tu n’es pas mort, tu est simplement hors de notre vue. Tes enfants, tes nombreuses publications, le Cnra et les écrits des journaux l’attestent. ‘’Tu es juste dans la pièce à côté’’.

Dosso Villard

envoyé spécial




N°509:SOCIETE: Seydou Diarra ‘‘Bientôt des informations sur le démantèlement des milices seront fournies’’

L'intelligent d'abidjan 6:07 am

Depuis le 16 mai dernier, la ville de Grand-Bassam abrite le séminaire sur la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères en Côte d’Ivoire. La cérémonie d’ouverture de ce séminaire a eu lieu le 17 mai 2005 à l’Institut industriel de l’Afrique de l’ouest (Iiao) en présence du Premier ministre, Seydou Elimane Diarra.

Après le mot de bienvenue du député-maire de Grand-Bassam Jean-Baptiste Moulod, Jean Luc Stalon, conseiller Post-crise du Pnud-Côte d’Ivoire a situé les uns et les autres sur l’opportunité de la tenue de cette première conférence. Ainsi, pour mener à bien cette rencontre le comité exécutif, a mis en place outre un comité d’organisation, un comité scientifique pour d’une part réfléchir et élaborer de façon méthodique la stratégie d’exécution de la présente conférence et d’autre part en assurer le suivi dans la perspective de la parfaite réalisation des objectifs visés. Il s’agit comme objectif, selon Jean-Luc Stalon, de proposer au gouvernement de Réconciliation nationale, un cadre institutionnel et normatif et un programme national de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères de petit calibre. Cette conférence donne l’immense satisfaction de noter la convergence et la complémentarité de deux actes majeurs dans la réalisation du processus de paix. Il s’agit de la validation par les deux forces (Fds et Fafn) du programme national du désarmement, démobilisation et réinsertion (Pnddr) et les résultats du séminaire, a-t-il conclu. Pour Pierre Schori, représentant spécial du Sg des Nations unies, cette conférence sonne les cloches d’un jour nouveau, de paix , de réconciliation, non seulement en Côte d’Ivoire mais dans toute l’Afrique de l’Ouest. Abdoulaye Mar Dièye, représentant du Pnud en Côte d’Ivoire a souligné que cette conférence s’inscrit dans le processus de pacification et de réunification de la Côte d’Ivoire. Il a poursuivi pour dire qu’avec la signature du Pnddr le samedi dernier à Yamoussoukro, s’ouvre un chantier pour taire les armes. Il a terminé en indiquant que 1300 personnes sont tuées chaque jour d’où une personne par minute. Le Premier ministre Seydou Elimane Diarra a montré pour sa part que la détention irrégulière des armes légères par nos populations ne peut que favoriser la naissance des réseaux de grand banditisme et de criminalité nationale et transnationale en raison de la perméabilité de nos frontières. ‘‘Alors, il s’agit donc à travers ce séminaire de notre sécurité et celle de nos biens’’, a-t-il dit. Il a également profité de l’occasion pour informer que l’équipe d’expert mise en place pour le démantèlement des milices a présenté un document de stratégie qui a déjà bâti une banque de données très fournies. En promettant de fournir des informations sur cette question dans quelques jours.

Etienne Atta




N°509:ECONOMIE: Coopératives et syndicats de la filière café cacao Le liste des bénéficiaires du milliard de Gbagbo

L'intelligent d'abidjan 6:06 am

Le président Laurent Gbagbo a donné l’ordre à Mme Killy présidente du conseil d’administration (Pca) du Fonds de régulation du Cacao (Frc) de décaisser 1 milliard de francs pour les producteurs. Individuellement, voici ce que chaque coopérative et syndicat a pu recevoir à titre de subvention pour la campagne 2005.

En attendant de répartir les 200 millions qui restent du milliard du président Gbagbo, 800 millions ont été distribués aux coopératives et syndicats par le bureau exécutif de la Confédération des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (Cosaci). Ce sont 300 millions qui ont été remis aux 42 coopératives exportatrices. A l’Union des coopératives exportatrices de Côte d’Ivoire (Ucopexci), on a rassuré que chacune des coopératives a pu toucher 7 à 8 millions de Fcfa à titre de subvention de la campagne 2005. Les 1036 coopératives auxquelles 400 millions ont été alloués ont touché chacune 400 000 Fcfa de nos francs selon Daly Koffi, président de la Cosaci, structure en charge de répartir le milliard du président Gbagbo. Sur les 100 millions que les 32 syndicats que constitue la Cosaci, chaque syndicat a pu toucher 1,5 million. Ce qui donne un total de 48 millions distribués aux structures syndicales, a fait savoir le président de la Cosaci. Les 52 autres millions restants serviront, selon lui, à la construction d’un siège d’une confédération syndicale digne de la filière café cacao avec un équipement ultra moderne. A l’Upexci comme à la Cosaci, tous ont soutenu que l’argent du président Gbagbo a été bien réparti. Et qu’il n’y a que des coopératives fictives qui tentent coûte que coûte de salir des responsables des structures de la filière café-cacao. “Ni Tapé Doh, ni Jean Claude Bayou ne sont concernés par tout ce qui se raconte sur le milliard du président Gbagbo” a soutenu Boa Amoakon Stéphane, syndicaliste.

Huberson Digbeu




N°509:Michel Benoît Coffi à Adjamé:“Il n’y a plus de frontière entre le Pdci et le Rdr”

L'intelligent d'abidjan 6:05 am

La délégation communale du Pdci-Rda Adjamé a effectué sa rentrée politique le dimanche 15 mai 2005 au stade de Williamsville. La cérémonie, placée sous la présidence de Noël Nemin et du Sg du Pdci-Rda, représenté par Michel Benoît Coffi, a connu un franc succès.

Il y avait foule, dimanche 15 mai 2005, au stade de Williamsville. Parmi les militants qui ont effectué nombreux le déplacement se trouvaient Boa Amoakon Edjampan, N’Koumo Mobio et Mme Dao Coulibaly, présidente nationale de l’Ufpdci. Ouvrant la série des allocutions, le président de la coordination Jpdci, Aboubakary Dosso, a indiqué que la jeunesse se battra aux côtés de tous ceux qui oeuvrent pour le triomphe du Pdci-Rda.

La présidente communale de l’Ufpdci, Dr Christine Tia, a exhorté tous les militants à l’union, seule condition pour la victoire de leur parti. Mme Tia les conviera ensuite à adhérer à l’alliance Pdci-Rdr, tissée par les présidents Bédié et Ado. ” Car c’est à plusieurs qu’on est fort “, confiera-t-elle. Le délégué communal, Jérôme Anougbé Koutouan dans son intervention, s’est engagé à faire en sorte que le Pdci sorte vainqueur à Adjamé. “J’instruis les jeunes à être des ouvriers moissonneurs de notre parti “, a-t-il confié.

Ce sera ensuite le tour de Michel Benoît Coffi, représentant le Pr Djédjé Mady, d’entretenir les militants. Pour M. Coffi la Côte d’Ivoire n’est plus debout. “Aujourd’hui, les Ivoiriens rasent les murs à l’extérieur, parce qu’ils ont honte de dire qu’ils sont Ivoiriens “, a-t-il assené. Devant cet état des choses, les Ivoiriens, héritiers de Houphouët, ont tu leurs querelles pour sortir la Côte d’Ivoire de l’ombre, a révélé M. Coffi. ” Donc à partir de maintenant, il n’existera plus de frontières entre le Pdci et le Rdr. Et le jour des élections sonnera le départ des refondateurs “, a-t-il encore dit. ” Le Pdci et le Rdr forment une famille “, a conclu l’orateur.

Notons que la cérémonie a enregistré la présence de délégations du Rdr, de l’Udpci et du Mfa et du maire Youssouf Sylla. 400 militants ont été décorés dans l’ordre du Bélier.

Carlos A. Samassi




N°509:Présidentielle 2005 Les partisans de Diaby Koweit se mobilisent

L'intelligent d'abidjan 6:04 am

Diaby Moustapha (Koweït) est candidat à la présidentielle d’octobre 2005. Des jeunes issus de plusieurs partis politiques et réunis au sein du ‘’Mouvement, Diaby l’espoir’’ (Mde) mettent tout en œuvre pour lui dérouler le tapis rouge.

Le Mouvement de soutien à la candidature de Diaby Moustapha (Mde) s’organise activement pour préparer un accueil triomphal à Abidjan, de l’ex-député de Samatiguila. En attendant de se faire connaître, le 31 mai 2005, de la presse nationale et internationale, plusieurs sections du ‘’Mouvement, Diaby l’espoir’’ verront le jour à Abidjan.

Selon Désiré Blé , le président du Mde, la première phase de l’installation des 10 sections d’Abidjan sera baptisée ‘’10 commandos d’Abidjan’‘. Ainsi suivra après Méagui, Tuyo (sous-préfecture de San-Pédro), Sassandra, la seconde phase consacrée à l’intérieur du pays. Pour le président du Mde, tout ceci consiste a préparer l’arrivée du président Diaby Koweït à Abidjan. Pourquoi donc avoir attendu si longtemps avant de se mettre à pied d’œuvre pour soutenir la candidature du président du présidium des institutions islamiques? Réponse de M. Blé : ” Le temps est court pour tout le monde et il n’est pas tard. C’est maintenant que le feu vert nous a été donné. Aussi pour des mesures de sécurité, nous souhaitons garder confidentielle la date de l’arrivée à Abidjan de Diaby Koweït “.

Pour la jeunesse ayant adhéré à la création du ‘’Mouvement, Diaby l’espoir’‘, Diaby Moustapha est le nouvel espoir pour la Côte d’Ivoire.

K.S.




N°509:Le commandant Watchard catégorique “C’est Gbagbo le gérant de l’houphouétisme”

L'intelligent d'abidjan 6:04 am

Aujourd’hui, Paris abrite la signature de la plate-forme des Houphouétistes. En marge de cet évènement, Ferdinand Kouassi (Watchard Kédjébo) et la Coordination de la jeunesse militante du Pdci se sont prononcés hier mardi 17 mai au Conseil économique et social.

“C’est un mariage sans nuit de noces. Un autre complot, cette fois-ci plus grave qui se prépare contre la Côte d’Ivoire “. C’est l’interprétation que fait la Coordination de la jeunesse militante du Pdci, avec à sa tête le commandant Watchard, de la signature de la plate-forme des Houphouétistes.

Plate-forme qui, selon eux, consacre aussi l’alliance Ado-Bédié, deux leaders dont on ne retient que tristesse, désolation, enrichissement illicite, détournement de deniers publics. Ces hommes sont l’opposé de l’houphouétisme. Et, c’est trop facile qu’après avoir trahi Houphouët-Boigny en détruisant son héritage, ils se cachent derrière l’Houphouétisme pour avancer “, a martelé le commandant Watchard. Pour lui, l’Houphouétiste a toujours prôné l’amour du prochain et le dialogue, pour quelle que raison que ce soit. Or , Ado et Bédié ont ‘’fissuré’’ la Côte d’Ivoire dans leur course effrénée pour l’héritage.

Mais, le commandant Watchard a prévenu : “Ils trouveront sur leur chemin, les vrais fils d’Houphouët-Boigny “. Pour cela, il entreprendra, en fin de semaine, une série de meetings dits de ‘’Vérité’‘, à Daoukro, Dimbokro, Ouellé, Yamoussoukro. Il compte également se rendre dans plusieurs capitales africaines pour rétablir la vérité.

Pour faire donc barrage à ‘’l’imposture’‘, la Coordination de la jeunesse militante du Pdci-Rda, a invité tout le peuple ivoirien à soutenir Laurent Gbagbo, ” le seul vrai Houphouétiste”, comme l’a révélé Houphouët-Boigny lui-même : ” Hélas, tu me ressembles “.

Par ailleurs, le commandant Watchard s’est prononcé sur l’accord du désarmement convenu entre les Fanci et les Fn. Sur ce point, comme Saint Thomas, il est très prudent et attend de voir .

S.Z.




N°509:Antoine Brou Tanoh ancien ministre, ancien président du Meeci :“Bédié et Alassane font de la supercherie”

L'intelligent d'abidjan 6:03 am

L’ex-ministre de feu Houphouët-Boigny, Antoine Brou Tanoh, était hier, pour la seconde fois, devant la presse. L’ancien président du Meeci a dénoncé ce qu’il appelle le complot ‘’des Houphouétistes du G7’’ contre la Côte d’Ivoire.
Le ministre Antoine Brou Tanoh maudit presque le pacte que le Pdci, le Rdr, l’Udpci et le Mfa signent ce matin, dans un hôtel parisien. Et ce, pour au moins trois raisons. Bédié, Alassane Dramane Ouattara et Anaky Kobenan, selon le conférencier, ne peuvent se réclamer de l’idéologie houphouétiste, pour leur coalition avec ” des rebelles qui ont tué, violé “. L’houphouétisme, selon Antoine Brou Tanoh, repose sur l’amour de la patrie, le dialogue. Et de ce point de vue, ne peut s’accommoder avec la rébellion comme mode de revendication. Le pacte du G7 est fortement contesté au second niveau, parce qu’il cacherait un vaste complot contre les institutions de l’Etat en cette veille du scrutin d’octobre. “Qu’on ne nous blague pas. Le pacte qui se signe ce matin est un véritable cyclone qui va dévaster beaucoup de choses en Côte d’Ivoire. Il faut de la vigilance. C’est sérieux et l’Etat est en danger “, a-t-il martelé. Pour le seul fait que l’alliance des Houphouétistes se signe à Paris en France signifie pour l’ancien Meeciste une injure aux enseignements du sage de Yamoussoukro. ” Ils auraient pu le faire ici à Yamoussoukro ou quelque part dans la sous-région, si ceux qui se disent Houphouétistes ne se reprochent rien “.

Au total pour Antoine Brou Tanoh, Bédié et Alassane Dramane Ouattara ont scellé un pacte de destruction de l’héritage, heureusement sauvegardé par Laurent Gbagbo et les refondateurs qui, eux, ont le mérite de se préoccuper de la défense de la Nation par les multiples formes de résistance et du développement de Yamoussoukro. ” Tout le temps de son règne, Bédié n’a rien fait dans le village natal d’Houphouët-Boigny “. Un message qui a gagné l’appui du gouverneur Charles Konan Banny de la Bceao qui, par la voix de Adopo Adopo Hyacinthe, de la Copad, a souligné “la mauvaise foi des politiciens qui refusent de lutter pour la survie des Ivoiriens et qui se pavanent sur toutes les contrées pour apporter leur caution aux déstabilisateurs “.

Claude Wakis




N°509:La Chronique de Zagbadi Agoua Le monde du 21e siècle : de l’éclatement à la réorganisation…

L'intelligent d'abidjan 6:01 am

Liberté et participation démocratique. Telles sont les exigences essentielles des hommes de notre monde, le monde du 21e siècle. Fini donc l’ordre mondial ancien, celui de la bipolarisation, des pôles dominants, le monde des goulagues, de la pensée unique, des idéologies uniques, le monde, pour tout dire, des guides et autres ‘’pères de la nation’’ uniques. Les années 1990-1991 ont marqué, véritablement, la fin de ce monde désuet, à tous les points de vue anachronique. Bien sûr, l’on assiste encore, çà et là, à des velléités de résistance de ce monde ancien, cogné et bousculé aujourd’hui par des secousses sociales et politiques novatrices (Cf les anciennes républiques de l’ancienne union soviétique où l’ordre ancien craquèle). Ces évènements qui se produisent en Asie centrale et un peu partout dans le monde sont la manifestation de la remise en cause d’un monde et d’un ordre mondial révolus qui n’était tenus, que par la terreur politique et idéologique. Mais ces éclatements dus à l’exigence et des libertés peuvent-ils survivre au temps ? Non ! Car le monde actuel est mû par des exigences qui se révèlent plus contraignantes encore : exigences économiques, sanitaires, éducationnelles… vitales pour chaque individu, pour la famille, pour les groupes sociaux, chaque jour, à chaque instant. C’est un problème de nécessité quotidienne, il y a donc urgence. Pour ne pas périr et périr seul, il faut aller l’un vers l’autre, les uns vers les autres. Telle est la raison fondamentale du phénomène de ‘’réorganisation et de regroupement régional’’ qui se développe et s’étend à travers le monde: Ue, Alena, Mercosur, Sadec, Asean, Cedeao, Udec etc. Pas de réticence, pas d’opposition, pas de résistance parce que, presque, pas de méfiance, de soupçon, de suspicion… la nécessité n’a pas besoin de trop de démonstration. L’on a faim, l’on est malade ou l’on est victime de catastrophes naturelles. Au plan humain et social, on est d’autant efficace et plus efficace que l’on est regroupé et organisé économiquement. Les moyens sont vite trouvés et rassemblés et les nécessaires interventions en termes d’aides financières et alimentaires s’en trouvent bien facilitées. Ainsi le nouvel ordre mondial qui se met en place en ce début du 21e siècle s’accompagne, réellement, de solidarité agissante, de plus d’humanisme voire de fraternité humaine. De ce point de vue, il n’y a vraiment pas beaucoup à regretter de ‘’l’ancien monde’‘. Cependant, le 21e siècle que nous voyons comme étant le siècle de la ‘’réorganisation et des regroupements’’ a lui aussi, lui surtout, des exigences non négociables qui sont : la reconnaissance et le respect de la personne humaine, essence de l’individu, la reconnaissance et le respect de ses droits fondamentaux dont la liberté sous toutes ses coutures, le droit à l’éducation, à la santé, à l’information, au bonheur et la démocratie, synonyme de participation effective aux affaires de la cité. En Côte d’Ivoire, c’est à la lumière de cette analyse, je pense, qu’il convient d’appréhender et de comprendre les contestations, les hésitations et même les résistances actuelles de l’opposition. Celles-ci et celles-là ne peuvent être apaisées que par la garantie d’équité et de transparence absolue des compétitions électorales à venir. La perfection n’est pas de ce monde. C’est entendu. Mais s’il n’est pas utile de dire et de montrer tout à tout le monde, pour la paix sociale, il est indispensable de dire et de démontrer la même chose à tous. C’est une exigence de l’équilibre et de l’équité dans l’information, à même de réduire et de minimiser les contestations, après coup.

zagbadiagoua@yahoo.fr




N°509:Blé Goudé voisin de Ouattara

L'intelligent d'abidjan 6:00 am

Leaders Team Association (LTA), le cabinet de communication ouvre ses portes, au début de ce mois de juin. L’information est rapportée par JA L’Intelligent de cette semaine. Les bureaux du leader des jeunes patriotes seraient situés aux II Plateaux. Ironie du sort, le ministre de la rue aurait pour voisin le siège du RDR, parti de son redoutable ennemi, Alassane Dramane Ouattara. Toujours selon l’hebdomadaire international, LTA est divisé en deux départements : le politique dirigé par Charles Blé Goudé lui-même ; et l’événementiel piloté par Yves Zogbo Junior. L’imminence de la campagne électorale aurait accéléré la mise sur pied de cette structure qui entend jouer un rôle de premier plan dans la réélection de Laurent Gbagbo.




N°509:La revue de la presse :Ah ! Ces rebelles du Fpi

L'intelligent d'abidjan 5:58 am

Pauvres journalistes, chouchoutés quand on a besoin de véhiculer un message et rebelles. En tout cas, le Fpi qui voit des rebelles partout a failli faire la peau à notre red chef samedi à Bassam. Une fois n’est pas coutume, nous ouvrons avec ‘’l’Intelligent d’Abidjan’’ qui consacre une page au lynchage manqué de Denis Okoué, son rédacteur en chef. ” Plus jamais ça ” conclut l’Intelligent d’Abidjan. ‘’Frat-Mat’’ a donné la parole à Djédjé Mady qui s’y explique sur le rapprochement Bédié-Ado, Le pr Djédjé Mady situe les enjeux de la signature de la plate-forme des houphouétistes. ‘’Processus de paix, enfin le désarmement, c’est la grande manchette de ‘’L’Inter’‘. ‘’Les houphouëtistes signent l’arrêt de mort de Gbagbo’’ titre pour sa part de ‘’Le Patriote’’ qui fait référence à la signature aujourd’hui à Paris de l’alliance Pdci-Rdr. Et ‘’Soir Info’’ de confirmer ‘’les rebelles disent Oui au désarment’’ ‘’Les Echos du Matin’’ précise que Fanci et Fafn sont d’accord pour le 27 juin et donne à lire ce que gagne chaque combattant. ‘’Le Jour Plus’’ donne en exclusivité de larges extraits du livre de Guillaume Soro paru sous le titre ‘’Pourquoi je suis devenu rebelle ‘’. Retrouvons-nous demain quand il fera jour.

Carlos A.Samassi




N°509:Déclaration du Conseil national de la presse (Cnp)

L'intelligent d'abidjan 5:56 am

Le samedi 14 mai 2005, à l’occasion du séminaire organisé par le Front populaire ivoirien (Fpi) à l’Iiao de Grand-Bassam, Laurent Okoué et Traoré Moussa, journalistes à ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et à ‘’Nord-Sud’‘, quoique ayant décliné leur identité, ont essuyé des coups et blessures, perdu un dictaphone, ainsi que 40.000 Fcfa qui ont été remboursés, séance tenante.

Ces deux journalistes, venus s’enquérir, à l’heure indiquée, des résolutions du séminaire, se sont retrouvés imprudemment dans une salle de travaux en commissions.

Le Conseil national de la presse (Cnp) condamne ces agissements aggravés par la qualité de leurs auteurs. Cela traduit la persistance de sentiments de mépris et de haine envers les journalistes, assimilés à tort à des adversaires politiques, voire des ennemis.

Le Cnp rappelle que la loi portant régime juridique de la presse dispose en son article 26 alinéa premier que ” dans l’exercice de ses activités, le journaliste professionnel bénéficie d’une totale liberté quant à la collecte et à l’exploitation de l’information”.

Le Cnp invite donc à comprendre cette noble mission et à se soumettre aux règles du jeu démocratique dont la presse assure le bon fonctionnement.

Conseil national de la presse

Bp V106 Abidjan

Le Président

Eugène Dié Kacou




N°509:Agression contre le rédacteur en chef de “L’Intelligent d’Abidjan”La Lijaf demande la fin des brutalités contre les journalistes

L'intelligent d'abidjan 5:55 am

La Ligue internationale des journalistes pour l’Afrique (Lijaf) a appris avec indignation les brutalités commises le 14 mai par les militants du Front populaire ivoirien (Fpi, parti au pouvoir) contre deux journalistes ivoiriens, Okoué Denis, rédacteur en chef du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’‘, et Traoré Moussa du journal en cours de création ‘’Nord-Sud’’ Quotidien. Les deux journalistes ont été pris à partie par des militants qui leur reprochaient d’être des journalistes de l’opposition, venus les espionner, alors que ceux-ci ne faisaient qu’assurer la couverture d’une manifestation politique.

Outrée par ces comportements inqualifiables qui tendent à se banaliser dans le pays, la Lijaf appelle le Front populaire ivoirien à condamner publiquement les auteurs de ces violences. La Lijaf rappelle au Fpi qu’en tant que parti exerçant le pouvoir d’Etat, il a l’obligation de prêcher par exemple en traduisant en actes, de façon scrupuleuse, l’engagement pris par son fondateur, le Président Laurent Gbagbo de favoriser le libre exercice de la profession de journaliste, dans des conditions optimales de sécurité.

La Lijaf prend acte de l’intervention du secrétaire général adjoint du Fpi, qui a permis aux journalistes brutalisés d’être soustraits au courroux de militants justiciers. Elle exhorte les autorités ivoiriennes à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des journalistes et mettre un terme à l’impunité envers les auteurs des violences contre les journalistes.

Fait à Paris, le 15 mai 2005

Pour la Lijaf le Président,

Valentin Mbougueng




17/5/2005

N°508: UNE :Primé par l’académie française du chocolat Lucien Tapé Doh livre les secrets de son prix

L'intelligent d'abidjan 4:20 am

Le 2 juin prochain, le président de la BCC sera à Paris pour recevoir un prix de l’Académie française du chocolat. A cette occasion, il a fait d’importantes révélations. Lucien Tapé Doh conduira une importante délégation de producteurs pour recevoir sa récompense. Selon le président de la BCC, c’est la première fois que la Côte d’Ivoire est honorée par l’académie.

Il s’agit d’encourager la transparence dans la gestion et la fixation des prix des produits.

C’est, assure-t-il, une manière d’encourager l’effort de promotion qui est réalisé en faveur du chocolat ivoirien par les producteurs.

Tapé Doh n’a pas manqué de dire merci aux producteurs et à tous ceux qui ont œuvré pour l’obtention de bons résultats et la reconnaissance des mérites de la Côte d’Ivoire. Il a cité, entre autres Jean Marie Somé.

Le lauréat de l’Académie française du chocolat estime que ce prix vient à point nommé, alors que ces deniers temps, des rapports ont été présentés dans la presse sur la filière café cacao.

Des détournements et des malversations ont été évoqués, sans que les institutions dont les allégations proviendraient, Union européenne, par exemple, aient jugé utile de démentir ou confirmer les documents publiés.

Le président du conseil d’administration de la Bourse du café cacao dont le directeur général et son adjoint ont été mis en cause, monte au créneau et compte organiser un point de presse pour rétablir la vérité.

Approché par l’Intelligent d’Abidjan pour en savoir davantage, Lucien Tapé Doh affirme être étonné par tout ce qui se dit et s’écrit.

Il souligne le sang froid des producteurs qui n’ont pas réagi lorsque le discrédit a été jeté sur eux.

Le président de la BCC en a profité pour mettre en garde les personnes qui diffusent et distillent à la presse, des informations tendancieuses sur les responsables de la filière, en vue de régler des comptes.

Il n’exclut même pas que des individus de mauvaise foi inventent des documents pour abuser de la presse. Dans la mesure ou il n’y a aucune trace des documents diffusés dans les différents états majors de la filière.

L’homme estime que les producteurs n’ont pas de comptes à rendre à l’Union européenne et à ses experts. Il reconnaît certes que des erreurs ont pu être commises ,mais Tapé Doh ne veut s’en remettre qu’aux professionnels ivoiriens pour juger les producteurs.

Après Paris et le prix de l’Académie du chocolat, le président du conseil d’administration de la BCC se rendra à Londres pour la désignation du secrétaire exécutif de l’Organisation internationale du cacao.

La Côte d’Ivoire s’est retirée de la course, parce qu’elle a obtenu le principe du maintien du siège.

Quatre candidats sont en lice dont un Britannique et un Camerounais.

A en croire le président paysan, les nouvelles de la filière sont bonnes, il n’y a pas le feu et tout semble se passer bien.

Il s’est, à juste titre, félicité de ce que les producteurs ne s’étalent plus dans les journaux leurs divisions et palabres.

C.K.




N°508:SPORTS Demi-finales du tournoi de la confraternité Fin de parcours pour “L’Intelligent d’Abidjan’’

L'intelligent d'abidjan 4:13 am

Le couplet Nostalgie-Top Visage a battu samedi dernier au stade de la haute fréquence de la Rti, l’équipe de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’. 2-0 était le score.

Le grand vainqueur du tournoi de la confraternité, organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sera connu vendredi prochain. A la veille de la soirée des Ebony qui va révéler les meilleurs journalistes de l’année. Au terme des 1/2 finales où ils ont eu raison de leurs adversaires, Fraternité Matin et le couplet Radio Nostalgie-Top Visages sont les finalistes. L’équipe de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, qui n’a pas fait piètre prestation a baissé pavillon devant Nostalgie/ Top Visage (2-0). Avec la volonté de vaincre, l’équipe du journal dont vous avez rêvé avait presque contenu le jeu de l’adversaire. A cinq minutes de la fin de la première mi-temps, sur une déviation de balle mal exploitée par la défense de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, Nostalgie/ Top-Visage ouvre le score à la suite d’un penalty à eux concédé. Toute l’équipe de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, ayant inexplicablement perdu de sa superbe, a manqué d’argument offensif pour réduire le score. Malgré le soutien de M. le maire (supporter de l’Africa sports), de Al Moustapha et son épouse à M. Assé Alafé, Dg de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, pour les pousser à la victoire. En seconde période de jeu, les carottes sont cuites. Le score est (2-0) . Ce qui sonne la fin de parcours de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ qui peut se féliciter de n’avoir pas démérité.

K.S




N°508:Le couac du jour: La course contre la montre avec la plaquette du Gala.

L'intelligent d'abidjan 4:12 am

Comme tous les ans, c’est en ce moment la course contre la montre pour la finition de la plaquette des Ebony.

Les textes sont faits en retard, des annonceurs n’ont pas de typons déjà prêts….N’empêche, le long week-end a été mis à profit et l’on a vu le président Béonaho aller lui-même voir le maquettiste et les monteurs, pour s’assurer que les délais seront respectés.

Ebony news
Toutes les cartes sont parties

Disponibles depuis samedi dernier, les cartes d’invitation ont commencé à être distribuées. La demande et la pression sont fortes. C’est pratiquement le sold out et peut-être aucune carte ne sera finalement vendue. Les cartes sont numérotées et stickées pour contrer la fraude. Gare à ceux qui voudront avoir accès à la salle sans carte : ils resteront debout, à défaut d’être vidés!

L’Ivoire pas dispo avant Samedi matin
Pour éviter les réglages au dernier moment, le comité d’organisation voulait prendre possession de la salle dès Vendredi. Mais, une cérémonie a lieu la veille.

Yves de Mbella donne des frayeurs
Depuis quelques jours, Yves de Mbella était malade. Le plus célèbre des Capricornes de Côte d’Ivoire se remet peu à peu. Mais, aux dernières nouvelles, le conseil exécutif pour éviter toute surprise désagréable et permettre à Yves de M’Bella de bien se soigner, a rappelé en urgence l’animateur attitré et vedette des Ebony, Yves Zogbo Junior.

Labylle et Dersion arrivent, ce soir
Avec Air Ivoire et en classe affaires, Jocelyne Labylle et Sonia Dersion et leur staff arrivent ce soir, en provenance de Paris. La compagnie nationale continue de glaner des lauriers, avec des clients célèbres et de haut vol à son bord.

Et dire que tout cela se fait sans grand tapage, pour le moment.




N°508:CULTURE Spécial Ebony 2005Voici comment la soirée sera formatée

L'intelligent d'abidjan 4:10 am

Dès 19 heures, les portes du Palais des congrès de l’hôtel Ivoire seront ouvertes le samedi 21 Mai. Le stand FDPCC servira à partir de 20 heures le café et le cacao de Côte d’Ivoire.

L’an dernier, la dégustation avait fait sensation.

Il y aura aussi de la dégustation d’autres boissons et cocktails.

Ceux qui n’auront pas mangé avant de venir au gala n’attendront pas longtemps, car à partir de 20h30, le dîner est servi.

A l’animation, ce sera Didier Bléou, l’animateur qui monte et qui tisse sa toile avec les Ebony.

Mawa Traoré, Miss Linda Delon, l’une des grandes attractions et exclusivités de la soirée, et Edgar Yonkeu, assureront l’animation musicale de cette partie qui sert d’entrée en matière.

Les discours commencent à 21h40 précises.

La parole sera donnée aux DG du FDPCC ; Côte d’Ivoire Telecom, au président de l’UNJCI, au Premier ministre et au représentant du président de la République.

Bien entendu, César Etou, surnommé Tonton Ebony, ouvrira d’abord la série des interventions.

Après les allocutions, Yves De Mbella, pardon Yves Zogbo Junior, reprendra le micro pour annoncer Sonia Dersion qui pendant 15 mn, se produira. Le suspense, c’est à partir de 22h15 mn, avec l’intervention de la présidente du Jury qui proclamera les résultats des premiers Ebony cuvée 2005 (radio, télé et presse écrite). Les Garagistes et Jocelyne Labylle joueront ensuite leur partition.

Ciss st Moïse et Nawad El Assad auront 10 mn à 23h05 pour convaincre et céder le podium à Magic System en live et en exclusivité pour leur dernière production : “Petit pompier”.

C’est Magic System qui ouvrira la voie à la proclamation du super Ebony et super lauréat de la soirée.

Ce sera exactement à 23h45 mn.

Trente minutes après, suite à la seconde et dernière prestation de Magic System, la soirée prendra fin, tout comme la retransmission en direct pour la Rti, pour ceux qui n’auront pas pu être parmi les 900 invités triés sur le volet.

Pour toute réclamation après la soirée, prière prendre contact avec César Etou et Russel Lohoré qui ont promis de rembourser ceux qui ne seront pas satisfaits du format de la soirée qui, dans sa partie officielle, va durer 3 heures chrono.

C.K.




N°508:Révoltant

L'intelligent d'abidjan 4:09 am

Quelle bête véritablement a pu piquer les militants du Fpi pour qu’ils s’en prennent violemment à Okoué Dénis, rédacteur en chef de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, et à Traoré Moussa journaliste à ‘’Nord-Sud’’. Les militants du Fpi qui étaient à un séminaire à l’Iiao n’ont pas apprécié la présence de ces journalistes. Pour quelle raison en fait ?

Il leur était reproché d’être des journalistes de l’opposition venus en espion. En réalité, ces deux journalistes avaient suivi une équipe de la télévision ivoirienne pour accéder à une salle où ils croyaient assister à la plénière du séminaire. Mais quand Okoué Dénis et Traoré Moussa se sont rendus compte de ce que ce sont des travaux en commission qui s’y poursuivaient, ils ont décidé de sortir, laissant l’équipe de la télévision dans la salle. C’est à cet instant qu’un cadre du Fpi, ancien ministre, leur a demandé de décliner leur identité. “Quand, nous nous sommes présentés, cet ancien ministre a crié : il y a des journalistes de l’opposition dans nos travaux en plénière…”, explique l’un des agressés. Cela a suffi pour que, des militants gonflés à bloc tabassent nos deux confrères, leur faisant ainsi prendre leur matériel de travail et des objets personnels. A la lecture de ce qui s’est passé, on ne peut que désespérer du Fpi qui est à la base des projets de lois sur la dépénalisation des délits de presse en Côte d’Ivoire. Sinon comment comprendre que le Fpi qui, aux premières heures du multipartisme, était pour une liberté de la presse, en soit aujourd’hui à cette dérive totalitaire ? Pour des socialistes, refuser la contradiction est contraire aux principes démocratiques. Nous pensons que le droit à l’information est nécessaire à la consolidation de la démocratie. A ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, nous sommes sereins et allons poursuivre le combat que nous menons dans l’équilibre de l’information et de l’indépendance qui caractérise notre ligne éditoriale.

Inno Kouamé




N°508:Le Rdr avait raison

L'intelligent d'abidjan 4:09 am

Le Rassemblement des républicains (Rdr) n’avait-il pas raison d’expulser Konaté Navigué le 30 avril dernier à l’Iiao de Grand- Bassam lors du congrès du rassemblement des jeunes républicains (Rjr) ? On peut répondre par l’affirmative et réitérer que le parti d’Alassane Ouattara avait raison d’agir ainsi face aux militants du Fpi, parti qui ne voit que le mal partout.

En effet, les militants du parti au pouvoir ont fait subir à notre rédacteur en chef le samedi dernier à l’Iiao de Grand-Bassam une volée de bois vert. Tout porte à croire que le Fpi est l’incarnation même de la violence. Cet acte, ignoble, posé par les militants de ce parti démontre bien que le processus de réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire est menacé. Partout où ils sont réunis, les militants du Front populaire ivoirien ne voient que des rebelles ou des opposants ou des espions.

Pour eux, tous ceux qui sont dans la partie sous contrôle gouvernementale doivent être à la solde du Fpi et épouser leurs idées. Comment cela peut-il être possible dans un Etat démocratique comme le nôtre ? C’est malheureux, vraiment malheureux de s’en prendre par la violence physique à des journalistes. C’est très malheureux quand avec un tel agissement, c’est le Fpi qui se plaint à hurler à tout moment que ses adversaires politiques en l’occurrence le Rdr est un parti de violence. Qui est donc violent, si à tout moment, on est prêt à liquider physiquement son adversaire ? C’est bien le Front populaire ivoirien. Et pourtant, ce parti, d’après son président Pascal Affi N’guessan clame être prêt pour une véritable réconciliation entre les peuples. Hommage au confrère Coulibaly Zié Oumar de ‘’Notre Voie’’, à Guillaume Gbato et à Hervé Siaba et à bien d’autres ayant su garder la tête froide, qui grâce à eux, notre red chef a pu se retirer des lieux. C’est vraiment dommage !

Etienne Atta




N°508:Voici pourquoi Affi et ses hommes se trompent de combat

L'intelligent d'abidjan 4:08 am

Les militants du Front populaire ivoirien ont lynché le samedi 14 mai 2005 notre rédacteur en chef. Une grave atteinte à la liberté de presse. Après avoir brûlé et détruit toutes les rédactions des journaux de l’opposition, en début des frappes aériennes des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) contre les installations militaires rebelles de Bouaké, Korhogo, Vavoua et Man en novembre 2004, le parti d’Affi N’guessan a décidé de s’attaquer à ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, journal indépendant. Par ce geste, le Fpi est décidé à faire revenir les Ivoiriens au parti unique où la pensée doit être unique. Honteux pour un parti qui a toujours clamé être le père de la démocratie en Côte d’Ivoire. ‘’Journaliste rebelle’’, ont-ils traité notre rédacteur en chef . Existe-t-il encore des rebelles en Côte d’Ivoire pour traiter des journalistes de rebelles ? ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, dans son souci d’apporter toujours l’information juste et équilibrée ne cesse de loger tous à la même enseigne. Il n’y a donc pas de parti politique dont l’information est privilégiée dans cet organe de presse. Pourquoi traitent-ils ce journal de rebelle. En vérité, le Fpi n’est plus sûr de son avenir. C’est pourquoi retranchés à Grand- Bassam, où ils disent préparer la victoire de Laurent Gbagbo, ils recherchent des rebelles partout. Or nous savons que des militants et barons de ce parti ont aujourd’hui de forts liens avec les ex-rebelles. A la veille de la signature du traité des houphouétistes à Paris, il est normal que Affi et ses militants tremblent. Mais, en s’en prenant aux journalistes, ils n’auront pas résolu leurs problèmes. A bon entendeur.

Huberson Digbeu




N°508:NATION :Bastonnade de deux journalistes au séminaire du Fpi à Grand-Bassam Les dérives d’un socialisme mal assimilé

L'intelligent d'abidjan 4:07 am

Deux journalistes Laurent Okoué Dénis, rédacteur en chef du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et Traoré Moussa de ‘’Nord-Sud’’ quotidien ont été bastonnés samedi par les militants du Fpi à Bassam. Sur l’initiative d’un certain ancien ministre nommé Kadio Richard.

C’est au moment où les travaux d’une commission se tenait que par inadvertance les deux journalistes Okoué et Moussa Traoré sont entrés dans la salle à la suite d’une équipe de la télévision. Au moment de se faire une place pour recueillir quelques informations ils sont accostés par le ministre Richard Kadio. A sa demande, les journalistes déclinent leur identité. Le ministre, alerte la foule sous le fallacieux prétexte d’avoir découvert des rebelles dans la salle. Et aussitôt le lynchage a eu lieu. Un lynchage qui, au-delà des coups et blessures, a été appuyé par vol d’argent et matériel des victimes. Cette scène appelle quelques réflexions. La première, c’est l’argument incongru qu’il y a des journalistes rebelles et d’autres patriotes. Si cette distinction ne s’impose qu’aux petits esprits des auteurs, personne en dehors d’eux n’a le courage d’en présenter les critères distinctifs. Et il n’y a malheureusement pas lieu de pousser le débat plus loin pour prouver qu’un journaliste reste un journaliste. Un point un trait. C’est tout. Et il serait même souhaitable que ce zélé ministre Kadio dise en quoi un journaliste de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, de ‘’Le Patriote’’, est moins patriote que celui des autres organes où lui l’assassin de la presse libre croit percevoir des laboratoires de nationalisme. Et puis, il n’est même pas honorable pour nous de discuter de l’indépendance de la presse avec un homme en qui fait partie de ceux qui ont étalé leur incapacité à aider le chef de l’Etat à libérer le pays et qui croit bien faire en s’attaquant aux journalistes au lieu d’affronter les rebelles.

Les vrais ennemis de Gbagbo

Le chef de l’Etat le président Laurent Gbagbo confiait en privé que son vrai malheur viendrait de son camp. Et Bassam a révélé qu’il y a au Fpi de petites gens devenues militants du temps de la victoire et qui ignorent donc tout du socialisme refondateur. Pour séduire leur propre ombre ils attendent les moments de foule pour afficher leur patriotisme mal ficelé fondé sur une ignorance approfondie des engagements historiques du parti qu’ils prétendent servir. Et c’est surprenant de constater qu’il existe des hommes et femmes doués au combat alors que la rébellion s’empare progressivement du territoire. Malheureux de constater qu’en cette période aussi cruciale pour l’avenir du pouvoir Fpi dont le N°1 Laurent Gbagbo est pris entre plusieurs tenailles et qu’il devient plus qu’urgent pour les militants d’aller en rangs serrés, dans l’humilité et dans le respect des opinions que des excités sans capacité aucune de proposition de sortie de crise entreprennent tout pour opposer le chef de l’Etat aux organisations internationales de droits de l’homme. Et Kadjo Richard et autres partisans de l’unanimisme béat se réjouissent certainement de l’ampleur que prend depuis hier leurs agissements et qui en ajouteront certainement aux lots d’accusations d’atteinte à la liberté d’opinion qui pèse sur Laurent Gbagbo.

Qui est rebelle ?

Qui est rebelle? Facile de répondre. “Que ceux qui recherchent les rebelles se rendent à Bouaké. S’il y a des hommes et femmes au Fpi qui pensent qu’ils ont assez de répondant pour écraser la rébellion qu’ils se rendent à Bouaké”. C’est choquant de parler ainsi, mais il le faut quelquefois parce qu’il y a trop de petits opportunistes autour de Gbagbo qui ne savent pas la portée de leurs actes et qui croient fermement qu’ils peuvent distribuer facilement des étiquettes aux autres parce qu’ils ont, par la circonstance de la guerre voix au chapitre. Tabasser un journaliste de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et le taxer de rebelle, c’est dire que Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Blé Goudé, Affi N’guessan, Bro Grébé et autres combattants des causes nationalistes sont aussi rebelles, du fait que nos colonnes leur ont régulièrement fait de l’espace. Parmi les gros bras du chef guerrier Richard Kadjo qui ont porté des coups à nos confrères, et il y en a pas dont les sollicitations d’interview constituent l’essentiel de nos documents de programmation. Ceux là voudraient-ils eux aussi devenir rebelles ? En attendant que les négativistes refondateurs du socialisme vrai se ressaisissent, il faut leur indiquer que c’est bien pour leur incapacité à faire bloc autour de leur pouvoir que des hommes en armes sont aujourd’hui ministres. C’est-à-dire des rebelles avec qui ils entretiennent des amitiés nocturnes et des communications codées. Ceux-là, ils étaient nombreux à Grand-Bassam. S’ils n’arrêtent pas leur hypocrisie, nous les citerons publiquement le temps de permettre à certains de rendre compte de leur gestion des cotisations levées par les Ivoiriens pour la prise en charge médicale des blessés des événements des 7,8, et 9 novembre 2004.

Claude Wakis




N°508:Relations Côte d’Ivoire-Iran L’ambassadeur Tieti face à la presse

L'intelligent d'abidjan 4:06 am

Tieti Roch d’Assomption, ambassadeur de Côte d’Ivoire en Iran, sera face à la presse au cours d’un déjeuner, ce mardi 17 mai à partir de 11h (locales) soit à 6h30 Gmt au restaurant Kol Beh Iran II, sis au n° 68, au bout de la Rue Mirdamad, au rond point de Mohseni.

L’ambassadeur entretiendra ses interlocuteurs sur l’évolution de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, les nouvelles et importantes opportunités d’affaires entre Téhéran et Abidjan, les points des contacts dejà établis et les projets de missions de prospections économiques d’hommes d’affaires ivoiriens en Iran et iraniens en Côte d’Ivoire.

Avec cette rencontre, SEM Tieti Roch signe son retour à Tehéran, après un séjour de 3 mois en Côte d’Ivoire pour réunir tous les arguments et éléments nécessaires à la réussite de sa mission. Prochainement les échos de la sortie de l’ambassadeur.

C.K




N°508:Navigué Konaté exprime les regrets du Fpi

L'intelligent d'abidjan 4:05 am

Navigué Konaté, le président de la jeunesse du Fpi, accompagné d’un membre de son bureau et de Guillaume Gbagbo, journaliste à Notre Voie, s’est rendu à notre rédaction hier matin, pour présenter des regrets au nom, a-t-il assuré, de la direction de son parti. Il a surtout tenu à exprimer son soutien à Laurent Okoué, victime du zèle de certains militants du Front populaire ivoirien.

Le directeur général, Assé Alafé a salué la démarche de M. Konaté. Il a ensuite déploré la recrudescence de la violence dans les rencontres politiques. L’occasion a été bonne pour le directeur général de réitérer le caractère républicain, mais résolument indépendant de L’Intelligent d’Abidjan.

C.K.




N°508:Okoué D. Aké, Rédacteur en Chef de L’Intelligent d’Abidjan “Le ministre Kadjo Richard le commanditaire de mon agression”

L'intelligent d'abidjan 4:04 am

Le rédacteur en chef de L’Intelligent d’Abidjan raconte son lynchage manqué par des militants du Fpi à l’occasion d’un séminaire à l’Iiao de Grand-Bassam.

“J’ai décidé de me rendre à Bassam pour suivre la clôture du séminaire du Fpi sur la stratégie électorale 2005. Rien ne présageait un incident grave et malheureux. Avec Traoré Moussa, journaliste à Nord-Sud, nous avons eu même à échanger avec des confrères déjà sur place et des cadres du Fpi, notamment Ane Eric du service communication, Damana Pickass, ancien président de la Jfpi, le ministre Koffi Koffi Lazare, Sanogo Mamadou du service communication du ministère de la Construction”.

Aux environs de 19 heures une équipe de la télévision nationale conduite par Max Guédé Pregnon arrive à l’Iiao. Le délégué départemental d’Aboisso annonce aux confrères de la Rti que les organisateurs du séminaire les attendaient pour commencer la cérémonie officielle. Aussitôt Max Guédé et ses collaborateurs entrent dans la salle des plénières. Traoré Moussa et moi étant à côté de l’ancien ministre de l’Enseignement technique et professionnel avons suivi nos confrères dans la salle.

Cinq minutes plus tard nous nous rendons compte que les travaux en commissions se poursuivaient. Alors, sagement nous avons décidé de nous retirer de la salle d’autant que j’ai constaté que les confrères Coulibaly Zié et Dan Opeli de Notre Voie qui étaient entrés un moment dans la salle se sont retirés. C’est en ce moment que le ministre Kadjo Richard nous aborde et nous demandent de décliner notre identité. Nous nous exécutons sans hésiter. Aussitôt, le Pr en médecine crie “Motion ! Il y a des espions, des opposants, des journalistes de l’opposition dans la salle”. Il n’en fallait pas plus pour que les militants se ruent sur nous. Malgré, les coups qui pleuvaient je faisais un effort pour sauver mes deux cellulaires, mon appareil numérique, mon argent et d’autres effets personnels. Kadjo Richard, tel un Ponce Pilate, a disparu. Dans la foule, je reconnais plusieurs visages familiers, notamment Koffi Jean, conseiller économique et social, originaire de M’Bahiakro qui n’hésite pas à me traiter de rebelle. Pourtant ayant eu à faire couvrir plusieurs de ses cérémonies, je pensais qu’il pouvait me sauver. Erreur. Les coups redoublaient d’intensité. Heureusement, Coulibaly Zié de Note Voie et Hervé Siaba dirigeant sportif bien connu et en service à la présidence de la Républque et bien d’autres bonnes volontés interviennent. Mais les militants étaient déterminés à manger des “espions”, des “rebelles”. Dans la foule, des voix s’élèvent pour réclamer ma mort. “Déshabillons-le et tuons-le, ce chien de rebelle”. Alors, des volontaires tentent de me déshabiller. Mais ma ceinture et mon pantalon de qualité résistent.

Dan Opeli, Guillaume Gbato de Notre Voie et Akoun Laurent arrivent en renfort, sans oublier les gendarmes qui avaient auparavant sauvé Traoré Moussa. Des agresseurs m’ont fait les poches et ont tenté de m’arracher mon passeport après avoir pris mon dictaphone numérique, 40 000f et d’autres effets personnels. La sortie de la salle a été difficile. Ané Eric et Pickass à notre vue ont été surpris et ont aidé les autres cadres à me mettre dans un bureau pour ma propre sécurité. Je tiens à remercier tous les membres du Fpi qui m’ont secouru et se sont enquis le lendemain de mon état de santé. Hervé Siaba a démontré une fois de plus qu’il est l’ami des journalistes. Sur place il m’a remboursé mon argent. Cependant, je n’ai pas reconnu le ministre Kadjo Richard. Car son regard dégageait la haine et la mort. C’est un véritable voyou. Quant à mon état de santé, en attendant les résultats des examens médicaux, j’ai des douleurs vives par intermittence au niveau de ma tête, mon dos et mes côtés”.

Propos recueillis par Atta Etienne




N°508: Armes légères, mode d’emploi

L'intelligent d'abidjan 4:03 am

Les armes légères sont des armes de petit calibre, se définissant comme des armes à feu , portables par un individu ou un véhicule léger, et dont le plus grand calibre est inférieur à 100 millimètres. Avec la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire, ce genre d’armes, selon les statistiques, a beaucoup traversé les frontières du pays. A Abidjan comme dans les autres localités du pays, il ne se passe pas un jour où une personne, un domicile, un commerce … n’est victime d’attaque. Et ces attaques sont pour la plupart à main armée. Le commissaire Désiré Adjoussou, va reconnaître que 90% des attaques sont des attaques à main armée. Au séminaire de Bassam, de grandes recommandations doivent être prises pour le bonheur des Ivoiriens. Car, il y a un rapport très étroit entre la circulation illicite des armes légères et l’insécurité. Parmi les armes légères, il faut citer les pistolets (revolver, semi automatique), les fusils (simple, culasse, refoulement, semi-automatique), les carabines, mitrailleuses (légère, polyvalente, lourde), anti-chars, mortiers, obusiers (portables par une personne ou en équipe), automatique équipe et enfin les mines antipersonnel.

E.A.




N°508: SOCIETE :Commissaire Désiré Adjoussou, président de la commission nationale de lutte contre la circulation illicite des armes légères “Tous ceux qui détiennent des armes illégales doivent être désarmés”

L'intelligent d'abidjan 4:02 am

Du 17 au 20 mai prochain à l’Institut industriel de l’Afrique de l’ouest (Iiao) de Grand-Bassam se tiendra une conférence sur la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères en Côte d’Ivoire. Le commissaire divisionnaire, Désiré Adjoussou, explique les objectifs de ce séminaire. Et situe sur les enjeux de la nouvelle guerre contre la circulation illicite des armes.

A quoi répond la tenue d’un séminaire sur la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères en Côte d’Ivoire ?

On part du moratoire de la Cedeao du 10 octobre 1998 et du protocole relatif au mécanisme de prévention de gestion de résolution des conflits, du maintien de la paix et de la sécurité de décembre 1999, tous les chefs d’Etat et de gouvernement se sont engagés librement de s’autocensurer. Ils se sont interdits à ne pas produire, à ne pas recevoir, à ne pas exporter des armes et à ramasser le surplus d’armes en circulation pour destruction. Donc, on part de 1998-1999.

La Côte d’Ivoire aurait bien pu le faire, mais pour ce faire, il aurait fallu qu’elle soit stable. Nous avons connu le coup d’Etat, après la junte militaire et le président Gbagbo est ensuite arrivé au pouvoir. C’est une préoccupation de nos dirigeants, de nos hommes politiques d’avoir un pays stable. Tant qu’on ne l’avait pas, il était difficile bien qu’on soit partie à ce moratoire de la Cedeao de mettre quelque chose en place. Vous êtes d’accord avec moi que quand on n’a pas la tête tranquille, quand on n’a pas la stabilité, on ne peut pas penser à autre chose. Pourquoi c’est seulement maintenant que la Côte d’Ivoire met en place sa commission nationale ?

Le président Gbagbo a nommé un président de la commission nationale. Ensuite, nous avons eu des documents au niveau du gouvernement. Il s’agit de l’adoption d’un projet de loi autorisant le président à ratifier le protocole additionnel dont je viens de vous parler et nous avons eu la lettre du Premier ministre qui a demandé au Pnud de l’aider techniquement et financièrement à lancer la commission. Voilà pourquoi on commence maintenant. Mais, le fait de commencer maintenant n’est pas un handicap. Parce que même le Liberia est devant nous, mais ce n’est pas un handicap, parce que les premiers ne sont pas forcément les derniers. Vous savez, on n’a beau dire, la Côte d’Ivoire est la Côte d’Ivoire et elle sait rebondir. Quand on va commencer, ça ne veut pas dire qu’on sera à la traîne. Je viens de Bamako, c’est la première commission en Afrique de l’ouest à être lancée. Mais, aujourd’hui, ils sont en train de refondre encore les textes et sont en train de voir au plan national, comment installer les commissions dans les différentes régions. Ils ont fait quelque chose, mais quand on aura démarré, il y a de fortes chances qu’on les rattrape. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter.

Quels sont les objectifs visés et les résultats attendus au cours de ce séminaire ?

Les objectifs sont de deux ordres. Il y a d’abord la mise en place d’un cadre institutionnel et normatif. Et ensuite, le programme national de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères. J’entends par cadre normatif, un projet, un texte qui va régir cette commission, avec un règlement intérieur, le renforcement de la loi 98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la réglementation sur les armes, munitions et substances explosives. Et le décret subséquent portant réglementation des armes et munitions. Ensuite, il faut un programme d’action solide, fiable avec l’aide du Pnud et des spécialistes, des experts de la sous région. Parce que ce programme doit être bancable. Nous allons sortir de Grand-Bassam avec tous ces projets qui vont être entérinés par la suite par la hiérarchie.

Cette lutte s’inscrit-elle dans la continuité du Ddr ?

Beaucoup de personnes se posent la question. Il faut savoir que le Ddr désarme les combattants, le Ddr désarme les milices. Le Ddr ne désarme pas la population. Comme nous, nous ne désarmons pas les combattants, ni les milices. Nous allons désarmer la population. Mais, il y a quand même des points de convergence. Ils sont un point focal. Si le Ddr ne commence pas, il sera difficile pour la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères de commencer à faire son travail. Parce qu’il est évident que dans la situation de guerre, le citoyen qui a encore une arme, qui se sent en danger, la gardera. C’est une affaire de confiance. Aujourd’hui, il y a un gros travail de sensibilisation à faire.

A quel type de sanctions judiciaires s’expose celui qui détient une arme de façon illicite ?

Il est évident que nous avons des textes qui régissent le port d’arme. Il faut d’abord une autorisation, faire la demande, si vous remplissez les conditions, vous avez l’autorisation d’achat et d’importer. Au vue de l’arme, vous allez déclarer au ministère de la Sécurité intérieure et on vous délivre un permis de port d’arme. Dans d’autres pays, on fait la différence entre le permis de détenir une arme, c’est-à-dire, le droit d’avoir une arme à domicile, et le permis de port d’arme, c’est-à-dire la porter à la ceinture. C’est différent. Je pense qu’on sera obligé d’y arriver. Nous avons la loi 98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions qui la régit. C’est donc au vu de cette loi que l’individu qui détient une arme est interpellé et déféré devant les juridictions. C’est le juge qui apprécie en ce moment.

Au plan statistique, avez-vous une idée de la quantité d’armes légères illicites qui circulent en Côte d’Ivoire ?
A ce niveau, il y a un gros problème. Des statistiques du Pkz font état de huit (8) millions d’armes qui circulent dans la sous région. Ce ne sont pas des armes qui circulent au niveau de l’armée, de la police et au niveau de la gendarmerie. Mais, ce sont des armes qui circulent de manière illégale. En Côte d’Ivoire, ce sera l’une des grosses activités de la commission nationale. Car, il faudra d’abord recenser les armes qui circulent. Cela se fera avec des spécialistes, avec le financement du Pnud.

Où exactement va se dérouler cette opération ?

Nous allons commencer par les textes, par la sensibilisation. On ne pourra pas désarmer, si le Ddr n’avance pas. Il n’y a pas de raison qu’on désarme ceux qui sont dans la partie sous contrôle gouvernemental et qu’on ne puisse pas désarmer ceux qui sont dans la partie nord. Ce désarmement est une affaire de tous. C’est pratiquement impossible qu’on commence ici et qu’on ne commence pas ailleurs. C’est pour cela qu’il faut que le pays soit réunifié pour que nous puissions avancer. C’est un préalable.


Quelles stratégies comptez-vous mettre en place pour parvenir à désarmer la population?

Si les milices sont armées, c’est le rôle du Ddr. Nous ne faisons pas de catégorisation de la population. Tout le monde doit être désarmé. Ceux qui détiennent des armes illégales doivent être désarmés. Il ne faut pas se leurrer, il y aura certains qui vont garder les armes par devers eux. En ce moment, ils tomberont sous le coup de la commission qui sera mise en place. Cela ne sera plus une affaire de Ddr, puisque le Ddr aura achevé sa mission.

Quand est-ce que l’opération va démarrer ? Et qui va s’en charger ?

Je ne peux pas vous donner une date charnière. Mais il est évident que les gens vont être nommés au séminaire de Bassam. Ensuite, nous allons travailler, des gens vont être formés, nous allons lancer la commission officiellement. Après les formations, nous allons nous intéresser à tous ces aspects. Qui va participer à cette affaire ? Je crois que c’est une affaire de tous, la lutte contre l’insécurité. Nous allons créer un réseau de renseignements. Le civil aura un grand rôle à jouer. Mais nous allons nous baser à Abidjan, sur tout ce qu’il y a comme force de sécurité. Et ce sera pareil à l’intérieur avec les préfets, sous-préfets, les conseils généraux, les chefs de village, les chefs religieux. Tout le monde sera impliqué dans cette affaire.


Quel rapport établissez-vous entre la circulation illicite des armes légères et l’insécurité en Côte d’Ivoire ?
Ces deux phénomènes sont très liés. Les armes, on s’en procure comme on peut, comme on veut, à toutes les frontières. Les Kalachs même sont vendues à des prix dérisoires. Donc, les armes sont à la portée de tout le monde. Il est évident qu’en ce moment, tout le monde essaie de s’en procurer, parce que la situation est très précaire, c’est psychologique, mais c’est à la portée des bandits. Je voudrais préciser que plus de 90% des attaques en Côte d’Ivoire sont des attaques à main armée. Vol de véhicule, au domicile, dans un commerce… c’est avec une arme. Donc, la majorité du fait criminel se fait avec une arme. Quand on aura positivement lutté contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères, nous allons arriver à un seuil de criminalité acceptable. Peu d’armes vont circuler, le fait criminel va être réduit, c’est évident. C’est ensemble que nous devons mener le combat.


On ne peut pas parler de commissaire Adjoussou sans parler de l’affaire Sia Popo. Où se trouve Sia Popo ?
Je peux vous l’avouer, je n’ai jamais vu Sia Popo de mes yeux. L’individu était recherché , je dirais qu’une partie de la bande avait été interpellée. Il y avait un mandat d’arrêt contre cet individu. Donc, il est tout à fait logique qu’en arrivant en Côte d’Ivoire, Sia Popo devait tomber sous le coup du mandat d’arrêt. Il a été directement mis entre les mains du juge mandat. Il serait parti de la Maca, lors de la mutinerie. Je n’en sais pas plus. Mais, j’avoue que je n’ai jamais vu Sia Popo de mes yeux.

Un dernier mot…

La lutte contre le trafic illicite des armes légères est une opportunité pour la Côte d’Ivoire que nous devons saisir, nous techniciens. Et les hommes politiques ont déjà affirmé leur volonté dans cette lutte. Donc, il faut que cette volonté s’étende à toutes les instances et que les hommes politiques puissent assister, au quotidien, cette commission nationale. Parce que si cette mission joue bien son rôle, si chacun joue sa partition, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas faire de la Côte d’Ivoire, un pays où il fait bon vivre, un havre de paix.

Entretien réalisé par Vicky Delore et Etienne Atta
Coll : Ligué Julienne




N°508: Propos de… :Philippe Mangou, chef d’état-major des Fanci “Allons à la paix sans crainte”

L'intelligent d'abidjan 3:59 am

“C’est un sentiment de joie et de fierté qui nous anime. Nous pensons aujourd’hui que le processus dans lequel nous nous sommes engagés est irréversible. Alors donc à la paix sans peur et sans crainte pour tous les Ivoiriens”.

Bamba Sinaman, colonel des Forces nouvelles
“Nous ne pouvons plus faire demi-tour”

“J’ai le sentiment que tout s’est bien passé et le chronogramme est jouable. Nous sommes tous inscrits dans ce processus. Pourvu que le volet financier suive. Je ne pense pas que certains combattants refuseraient de jouer le jeu et faire des entraves, car nous ne pouvons plus faire demi-tour “.

Morou Ouattara, com-zone est-Bouna des Fafn
“Nous sommes fiers des résultats”

“Nous sommes très fiers de ce résultat. Nous avons l’assurance que cette fois-ci, tout va bien se passer”.

Alan Doss, N° 2 Onuci

“Nous appuierons cette nouvelle dynamique”
“C’est un grand jour, les deux états-majors se sont engagés à travailler au retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Nous appuierons cette nouvelle dynamique, pour le bien de toutes les populations”.

Gueu Michel, ministre des Sports, Forces nouvelles

“Cette fois-ci est la bonne”

“ Je suis satisfait du travail de mes collaborateurs. Tout le monde a fait beaucoup d’effort. Je crois que cette fois-ci c’est la bonne”.

Propos recueillis
par O. G.

Coulisses

Heures d’arrivée

C’est le colone-major, Philippe Mangou, qui est arrivé le premier, il était 11 h 45. Il a été suivi par Alain Donwahi de la Cnddr à 11h 50. La délégation des Forces nouvelles (Gueu, Bakayoko, Morou, Sinaman…) est arrivée sous escorte de l’Onuci à 12h. Le Premier ministre, Seydou Diarra, est arrivé en dernière position, il était 12h 17.

Lieu
La réunion s’est déroulée à la salle A ou salle de la réconciliation de la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Après l’issue heureuse de celle-ci, un participant a dit que la salle et l’onction “du vieux” étaient pour beaucoup dans les différentes signatures.

Conciliabule
Avant la réunion pour la lecture des différentes propositions, le Premier ministre, les deux chefs d’états-majors et les forces impartiales se sont réunis à huis clos pendant plus de 1h 30. La durée de ces dernières tractations a fait douter de la réussite de cette énième réunion. Mais, tout s’est finalement bien passé.

Soutien
Mamadou Dia, responsable de la Banque mondiale (Bm) en Côte d’Ivoire a, au cours d’une conférence de presse improvisée, après la réunion, apporté son soutien à Alain Donwahi. Il a assuré que les rapports des journaux sur la question des fonds octroyés par la Bm à la Cnddr étaient inadéquats, car basés sur un aide mémoire datant du mois de janvier 2005. Dossier clos donc. La Banque et le Cnddr filent le parfait amour, selon lui. A-t-il convaincu la presse ? ça c’est une autre question.

Tension
Un soldat loyaliste et un soldat rebelle ont failli en venir aux mains. On ne sait pour quelle raison. Il paraît que ces deux militaires entretiennent une animosité mutuelle, depuis la reprise des concertations entre les différents camps. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre.

O.G




N°508: Seydou Diarra met sa feuille de route à jour

L'intelligent d'abidjan 3:56 am

Les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fdsci) et les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) ont validé le samedi 14 mai 2005 à Yamoussoukro, le Programme national de désarmement, démantèlement et réinsertion (PNDDR). Après la réalisation de cette étape cruciale du processus de réunification, le Premier ministre, Seydou Diarra, a mis à jour sa feuille de route. En prenant des engagements fermes dans le processus de sortie de crise, mettant à jour sa feuille de route.

Le samedi 14 mai 2005, le Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale, Seydou Diarra, a situé l’opinion nationale et internationale sur les prochaines étapes du processus de désarmement dont il a la responsabilité, conformément aux accords de Pretoria.

Après avoir salué la validation du Programme national de désarmement, démantèlement et réinsertion (PNDDR), le chef du gouvernement a pris des engagements. “Vous (NDLR : les deux chefs d’état-major) avez fait des recommandations. D’avance, soyez assurés de notre détermination à les traduire dans les faits. Ces recommandations guideront non seulement la mise en œuvre du programme, mais elles lui insuffleront l’impulsion nouvelle et régénératrice tant attendue. De façon immédiate et en référence à l’ordre de priorité que vous avez établi, le gouvernement, sous la haute autorité du président de la République, et sous la coordination du Premier ministre attachera du prix à la réalisation, dans les meilleurs délais, des deux principaux points suivants : 1- la sécurisation budgétaire du DDR ; 2 –la résolution des questions liées à l’identification des combattants”, a déclaré M. Diarra.

Sur la délicate question relative à la refonte de l’Armée, Seydou Diarra s’est engagé à suivre la dynamique impulsée par les soldats. “En ce qui concerne la refondation et la restructuration des Forces nationales de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, le chronogramme d’actions proposé par les deux chefs d’état-major (FDS et FAFN) est clair et précis. Il s’agira pour nous de nous assurer de son exécution”, a promis le patron du gouvernement de réconciliation nationale.

Aux militaires, aux acteurs politiques et à la société civile, Seydou Diarra a rappelé la nécessité de sortir de la crise, d’aller à la paix et à la réunification de la Côte d’Ivoire : “Je l’ai dit à l’ouverture du séminaire, le 3 mai 2005, je le redis aujourd’hui avec la même fermeté : la Paix est dans une voie irréversible”.

Pour finir, le Premier ministre a renouvelé son soutien à Alain Richard Donwahi, le président de la Commission nationale de DDR (CNDDR), mis en difficulté, par un récent rapport de la Banque mondiale qui s’inquiète de la gestion des fonds alloués à sa structure. “Monsieur le président de la CNDDR, vous avez maintenant dans vos mains, votre feuille de route ; un guide de référence, comprenant un plan d’action du DDR. Il vous revient, conformément aux recommandations du séminaire, de veiller au strict respect du chronogramme qui l’accompagne. Je ne doute pas que vous et vos collaborateurs, vous y attelerez avec diligence et détermination”, a conclu Seydou Diarra.

Après les engagements pris pour la réalisation du DDR à Yamoussoukro, le chef du gouvernement de réconciliation nationale est, désormais, très attendu sur le terrain de l’application effective des recommandations du PNDDR. De nombreux obstacles, dressés par les extrémistes de tous les acabits et de tous les camps l’y attendent. Sans aucun doute.

Vicky Delore




N°508: POLITIQUE:Le désarmement débute le 27 juin Le processus va se poursuivre après les élections et prendra fin en 2008

L'intelligent d'abidjan 3:55 am

Le samedi 14 mai 2005, la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, a été le cadre d’un engagement commun entre les Forces de défense et de sécurité (Fds) et les Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) pour aller irrémédiablement à la paix. Au terme de deux semaines d’un travail intensif, les deux entités ont signé le chronogramme du processus de démobilisation, désarmement et réintégration (Ddr) : ils vont commencer à désarmer à partir du lundi 27 juin prochain.

Les missions du séminaire

C’est Alain Donwahi, président de la Cnddr, qui le premier a annoncé la bonne nouvelle. Le séminaire de Yamoussoukro répondait, selon lui, aux exigences des pourparlers de Pretoria. Trois missions lui étaient confiées. Premièrement, la reprise des contacts entre les deux forces ; ce qui a été fait, dès le 14 avril dernier à Bouaké. Ensuite, la mise en œuvre du programme Ddr, dont il fallait obtenir l’élaboration et la validation. Cela a été fait du 3 mai jusqu’au 14 mai. Et enfin, faire des propositions sur la restructuration et la refondation des Forces armées de Côte d’Ivoire. Cette tâche a été confiée au président de la Cnddr, qui devra conduire un chronogramme qui respecte les engagements des uns et des autres.

Les commissions

Ce sont cinq commissions qui ont conduit les travaux de Yamoussoukro. La commission désarmement et démobilisation a permis au regard des contraintes, de sortir un document qui vient d’être validé. La commission réinsertion et réintégration des ex-combattants qui a relevé que la réinsertion des ex-combattants est une garantie pour la paix. La commission communautaire, elle, a réfléchi sur la réintégration des communautés dans leurs espaces d’origine. On a également enregistré la commission restauration et refonte de l’armée nationale et enfin la commission budget et financement du Ddr. Le séminaire a validé le chiffre proposé par la Cnddr. Le montant global s’élève à 85 milliards de Cfa qui s’étend sur la période 2003-2008. La Côte d’Ivoire participe à hauteur de 23% dont 8 milliards ont été déjà décaissés par l’Etat, à savoir 33% de sa quote-part.

Programme et chronogramme du Ddr

Le plan d’action et le chronogramme ont été validés par les deux chefs d’état-major (Cem). Ils démarrent, dès ce jour 14 mai, par la sensibilisation et la réhabilitation des sites. Il s’étendra du 14 mai au 4 juin 2004. On aura ensuite le pré-regroupement, le regroupement et l’identification des ex-combattants, du 5 juin jusqu’au 27 juin 2005. La démobilisation et le désarmement interviendront du 27 juin au 10 août 2005. A ce stade du processus, la Cnddr devra être véritablement en possession, selon M. Donwahi, du filet de sécurité financier, pour éviter le syndrome libérien. Le désarmement s’étendra du 27 juin jusqu’en 2008. Mais, il est évident qu’avant, pendant et après le processus, la sensibilisation sera primordiale.

Chronogramme pour la refonte des Fds

Conformément au mandat qui leur a été assigné par l’accord de Pretoria, les chefs d’état-major des Fds et des Fafn ont dégagé trois axes de travail. Tout d’abord, la mise en œuvre des dispositions légales, dont l’épicentre demeure la loi N° 2003-309 du 8 août 2003, portant amnistie. Cela concerne le rétablissement dans leurs droits des membres des Fds actuellement membres des Fafn, et des membres des Fds, déserteurs et exilés. Toujours au titre de ce chapitre, la prise d’arrêté instituant la Commission refondation et restauration (Crr) des Fds. La Crr est placée sous l’autorité du Premier ministre. La prise d’un arrêté concernant le retour des exilés et déserteurs. Ces dispositions devraient être exécutées dans la période du lundi 16 mai au dimanche 29 mai 2005.

Parallèlement, les Cem souhaitent voir engager l’audit des Fds et des Fafn, dans la période du 23 mai au 12 juin 2005. Cet audit portera sur l’identification des personnels, des matériels et des structures, en prévision du processus du Ddr. L’appui des experts de la médiation est souhaité. Ensuite, une étude du schéma des Fdsci refondées devra être menée pendant trois mois, à savoir du 30 mai au 30 août 2005. Les travaux porteront sur : la définition du type d’armes, les missions, le format, l’organisation et le fonctionnement, les critères d’appartenance et de recrutement, les dispositions transitoires et la trame de la loi de programme militaire. Et en troisième position, la mise en place des Fds refondées. Les Cem ont proposé un délai de deux semaines (8 au 22 septembre 2005) pour produire les documents relatifs aux Fds refondées et restaurées et leur mise en place à partir du lundi 26 septembre 2005.

Les résultats des différents travaux ont été remis au Premier ministre qui en a tiré quelques leçons. Il a salué les différentes forces qui, malgré les difficultés, ont conduit avec succès ce séminaire. Il a rassuré les Cem quant à la prise en compte de toutes leurs recommandations.
Olivier Guédé envoyé spécial à Yamoussoukro

Ce qui n’a pas été dit

‘’Mais les rebelles ont-ils 40 000 Kalachnikov ou pas ?” Voici la réaction d’un proche du chef de l’Etat, lorsqu’il a lu que ce sont 42 500 éléments qui devront être désarmés chez les Forces nouvelles. Alors que pour les loyalistes, il y a au total 5.500 personnes, dont les recrues. Cela signifie selon lui qu’il y a eu trop d’intox pour rien au sujet des milices du pouvoir.

C.K.




N°508: Ce qui se prépare contre Bédié-Ado et leur alliance

L'intelligent d'abidjan 3:54 am

Demain mercredi au centre d’Accueil de la presse étrangère à 17h00, au moment où la plate-forme des Houphouëtiste prendra forme, des cadres du Pdci, résidant dans l’hexagone, prononceront une conférence de presse pour dire non et dénoncer ce qu’ils qualifient d’alliance contre les idéaux de Félix Houphouët-Boigny. Sylla Mamadou, Taho Jeannette, Ahonouga Grégoire, sont les leaders et porte-parole de la contestation en marche. Le pacte des Houphouétistes Bédié-Ado, fait des mécontents qui vont, forcément, rallier le camp Gbagbo. En vérité, le pacte Bédié-Ado autour des idéaux d’Houphouët-Boigny arrive 12 ans après, et trop tard. On l’attendait en 93, en 94. Il y a eu le Rdr. Il y a eu 95 avec le boycott actif, il y a eu le coup d’Etat de 99. Les Houphouëtistes renaissants n’ont pas su se réconciclier à temps après 2000 et l’avènement de la refondation. Venue avant le 19 septembre 2002, l’alliance Bédié-Ado aurait pu empêcher la guerre et aurait poussé Laurent Gbagbo et le Fpi à faire très attention. Au lieu de cela, on a plutôt assisté à des fusions de listes entre le Fpi et le Pdci, lors des élections des conseils généraux en juillet 2000. Certes, la politique n’a rien à voir avec la science. Mais, il y a lieu d’être vigilant et prudent dans les états-majors houphouëtistes L’incapacité à obtenir une candidature unique du G7 à la présidentielle à venir est la preuve de la précarité du pacte et du rassemblement. Le bloc houphouétiste, avec la candidature de ses deux ténors, va disperser ses voix, au profit du bloc patriotique. Dans le meilleur des cas, un affrontement Bédié – Ouattara, au second tour, face à un Laurent Gbagbo éliminé, n’arrangera rien. Un des deux Houphouétiste sera élu forcément grâce au 3ème candidat. Des militants du vieux parti en France se mobilisent contre Bédié et ce qu’ils qualifient d’aventure.




N°508: Après France2, Guillaume Soro sur le plateau de TV5 et sur les antennes de BFM et de BBC, lundi

L'intelligent d'abidjan 3:53 am

Le ministre d’Etat, Guillaume Soro, auteur du livre “Pourquoi je suis devenu un rebelle” paru chez Hachette-Littératures le 27 avril dernier, est l’invité de la presse à Paris depuis. Après Europe1, le leader des Forces Nouvelles était l’invité, samedi, sur France2 de Thierry Ardisson. Hier lundi 16 mai, Guillaume Soro était sur le plateau de TV5 en face à face avec Xavier Lambrechts. Puis, suivra radio BFM. Dans l’après-midi d’hier lundi, les auditeurs de radio BBC ont écouté l’auteur de “Pourquoi je suis devenu un rebelle” qui a répondu aux questions de Charles Bambara. Entre deux interviews télé et radio, le ministre de la Communication de Côte d’Ivoire a eu des entretiens avec Thomas Hofnung de Libération, Vincent Hugueux de L’Express et Mireille Duteil pour le compte de l’hebdomadaire Le Point.




N°508: Revue de la presse Plate-forme

L'intelligent d'abidjan 3:52 am

Demain à Paris, le Pdci et le Rdr, signeront un programme de politique commune. La presse nationale a traité le sujet sous tous les angles. “Notre voie”, quotidien proche du Fpi traite ce pacte de diabolique, quand “Le Patriote” titre : “Les houphouétistes scellent l’union, le Fpi panique et insulte”. Deux pages sont consacrées à l’évènement. “Le Nouveau Réveil” a donné la parole à Mme Aka Anghui qui affirme que l’alliance ira au-delà des élections 2005. Selon “Dernière Heure”, la Côte d’Ivoire nouvelle s’annonce et ce quotidien d’indiquer que Fafn et Fanci se réconcilient à Yamoussoukro pendant que les houphouétistes se retrouvent à Paris. “Dernière Heure” publie une interview de Blé Guirao. A propos du désarmement, “Le Jour Plus” donne à lire le contenu d’un document “top secret”, qui révèle que les militaires des deux camps se sont mis déjà d’accord. “Les négociateurs ont finalisé les modalités pratiques du Ddr”. Le G7 dénonce l’usage abusif de l’article 48 par le chef de l’Etat, ce que nous apprend “Le Front” sous le titre “Ce que le G7 reproche à Gbagbo”. Pour la présidentielle 2005 Gbagbo aurait confié sa sécurité à Kadhafi, le guide libyen, si l’on se fie à “L’ Inter” qui écrit que malgré la présence des Angolais et des Israéliens dans la garde rapprochée du chef de l’Etat, Gbagbo a recours à l’expertise libyenne dans ce domaine. “Soir Info” affirme que Gbagbo est condamné à gagner au 1er tour. “Les élections ne seront pas une ballade de santé pour Gbagbo face aux deux poids lourds que sont le Pdci et le Rdr” écrit notre confrère. La Banque mondiale attaque Donwahi, écrit “24 Heures”. Et “Frat Mat” de répliquer “Donwahi contre-attaque”. Celui-ci précise que le rapport publié par la Banque mondiale date de janvier alors que les choses ont évolué depuis. “L’Evènement” annonce que les chefs de guerre de l’ex-rébellion veulent s’exiler. Autre sujet évoqué dans “L’Evènement”, le contrat Cie prorogé de trois ans. Anouma a rencontré les Imams pour faire “bloc autour des Eléphants”, rapporte les “Echos du matin”. “Le Temps” annonce le 2e round de la rencontre Fafn-Fanci. “L’Intelligent d’Abidjan” quant à lui, assure de “ce que les militaires réservent à Gbagbo”. Nous nous retrouverons demain quand il fera jour.

Carlos H. Samassi




N°508: Mabri Toikeusse, président de l’Udpci “Akoto et Guidibo doivent cesser de rêver”

L'intelligent d'abidjan 3:51 am

Mabri Toikeusse a présidé, le samedi 14 mai 2005, à l’hôtel Ivoire, son premier bureau politique et comité central de l’Union de la démocratie et de la paix en Côte d’Ivoire (Udpci). Ila présenté les membres de son cabinet et ceux du secrétariat général. Celui qui se veut le continuateur de l’œuvre du général Guéi a informé les militants que lors de la récente rencontre avec le chef de l’Etat, il a refusé la proposition de convention, pour désigner le candidat du parti et le congrès de réunification, faite par la tendance Paul Akoto Yao. “Je pense que les autres doivent cesser de rêver. L’Udpci doit avancer. Certains ont été ainsi surpris d’apprendre qu’il y a par exemple plus de 40 sections à Bondoukou”.

L’homme, à qui le bureau politique a donné quitus pour se rendre à Paris, pour signer la plate-forme des Houphouétistes, demain mercredi, 18 mai 2005, a engagé les militants à la mobilisation pour la victoire de l’Udpci aux prochaines consultations générales en Côte d’Ivoire.

A.L.O




N°508: Affi N’Guessan président du Fpi “En octobre, on gagne ou on gagne”

L'intelligent d'abidjan 3:50 am

Le séminaire du Fpi sur la stratégie électorale de 2005 a pris fin le samedi 14 mai dernier, à l’Iao de Grand-Bassam, sous le signe de l’espoir. Le président du parti, Affi N’Guessan, après avoir félicité Martin Sokouri Bohui et le secrétariat national chargé des élections et des relations avec les élus, a annoncé que le Fpi gardera le pouvoir au soir du 30 octobre 2005.

Il est 21 heures quand Affi N’Guessan prend la parole. En 15 minutes, l’ancien Premier ministre a exprimé sa satisfaction face aux résultats des travaux des 7 ateliers (choix des candidats, financement des élections, lutte contre la fraude, contrôle des listings et pièces administratives, alliances, organisation pour la conduite des élections et stratégies de campagne). “Grâce à vous, le tour des stratégies électorales pour la victoire de Laurent Gbagbo en octobre 2005 est ainsi fait”, prophétise le président du parti au pouvoir. Avant de jeter un pavé dans la mare de l’opposition. “Aujourd’hui, je suis sûr que nous allons faire mordre la poussière aux candidats de la décadence et de l’imposture, … des judas de la République. En octobre 2005, on gagne ou on gagne, et avec Laurent Gbagbo, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne”.

Bien avant, un appel a été lancé à tous les Ivoiriens à l’union, pour soutenir le candidat Laurent Gbagbo, en vue de restaurer la dignité de la Côte d’Ivoire et ouvrir la voie à un développement profitable à tous.

Bien avant, Sokouri Bohoui a présenté les directeurs de campagne départementaux.

A.L.O




14/5/2005

N°507: UNE : ça passe ou ça casse à Yamoussoukro Ce que les militaires réservent à Gbagbo

L'intelligent d'abidjan 7:45 am

Les chefs d’états majors des Forces de défense et de sécurité et des Forces Nouvelles doivent en principe, signer un accord final aujourd’hui samedi à Yamoussoukro sur le désarmement. Tous les regards des Ivoiriens sont tournés vers la capitale politique. Des indiscrétions avancent que les militaires préparent une surprise. Laquelle ? Explications.

Les ivoiriens et les observateurs de la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire sont curieux de savoir la couleur de la fumée qui sortira de la rencontre entre les chefs de l’armée et de la rébellion ivoirienne. Après un report de 24 heures pour achever un travail technique en commission, selon le porte-parole des Fanci, Yao Yao Jules l’optimisme est de mise. L’on est tombé d’accord. On va signer samedi’’ a affirmé Honorine Kouman de la Cnddr. Mais un officier des Fanci s’est voulu prudent. ‘’Il faut éviter de se mettre une pression inutilement pour bâcler le travail. Le désarmement ne se fait pas comme une lettre expédiée par la poste. La Cnddr n’était pas non seulement prête la semaine dernière au niveau des dossiers mais le temps imparti pour nous proposer un chronogramme précis est trop court pour un bon résultat’’ note notre interlocuteur. Et pour aggraver la situation un rapport de la Banque mondiale, tombé hier constate des insuffisances au niveau de la gestion et du fonctionnement de la Cnddr. Les griefs de l’institution concernent notamment la gestion centralisée, le retard et l’imprécision du nombre de candidats au Ddr. Mais une chose est certaine, un signal fort doit être donné aujourd’hui dans la ville natale du premier président de la Côte d’Ivoire. Lui qui aimait à dire que ‘la paix n’est pas un mot mais un comportement’’ va mettre Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko à l’épreuve. Mais des indiscrétions avancent que les militaires ont décidé depuis l’échec de la semaine dernière, de travailler dans la discrétion. Le premier acte est le comité technique installé depuis jeudi par les représentants des différentes parties en conflit pour harmoniser les positions. Les deux chefs d’état-major, apprend – on, sont déjà à Yamoussoukro depuis hier. Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko auraient rallié la capitale du centre, le premier par la voie terrestre et le second par la voie aérienne. En devançant leurs collaborateurs, les patrons des Fanci et des Fafn veulent mettre les bouchées doubles pour créer une surprise.

‘’ça passe ou ça casse ‘’ explique un diplomate qui évoque des possibilités de report de dernière heure de la rencontre de ce jour tandis que d’autres plus optimistes annoncent que le chronogramme sera enfin connu. Wait and see.

A. L. O




N°507: Rétro…Patience Dabany : Pour une Côte d’Ivoire qui renoue avec la paix

L'intelligent d'abidjan 7:44 am

Elle a toujours été fascinée par la scène. Chanter est pour elle un excellent moyen d’expression et une voie royale pour faire parler son cœur si généreux. L’Unjci en invitant cette grande voix de la musique africaine aux Ebony 2004, a marqué un grand coup et célébré la performance et le talent de cette chanteuse qui a abandonné sans sourciller , son programme et ses salons feutrés pour honorer l’Unjci.

Le couac du jour

Pas d’uniforme pour le Conseil exécutif

Cette année, ce sera le chacun pour soi. Contrairement à l’an dernier, les membres du Conseil exécutif de l’Unjci ne seront pas habillés en uniforme. Le smoking de Ciss St Moïse avait pourtant fait sensation l’an dernier. Cette fois-ci, les concernés ne s’y sont pas pris vite. Mais, ce n’est que partie remise, assure-t-on !

Ebony news

Taï Dahonin fait faux-bond à l’Unjci

Spécialiste de la décoration et professionnel reconnu, l’artiste Taï Dahonin ne sera pas de la partie pour le décor de la Nuit des Ebony le 21 mai prochain.

Pierre Lemauvais rassure

Responsable de la sécurité et du protocole, Pierre Lemauvais, Dp de “Les Echos de Matin’’, rassure que toutes les dispositions sont prises pour que la soirée se déroule dans les meilleures conditions sécuritaires et protocolaires.

Air Ivoire est dans le coup

La compagnie nationale ‘’Air Ivoire’’ est dans le coup de la soirée des Ebony. C’est elle qui va assurer le voyage des artistes de Paris à Abidjan. Avec ses deux vols par semaine (mardi et samedi), Air Ivoire avance doucement mais surement.

Les anciens Ebony invités

Sur la liste des invités de l’Unjci, les anciens Ebony et les anciens membres du Conseil exécutif de l’Unjci, sont en bonne place. Amos Beonaho et son équipe respectent la tradition et les bonnes manières…




N°507: Spécial Ebony 2005: Une cinquantaine de candidats retiennent leur souffle

L'intelligent d'abidjan 7:42 am

Depuis quelques jours, le prix Ebony est au centre des débats entre journalistes. L’enjeu : une villa de 25 millions offerte par Côte d’Ivoire Telecom (sponsor officiel) et une voiture par le Fdpcc (sponsor stratégique) cette édition suscite un engouement certain. La preuve, même si l’Unjci garde encore secret le nombre de candidats aux Ebony 2005, toujours est-il que selon une indiscrétion, que cette édition réalise le record de participations. Dans les couloirs des rédactions, pendant le reportage et même dans la cité, différents commentaires sont faits Ebony 2005. Si ce n’est tantôt des journalistes qui croient que le super Ebony sortira de leur rédaction, d’autres croient qu’il faut attendre l’Unjci qui au fil du temps a réussi à pourvoir le prix Ebony d’une cagnotte intéressante. Ce qui suffit pour dire que le président Amos Beonaho et toute son équipe ont su donner un coffre à l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire. qui tend vers son objectif à savoir promouvoir un journalisme d’excellence en Côte d’Ivoire. En plus du plus grand prix qui récompensent les journalistes, le Conseil exécutif a aussi permis aux journalistes de se former à travers plusieurs programmes de formations, et séminaires. Les retombés de ces différentes formations sont selon une autre indiscrétion, les articles de qualité produit cette édition par les journalistes. Qui n’ont d’autre choix que de retenir leur souffle jusqu’au soir du 21 mai, jour où le super Ebony sera connu.

Firmin Koto




N°507: CULTURE : Méité Sindou, directeur général de Nord-Sud “Voici les vraies raisons de mon départ de “Le Patriote’’

L'intelligent d'abidjan 7:42 am

Méité Sindou est un homme ambitieux. Après “La Voie’’, ‘’Le Patriote’’ et ‘’Le Libéral Nouveau’’, l’ancien membre du Conseil exécutif de l’Unjci veut relever un autre défi : il met sur le marché “Nord Sud” un nouveau journal, le 17 mai prochain. Entretien.

Qu’est-ce qui motive la création du quotidien ‘’Nord-Sud’’ ?
‘‘Nord-Sud”, effectivement, est ce nouveau quotidien qui paraîtra dans les kiosques à partir du mardi 17 mai 2005. La motivation de la création de ce journal réside dans le fait que nous sommes un certain nombre de journalistes qui avons décidé de nous retrouver pour essayer d’inaugurer tout simplement une nouvelle expérience. C’est un nouveau projet professionnel qui est conforme à nos ambitions et à nos désirs, de poser un pas de plus dans l’exercice de notre profession, d’inaugurer de nouveaux horizons. Il s’agit de la crème de l’équipe de “Le Patriote”.

La composition de l’équipe rédactionnelle laisse entrevoir que le journal sera un ‘’Patriote ‘’bis. Qu’en sera-t-il exactement ?

Nous n’ambitionnons pas de faire principalement ‘’Un Patriote’’ bis. ‘’Le Patriote’’ avait un esprit, une ligne éditoriale que nous avons contribué à notre modeste façon à imposer. Aujourd’hui, nous avons envie d’un nouveau challenge professionnel. C’est sur le marché que tout se décide et, donc, très bientôt, les gens verront si nous faisons un “Patriote’’ clone ou un nouveau journal qui relève le niveau professionnel, en terme de contenu, d’approfondissement de l’information, d’investigation, de chroniques et surtout d’emballage.

On a encore en mémoire l’expérience de ‘’Le Libéral Nouveau’’ qui a tourné court. Est-ce que Méité a tiré les leçons de cette expérience ?

‘’Le Libéral Nouveau’’ n’était pas un journal plus mauvais qu’un autre. Il a été confronté aux problèmes que tous les journaux connaissent. A savoir que le marché aujourd’hui est de plus en plus restreint. Le pays est coupé en deux, la crise économique survit, le pouvoir d’achat de nos concitoyens se réduit et l’offre éditorial se démultiplie. On a environ 18 quotidiens qui se partagent un marché très restreint et, tout naturellement, ce projet était confronté aux mêmes difficultés. Nous ne l’avons pas arrêté, parce que ce projet était financièrement déficitaire. Nous l’avons arrêté parce que nous ambitionnons d’approfondir la réflexion. D’ailleurs, la nouvelle équipe de ‘‘Nord-Sud’’ est composée de ce que nous considérons comme la crème du “Patriote’’, avec la crème du ‘’Libéral’’. Nous allons les confronter dans le même champ professionnel. C’est une option stratégique.

Le marché des journaux est assez étroit. Est-ce que vous avez les moyens de votre politique?

Les moyens de la politique sont simples. C’est vrai qu’il y a beaucoup de journaux pour un marché étroit. Nous disons qu’un bon produit, quel que soit le secteur d’activité, a toujours une place à prendre. Il suffit seulement d’être assez imaginatif au niveau de l’offre Editoriale et il suffit de bien comprendre aussi qu’aujourd’hui, le lectorat n’a plus soif de propagande, n’a plus soif de désinformation et d’intoxication. Un journal qui les informe, qui les enseigne, les éduque si possible, qui les oriente dans leurs choix et leurs prises de position. C’est ce qu’attendent les Ivoiriens.

Qui est derrière ce journal ?
Nous sommes actionnaires et nous contrôlons la structure et le capital de ce journal. Derrière ce journal, il n’y a pas un parrain, un gourou, une formation politique toute puissante. Bien entendu, il y a de bonnes volontés qui croient en nous, et en la possibilité d’innovation, qui ont accepté de s’engager avec nous dans ce projet éditorial, pour faire avancer, de façon qualitative, la presse ivoirienne.

Vu de loin, le départ de ‘’Le Patriote’’ a été mal négocié.

Je ne souhaiterais pas revenir sur cet épisode.

Les Ivoiriens veulent connaître la vérité…
Il y avait des incompréhensions, il y avait des divergences de vue qui sont profondes. Nous avons donc essayé de négocier notre sortie. Vous connaissez le positionnement de ‘’Le Patriote’’, sur l’échiquier médiatique. Donc, une césure ne pourrait pas se faire sans douleur. Il y a eu beaucoup d’agitations. Nous avons, autant que faire se peut, calmé le jeu. Et donc, nous avons décroché. Nous pensons qu’en Côte d’Ivoire, les gens doivent s’habituer à ce genre de décisions. C’est-à-dire conduire un projet et changer de cap. Nous avons tout simplement décidé de changer de cap. Nous sommes des journalistes. Lorsque le projet éditorial ne nous convient plus, nous rompons et nous allons vers de nouveaux horizons.

Entretien

réalisé par

Aké L. Okoué

Coll: F.Y




N°507: SPORTS: Football: Mondial /Can 2006, Libye-C.IKalou et Akalé incertains

L'intelligent d'abidjan 7:40 am

Le 5 juin prochain, les Eléphants de Côte d’Ivoire seront en déplacement en Libye, pour la septième journée des éliminatoires couplées Mondial/Can 2006. Cette rencontre est assez décisive pour le onze ivoirien. Car, aucun faux n’est permis chez les Libyens. Le patron du banc de touche ivoirien, Henri Michel, aura donc besoin de tout son monde pour faire échec à l’ogre libyen, et maintenir l’écart qui le sépare des Camerounais. Bonaventure Kalou et Akalé Kanga, qui sont des maillons essentiels de cette formation, feront-ils partie de cette expédition ? C’est la question que se posent certains sportifs. D’autant plus que leur club, l’AJ Auxerre, est qualifié pour la finale de la coupe de France qui lui permettra d’avoir une place directe en coupe Uefa. Et la finale en question est placée le 4 juin, soit la veille de la rencontre entre les Libyens et les Ivoiriens. Si cette rencontre obéit au calendrier Fifa des compétitions internationales, on se demande en revanche si le club français acceptera de libérer les joueurs en question. Avec cette programmation, le club auxerrois perd au moins sept joueurs qui seront appelés par leur nation. Si la clause de libération est respectée, comme le voudrait les règlements de la Fifa, les deux internationaux viendront certes évoluer avec les Eléphants, mais auront l’esprit totalement tourné vers l’hexagone.

Les regards sont tournés vers la fédération française, pour un report de cette rencontre, afin de permettre à Auxerre d’être en possession de tous ses artilleurs et, également, aux internationaux d’aller honorer l’appel de leur patrie, l’esprit dégagé.

S. L.




N°507: A quelques mois des élections de 2005 Difficile cohabitation entre les partis politiques

L'intelligent d'abidjan 7:39 am

Une fête de l’excellence a eu lieu le jeudi 12 mai au groupe scolaire Prodomo-selmer de Koumassi. Cette manifestation a mis à nu l’état des rapports entre les différents prétendants à la mairie et aux législatives de 2005.

Si les enfants des groupes scolaires Prodomo-Selmer et la Source ont effectué nombreux le déplacement, cela n’a pas été le cas pour les hommes politiques. La loge des officiels était dégarnie. Même le maire Pdci, Raymond N’Dohi qui a toujours répondu présent et qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour la formation des populations, était absent. Le motif, de sources proches de la mairie, ” la cérémonie sentait trop du Front populaire ivoirien “, vu que (selon toujours la même source), Mme Mariam Traoré (directrice au groupe scolaire Prodomo-Selmer et par ailleurs initiatrice de cette manifestation) est très proche du pouvoir en place. Autre raison invoquée, c’est que le parrain de cette cérémonie, était le président de l’Assemblée nationale qui, selon certaines indiscrétions, serait le candidat Fpi pour les prochaines municipales et les législatives à Koumassi. Vu l’enjeu des scrutins et les positions tranchées entre parti au pouvoir et l’ensemble du G7 dont le Pdci, on n’a pas besoin de faire un dessin pour comprendre pourquoi il a évité Mamadou Koulibaly.

A côté de cela, l’ancien maire Adou Assalé (1988-2001) digère mal sa défaite face à l’actuel, Raymond N’Dohi. Surtout, il n’accepte toujours pas que ce dernier ait mal évalué sa gestion des affaires de la commune. Il lui aurait laissé une ardoise de 4 milliards de Fcfa. Pour lui porter l’estocade, Adou Assalé veut l’évincer. D’ailleurs, pour parvenir à ses fins, il s’est donné plus de moyens, en contractant un mariage de raison avec le Rdr. Le ‘’championnat’’ est très serré, mais il peut bien se dérouler. Pourvu que les prétendants aux différents fauteuils ne perdent pas de vue le rôle du parti politique. Celui de contribuer, dans la divergence d’opinions, à l’épanouissement des populations.

S. Z.




N°507: NATION : Scandale au palais de justice jeudi La version de Touré Al Moustapha

L'intelligent d'abidjan 7:38 am

Le président du mouvement “J’aime Gbagbo” et ses hommes de main ont eu jeudi des échauffourées avec un militaire.“Jeudi à 11heures, j’étais allé rendre une visite d’amitié à un ami procureur au palais de justice d’Abidjan. Une fois arrivé sur le parking de l’institution, j’ai aperçu un ancien garde du corps du général Robert Guéi du nom de Meledj. C’est un monsieur qui, depuis 2001 est à mon compte recherché pour abus de confiance pour ma voiture de marque 605 d’une valeur de 9 millions Fcfa qu’il a voulu acheter. Vu que l’homme était recherché et qu’il avait depuis belle lurette disparu de la circulation, je lui ai demandé de me suivre à la Brigade de recherches. Parce que j’insistais, il m’a pris au cou et a voulu m’étrangler. C’est alors que mes gardes du corps sont intervenus. A ses coups, ils ont répliqué. C’est en ce moment qu’un des amis magistrats de Meledj saisit le procureur de la République qui a fait venir la police pour nous séparer. Nous avons été conduits à la Brigade de recherches pour des dépositions”. Pour Touré Al Moustapha, le clash qui a opposé ses gardes du corps au sieur Meledj “était une simple affaire civile que des journaux de l’opposition ont voulu utiliser pour me salir”.

“Mes gardes du corps sont régulièrement inscrits sur la liste des soldats des Fanci et ont été commis pour assumer ma sécurité par le commandant Dettoh. Je ne suis pas un bandit pour attaquer n’importe qui. J’ai une seule préoccupation qui m’attire la haine de certains. C’est que je sensibilise en ce moment mes militants sur l’importance de la carte d’identité dans le processus électoral”, conclut-il.

C.W




N°507: SOCIETE: Action sociale Les épouses des militaires soulagent des orphelins

L'intelligent d'abidjan 7:37 am

L’association des épouses des militaires de Côte d’Ivoire (Aemci) en collaboration avec la Cnddr a fait des dons à l’orphelinat de Grand-Bassam le jeudi 12 mai 2005.

Apporter un brin de joie aux plus démunis en cette période sombre que traverse la Côte d’Ivoire. Telle était l’objectif de l’association des épouses de militaires de Côte d’Ivoire (Aemci) qui a offert un lot de dons à l’orphelinat de Grand-Bassam le jeudi 12 mai 2005. Ce sont donc des sacs de riz, des bidons d’huile, des couvertures, des lots de médicaments etc. que les épouses des militaires ont remis aux responsables de l’orphelinat. Pour Mme Gbla Laly présidente de l’Aemci, il s’agit “d’apporter à nos petites orphelines les soins emprunts d’humanisme et d’amour indispensables à l’épanouissement de l’enfant”. La Cnddr qui a travaillé de concert avec les épouses des militaires a apporté pour sa part une contribution à hauteur de cinq tonnes de riz. Son président Alain Richard Donwahi parrain de cette cérémonie a rassuré toutes les responsables de l’orphelinat que sa structure (la Cnddr) “ne faillira pas à sa mission d’assistance aux groupes vulnérables affectés par le conflit”. Parce que selon lui, cette assistance est à la fois un devoir citoyen et un devoir familial. Saisissant l’occasion, il a rendu un vibrant hommage aux épouses des militaires pour cette action de charité qui honore à plus d’un titre leurs pères et époux tombés sur le champ d’honneur. Mme Brigitte Adou directrice de l’orphelinat de Grand-Basasm s’est réjouit de ce geste d’amour à l’endroit des filles de son orphelinat. Toutefois, elle a soumis à ses bienfaiteurs quelques doléances notamment les besoins les plus urgents de sa structure. 250 lits en bois, 150 draps, 300 moustiquaires imprégnées, une ambulance pour les urgences médicales, des fournitures scolaires etc. Mais pour les dons reçus ce jour, elle a indiqué qu’ils constituent déjà une source de réconfort et de soulagement pour tous les enfants et son équipe.

L.J.




N°507: Les dossiers qui attendent les missionnaires

L'intelligent d'abidjan 7:37 am

La dernière mission du Fmi en Côte d’Ivoire date de 2003. A cet effet, des promesses ont été faites aux autorités ivoiriennes, s’agissant de la reprise de la coopération entre cette institution et la Côte d’Ivoire. La reprise ou la poursuite de coopération en avait été, en son temps, placée sous le signe du retour à la paix et à la stabilité sociale en Côte d’Ivoire. La promesse du Fmi aurait été tenue, si la crise ivoirienne n’avait pas perduré.

Aujourd’hui, avec cette énième mission de prospection, les autorités ivoiriennes espèrent beaucoup.

Toutefois, du côté du ministère ivoirien de l’Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabré, sont annoncés plusieurs dossiers. En effet, en raison de la guerre en Côte d’Ivoire, les activités économiques ont enregistré un fort taux de baisse. Qui a eu pour conséquence la hausse du taux de chômage, à près de 18%. Une situation qui inquiète au plus haut niveau les autorités gouvernementales.

Outre les problèmes évoqués ci-dessus, les conditions d’aides à la reconstruction de la Côte d’Ivoire feront partie des dossiers qui seront soumis aux missionnaires du Fmi.

Depuis près de 2 ans, la Côte d’Ivoire ne bénéficie d’aucun soutien extérieur. Tous les concours des bailleurs de fonds ont été suspendus. L’argument invoqué est que la Côte d’Ivoire est en guerre et que les investissements ne sont, pas compétitifs.

H.K.




N°507: ECONOMIE : Privatisation de la BniBohoun Bouabré pas d’accord avec le Fmi

L'intelligent d'abidjan 7:36 am

La Banque nationale d’investissement (Bni) demeurera une propriété de l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle ne fera en aucun cas, l’objet d’une quelconque privatisation. Ce sont là, autant de mises en gardes, formulées par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabré, à l’encontre d’une délégation du Fonds monétaire international (Fmi) à Abidjan.

La délégation du Fmi, conduite par Arend K., et qui séjourne depuis trois jours sur les bords de la lagune Ebrié, a été reçue le vendredi 13 mai 2005 par le ministre de l’Economie et des Finances. Au menu, la question des conditions de la reprise de coopération entre cette institution et la Côte d’Ivoire. La délégation, pour ce qui est de la dette extérieure, a demandé à son hôte de faire en sorte qu’elle ne s’accumule pas. En réponse aux préoccupations du Fmi, le ministre Bohoun Bouabré a promis de tout mettre en œuvre. Toutefois, il a souhaité la mise en veilleuse du projet de privatisation de la Banque nationale d’Investissement. Une proposition qui en dit long sur la mission du Fmi. Car, il n’y a pas plus de deux ans, que les institutions financières ont demandé la privatisation de la Bni et la dissolution de certaines structures de la filière café-cacao. En ce qui concerne la reprise de la coopération, la délégation de Arend K. s’est engagée à s’investir dans la politique de pacification et de relance des activités économiques, à travers la mise en place d’un programme post-crise. Aussi, la délégation du Fmi s’est-elle félicitée des accords de Pretoria, qui pour elle, sont les conditions de la fin de la guerre.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabré, dans son adresse, a expliqué à la délégation du Fmi, l’intérêt de cette institution dans la relance des activités économiques en Côte d’Ivoire. Le chef de délégation du Fmi a indiqué que cela ne saurait tarder. Mais, tout est relatif à la situation du pays.

Honoré Kouassi




N°507: Eligibilité d’Alassane Dramane OuattaraVoici la position de la Voix du nord

L'intelligent d'abidjan 7:35 am

S’appuyant sur les pouvoirs qui lui ont été conférés en vertu de l’application de l’article 48 de la constitution, le président Laurent Gbagbo a déclaré le 6 avril dernier l’éligibilité d’ Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle d’octobre 2005. La Voix du nord a donné en 6 points sa position sur la mise en course du président du Rdr.

Les sacrifices consentis par Laurent Gbagbo dans la gestion de la crise ont, pour ” la voix du nord “, une valeur pédagogique. Parce que, selon Youssouf Fofana, président du mouvement, ” une crise se gère dans l’amour, la patience et non dans la haine “. De la candidature d’Alassane Dramane Ouattara, la ‘’Voix du nord’’ a gardé la langue de bois. ” Sachez que vous êtes candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire après que vos rebelles aient semé ruine et désolation dans la moitié nord (…) Maintenant, les choses sont claires, vous êtes depuis longtemps l’instrument d’une nébuleuse qui veut nous asservir. Cette étiquette infamante vous suit et vous suivra. Vous (Ado), candidat de la France, vous avez en face de vous le candidat des fiers patriotes…’’ D’où l’appel à la mobilisation lancé aux patriote et aux populations du Nord ” pour faire du scrutin du 30 octobre prochain, l’affirmation éloquente “. Ainsi, Youssouf Fofana, après avoir dénoncé ” le nouveau désordre international ” causé par la communauté internationale, a sollicité l’urgence de la réforme annoncée par l’Onu. Pour lui, donc, sans être participatives dans la gestion des problèmes de la Côte d’Ivoire, les populations étrangères doivent garantir la pérennité de la cohabitation harmonieuse entre les deux peuples. Ce, d’autant plus que ” les élections d’octobre 2005 sont singulières dans l’histoire électorale de la Côte d’Ivoire “.

K.S




N°507: Accusé par le Flgo dans les tueries de Duékoué.Déhé Gnahou se défend : “C’est Awa Touré qui a plutôt armé les dioulas pour exécuter les wê…”

L'intelligent d'abidjan 7:34 am

Après les accusations portées contre sa personne et celle du maire de Duékoué Tihi Kpao, l’honorable Déhé Gnahou s’est défendu. ‘’Vous venez de m’apprendre qu’un certain Séblé Blaise m’accuse comme celui qui avec le maire Tihi Kpao ont armé nos parents wê pour aller attaquer les dioulas. Je m’inscris en faux contre cette accusation qui pue le mensonge.

Ce monsieur Séblé ne sait pas ce qu’il fait et ce qu’il dit. Monsieur Awa Touré le délégué Pdci qui a armé les dioulas contre les wê et qui a reconnu les faits devant les autorités administratives, sillonne en ce moment, les villages et quartiers wê pour demander pardon. S’il n’était pas responsable des affrontements, pourquoi sillonnerait-il, villages et quartiers wê pour demander pardon ?...’’ lance le député de Duékoué qui poursuit. ‘’Monsieur Séglé veut dire autre chose qu’il ait le courage de le faire. En plus, lorsque les faits se déroulaient, j’étais à Nouakchott en Mauritanie à l’Assemblée générale des parlementaires de la francophonie. Je ne pouvais donc pas avoir le don d’ibiquité d’être en même temps à Nouakchott, à Duékoué et Abidjan. Le cachet de mon passeport faisant foi. Au moment où vous m’interrogez, je descends de l’avion Mauritanians Air ways (11h20 mn). Je ne veux pas rentrer dans ces petites choses, mais il était bon que je m’explique pour la bonne gouverne de tous ” a noté le brouillant député de la circonscription électorale du département de Duékoué. Le maire de Duékoué, Tihi Kpao l’autre accusé que nous avons tenté de joindre était tout le temps inaccessible.

Thibault R. Gbei




N°507: En attendant les élections législatives dimanche en Ethiopie Sem Tadelech Hailé Mikael (Ambassadeur d’Ethiopie en Côte d’Ivoire) : “La démocratie en Afrique n’est pas un luxe…”

L'intelligent d'abidjan 7:34 am

Sem Tadelech Jailé Mikael, ambassadeur d’Ethiopie en Côte d’Ivoire a animé une conférence de presse sur les élections législatives qui auront lieu le dimanche 15 mai 2005 dans son pays. ‘’La démocratie en Afrique en général et particulièrement en Ethiopie n’est pas un luxe, c’est plutôt une question de paix, de Légalité des peuples et une nécessité préalable pour le développement. En Afrique, en général et plus particulièrement en Ethiopie, le peuple entier est conscient que la pauvreté est notre premier ennemi…’‘, souligne Sem Tadelech H. Mikael. 33.000 points de vote ont été définis plus de 300 observateurs internationaux de l’union Européenne de l’union Africaine et 300 locaux soit environ 600 observateurs qui suivront le scrutin du dimanche 15 mai 2005. Selon la diplomate, ces élections qui sont les troisièmes du genre après celles de 1995 et 2000 sont les plus transparentes et les plus démocratiques qui aient enregistré le plus grand nombre d’électeurs. 25 millions environs. 547 sièges seront à pouvoir au parlement entre les candidats du Prdf, parti au pouvoir et l’opposition. Le parlement Ethiopien est bi-cameral (deux chambres). 112 députés qui se réunissent presque trois fois dans la semaine, représentent la chambre des fédérations qui sont élus par les Etats régionaux. Les 547 autres députés font partie de l’assemblée fédérale. Après 17 ans de lutte, les Ethiopiens vont donc élire leurs dirigeants ce dimanche 15 mai 2005, pourvu le droit et la démocratie triomphe.

Thibault R. Gbei




N°507: Accusé de malversations Donwahi répond à la Banque mondiale

L'intelligent d'abidjan 7:33 am

Dans un rapport sur la Côte d’Ivoire, dont l’AFP a obtenu une copie, le jeudi 12 mai 2005, la Banque mondiale s’est inquiétée des insuffisances de la Commission nationale ivoirienne de désarmement et de démobilisation (CNDDR). Hier vendredi, le président de cette structure a réagi aux accusations de l’institution financière mondiale, sur les antennes de RFI.

” Je suis surpris que ces accusations viennent maintenant. A la veille d’un dénouement important de notre processus. Parce que ce rapport date de janvier dernier. Or, à toutes ces accusations, à toutes ces préoccupations, nous avons apporté les réponses qu’il fallait à chaque point évoqué par la Banque mondiale. Donc, je pense que c’est une histoire ancienne “, a réagi, hier sur les antennes de RFI, Alain Richard Donwahi, le président de la Commission nationale ivoirienne de désarmement et de démobilisation (CNDDR), structure chargée de mettre en oeuvre le désarmement des belligérants en Côte d’Ivoire.

L’institution financière mondiale, dans son rapport, souligne que M. Donwahi cumule les fonctions de président de la Commission et de “Coordinateur général de l’organe exécutif”, notant un “conflit d’intérêt”. C’est pourquoi la Banque mondiale “soutient l’initiative” du ministère de l’Economie et des Finances de commanditer un audit sur la gestion des 20 milliards de Fcfa, alloués à la CNDDR, par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Après ce jugement sévère de la Banque mondiale sur sa gestion, M. Donwahi ne craint-il pas que l’institution financière reconsidère sa position quant au financement du processus de désarmement en Côte d’Ivoire ? En ce qui concerne cette préoccupation, Alain Richard Donwahi ne se fait aucune inquiétude. “Je ne suis pas sûr de cela. Pour le moment, la Banque mondiale ne nous a pas apporté d’appui financier, pas du tout. Les autres bailleurs n’ont pas fait état de problèmes me concernant, ou concernant la gestion des fonds qu’ils nous allouent “, explique le patron de la CNDDR.

M. Donwahi ne manque pas d’exprimer son indignation contre certaines pratiques qui vise à porter atteinte à l’honorabilité de certaines personnalités. ” Je crois qu’il y a des méthodes très claires en matière de gestion, notamment au niveau de l’évaluation et du contrôle. Il suffit de faire des audits. Donc, quand la Banque mondiale nous donnera de l’argent, c’est à elle de définir le mode de gestion de l’argent qu’elle va mettre à notre disposition. Il ne faut pas attaquer les personnes, mais il faut faire en sorte que les procédures de gestion des fonds qui sont alloués soient transparentes. Pour cela, je pense que nous faisons ce qu’il faut pour que tout soit transparent. Et ne pas être accusés à tort et à travers de malversation et de mauvaise gestion “, conclut le président de la CNDDR.

Les critiques contre la CNDDR ont redoublé, depuis l’échec, la semaine dernière à Yamoussoukro, (centre) des négociations entre l’armée et la rébellion ivoirienne sur un accord global fixant les modalités pratiques du DDR.

Il faut noter que la Banque mondiale est, avec l’Etat ivoirien, le principal bailleur de fonds du DDR en Côte d’Ivoire, dont le coût total est estimé à environ 150 millions de dollars, soit environ 75 milliards de Fcfa. A ce jour, près de 15 millions de dollars, soit environ 7,5 milliards de Fcfa ont été dépensés par la Commission.

Vicky Delore




N°507: Les samedis de Biton Par Isaïe Biton Koulibaly Répondre

L'intelligent d'abidjan 7:31 am

Les stars de la politique, des sports, de la culture et des arts dans les pays occidentaux reçoivent des milliers de lettres par jour. Pour chacun de ces stars il ne faut pas compter moins de cinquante ou cent lettres par jour. Les chanteurs battent le record avec plus de cinq cents lettres pour les plus grandes vedettes de la scène. Les lettres ont divers objets. Pour les artistes il s’agit souvent des demandes d’autographes, de photos dédicacées. Les hommes politiques lisent un abondant courrier de demandes d’argent, de dons ou de postes à occuper. Ce qui est spectaculaire c’est qu’aucune lettre ne reste sans réponse. En Occident on se dit que c’est une question de politesse élémentaire de répondre à quelqu’un qui a pris la peine de vous répondre. Evidemment, les lettres d’injure ne sont pas répondues. Je me souviens qu’en classe de cinquième et de quatrième j’étais pris par cette folie d’écrire aux vedettes. J’aimais le footballeur Herbert de l’équipe de Sedan et de l’équipe de France. Il a répondu à ma lettre avec une photo dédicacée. Un ami qui aimait l’équipe de Santos a écrit au Brésil. Il a reçu pas mal de gadgets de Santos. Pearl Buck, la grande romancière américaine a répondu à ma lettre. Elle s’étonnait qu’on la lise en Afrique. J’ai dans mon bureau sa photo dédicacée. J’ai aussi beaucoup écrit à Bernard Dadié. Je détiens trois lettres de lui. Bernard B Dadié fait partie de la génération des Africains qui n’ont pas eu la télévision pour distraction et qui ont eu le livre et la lecture pour comprendre la société et se cultiver, rejetant les discussions stériles de nombreux cadres d’aujourd’hui dont le verbiage dépasse l’entendement n’ayant aucune information sauf des opinions. Et je fus ahuri d’apprendre qu’une écrivaine célèbre qui vit à Paris et dans plusieurs pays africains n’a jamais répondu à une aspirante écrivaine qui lui a envoyé plusieurs lettres et des mails. J’avais été le lien entre les deux femmes. Eh, oui, c’est cela l’Afrique. La paresse et le manque d’organisation. Une romancière européenne aurait depuis répondue. Notre romancière africaine croit qu’elle est le centre du monde. Que de fois la voix du Christ s’élève pour nous dire de s’abaisser pour s’élever. Et qu’il faut surtout prêter attention aux petits. Un autre ami cherche des moyens depuis quelques mois pour un projet. Il est à plus de deux cents lettres. Il n’a pas reçu plus de réponses. Ce n’est plus une question d’organisation mais du mépris. Quand j’ai commencé à travailler je me trouvais dans un service où les demandes affluaient chaque jour. Pour ne pas laisser une lettre sans réponse, j’ai mis au point des lettres standard pour tous les cas. La secrétaire n’avait qu’à saisir l’adresse du correspondant et moi de signer. La réponse peut être positive ou négative. L’essentiel c’est de répondre. Et pourtant de nombreux services ou entreprises ont des responsables de communication. Hélas, la politesse et la culture ne s’apprennent pas à l’école. Admettons que les Africains n’ont pas la culture de l’écrit. Restons toujours dans notre civilisation de l’oralité dans laquelle nous nous plaisons tant. Pourquoi ne pas appeler ces malheureux qui nous sollicitent. Le portable devenu notre jouet préféré se prête plus facilement aux réponses et coûte peu cher surtout quand il s’agit d’envoyer des messages. Combien de personnes qui peuvent répondre au SMS qui revient moins cher. C’est plus qu’un mépris. C’est de la paresse. L’écrit demande de la réflexion. Mais l’important réside encore et toujours dans les bavardages entre collègues au bureau. Le travail peut attendre. On s’étonne toujours que nos économies régressent. Or, c’est dans les petites choses qu’on remarque nos faiblesses et notre manque d’envie pour le développement. J’ai eu à interviewer des vedettes de la chanson. La plupart n’avaient pas d’albums de photographies ou de bibliographies à remettre aux journalistes à fortiori les fans. Les gloires sont éphémères car ne reposant pas sur du solide, du rigoureux. Si l’amusement pouvait faire monter plus haut les courbes de l’économie l’Afrique sera développée. Quand on ne peut pas répondre à une lettre qui part immédiatement dans les archives, le développement est encore loin. C’est de l’élémentaire qu’on monte au supérieur et quand on ne peut terminer la classe élémentaire on fait partie des handicapés moraux pas aptes à une réalisation. Chaque soir un cadre doit se demander ce qu’il a fait de ces huit heures de travail. Il va découvrir rapidement ce qui lui manque pour être performant. Une amie ne répond pas aux lettres qu’on lui adresse. Et je trouve qu’elle a raison. Elle est très belle et fine, genre mannequin. Elle reçoit des lettres de jeunes gens. Ils la prennent pour une fille de leur âge. Elle est beaucoup plus âgée. Elle me dit que les femmes de sa forme ne trouvent pas de maris. Les Africains, dit-elle, aiment marier les femmes qui ont de la chair. Ils préfèrent s’amuser avec celles qui ont sa forme. Malgré sa beauté elle n’a toujours pas de maris. Mais les hommes savent dépenser pour elle, plus que pour leurs femmes qui ont des rondeurs. Quel paradoxe ! Mais les Africains sont à plusieurs de paradoxes et comme cela ne tue pas quelqu’un, continuons pour notre descente dans l’abîme. Ainsi va l’Afrique.

A samedi prochain.




N°507: Un projet de loi sur le statut de l’opposition adopté

L'intelligent d'abidjan 7:30 am

Un projet de loi définissant le statut de l’opposition politique a été adopté le jeudi 12 Mai 2005 par le gouvernement de réconciliation nationale en conseil des ministres, à Abidjan.

Conformément aux accords de Linas-Marcoussis et de Pretoria et sur proposition du ministre de l’Administration du territoire, Issa Diakité, un projet de texte définissant les droits et les obligations de l’opposition politique en Côte d’Ivoire a été proposé par le gouvernement pour une adoption ultérieure à l’Assemblée nationale. Ainsi, l’opposition politique ivoirienne bénéficiera de quatre droits fondamentaux, notamment la possibilité de suivre et d’émettre des avis sur l’action gouvernementale et les travaux parlementaires, l’accès à l’information sur toutes les questions d’intérêt national, l’accès équitable aux médias d’Etat, principalement pour la couverture de leurs activités et le droit à la protection contre toute sanction ou discrimination fondée sur l’appartenance à l’opposition politique. En outre, elle peut être consultée par le président de la République sur les grandes questions d’intérêt national ou de politique étrangère. De même, à leur demande, les leaders des partis de l’opposition peuvent être reçus par le président de la République, le Premier ministre ou le président de l’Assemblée nationale.

En revanche, l’opposition politique ivoirienne exercera ses activités dans le respect des lois et règlements en vigueur, préservera les intérêts supérieurs de la nation, notamment l’intégrité du territoire, la souveraineté nationale, le respect des institutions de la République et des personnes qui les incarnent. Elle devra également contenir le débat politique dans les limites de la légalité et de l’éthique, dans une optique d’alternance et respecter l’interdiction de recourir à la violence dans toutes les activités ou pour l’accession au pouvoir.

Par ailleurs, plusieurs autres mesures, notamment la création de l’ordre du mérite de la Défense et de cinq médailles d’honneur des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), la création d’une réserve naturelle partielle de plantes à Bingerville, ont été arrêtées au cours du conseil des ministres.




N°507: La chronique de l’économie n°13 Par Sylvain A. LOUA Le chemin de croix de l’or blanc

L'intelligent d'abidjan 7:29 am

L’avenir des producteurs de l’or blanc ou le coton est menacé dans la zone ouest africaine. En effet, la crise que vit la Côte d’Ivoire a développé les circuits parallèles au niveau de la commercialisation du produit dans la sous région si bien que les prix ont sérieusement baisé. Ce qui décourage les planteurs de coton. Ces derniers n’arrivent plus à se procurer convenablement des insecticides et autres produits phytosanitaires qui auraient dû les aider à améliorer la récolte. Aujourd’hui, ces producteurs ont mécontents et très amers même si les égreneurs en collaboration avec les forces nouvelles essaient timidement de redresser la barre. La contre bande, la fraude ont affaibli l’union régionale des producteurs de cotons. Aucune statistique officielle fiable n’existe au niveau de la production du coton graine et fibre. Sur le plan régional, les professionnels africains de la filière cotonnière dénoncent les subventions accordées aux producteurs de coton dans les pays industrialisés. En effet, les Etats-Unis continuent impunément à accorder des subventions à leurs entreprises alors que cela a pour conséquence l’appauvrissement du continent africain dans la mesure où les produits africains deviennent moins compétitifs sur le marché mondial. Les Etats-Unis versent chaque année 1600, milliards FCFA de subventions à leurs producteurs de coton, en plus de 800 milliards de crédits à l’exportation Il n’est pas normal que l’organisation mondiale du commerce ferment les yeux sur les agissements des pays industrialisés qui prônent l’ouverture des marchés d’un côté et subventionnent leurs sociétés de l’autre côté. Car ce sont les pays africains qui payent le lourd tribut de cette mondialisation au niveau du coton puisque n’ayant pas les mêmes avantages que les pays occidentaux. Les professionnels africains du coton qui sont préoccupés par l’avenir de cette filière en Afrique, réclament tout simplement la suppression des subventions des pays riches à leurs producteurs de coton car ces subventions contribuent à fausser les règles commerciales au détriment des pays en développement. Selon des statistiques, l’Afrique subsaharienne compte quelque 2 millions de producteurs de coton et environ 20 millions de personnes en vivent directement dans cette partie du monde, connue pour sa pauvreté endémique. Ces derniers ne tirent environ que 40% de leurs recettes à l’exportation Certains experts estiment que ces subventions seraient bénéfiques car l’effet immédiat serait une hausse des cours mais à terme, les coton-culteurs des pays développés seront incités à produire plus sans tenir compte des cours, entraînant une baisse des cours. Mais cette hausse de la production participe aussi à la chute des cours, 40% cette année sur le marché international, alors que le dollar américain, la monnaie de transaction pour le coton, a baissé de 15%. Selon des prévisions, les déficits des sociétés cotonnières africaines pour la seule campagne 2004/2005 devraient s’élever à environ 200 milliards FCFA , malgré un accroissement de production record de 20%, avec 25 millions de tonnes. Cette augmentation de production résulte en partie d’une extension importante des surfaces ensemencées, conséquence des cours moyens relativement élevés de la campagne 20032004, des subventions accordées et de conditions climatiques favorables. En Côte d’Ivoire et partout en Afrique, le prix de vente du coton baisse depuis 1995 si bien qu’il est en ce moment inférieur à son prix de revient, ce qui pousse certains producteurs à cultiver d’autres produits plus rémunérateurs. Le phénomène n’est pas prêt à s’arrêter dans notre pays qui est en proie à une guerre. Vivement que la réunification et le redéploiement de l’administration commencent pour soulager un peu nos parents producteurs de l’or blanc.

sylvainloua@yahoo.fr




N°507: La revue de la presse Faut-il craindre le pire ?

L'intelligent d'abidjan 7:28 am

Les informations livrées par les journaux hier sont alarmantes. Les élections auront-elles lieu aux dates fixées ? Que se passera-t-il au cas où les élections ne se tiennent pas ? Il faudra craindre le pire a tranché Guillaume Soro dans une interview sur Europe I. ‘’L’Inter’’ donne à lire l’intégralité de cette interview et le quotidien du groupe Olympe continue ses dossiers sur les candidats à la présidentielle 2005. Deux pages sont consacrées au mentor du Rdr. ‘’Soir Info’’ publie les résultats d’un sondage sur la présidentielle effectué par une agence locale. Ce sondage crédite Gbagbo de 33% et Ouattara de 23% des intentions de vote. ‘’Les Echos du Matin’’ à propos de cette même présidentielle explique pourquoi Bédié et Ouattara ont peur. ‘’En 2010, Bédié sera for-clos et Ouattara joue sa survie politique en cette année 2005’’ écrit ‘’Les Echos du Matin’‘. ‘’Le pouvoir se prépare à organiser une fraude massive en confiant l’établissement des listings à l’Ins’’ écrit ‘’Le Jour Plus’‘. ‘’Le Front’’ enfonce le clou en rapportant les propos de Dacoury Tabley sur Onuci-Fm ‘’L’Ins est constitué des membres du secrétariat du Fpi’‘. ‘’24 Heures’’ s’est intéressé, à l’après-octobre. ‘’L’idée d’une vacance du pouvoir après octobre a été discutée lors des huis-clos entre les leaders à Pretoria’’ écrit ‘’24 Heures’‘. ‘’Le Courrier d’Abidjan’’ publie un rapport de la Banque mondiale sur la gestion de Donwahi à la Cnddr. Rapport qui qualifie cette gestion d’opaque. ‘’Le Temps’’ au chapitre économie fait savoir que la Sir a fait un excédent de 31 milliards. Panique au Fpi, c’est la manchette de ‘’ Le Nouveau Réveil’‘. Selon le quotidien proche du Pdci, l’annonce du rapprochement entre les Houphouétistes trouble la sérénité du camp présidentiel et surtout du Fpi, rapporte ‘’Le Nouveau Réveil’‘. Toujours à propos du Fpi, ‘’Le Patriote’’ parle de la guerre des clans qui y fait rage. ‘’Les héritiers de Gbagbo se disputent le trône’’ écrit ‘’Le Patriote’‘. Déjà ! Le poker du jour revient à ‘’Dernière Heure’‘. ‘’Gbagbo renouvelle le contrat de 22 mercenaires’’ et cela en violation des accords de paix. Les tueries de Duékoué livrent les secrets. En tout cas ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ a découvert les premiers accusés. Faut-il craindre le pire ? Croisons les doigts et à demain quand il fera jour.

A demain.

Carlos A. Samassi




13/5/2005

N°506: UNE: Soro met en garde “Le pire est à craindre, si….”

L'intelligent d'abidjan 5:57 am

Le “pire est à craindre” en Côte d’Ivoire, si l’élection présidentielle ne se déroule pas comme prévue le 30 octobre, a mis en garde, hier jeudi, le chef de la rébellion, Guillaume Soro, dont le mouvement des Forces nouvelles (FN) contrôle le nord du pays.

“Ces élections seront décisives: ou la Côte d’Ivoire amorce la phase de réconciliation, ce que nous souhaitons, ou alors le pire est à craindre”, a déclaré M. Soro, en séjour à Paris, à la radio privée Europe 1.

Les FN contrôlent le nord depuis septembre 2002, à la suite d’une sanglante tentative de coup d’Etat contre le président Laurent Gbagbo.

La rébellion, M. Gbagbo et les principaux partis d’opposition ont signé le 6 avril à Pretoria, un nouvel accord de paix prévoyant un désarmement général, processus actuellement en suspens.

Les protagonistes sont aussi d’accord pour la tenue d’une présidentielle, fixée au 30 octobre, ouverte à tous les candidats, dont le principal opposant de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, un musulman originaire du Nord, président du Rassemblement des républicains (Rdr).

“Je pense que si la communauté internationale et le leadership ivoirien conjuguent leurs efforts, nous pourrons organiser ces élections”, a dit M. Soro.

“La Côte d’Ivoire connaît la guerre (...)”, a ajouté le chef rebelle. Le nord “se meurt”, par manque d’eau et d’électricité notamment, dont l’acheminement est contrôlé par le camp loyaliste. “Ce sont des éléments pour annoncer une crise plus grave”, a-t-il averti.

M. Soro a aussi estimé que le déploiement par la France de 4.000 soldats de l’opération Licorne avaient “permis de geler les fronts”. Mais, ” il est évident que s’il n’y a pas de fermeté pour conduire les accords de paix, plus la crise dure, plus les choses se détériorent”.

M. Soro a aussi déclaré qu’il demandait “à rencontrer” le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, “pour un échange de vues sur le futur” du pays.

AMI




N°506: EBONY NEWS Linda Delon dans la place L’ex- Miss Linda Delon, épouse Sangaré sera à la soirée des Ebony.

L'intelligent d'abidjan 5:46 am

Invitée de marque elle donnera en exclusivité pour les 900 convives, les sons de sa première réalisation musicale. C’est du béton, assure-t-on. De plus la miss a choisi de ne pas faire dans la dentelle car elle a réservé une table pour ses amis. Comme quoi les absents ont toujours tort.


Gbagbo et Diarra attendus

Personne ne le confirme pour des questions de sécurité. Mais des sources concordantes annoncent qu’à défaut de réaliser le jackpot en faisant venir le chef de l’Etat et le Premier ministre themselves à la soirée du 21 Mai, l’UNJCI obtiendra un déjeuner ou un dîner avec ces deux personnalités pour le super Ebony.

Simplice Zinsou annoncéLe grand manitou sera de la fête le 21 Mai à l’hôtel Ivoire.

C’est que le célèbre dirigeant se souvient qu’il est avant tout journaliste.

Il estime, selon nos sources, qu’il doit venir soutenir la jeune génération, ses jeunes confrères… Et l’on assure qu’il ne fera pas dans la dentelle.

Ah oui il y aura du beau monde.

Le coup de pouce de Bamba Mamadou
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères a mis à contribution ses services pour faciliter l’obtention de visas à Paris pour les artistes antillais invités par l’UNJCI. Déjà l’an dernier le ministre Bléou Martin et les responsables de la Police avaient fait diligence pour permettre l’entrée et le séjour sur le territoire ivoirien d’un invité de l’UNJCI, démuni de visa. Cette fois-ci toutes les dispositions ont été prises…

Isabelle Anoh à Paris
Membre de la commission communication des Ebony, la séduisante Isabelle Anoh, présentatrice du magazine ‘’Tendances’’ sur la première est à Paris depuis quelques jours. Elle sera de retour à temps pour goupiller les derniers échos de la campagne promotionnelle. Les indiscrétions assurent que sa tenue pour le 21 Mai ne fera pas dans le petit boucan dê !Pendant son absence Massé Cissé, ancienne animatrice de l’émission Lonaci et actuellement au service communication du Palais de la culture apporte son charme discret aux réunions du comité d’organisation.

LE COUAC DU JOUR
Les places sont limitées. Même les membres du conseil risquent d’être au restreint au niveau des cartes d’invitation.

L’hôtel Ivoire a fait le maximum pour la formule grand prestige des dîners gala, en acceptant d’aller à 900 places au lieu de 700. Comme quoi la perfection n’est pas possible et on ne peut satisfaire tout le monde…


RETRO…

Yves Zogbo Junior :

La reconnaissance d’un talent

Il incarne la fougue, le talent, la jeunesse et la réussite. Ces atouts ont fini par faire de Yves Zogbo Junior, le présentateur-vedette des soirées Ebony depuis plusieurs années. Mais, pour cette 8ème nuit de la communication, il passe le flambeau à ses jeunes frères, Didier Bléou et Yves De M’Bella. L’animateur vedette de ‘’Tempo’’, animera la première phase et Yves De M’Bella prendra le train en marche. L’un fait ses classes et l’autre son baptême de feu pour les Ebony. Sous le regard vigilant et fraternel de Kaloua…




N°506: SPORTS Omnisports : présidence de l’Acnoa Le général Palenfo Lassana candidat

L'intelligent d'abidjan 5:44 am

Les 17 et 18 juin prochains, les décideurs des comités nationaux olympiques d’Afrique vont se retrouver au Ghana, pour leur assemblée générale. Une rencontre au cours de laquelle il sera procédé au renouvellement du comité exécutif de l’association panafricaine. La Côte d’Ivoire présente un candidat, en la personne du président de son comité national olympique, le général Lassana Palenfo. L’homme, qui pour des raisons sécuritaires, est absent du pays, a fait savoir son intention de briguer la présidence de l’association, afin de lui insuffler une nouvelle dynamique. Eu égard à son passé très riche dans le domaine, le général pense être l’homme de la situation. Son programme tient en la réorganisation des compétitions zonales, à la formation et au perfectionnement des managers, dirigeants sportifs et des organisateurs d’évènements.

Le troisième volet de son programme de relance est une bataille devant aboutir sur des soutiens financiers pour la réalisation de différents centres de formation des jeunes. Ces centres vont accueillir les meilleurs jeunes révélés par les jeux de l’Acnoa, pour un suivi particulier, afin de donner à l’Afrique de futurs champions. Concernant les jeux africains, le candidat ivoirien entend alléger les charges des pays participants, en prenant en compte certains aspects de leur participation. La détection de jeunes talents est également au menu des préoccupations du général, ainsi que la création de prix à l’initiative olympique et des distinctions honorifiques “Acnoa”.

C’est donc cette plate-forme que présentera le général Palenfo à ses pairs pour gagner leur confiance et leurs suffrages.

S.L.

CULTURE

Spécial Ebony 2005

Comment le choix des artistes s’est opéré

Le principe des Ebony depuis plusieurs années maintenant est d’offrir un plateau artistique mixte composé d’une part des artistes nationaux et d’autre part des artistes étrangers. C’est ainsi que les Ebony ont invité déjà Kofi Olomidé. Lorsque les artistes nationaux ont atteint une grande dimension, les Ebony n’ont pas jugé utile de recourir à l’extérieur. Ainsi par le passé, Meiway a-t-il animé seul le plateau artistique. L’an dernier la tradition a repris et a été respectée. Patience Dabany est venue et a été appréciée. Elle n’a pas du tout déçu. Cette année c’est au tour de Sonia Dersion et Jocelyn Labyll. Le choix des artistes étrangers part de la volonté des journalistes de Côte d’Ivoire depuis Yao Noël à Honorat de Yedagne et Amos Beonaho en passant par Diégou Bailly de montrer qu’ils ont la capacité de réaliser de grandes choses et de faire venir de grandes pointures de la musique africaine et du monde. En cette période de crise, inviter l’extérieur témoigne d’un refus de se recroqueviller sur soi et la volonté de maintenir l’ouverture du pays.

Que hier Patience Dabany et aujourd’hui, Jocelyn Labyll et Sonia Dersion acceptent de venir, signifie que l’espoir est permis et que le pays et surtout ses journalistes restent malgré tout fréquentables.

C.K




N°506: Accusés de détournement de 800 millions de Fcfa Les syndicats de la filière café-cacao réagissent

L'intelligent d'abidjan 5:43 am

C’est Albert Sibi Guehi, secrétaire général adjoint de la Confédération des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (Cosaci), qui a parlé hier au nom des syndicats au siège du Syndicat national des agriculteurs de Côte d’Ivoire (Synagci) pour situer tous sur la question des 800 millions que l’Etat a remis aux producteurs pour la campagne en cours.

Les syndicats de la filière café-cacao ont, par la voix de leur secrétaire général adjoint, animé un point de presse, pour dénoncer, disent-ils, ce qu’ils qualifient de mauvaise foi de certaines coopératives. En reconnaissant avoir reçu 800 millions de l’Etat, Albert Sebi Guehi a reconnu que 500 millions ont été remis à la Cosaci à qui 100 millions devraient revenir et faire bénéficier les 400 millions aux coopératives de base légalement constituées. “Les 300 autres millions ont été versés aux coopératives exportatrices”, a-t-il dit.

Parlant des bénéficiaires de cet argent, le Sga de la Cosaci a été clair : ‘‘Aucune coopérative créée à partir de janvier 2005 et des acheteurs de produits se réclamant aujourd’hui responsables de coopératives ne bénéficieront de cet argent”, précise Albert Sidi Guehi. ‘‘Sur 1500 coopératives existantes, nous avons retenu 1036 qui ont bénéficié de cet argent avec l’appui des agences de poste et Cecp à l’intérieur”, fait-il savoir. Avant de poursuivre que les gérants des coopératives fictives seront traqués.

Sur la question des 200 millions qui sont encore en attente, le conférencier rassure tous les producteurs quant à leur saine utilisation. A tous ceux qui accusent certains patrons des structures de la filière café-cacao d’être les complices des syndicats, le Sga de la Cosaci demande de “mettre fin à toute manipulation tendant à salir des honnêtes citoyens”. Pour lui, “ceux qui devraient recevoir l’argent l’ont reçu. Il n’y a que des coopératives fictives qui grognent et qui accusent”.

Huberson Digbeu




N°506: NATION Difficultés de l’industrie musicale La piraterie, une véritable nébuleuse

L'intelligent d'abidjan 5:42 am

Le Salon international des Industries culturelles d’Abidjan (Sica) s’est tenu du 25 au 29 avril 2005 au palais de la Culture. L’un des temps forts de ce rendez-vous a été la communication du directeur marketing de Showbiz, Constant Anagonou sur le thème : “L’Industrie musicale en Afrique de l’ouest : Forces et faiblesses”. A travers sa contribution, l’on retient que la piraterie constitue toujours une peste pour l’industrie musicale ivoirienne.

En dépit de toutes les potentialités générées par l’industrie musicale, celle-ci connaît depuis quelques années d’énormes difficultés. Pire, malgré les emplois et l’engouement procurés par ce secteur d’activité, ses opérateurs sont au bord de la déconfiture, faute de réaliser les profits attendus de leur travail et de leurs investissements. La piraterie constitue l’une des raisons de ce “paradoxe”. Il en existe deux sortes : la piraterie industrielle et la piraterie artisanale (disquaires, boîtes de nuit, cyberpiraterie, téléchargement). Aujourd’hui plus qu’hier, l’on assiste d’une part à une croissance de la fraude, de la piraterie et de la contrefaçon, initiées par de puissants individus ou groupes ; et d’autre part, à la faible implication de l’Etat face à ce fléau. Les grandes victimes sont les entreprises régulièrement constituées. En ce qui concerne la piraterie industrielle, ce sont, en règle générale, des millions de cassettes, de Cd, Vcd, et Dvd illégaux fabriqués en Asie et même dans la région (Togo, Sierra Léone, Guinée et Nigeria). Pour prendre l’exemple de la Côte d’Ivoire, l’on constate une perméabilité déconcertante des frontières, qui favorise ce trafic. Toujours en Côte d’Ivoire, ce mal fut combattu dans les années 90 par une organisation composée du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), de la police économique et des représentants des producteurs, qui avaient obtenu des résultats satisfaisants. Mais, aujourd’hui, du fait de l’abandon de cette organisation, la piraterie en Côte d’Ivoire représente environ 70% des supports audio piratés sur le marché. Et si rien ne se fait immédiatement, ce taux pourrait atteindre le seuil de 95% d’ici à l’an 2006.

Quant à la contrefaçon auprès des disquaires et des cybercafés et de la piraterie numérique (téléchargement) qui sont un support important de la piraterie artisanale, elle apparaît au stade actuel comme une véritable nébuleuse qui mérite une étude plus approfondie, pour mieux être combattue.

Concernant la solution à ces délits économiques, plusieurs approches ont déjà été initiées, avec plus ou moins de succès. Dans tous les cas, il n’y a pas de remède miracle, sans une volonté politique réelle. Capable de mettre sur pied des commissions nationales regroupant professionnels culturels, forces de police et de défense. Afin de traquer la piraterie qui est pour l’industrie musicale, ce qu’est le Vih-sida pour l’organisme humain.

Euloge Anoh




N°506:SOCIETE :Fesci : à cause de 8 millions de Fcfa Le 5ème congrès reporté

L'intelligent d'abidjan 5:42 am

Initialement prévu pour les 13, 14 et 15 mai 2005, le 5ème congrès de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a été reporté pour les 20, 21 et 22 mai prochain. L’annonce de cette décision a été faite hier au siège de la Fesci à l’université de Cocody par Clément Dakaud, président du comité d’organisation de ce congrès.

“Les raisons du report de la date du congrès au 20, 21 et 22 mai sont d’ordre financier”, a dit Clément Dakaud. Il a indiqué qu’il faut 18 millions de Fcfa pour organiser le congrès. “Nous ne disposons que de dix (10) millions”, a fait savoir le président du comité d’organisation.

Alors, Clément Dakaud demande aux bonnes volontés de continuer de se manifester, afin que ce congrès ait lieu à la nouvelle date choisie. “Cela évitera d’autres désordres au sein de la Fesci et dans le milieu scolaire et estudiantin”, a encore souligné le président du comité d’organisation.

Au cours de ce congrès qui se tiendra à l’université d’Abobo-Adjamé, le comité d’organisation prévoit trois délégués par section de manière exceptionnelle, au lieu de cinq que prévoit les textes de la fédération. Alors, au lieu de 2500, c’est 1533 délégués qui prendront part à ce congrès. Pour ce qui est de la sécurité, toutes les dispositions ont été prises. Contrairement aux autres congrès où la sécurité était assurée par les étudiants, ce sont les forces de l’ordre et de sécurité qui s’en chargeront. “Les loubards souvent recrutés pour semer les troubles dans les congrès doivent s’abstenir d’y mettre les pieds. Car, nous allons tenir en respect tout troubleur. ça ne sera pas un jeu”, a averti Dakaud. Pour ce faire, les élèves doivent venir avec la liste nominative des délégués, signée et cachetée par le chef de leur établissement. Le thème retenu par ce congrès est : “Quelle Fesci à l’heure de la lutte de l’indépendance économique et de la démocratie véritable”. Il faut dire que le mandat de Serge Kouyo a pris fin, le mercredi 11 mai 2005.

Etienne Atta




N°506:ECONOMIE Sir 418 logements pour le personnel

L'intelligent d'abidjan 5:41 am

Une cité du personnel de la Société ivoirienne de raffinerie (Sir) est en construction à la Riviera palmeraie Djorogobité. La pose de la première pierre de cette cité a eu lieu le mercredi 11 mai 2005. C’était en présence des ministres des Mines et de l’Energie, et de la Construction ainsi que du directeur général de la Sir.

La réalisation de cette cité de 418 logements et qui sera bâtie sur 12,5 hectares, pour le personnel de la Sir, est la conséquence des performances réalisés, ces derniers années, par cette société de raffibage. Même si les chiffres restent secrets, pour des raisons d’Etat, les différents intervenants, à la cérémonie de mercredi dernier ont expliqué que les bons résultats ont été possibles grâce à la bonne gestion de la société dont a fait preuve le directeur général, Joël Dervain. Lui qui, depuis le 20 février 2004, s’est résolu à accorder une place importante aux ressources humaines et de donner de nouvelles orientations à l’entreprise, en ce qui concerne la commercialisation des produits et même la gestion du matériel de travail. Une démarche qui a permis à Joël Dervain de combler certains déficits. Et même, de réaliser des bénfices. Il y a quelque temps, en effet, la Sir connaissait un déficit de 40 milliards de FCFA. Mais, aujourd’hui, selon le directeur général, de la société a pu retrouver certaines parts du marché qu’il avait perdu.

Intervenant, pour sa part, le ministre de la Construction, Raymond Abouo N’Dori, a salué l’initiative de M. Dervain. Il a demandé que cela soit un modèle pour les autres entreprises. Même son de cloche pour le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet, qui a demandé au personnel de demeurer en parfaite collaboration avec la direction. Toute chose qui, pour lui, doit aboutir à de bons résultas. Rappelons que le projet ‘’ Le toit du raffineur’’ porte le nom du directeur général de la Sir, “Cité Joël Dervain’’. La cité sera composée de duplex, triplex, appartements. La participation de la société pour sa réalisation est de 1 milliard de cfa. La remise des premières clés s’effectuera en mai 2007.

Honoré Kouassi

L’Etat paie 40 milliards de dettes de la Sir
En dépit des difficultés que connaissait la Société ivoirienne de raffinage (Sir), plusieurs solutions avaient été proposées. Parmi celle-ci, la liquidation de la Sir. Ce qu’avait refusé le ministre des Mines et de l’Energie, Emmanuel Léon Monnet, qui avait, plutôt proposé au gouvernement d’une prise de part de 40 milliards de FCFA de la dette de cette société. Aujourd’hui, sans tout autre forme de bilan, à en croire le ministre, il n’y a pas de feu en la demeure. “Les résultats parlent d’eux-mêmes”, rassure-t-il. Sans entrer dans les détails, pour question de commodité d’Etat.

H.K.




N°506:Violations des droits de l’homme L’Onu poursuit ses enquêtes en Côte d’Ivoire

L'intelligent d'abidjan 5:40 am

Alan Doss, le représentant spécial adjoint en Côte d’Ivoire du secrétaire général des Nations Unies, a animé une conférence de presse le jeudi 12 mai 2005 au siège de l’organisation. Il a fait le point de la situation et annoncé des mesures à venir.

Alan Doss a tout d’abord parlé de la situation à Duékoué. Il a assuré que le contingent Bangladeshi de l’Onuci, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité a tant bien que mal, réussi à rétablir le calme. Le bilan provisoire mentionne 25 tués et 2000 déplacés encore présents sur les sites d’accueil, au regard des 10.000 précédemment comptabilisés. Un retour à la normale est perceptible, mais certaines tensions demeurent. Aussi, a-t-il appelé toutes les parties à s’inscrire dans la ligne de Pretoria, qui présage d’une chance réelle de paix pour le pays.

Face aux reproches concernant la tiédeur du contingent Bangladeshi devant les massacres, M. Doss a soutenu que ces derniers ont agi avec promptitude et détermination. Réaction qui aurait permis de contenir les risques. Mais, la zone de confiance étant très importante, il est quasiment impossible pour l’Onuci de se trouver partout. C’est pourquoi les institutions, les leaders coutumiers, la société civile, surtout dans le grand ouest doivent se mobiliser pour apaiser les tensions qui sont, d’après lui, antérieures à la situation de guerre.

La seconde annonce est relative à l’arrivée d’une nouvelle mission onusienne la semaine prochaine en Côte d’Ivoire. Elle aura pour objectif de compléter et d’actualiser le rapport sorti en octobre dernier sur la situation en Côte d’Ivoire. L’Onu avait recensé une ‘’liste noire’’ de 95 personnes qui feraient entrave à la paix. Cette nouvelle mission devra situer les uns et les autres sur leurs responsabilités dans les différents blocages ou donner des bons points. Est-ce à dire que certains vont sortir de la liste y entrer ou y demeurer ? Seul l’avenir situera.

Olivier Guédé




N°506: Quand l’avocat contredit son président

L'intelligent d'abidjan 5:39 am

Le conseiller juridique du forum des jeunes du Grand Ouest, l’avocat Douho Pierre, a vigoureusement réagi aux propos de son président Séblé qui dit obtenir des preuves contre les cadres Fpi qui auraient armé des miliciens pour tuer les allogènes baoulé et dioula à Duékoué. Contre toute attente, l’homme de droit a réagi : ” Nous n’avons pas de preuves palpables parce que nous ne sommes pas sur le terrain. Nous ne pouvons pas prendre pour argent comptant, les informations qui nous parviennent… “. Cette réaction inattendue de l’avocat Douho a déboussolé le conférencier qui s’est senti trahi.

D.V.




N°506: Affrontements sanglants à Duékoué Déhé Gnahou et Tihi Kpao aux bancs des accusés

L'intelligent d'abidjan 5:38 am

Le Forum des jeunes du Grand ouest (Fjgo) s’est prononcé hier jeudi 12 mai 2005 à Cocody Aghien, sur les évènements de Duékoué, qui ont fait plusieurs morts et blessés graves.

La salle de conférence du conseil général de Man a abrité la rencontre entre le forum des jeunes du Grand ouest et la presse. Dans son propos liminaire, le président du Fjgo, M. Blaise Séblé a, sans faux-fuyant, attribué les tueries massives des Dioula et des Baoulé de Duékoué aux cadres Fpi de l’Ouest. Notamment, Déhé Gnahou et Victor Tihi Kpao . ” Le pouvoir ne veut pas compétir loyalement à l’Ouest, c’est pourquoi il procède par intimidation, en armant des milices Flgo, Apwê, Miloci et des supplétifs libériens du Model pour tuer les Dioula et les Baoulé. Ces invétérés du Fpi ne manquent pas d’occasion pour créer des foyers de tensions (…). Selon le conférencier, l’Ouest de la Côte d’Ivoire est devenu un véritable Far west où ” l’homme est aujourd’hui un loup pour l’homme “. C’est pourquoi, ne pouvant pas tolérer ce genre d’évènements, le Fjgo a décidé de réagir à travers cette conférence de presse, pour faire connaître sa position. Parce que, estime-t-il, ‘’des autorités de la ville ne peuvent pas armer des jeunes Wê pour s’en prendre aux manifestants aux mains nues’’. Et Blaise Séblé qui dit avoir les preuves de l’implication des cadres Fpi dans les massacres de Duékoué, entend les dénoncer par tous les moyens. Tout en attirant l’attention de la communauté internationale sur ” la barbarie qui a coûté la vie à 14 personnes “, le président du Fjgo a, au cours de cette conférence, insisté sur l’existence ” des milices entretenues à la solde du pouvoir qui préparent une guerre civile à l’Ouest “. Il a enfin lancé un appel à l’endroit des Wê et Dan, pour qu’ils ne rentrent pas dans le jeu des politiciens à qui, les juridictions internationales ne feront pas de cadeau.

Aux cadres Fpi, il leur a demandé de se ressaisir et de ne pas ” envenimer la situation déjà difficile “.

Dosso Villard




N°506:Fanci-Forces nouvelles La rencontre de la dernière chance décalée

L'intelligent d'abidjan 5:37 am

Les Forces de défense et de sécurité et leurs frères d’armes des Forces nouvelles, après avoir proclamé la fin de la guerre au palais présidentiel le 4 juillet 2003 ont repris les armes en 2004 avant de décider de les déposer en avril 2005, après l’accord de Pretoria.

Mais, le séminaire de Yamoussoukro sur l’élaboration et la validation du plan national de désarmement, démobilisation et réinsertion a buté le 7 mai 2005 sur l’élément essentiel : le chronogramme du processus de désarmement. Les différents états-majors avaient convenu de se retrouver aujourd’hui vendredi à Yamoussoukro, pour définir la période définitive de réalisation du Pnddr. Mais, cette rencontre a été décalée d’un jour.

Plusieurs raisons sont à la base de cette décision. Le Premier ministre, Seydou Diarra, pour mettre la pression, avait annoncé lui-même que cette semaine sera décisive, en parlant de la rencontre des Fanci et des Fn. Or, au sortir du séminaire de Yamoussoukro, les différentes parties avaient accusé la Cnddr de ne leur avoir pas soumis un chronogramme précis pour le Ddr. En réalité, pour les militaires, c’était un moyen pour masquer leur mésentente. Sinon, comment expliquer que le Plan conjoint des opérations (Pco) qui explicite les opérations militaires soit validé depuis 2004 et les états-majors refusent de signer un communiqué final pour le séminaire d’élaboration et de validation du Pndrr? Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko savent, pertinemment, que le chronogramme qui va donner toutes les dates du Ddr, dépend de la signature des actes du séminaire. Le décalage d’un jour de la rencontre vise à permettre aux uns et aux autres de faire des concessions et de voir l’intérêt général, tout en tenant compte des accords de Marcoussis et de Pretoria. Il a été, en effet, convenu dans la banlieue parisienne et à Tschwane, de refonder une armée attachée aux valeurs d’intégrité et de moralité républicaine. Cette restructuration des forces armées nationales, tout le monde l’a compris après les explications des experts militaires sud-africains, n’est pas une affaire de personnes. En conséquence, pour se donner une chance de succès à leur rencontre et mieux peaufiner les différents dossiers, les différentes parties ont convenu d’un report de 24 heures de la rencontre. Les militaires, eux-mêmes, en sont conscients, ils ont le temps contre eux. Ils pourraient plus avoir une autre chance de se retrouver. Demain, les différents chefs d’états-majors doivent parapher les différents actes pour que le processus Ddr puisse démarrer effectivement.

A.L.O




N°506: Réhabilitation du secteur sanitaire au Nord L’Etat recherche plus de 50 milliards

L'intelligent d'abidjan 5:36 am

Le chef de l’Etat ivoirien, pour qui la guerre est terminée, multiplie les réunions avec les opérateurs économiques et a reçu mercredi, les dirigeants de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), de la Société de distribution de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci) et les responsables de la Santé, de l’Education et de la Communication, en vue de reprendre du service sur toute l’étendue du territoire, a-t-on constaté à Abidjan. La séance de travail du mercredi 11 mai 2005 avec les responsables de la CIE-

SODECI, a eu lieu en présence de quelques responsables de la communauté internationale, dont Alan Doss, représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire), Abdoulaye Mar Dièye, coordinateur humanitaire des Nations unies et de Sokupa Solomon, représentant du président Thabo Mbeki.

Ainsi, pendant environ trois heures, les responsables des départements ministériels de la Santé publique, de la Communication et de l’Education nationale, ont partagé leurs préoccupations et leurs priorités en vue du redéploiement, dans de bonnes conditions, de leurs services.

Au niveau du ministère de la Santé publique, les besoins exprimés

en infrastructures, en équipements, en fonctionnement et en

matériel roulant, sont évalués à 50 milliards de Fcfa d’investissements.

La guerre a causé en effet, la fermeture de plus de 68% des établissements sanitaires. A ce niveau, les travaux de réhabilitation sont évalués à 24 milliards FCFA. Enfin, sur 2000 agents de Santé publique, 1.400 soit 70%, ont fui les zones de guerre. “Le redéploiement de ce personnel coûtera 2,4 milliards de FCFA”, indique-t-on.

Au niveau du ministère de la Communication, il a été convenu de la remise en service de 4 émetteurs sur les 13 au Nord et à l’Ouest, qui étaient hors de service du fait de la guerre et la réhabilitation des autres centres émetteurs situés au Sud, pour permettre à la radio et à la télévision nationale de couvrir le territoire ivoirien.

Le secteur de l’Education a également subi les affres de la guerre, avec des rentrées scolaires à plusieurs vitesses en zone sous contrôle de la rébellion ou en zone gouvernementale.

Des mesures s’imposent donc, selon le ministre Michel Amani N’Guessan pour mettre fin au désordre “Tous les élèves de la Côte d’Ivoire, au Nord comme au Sud, seront évalués en août prochain. Pour cette raison, les cours ont été validés en zone rebelle”, a- t-il assuré. En vue de promettre l’uniformisation de la rentrée 2005-2006 en octobre prochain, sur toute l’étendue du territoire.




N°506: Soro met en garde “Le pire est à craindre, si….”

L'intelligent d'abidjan 5:36 am

Le “pire est à craindre” en Côte d’Ivoire, si l’élection présidentielle ne se déroule pas comme prévue le 30 octobre, a mis en garde, hier jeudi, le chef de la rébellion, Guillaume Soro, dont le mouvement des Forces nouvelles (FN) contrôle le nord du pays.

“Ces élections seront décisives: ou la Côte d’Ivoire amorce la phase de réconciliation, ce que nous souhaitons, ou alors le pire est à craindre”, a déclaré M. Soro, en séjour à Paris, à la radio privée Europe 1.

Les FN contrôlent le nord depuis septembre 2002, à la suite d’une sanglante tentative de coup d’Etat contre le président Laurent Gbagbo.

La rébellion, M. Gbagbo et les principaux partis d’opposition ont signé le 6 avril à Pretoria, un nouvel accord de paix prévoyant un désarmement général, processus actuellement en suspens.

Les protagonistes sont aussi d’accord pour la tenue d’une présidentielle, fixée au 30 octobre, ouverte à tous les candidats, dont le principal opposant de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, un musulman originaire du Nord, président du Rassemblement des républicains (Rdr).

“Je pense que si la communauté internationale et le leadership ivoirien conjuguent leurs efforts, nous pourrons organiser ces élections”, a dit M. Soro.

“La Côte d’Ivoire connaît la guerre (...)”, a ajouté le chef rebelle. Le nord “se meurt”, par manque d’eau et d’électricité notamment, dont l’acheminement est contrôlé par le camp loyaliste. “Ce sont des éléments pour annoncer une crise plus grave”, a-t-il averti.

M. Soro a aussi estimé que le déploiement par la France de 4.000 soldats de l’opération Licorne avaient “permis de geler les fronts”. Mais, ” il est évident que s’il n’y a pas de fermeté pour conduire les accords de paix, plus la crise dure, plus les choses se détériorent”.

M. Soro a aussi déclaré qu’il demandait “à rencontrer” le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, “pour un échange de vues sur le futur” du pays.

AMI




N°506: Libre Opinion Résistances plurielles, espérances possibles?

L'intelligent d'abidjan 5:35 am

Juste pour vous donner de mes nouvelles depuis Abidjan. Capitale sinistrée par une crise qui prend son temps pour finir. Abidjan, cité des ambiances et des espérances, sinon des résistances diverses. Le pays est là. Les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux sont tous dans les rues, déambulant qui, pour aller vaquer à ses tâches quotidiennes, qui, pour rendre visite ou aller coupé-décalé.

Car, en fait, ce serait certainement un pléonasme que de le dire, le pays est angoissé. Nul ne peut le lire dans les yeux, tant les développements de ces derniers temps a déteint sur le peuple, les hommes et les femmes. Par exemple, les rues, tant sollicitées par la résistance loyaliste, sont un vague souvenir d’une propspérité évanescente. Toujours souriante et positive, Abidjan la belle veut elle aussi résister au désespoir qui l’étreint, quand sonnent les klaxons des voitures sur les files interminables.

On voit bien que les vieilles élites aux abois ont abandonné leur arrogance d’hier. Mais, tous sont debout pour dire que le pays de Fefal va aller dans la bonne direction. Les signaux d’une lassitude sont partout. Les hommes sont prêts pour fêter le retour de la paix, mais tous tremblent à l’idée d’un échec des dernières négociations.

Ici, tout le peuple parle, tout le temps et de tout sujet. Tout le monde sait quelque chose, mais tous doivent admettre que la vérité prend la couleur des têtes noires qui ouvrent leur bouche. Personne ne peut se mettre d’accord sur rien. Et tout le monde est d’accord sur rien. Tel un monde qui va en se manichéisant, si le terme peut encore être utilisé, les divisions ne se font plus sur les fronts sociaux ou religieux. Au Tout sauf Ouattara(TSO), s’est formée la grande équipe du G7 contre la grande équipe de la galaxie patriotique. Reste à savoir qui dit quoi et quelle diffférence y a til entre les uns et les autres?

Par exemple, cette semaine encore, la crise au sein du parti de Guéï a pris le devant. Si par exemple, le clan Akoto a sorti le grand jeu, en mobilisant le 30 avril, des incidents, par la faute de militants endiablés, ont conduit à la mort d’une fille, militante de ce parti, venue assister à la manifestation.

Avant même que les élections ne démarrent, dans la même formation politique, on compte dejà des blessés et un mort. Que dire alors si les autres, dont les fatwa diverses ont été déjà lancés, arrivent! Résistances plurielles, espérances angoissées.

Une chose est sûre: le peuple de Côte d’Ivoire veut voir la fin de cette histoire. Alors tous, vieux ou jeunes, autochtones comme étrangers, veulent croire en un retour aux années de splendeur de cette nation, qui prenait son envol de tisserin, avant que l’orage de la crise identitaire et économique ne vienne la ravager. Espérances évanescentes. Triste tout çà, n’est-ce pas?

Attoh Beley




N°506: La vérité sur la grogne des élèves commissaires et officiers de police

L'intelligent d'abidjan 5:34 am

La trentaine d’officiers et commissaires entrés à l’école de police, en même temps que les sous-officiers récemment en colère, devra attendre encore un peu avant de recevoir les primes qui leur sont dues.

Selon une source proche du dossier, les commissaires ne peuvent pas réclamer de primes pour l’instant, puisque c’est seulement en avril dernier que la fin de la formation était prévue. Difficile donc de parler d’arriérés.

Concernant les officiers, leurs primes ne sont dues qu’à partir de février 2005. Parler de mécontentement et de menaces est inexact et inapproprié, selon notre source qui assure que l’argent est au niveau de l’intendance militaire et non au niveau du Dg de la police nationale. Et d’ajouter que le mercredi dernier, M. Yapo Kouassi a rencontré les concernés, aussi bien les sous- officiers que les officiers, et les commissaires. Ayant souhaité bénéficier du reliquat de 7 millions des sous-officiers sortis effectivement l’an dernier, en attendant que leurs propres fonds soient débloqués, les officiers et commissaires de la promotion, n’ont pas obtenu gain de cause. Le Directeur général leur a dit d’être patients. Les officiers de police effectuent une formation de 18 mois,les commissaires 24 mois et les sous-officiers 12 mois. Même s’ils ont intégré la police au même moment, les sorties de promotion diffèrent, tout comme la date d’échéance de bénéfice des primes.




N°506:La revue de la presse Tout et tout… à tout prix

L'intelligent d'abidjan 5:33 am

La conférence de presse animée par les houphouëtistes, en prélude à la signature de leur pacte, a constitué la trame des informations livrées hier par la presse nationale. Tout y est passé. La conquête du pouvoir. Et ‘’L’Inter’’ l’indique bien en manchette, ‘’comment Bédié va reconquérir le pouvoir’‘. Sur deux pages, le quotidien présente les forces et faiblesses de la stratégie de reconquête du pouvoir du président du Pdci-Rda. ” ‘’24 Heures’‘, qui s’est aussi intéressé au dossier des policiers grévistes ” écrit que Ange Kessy patine sur le dossier. ‘’Le Nouveau Réveil’’ consacre deux pages à l’alliance des houphouëtistes. Le quotidien de choix des Ivoiriens annonce que la cérémonie de signature sera retransmise en directe de Paris au siège du Pdci. ” Nous irons chercher le pouvoir là où il se trouve “, dit Djédjé Mady. Notre confrère Honoré Sépé veut porter plainte suite à son arrestation affiche ‘’Le Front’’, son propre journal. Affaire à suivre. A l’Udpci, il y a toujours du rififi constate ‘’Les Echos du Matin ” Mabri Toikeusse livre 13 chefs de village aux rebelles, parce qu’ils seraient proches de Noutoua Youdé “. ‘’Le Courrier d’Abidjan’’ a sorti le poker du jour ” Ado n’est plus chaud pour être candidat à la présidentielle “. ‘’L’Evénement’’ s’est penché sur le dossier agricole ‘’subvention des coopératives café-cacao, un milliard disparaît ” et d’indiquer que les producteurs menacent de tout bloquer. ” Tapé Doh embarrassé ” écrit ‘’L’Evénement’‘. ‘’Frat-Mat’’ écrit en page 15 que de sérieuses menaces planent sur la présidentielle 2005. ” Les adversaires de Gbagbo ont décidé de multiplier les chicanes pour cette échéance”. ‘’Soir Info’’ lui emboîte le pas et livre les intentions cachées de la rébellion. ” En réalité, aller aux élections semble ne pas intéresser Soro Guillaume “. Blé Guirao a présenté son nouveau bureau. ‘’Dernière Heure’’ publie la liste en page 2. Le DG de la Cgrae débarqué c’est ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ qui le dit quand ‘’Le Temps’’ de son côté annonce que Chirac est dans les cordes ” pour son soutien aux dictateurs francophones, la diaspora africaine l’ accule ” , au ‘’Jour plus’’ qui explique sur une page entière comment éviter les pannes sexuelles. Autre bonne nouvelle. Les Eléphanteaux cadets ont battu les Nigérians en Gambie. Et pour éviter toute panne, il faut désarmer à tout prix

A demain .

Carlos A. Samassi




N°506:Désarmement Un rapport de la Banque mondiale accable Donwahi

L'intelligent d'abidjan 5:33 am

La Banque Mondiale (BM) est “inquiète des insuffisances” de la Commission nationale ivoirienne de désarmement et de démobilisation (CNDDR), chargée de mettre en oeuvre le désarmement des belligérants en Côte d’Ivoire, indique un rapport de l’institution financière.

“La mission s’inquiète du fait que les informations provenant de la CNDDR n’aient pas été obtenues dans les meilleures conditions”, explique le rapport, rédigé à l’issue d’une visite d’une délégation de la BM en Côte d’Ivoire en janvier, et dont l’AFP a eu une copie.

“Les échanges avec les différents partenaires de la CNDDR semblent confirmer que le fonctionnement de l’organe exécutif de la CNDDR souffrirait d’un certain nombre d’insuffisances”, s’alarme le document.

Institution gouvernementale, la CNDDR est sous l’autorité du Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale, Seydou Diarra. Dirigée par l’homme d’affaires Alain Donwahi, elle est en charge de la mise en oeuvre du processus DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) et a été souvent critiquée au cours des derniers mois pour sa gestion du dossier.

Ces critiques ont redoublé avec l’échec la semaine dernière à Yamoussoukro (centre) des négociations entre l’armée et la rébellion ivoirienne sur un accord global fixant les modalités pratiques du DDR.
“Une répartition des responsabilités équivoque, une gestion excessivement centralisée, l’absence de transparence (en particulier dans la gestion financière), de communication interne et la représentation ambiguë des deux forces ont été évoquées comme les défis les plus sérieux auquels la CNDDR doit faire face”, énumèrent les experts de la BM.
Ainsi, “une liste complète du personnel n’a été fournie qu’après plus de six mois, suite à de nombreuses relances. Plus grave encore, ces informations ne traduisent pas toujours les accords passés entre les équipes”.
“Sur le recrutement du personnel, la majorité a été faite soit par entente directe ou par cooptation, suivie d’une évaluation par un cabinet de recrutement, (...) dont les rapports sont inexploitables” et “ne permettent pas de juger de la fiabilité et de la transparence du processus”, déplore le document.
Le rapport souligne que M. Donwahi cumule les fonctions de président de la Commission et de “Coordinateur général de l’organe exécutif”, notant un “conflit d’intérêt”.
Le rapport “soutient l’initiative” du ministère ivoirien des Finances de commanditer un audit sur la gestion de la commission.
La BM est, avec l’Etat ivoirien, le principal bailleur de fonds du DDR en Côte d’Ivoire, dont le coût total est estimé à environ 150 millions de dollars. A ce jour, près de 15 millions de dollars ont été dépensés par la Commission.
Sur le programme de désarmement en lui-même, “certains aspects fondamentaux restent à définir (ndlr, comme le nombre de candidats au DDR et la prise en compte des milices) pour que la préparation technique du DDR puisse être considérée en phase d’achèvement”, ajoute le document, notant là encore avec “inquiétude le retard” du volet concernant la réinsertion des ex-combattants dans la vie civile.




N°506:ONUCI: UNE EQUIPE DE LA DIVISION ELECTORALE DE L’ONU BIENTOT A ABIDJAN,ANNONCE ALAN DOSS

L'intelligent d'abidjan 5:31 am

COMPTE RENDU DU POINT DE PRESSE DU JEUDI 12 MAI 2005
Le Représentant spécial adjoint principal du Sécrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, M. Alan Doss, a annoncé jeudi l’arrivée prochaine à Abidjan d’une équipe de la Division de l’Assistance Electorale de l’ONU. La mission va mettre à jour le travail qu’elle avait effectué en
octobre dernier, a précisé M. Doss, au cours du point de presse
hebdomadaire de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.

La rencontre avec les journalistes a été dominée par la situation à Duékoué
(484 Km à l’Ouest d’Abidjan), théâtre de récents incidents
inter-communautaires qui ont fait une vingtaine de morts, de nombreux blessés et des milliers de déplacés.

Le calme revient progressivement à Duekoué, a indiqué M. Doss qui avait visité la localité la semaine dernière pour se rendre compte de la situation. Il a précisé qu’un très grand nombre de déplacés était retourné dans les maisons et dans les villages ” grâce à la réaction combinée des Forces de Défense et de Sécurité et du contingent Bangladais déployé sur place”.

Il a dit son espoir de voir la tension retomber totalement et l’esprit de réconciliation régner entre les communautés elles-mêmes et entre les communautés et les dirigeants, “dans la logique de l’Accord de Pretoria”.

Dans ce contexte, il a déploré la propagation des rumeurs et le langage peu conciliant de certains chefs de communautés qui ne sont pas, selon M. Doss, de nature à contribuer à la réconciliation.

Parlant particulièrement de la sécurité dans la région du grand Ouest, Le Représentant spécial adjoint a annoncé un renforcement des effectifs et la reprise des patrouilles mixtes dans la zone de confiance.

Invité à donné son appréciation du processus de paix, M. Doss a estimé prématuré un bilan définitif avant de saluer les avancées notables enregistrées depuis la signature de l’Accord de Pretoria le 6 avril dernier. A ce propos, il a invité toutes les parties à respecter leurs engagements. Par ailleurs, il a réaffirmé l’appui de l’ONU à la capacité de maîtriser la situation surtout pendant la campagne électorale car a- t-il ajouté “il faut être prêt à parer à toute éventualité”.

Répondant à une question sur la tolérance zéro pour les cas d’exploitation et d’abus sexuels, le Représentant spécial adjoint a rassuré les journalistes quant à la poursuite des programmes de sensibilisation et de vérification et a réaffirmé que des mesures disciplinaires seraient prises à l’encontre du personnel de l’ONUCI qui ne se conformeraient pas aux règles éthiques de la Mission.




12/5/2005

N°505: UNE: Pierre Schori refuse le vide constitutionnel“Il faut désarmer à tout prix”

L'intelligent d'abidjan 5:04 am

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Pierre Schori, a plaidé, hier mercredi à Paris, pour le démarrage effectif du processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), afin de permettre aux organisations humanitaires de faire face à la crise humanitaire à laquelle sont confrontées aujourd’hui les populations ivoiriennes.

“Il faut appliquer maintenant l’accord de Pretoria, la grande chance, peut-être la seule chance de sortie de crise. Il faut commencer le processus de DDR. Il faut avoir des signes concrets, parce qu’il y a aussi une crise humanitaire horrible”, a affirmé M. Schori, dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI).

Le représentant spécial de Kofi Annan a indiqué qu’il appartient aux Ivoiriens eux-mêmes de faire le processus de désarmement, pour permettre au redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire, relevant, toutefois, qu’il existe peut-être encore des éléments qui ne veulent pas la paix.

Pour la tenue des élections générales aux dates auxquelles toutes les parties sont d’accord, le patron de l’Opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci) souhaite que le Conseil de sécurité nomme un représentant spécial qui va jouer un rôle important dans le processus, au nom de la communauté internationale, et élargisse le mandat de l’Onuci qui dispose de “nouvelles tâches comme l’embargo et des ressources toujours limitées”.

Il a donc demandé aux Etats-unis d’utiliser l’après-Pretoria pour consolider le processus de paix, en acceptant le déploiement de plus de 2000 casques supplémentaires, nécessaires à l’Onuci dans son plan de sécurité pour le DDR et les élections générales.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu qui séjourne actuellement en France devrait être reçu en audience, hier mercredi, par le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier.

A.I.P.




N°505: SPORTS: Mondial/Can 2006 : avant Bénin - Cameroun Arthur Georges sort la grosse artillerie

L'intelligent d'abidjan 4:58 am

Les Lions Indomptables du Cameroun qui ont pris un mauvais départ dans les éliminatoires couplées du Mondial/Can 2006, veulent à tout prix refaire leur retard. La première personne à avoir fait les frais de ce faux départ n’est autre que le sélectionneur allemand, Wilfried Shäefer. Il a été purement et simplement tenu pour responsable du retard des Lions Indomptables au tableau du classement. Il a été remplacé à son poste par un des grands entraîneurs au monde : le Portugais Arthur George. Juste avant le match livré par Rigobert Song et ses camarades face aux Soudanais. Les difficultés des Camerounais à venir à bout des visiteurs soudanais (2 – 1) ont fini de convaincre le patron du banc de touche des Lions Indomptables que les adversaires de ses poulains ne sont pas des enfants de chœur.

Pour la rencontre de la septième journée, le 5 juin prochain, la formation camerounaise sera en déplacement au Bénin où elle doit affronter les Ecureuils, battus sur une courte marge (2-1) à la manche aller à Yaoundé.

Pour éviter toute surprise désagréable, le patron de la sélection camerounaise a battu le rappel de ses troupes. Des joueurs d’expérience sur qui compte Arthur George pour faire la différence.

Ainsi, on enregistre le retour de Modeste Mbami qui avait volontairement quitté la sélection, après le match de la cinquième journée à Khartoum. Perrier Doumbé de Rennes (D1 française) effectue également son retour dans le secteur défensif. Tout comme lui, Pierre Woumé de Brescia (Série A Italie) a été convoqué par le sélectionneur. Auteur d’une exceptionnelle fin de saison avec Brescia, Woumé avait tourné le dos à la sélection après le match de la première journée contre le Bénin. Ironie du sort, c’est contre le Bénin qu’il signe son retour.

Mais, le grand retour, c’est véritablement celui de Lauren Etamé Mayer. Le joueur des “Gunners” d’Arsenal avait quitté les Lions aux lendemains de l’aventure Corée-Japon 2002.

Si on enregistre des retours, il faut aussi noter que certains ont été mis à l’écart. Sur cette liste, on retrouve Eric Djemba Djemba et Lucien Métomo.

C’est donc sur ce commando que compte Arthur George pour refaire le retard des Camerounais. En espérant bien sûr un faux pas des Eléphants de Côte d’Ivoire, solides leaders du groupe 3 avec 15 points sur les 18 qu’il y avait à prendre lors des six matches disputés.

Sidibé Lancina

sidiblancina@yahoo.fr




N°505: NATION: Caviar pour les fonctionnaires, galère pour les étudiants Ombre et lumière de la vie des Africains de Tunis

L'intelligent d'abidjan 4:57 am

Un Africain qui débarque à Tunis, capitale de la Tunisie, brûle d’envie de rencontrer des compatriotes, des frères de couleur. Des diplomates aux étudiants en passant par les fonctionnaires de la Banque africaine de développement (Bad) la vie, loin du pays, n’est pas appréciée de la même façon. Enquête.

Il est 10 heures (8heures Gmt) quand l’agent de sécurité à l’entrée du siège délocalisé de la Bad, situé à l’avenue du Ghana et des rues Pierre de Coubertin, Hedi Nouira, nous annonce. Intéressé par les assemblées annuelles de la Bad d’Abuja qui auront lieu les 18 et 19 mai prochain à Abuja, au Nigeria, j’avais un prétexte tout trouvé pour avoir accès au bureau de l’information de cette institution financière. Dans l’ascenseur déjà un agent m’aborde : “Vous êtes ivoirien, je suis sûr”. Je réponds par l’affirmatif. Soulagé, l’homme confie qu’il aime bien la Côte d’Ivoire. avec un accent anglophone, il prie pour le retour de la Bad en Côte d’Ivoire.

Le blues d’Abidjan
J’exprime ma surprise. Mon interlocuteur poursuit pour dire que les autorités tunisiennes ont mis les bouchées doubles pour les maintenir. “Malgré la modernité de ce pays il manque le côté chaleureux des Ivoiriens. A Abidjan, on a plus de liberté. C’est vrai qu’on n’est pas en prison ici et la police n’est pas constamment à nos trousses, mais on a l’impression que tout est contrôlé. Enfin, il n’y a pas de coins véritablement chauds. Par conséquent, l’ennuie nous gagne. Et notre vie se réduit à maison-boulot-dodo”, s’insurge-t-il. Quelques jours plus tard nous revenons au même endroit. Cette fois-ci nous rencontrons Mme B.F qui se contente de nous fournir les informations pour notre accréditation pour le sommet de la Bad. Néanmoins, grâce à mon insistance elle laisse échapper quelques confidences : “Les Tunisiens sont des gens bien, réglo et prudents. Leur pays n’a pas suffisamment de ressources naturelles. Voilà pourquoi l’industrie des services est beaucoup développée. Si tu es un touriste ou un type bien tu auras tous les égards mais si tu n’es pas honnête, tu auras droit à un autre type de traitement. Par ailleurs, la Tunisie, à l’instar des autres pays du Maghreb, est beaucoup plus tournée vers l’Europe et le Moyen-Orient que l’Afrique noire. C’est ce qui explique leur prudence vis-à-vis des Noirs. Sinon, aujourd’hui, les choses ont changé grâce à notre arrivée. Ils sont plus ouverts et cherchent même à aller au Sud”. Cette information est partagée par un diplomate accrédité dans ce pays qui cite des exemples de mariages entre des Tunisiens(nes) et des Africains(nes) noirs(es). Un fonctionnaire de la Bad admet qu’ils sont l’objet d’attention particulière des autorités tunisiennes et qu’il leur est facile d’aller en Europe et aux Etats-Unis pour voir leur enfants, ou pour affaires. Ce sont des centaines de familles africaines qui sont installées pratiquement à Tunis. Leur train de vie a même surpris les habitants de ce pays. “Les Tunisiens n’étaient pas habitués à voir des Noirs africains faire beaucoup d’achats dans les supermarchés, posséder des véhicules de luxe et manger du caviar. Les agents de la Bad ont changé la donne à leur arrivée”, explique un homme qui se targue d’être un ‘’doyen’’ africain à Tunis. Les signes d’aisance sont perceptibles à travers également la tenue vestimentaire et les lieux de résidence de ces cadres de la Bad.

La galère des étudiants
Les étudiants africains ont été les premiers à saluer l’arrivée de leurs compatriotes. Le niveau de vie à Tunis étant élevé, la bourse de l’Etat et l’aide de la famille ne suffisent pas à mener une vie décente et faire des études tranquilles. “Les maisons coûtent chères, même si elles sont bien faites. Il est difficile d’avoir une maison à moins de 400 dinars (200 mille francs Cfa). On était obligé de vivre dans des foyers qui n’ont pas souvent toutes les commodités. L’arrivée du personnel de la Bad avait été perçue par nous comme un salut. Ainsi, non seulement le nombre d’étudiants a augmenté mais aussi beaucoup d’entre nous ont pour tuteurs ces derniers”, soutient S.T une étudiante camerounaise le sourire aux lèvres. A en croire, A.S une étudiante gabonaise, ils sont plus de 300 étudiants venus du pays de Bongo dont la majorité perçoit une bourse de l’Etat gabonais. On apprend que la communauté estudiantine ivoirienne est forte de plus 200 membres régulièrement inscrits. Leur président, Kossonou, très connu à Tunis sous le sobriquet de Dj Koss car animateur dans une boîte de nuit admet que des jeunes étudiants ivoiriens qui ont servi de guide à leurs compatriotes de la Bad ont été “récupérés’’ par eux plus tard, sans compter les étudiants qui sont là avec leurs parents. Etant donné qu’il est pratiquement impossible de trouver du travail à Tunis, certaines filles se laissent entretenir par les diplomates et des fonctionnaires de la Bad. Les fesses ouvrent des portes et règlent des problèmes. Ce sont les étudiants qui se sentent frustrés. “Les agents de la Bad nous piquent nos copines. Car ici, il est pratiquement impossible d’avoir une go (une fille) tunisienne à cause de la loi. Nous qui étions obligés de nous rabattre sur les étudiantes n’avons aujourd’hui pas la possibilité de les avoir”, s’insurge M.K, un étudiant gabonais. Cet avis est partagé par un étudiant ivoirien H.K, qui ajoute que les aînés prennent des maisons pour leurs ‘’maîtresses” sans informer leurs épouses légales. Même si des soirées de retrouvailles communautaires sont souvent organisées, les étudiants broient du noir. Et le président Kossonou de rappeler les problèmes de retard de paiement de bourse qui ont été à la base de beaucoup de remous et de grogne. Il ne faut pas oublier également les footballeurs qui, souvent, vont en aventure sans précaution. Heureusement, la solidarité africaine existant, on se serre les coudes.

La solidarité ivoirienne
La crise ivoirienne n’a pas affecté les rapports entre les Ivoiriens de Tunis. Au contraire, des sportifs, aux fonctionnaires de la Bad, en passant par les diplomates, eux tous reconnaissent le gâchis créé par la guerre, et souhaitent le retour de la paix. “Les Tunisiens ici travaillent et font moins la politique. J’aimerais que mes compatriotes en fasse autant”, avoue un collaborateur de l’ambassadeur Fagnidi avec un pincement au coeur.


Aké Laurent Okoué

Envoyé spécial à Tunis




N°505: REGIONS: Yamoussoukro : lutte contre le Vih/Sida/Ist Un plan d’action en élaboration pour le Fonds mondial

L'intelligent d'abidjan 4:56 am

La salle Alabo de l’hôtel président de Yamoussoukro abrite, depuis le lundi 9 mai 2005, un atelier de planification des 3e,4e et 5e années de la soumission de la Côte d’Ivoire au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

La Côte d’Ivoire bénéficie, depuis décembre 2003 du soutien du fonds mondial pour le renforcement de la réponse nationale face à l’épidémie du VIH/SIDA/IST. D’un montant global de 55.843.578 dollars, cet appui, sur la base d’une soumission technique et financière s’étend sur cinq ans, en deux phases. Au cours de la phase 1 qui couvre les deux premières années (2004 et 2005) de la soumission d’origine, le Fonds mondial a octroyé un montant de 18.099.398 dollars, soit environ 9 milliards de Fcfa. La transition entre les deux phases n’étant pas automatique, la poursuite du financement au terme de la première phase (18 mois d’activités) nécessite, la formulation et la transmission d’une requête. Articulé autour de cinq objectifs, entre autres : renforcer la mobilisation sociale et la distribution des préservatifs en milieu rural, améliorer l’accès et la qualité des services au niveau des CDV, améliorer la prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant… Pendant quatre jours, il s’agira pour ces professionnels de la lutte de cette pandémie de se pencher, à travers 4 commissions, sur des documents qui leur permettront de mieux cerner cette pandémie et de formuler consensuellement la contribution, traduite en action du Fonds mondial, à la réponse nationale face à la problématique du VIH/SIDA/IST. Afin d’aboutir à l’élaboration d’un plan d’action pour les 3e,4e et 5e années, Mme Bertine Sémi Lou, présidente du RIP (Réseau Ivoirien des Personnes vivant avec le VIH) et par ailleurs 2ème vice-présidente du comité national de coordination du Fonds mondial, a émis le voeu de voir un grand nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA sous ARV dans cette seconde phase. Pour sa part, le préfet de région des lacs, M. Ahipeau Ori, a lancé un appel aux acteurs impliqués dans la lutte, afin de persévérer pour freiner l’avancée de cette maladie en Côte d’Ivoire.


D.HARRY ADAMA

(correspondant)




N°505: SOCIETE: Lutte contre la poliomyélite Le troisième passage prévu demain

L'intelligent d'abidjan 4:56 am

Après Daloa et Aboisso, la ville de Korhogo abritera le vendredi 13 mai prochain, le lancement officiel du troisième passage des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite.

La 9e édition des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite se poursuit. Le troisième passage est prévu du 13 au 16 mai prochain et c’est la ville de Korhogo qui accueillera les festivités marquant le lancement officiel. En effet, depuis la découverte de dix-sept cas de poliovirus sauvage confirmés en 2004, en Côte d’Ivoire, le gouvernement de réconciliation nationale à travers son ministère de la Santé et de la Population a fait de l’éradication de la poliomyélite une priorité. C’est pourquoi hormis le passage de ce mois-ci, deux autres passages de Jnv sont encore prévus. Comme les précédentes journées, l’interruption de la chaîne de transmission du poliovirus sauvage concerne les enfants de 0 à 59 mois sur l’ensemble du pays. Aussi, s’agira-t-il d’administrer la vitamine A à tous les enfants de 6 à 59 mois. Si l’on s’en tient au bilan du premier passage fait par le premier responsable de la Santé en Côte d’Ivoire, des progrès devraient être perceptibles pour ces prochaines Jnv dans les domaines de la mobilisation sociale ; la formation des vaccinateurs ; la suffisance dans l’application du porte à porte exclusif et dans la bonne reconstitution du violet de gentiane pour le marquage des enfants. L’Organisation mondiale de la santé (Oms) n’est pas allée de main morte. Elle dit avoir mis à la disposition de la Côte d’Ivoire, une vingtaine de consultants nationaux et internationaux et une dizaine d’Organisations non gouvernementales (Ong) locales pour appuyer l’organisation et la mise en œuvre desdites journées. Des experts internationaux en provenance du Congo, de la Rdc, du Zimbabwe, du Sénégal et de la République centrafricaine ont été également cooptés par l’institution pour appuyer la mise en œuvre des activités de vaccination contre la poliomyélite. A noter que ce passage, comme les précédents, vise 5 millions d’enfants de 0 à 5 ans.

Laetitia Kouadio




N°505: ECONOMIE: Lonaci : Des parieurs réclament la tête du directeur général

L'intelligent d'abidjan 4:55 am

Les joueurs du Pmu ont demandé, par la voix de leur président, Félix Yapoga, le départ de Zabo Dally de la tête de la direction générale de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire, le mardi 10 mai 2005, au cours d’une conférence de presse à Yopougon.

Pour avoir payé un cheval non partant dans la journée du mardi 11 janvier 2005, le président de l’Association nationale des turfistes parieurs de Côte d’Ivoire (Anaturpci) est décidé à faire partir Zabo Dally, de la tête de la Lonaci. Un cheval coûtant 20.000 Fcfa, ce sont 360.000 Fcfa qui ont été versés à 18 gagnants pour un cheval non partant, a révélé Félix Yapoga. Outre cela, le président de l’Anaturpci a exprimé d’autres griefs des turfistes et parieurs contre le directeur général de la Lonaci. Le refus de Zabo Dally de verser aux joueurs du Pari mutuel urbain (Pmu) 10Fcfa quand ils savent que le coût des formulaires est passé de 25 à 50Fcfa, le non versement des 10 millions promis par le directeur général de la Lonaci aux joueurs du Pmu et la non réception des résultats de l’enquête de l’inspection d’Etat, diligentée contre la Lonaci sont, entre autres, la goutte qui a fait déborder le vase pour que les joueurs du Pmu décrètent une grève, du 16 au 22 mai 2005. Avec plus d’un million de joueurs permanents qui font rentrer plus de 150 milliards par mois à la Lonaci, le président de l’Anaturpci comprend mal que Zabo Dally n’ait pas d’oreille attentive, concernant leurs revendications.

Huberson Digbeu




N°505: Election présidentielle d’octobre 80 mille électeurs sans papier à Gagnoa

L'intelligent d'abidjan 4:54 am

Dans le cadre de l’extension du mouvement ” Gbagbo au premier tour en octobre 2005 “, le Dr Henri Dassé était face aux populations de Gagnoa, le dimanche 8 mai 2005, au foyer polyvalent.

” La place de choix qu’occupe la carte nationale d’identité, l’extrait d’acte de naissance ou le jugement supplétif dans l’élection du président Gbagbo au premier tour le 30 octobre 2005 “. Tel est le thème débattu par le Dr Henri Dassé face à ses ‘’parents’’ de Gagnoa qui ont pris d’assaut le Foyer polyvalent. Selon les résultats d’un travail scientifique issus d’une enquête minutieuse menée par ‘’le Gpto 2005’’ après les élections de 2000 et de 2001, sur 300 mille votants inscrits sur les listings électoraux dans le département de Gagnoa, 80 mille n’ont pas pu prendre part aux votes, faute de pièces. C’est donc conscients de ce fait que le Dr Henri Dassé et sa délégation ont instruit les habitants du fromager sur la nécessité de la carte nationale d’identité et de l’extrait d’acte de naissance dans le processus électoral d’octobre 2005. ” Celui qui ne possède pas de carte nationale d’identité ou d’un extrait de naissance, ne pourra pas prendre part aux élections. Ces documents sont nécessaires pour l’enrôlement (…). Si les 80 mille personnes dont fait allusion le rapport, sont en possession de toutes leurs pièces, Gbagbo va faire mordre la poussière à ses adversaire le 30 octobre sans coup férir “, a indiqué Henri Dassé. De l’avis du président du Gpto, c’est un nouveau monde qui commence avec Gbagbo et c’est pour cette raison que la France qui ne veut pas que les Ivoiriens bénéficient du fruit de leur labeur, a créé une rébellion ” rien que pour nuire à nos intérêts “. C’est pourquoi, il a décidé d’aider tous ceux qui n’ont pas de documents administratifs à en avoir afin de donner une majorité écrasante à Laurent Gbagbo. ” Il est question d’aider le président Gbagbo à mettre à exécution son programme social et tout le monde en tirera profit “, a précisé Dassé. Pour réussir donc la mission qu’il s’est assigné à Gagnoa, quatre responsables locaux du mouvement Gpto que sont Guédé Joseph, Dakoury Nassa Fabrice, Any Bertin et Ouri Gbalé Bayard ont été investis. Leur porte-parole, Guédé Joseph, lui a choisi comme méthode de travail, ” la proximité ” pour faire élire le candidat Gbagbo au premier tour. La fédération Fpi de Gagnoa et plusieurs mouvements patriotiques ont pris part à cette rencontre. tandis que le Zézé poyua de Toutoubré et Zeké Ligba de Ouragahio ont assuré la partie ludique.

Dosso Villard

Envoyé spécial




N°505: Saliou Touré, ancien ministre Pdci “L’article 48 doit être appliqué dans sa globalité”

L'intelligent d'abidjan 4:52 am

Alors que le Pdci et le G7 s’insurgent contre la volonté du président de la République d’utiliser l’article 48 là où besoin se fera sentir, des voix discordantes se font entendre à l’intérieur de la coalition des partis de l’opposition. Comme celle du ministre Saliou Touré .

Monsieur le ministre, depuis votre départ du gouvernement, l’on ne vous a plus revu. Est-ce un repli stratégique ou un abandon de la politique ?

Je ne peux pas dire que j’ai définitivement rompu avec la politique. Seulement que je me consacre essentiellement à ma principale activité qui est de donner le savoir. Mon bureau est d’ailleurs ici à l’université. Je travaille pour les mathématiques.

Militez-vous encore véritablement au Pdci-Rda ? Quel est votre rang actuel ?

Oui je suis et reste militant du Pdci-Rda. Je suis d’ailleurs membre du bureau politique du Pdci-Rda. J’ai eu à faire des missions dans des villes telle Boundiali au compte du Pdci-Rda. Seulement que je ne suis plus un militant actif comme à l’époque où j’étais ministre.

Quels commentaires faites-vous des accords de Pretoria ?

Je suis heureux qu’ un accord sur lequel tout le monde s’entend a pu être signé. Il faut que la paix revienne rapidement dans notre pays, pour le bonheur des Ivoiriens et des mathématiques. Cet accord est le bienvenu.

Quel est votre point de vue sur l’utilisation abusive ou non de l’article 48 ?

Je pense que l’article 48 ne doit aucunement faire l’objet de discrimination. Il doit être appliqué là où besoin se fera sentir. L’article 48 doit être appliqué dans sa globalité et non dans un cas spécifique.

F.Y.




N°505: Remous encore à la police Des officiers et commissaires en colère

L'intelligent d'abidjan 4:52 am

Après le règlement, dans l’urgence de la question des primes de guerre des sous-officiers, au mois de mars 2005, c’est autour des officiers et commissaires de monter au créneau. Ils revendiquent, leur dû. Sinon…

Des officiers de police sont en colère et menacent de prendre la rue. Ils sont environ une trentaine d’élèves officiers et commissaires, sortis avec la promotion des sous-officiers qui avaient bloqué les ponts Général De Gaulle et Félix Houphouët-Boigny, pour réclamer leurs primes. Et qui, en fin de compte avaient, récemment, eu gain de cause. Le chef d’état-major des armées, le colonel Philippe Mangou, s’était même déplacé pour calmer les esprits et surtout décaisser en moins de 24 heures, 56 millions de F Cfa. Depuis, les sous-officiers ont perçu leurs pécules et sont régulièrement inscrits sur la liste des hommes en tenue qui reçoivent leurs primes de guerre.

Les officiers et les commissaires n’ont pas reçu, pour leur part, leur pécule, encore moins une quelconque inscription sur la liste des ayants-droit.

‘’Ce qui nous irrite dans cette affaire, c’est que l’argent a été décaissé pour toute la promotion. Mais, jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu. Actuellement, nous sommes la risée de nos éléments. Ce genre d’injustice joue sans conteste sur le commandement. Ceux qui étaient censés nous respecter se moquent des chefs que nous sommes. C’est ainsi que nous tirons la sonnette d’alarme. Si rien n’est fait d’ici là, nous allons nous aussi prendre la rue et, si possible cette fois, le palais présidentiel au Plateau. Certains sous-officiers sont prêts à nous suivre dans cette démarche violente que nous entendons organiser’‘, menace un officier de police, sous le couvert de l’anonymat. Et de poursuivre : ‘’Le directeur général de la police, Yapo Kouassi, nous avait pourtant rassurés que l’argent était là. Entre les militaires et nos responsables, où se trouve notre argent ?..’‘, s’interroge-t-il.

Thibault R. Gbéi




N°505: Les Forces nouvelles indésirables

L'intelligent d'abidjan 4:51 am

Le directoire du G7 pour la plate-forme des Houphouétistes du 18 mai 2005 s’est voulu clair par la voix de Djédjé Mady. ‘’Il s’agit d’une alliance des partis politiques (Pdci, Rdr, Udpci, Mfa) légalement constitués. L’union avec les Forces nouvelles ne concerne que la lutte pour le respect de Marcoussis’‘, a-t-il souligné. Est-ce à dire que depuis le récent discours du chef de l’Etat, le débat sur Marcoussis est terminé ? ‘’Une chose est sûre, ce qui est bon pour le respect de Marcoussis avec la rébellion, ne l’est pas pour les échéances de 2005’’, selon le conférencier. Le lâchage de Guillaume Soro commence ainsi à se dessiner, d’autant plus que les militants surtout du Pdci et dans une portion moindre de l’Udpci n’ont jamais compris l’alliance de leurs partis avec la rébellion. Ainsi, selon Djédjé Mady, l’heure n’est plus aux terminologies du genre G7 ou même G4, il faudrait, pour l’avenir, parler tout simplement de ‘’Houphouétistes’‘. C’est-à-dire de partis politiques qui sont pour la reconquête du pouvoir d’Etat, par des moyens légaux et pacifiques, une démarche philosophique, sociologique et politique dans laquelle ne s’inscrivent évidemment pas Soro et consorts. Pour avoir pris des armes.

O.G




N°505: L’incertitude Mabri

L'intelligent d'abidjan 4:50 am

La plate-forme des Houphouétistes n’est pas encore née que déjà elle est confrontée à un obstacle. Il s’agit de la légitimité du docteur Mabri Toikeusse, en tant que signataire de la constitution de cette alliance politique. Pour mémoire, la tendance Akoto Yao a fait appel d’une décision de justice, afin de casser celle auparavant rendue, qui a permis la tenue du congrès et l’élection de Mabri à la présidence de l’Udpci. Qu’en serait-il si la nouvelle décision confirmait Akoto Yao (signataire de Marcoussis et des différents Accra) à la place de Mabri ? ‘’Nous aviserons dans ce cas’‘, a été la réponse de Djédjé Mady. Y aura-t-il une remise en question de la signature de Mabri et même de la plate-forme des Houphouétistes ?

La question est peut-être en suspens, mais elle doit être sûrement en train de trotter dans la tête des principaux intéressés. Autre incertitude qui, aujourd’hui, s’apparente à une question qui fâche, est relative à la candidature unique au sein des Houphouétistes. Les énormes ambitions personnelles des différents leaders sont des risques réels à cette belle ‘’alliance Houphouétiste’‘.

O.G.




N°505: Plate-forme des Houphouétistes à Paris Les révélations du Pr Djédjé Mady

L'intelligent d'abidjan 4:50 am

En prélude à la signature le 18 mai 2005 de la plate-forme pour le rassemblement des Houphouétistes, le directoire du G7 a tenu une conférence de presse, hier 11 mai pour annoncer l’évènement. C’était au siège du Pdci-Rda à Cocody.

Le professeur Djédjé Mady, président du directoire du G7, a qualifié la cérémonie à venir, d’un heureux et grand évènement pour la Côte d’Ivoire et le monde. Le 18 mai 2005 à Paris, à 10 heures Gmt soit 12 heures, heure française, MM. Henri Konan Bédié du Pdci-Rda, Alassane Dramane Ouattara du Rdr, Mabri Toikeusse de l’Udpci et Anaky Kobenan du Mfa signeront la plate-forme des Houphouétistes pour la démocratie et la paix.

Ce 18 mai 2005 sera, selon M. Djédjé Mady, ‘’un grand jour pour les fils et filles de ce pays, épris de paix et qui ont en partage les valeurs de liberté, de justice, tolérance, fraternité et de dialogue qui ont forgé la Côte d’Ivoire moderne. Par cet avènement, ils s’engageront à œuvrer ensemble au service de ce pays qui doit redevenir une terre de vraie fraternité, de paix et d’espérance. Ils s’accorderont ce jour pour la reconquête du pouvoir d’Etat, par les moyens légaux et pacifiques et son exercice solidaire de façon démocratique.

La tâche des Houphouétistes sera donc de dissiper l’éclipse noire que nous traversons et de recréer une aube nouvelle pour les générations présentes et futures’’, a expliqué le patron du G7.

Le secrétaire du Pdci a annoncé que cette cérémonie sera retransmise en vidéoconférence au siège du Pdci-Rda, pour permettre aux militants de vivre en direct l’évènement de Paris. Après cela, un pèlerinage des Houphouétistes sera organisé à Yamoussoukro, sur la tombe du président Houphouët-Boigny, à une date ultérieure.

Le professeur Djédjé Mady a demandé à l’assistance d’attendre ce jour, pour avoir les détails sur les contenus de la plate-forme.

Olivier Guédé




N°505: Ma parole Par Laurent Aké Okoué La précarité économique, nouvelle menace contre la liberté de la presse

L'intelligent d'abidjan 4:49 am

Nous vous proposons le résumé de notre communication au colloque international de la ligue internationale des journalistes pour l’Afrique organisé à Tunis le 3 mai 2005 sur ” liberté de presse et indépendance des médias du Sud dans la société de l’information “.

La presse africaine, de façon générale est confrontée à d’énormes problèmes. Des rapports tendus entre gouvernements et médias et le contexte économique souvent peu favorable voire hostile constituent une réelle menace pour l’existence de la presse en Afrique. A l’image du continent, la presse du sud est en retard par rapport à celle des pays du nord. Les rédactions sont démunies tant en édition papier qu’en ligne. Il leur est souvent difficile de créer des sites internet et d’actualiser l’information.

Les journalistes travaillent dans des conditions précaires avec l’épée de Damoclès de licenciement ou d’emprisonnement voire d’assassinat qui plane sur leur tête. Les entreprises de presse, quand elles existent ont des problèmes réels pour appliquer la convention collective. Certains patrons de presse pour contourner les lois et éviter d’embaucher utilisent des journalistes stagiaires et pigistes et l’Internet (Afp). Avec des effectifs rédactionnels moins nombreux que les doigts d’une main pour un travail immense. Pas de salaire décent, pas tout, ou insuffisance de couverture sociale, pas de repos. “Un journaliste n’a pas de repos “, a même osé proférer un éditeur ivoirien. Il est vrai que des patrons de presse en Afrique sont véreux et recherchent le profit mais il n’en demeure pas moins que certaines pressions et difficultés les condamnent à prendre des mesures draconiennes s’ils veulent continuer à faire fonctionner leur entreprise. Pour éviter le cimetière des canards il faut pratiquer le ghetto salarial. Du Nigeria au Liberia, en passant par le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, et le Bénin les pressions économiques fragilisent la presse. Il y a aussi très peu d’annonceurs et souvent la presse indépendante est privée ou à tout le moins reçoit peu d’annonces publicitaires. Les Etats du sud font du ” braconnage ” publicitaire ; ils préfèrent acheter des espaces des journaux étrangers à des coûts très élevés. Aux recettes publicitaires limitées, il faut ajouter le poids des charges d’impression qui représentent parfois plus de la moitié du coût de production. Le coût élevé de la production résulte essentiellement du régime de fiscalité imposé sur les intrants d’imprimerie, des énormes coûts d’exploitation et de la mévente des journaux. Hormis le Nigeria dont la moyenne des exemplaires vendus pour tous les journaux, était de 500 000 par jour les autres pays de l’Afrique subsaharienne arrivent à atteindre difficilement les 100 000 exemplaires. La presse devient, alors vulnérable à toutes sortes d’influences, de manipulation et de contrainte.

Les entraves à la liberté de presse

Le premier chef d’Etat ivoirien, feu le président Félix Houphouët Boigny aimait à dire qu’un homme qui a faim n’est pas libre. Nous pouvons le paraphraser en soutenant qu’un journaliste qui a faim n’est pas libre. Il représente un danger, une menace pour la société. Il est à la merci des pouvoirs d’argent et politiques surtout qu’il est souvent très limité dans ses mouvements et actions. Sur le territoire national, les journaux sont démunis pour couvrir les évènements ou recouper les informations. Les organisateurs de manifestations convoient les journalistes en jouant sur leur conscience pour des comptes-rendus à eux favorables. Les journalistes se voient contrains, on peut le dire, de vendre leur plume. Au lieu des articles critiques et analyses pertinentes ce sont des écrits dithyrambiques dignes de thuriféraires de cour royale ; ou au contraire des injures pour les adversaires des commanditaires des articles. La presse est utilisée pour régler des comptes. Des journalistes deviennent alors plus dangereux que des mercenaires. Ils ne s’appartiennent pas, même leur pensée. Cette situation ne peut perdurer. L’Afrique pour son développement, a besoin d’une presse libre et indépendante. Les autorités ne doivent pas se méprendre ou ignorer les missions d’éducation, de distraction et de sensibilisation de la presse. Elle constitue un vecteur puissant pour accéder aux populations pour vaincre les grands fléaux tels le sida, la pauvreté et pour favoriser la démocratie et la paix, facteurs essentiels pour le développement. Par conséquent, les Etats doivent créer ou renforcer les fonds de soutien à la presse, faire voter ou appliquer les lois concernant la convention collective et alléger les charges fiscales pour les intrants d’imprimerie. Plus un journal coûte cher, moins il sera payé et moins la population sera correctement informée.

La solution se trouve également au niveau des autorités de nos pays et des partenaires au développement qui doivent soutenir les promoteurs de presse qui tentent l’aventure de l’indépendance et qui font un usage raisonné et non abusif ni arbitraire de la liberté de la presse.

Autrement nous allons toujours nous contenter de reprendre les dépêches des agences dont les correspondants sont dans nos pays et bénéficient souvent même des informations en avant premières avant même des médias nationaux.

Nos gouvernants et nos populations entretiennent un complexe vis -vis de médias occidentaux avec l’illusion que leur voix porte plus que celle des médias locaux alors qu’il n’en est rien.

Mais si le SUD dispose de médias performants et crédibles, si des Al Jazzera sont partout il est clair que l’attente et la demande seront moins fortes à l’égard des médias occidentaux.

L’équilibre sera rétabli et le SUD saura tirer son épingle du jeu, dans l’intérêt non seulement de nos populations mais également des médias du Nord.

La liberté de presse et l’indépendance des médias du SUD ne sont certes pas une vue de l’esprit mais cela demande d’une part un profond changement de mentalité des pouvoirs publics, et d’autre part une quête de l’excellence chez les journalistes du SUD animés par une rage de faire bien leur métier et d’être parmi les meilleurs du monde comme les footballeurs du continent ou les musiciens dans leurs confrontations avec le reste du monde.

Bien entendu la question des moyens reste importante.

D’ou l’appel aux partenaires au développement et aux bailleurs de fonds.

A son modeste niveau L’Intelligent d’Abidjan essaie d’être à la pointe de ces défis.

Alger, Pretoria, Lomé, Tunis, Libreville et toute l’Afrique seront visités par ce média du Sud, grâce à des personnes de bonnes volontés ; en attendant d’aller sur des contrées plus lointaines pour couvrir les évènements qui y ont lieu.

Déjà nous avons été le premier quotidien ivoirien à accréditer un correspondant permanent à Paris. L’opération ” toile d’araignée ” des correspondants permanents dans les capitales africaines se déroule avec succès.

Cela a fait tâche d’huile et d’autres journaux s’y mettent de plus en plus en dépit des coûts d’une telle initiative.

Nous en appelons aux bonnes volontés pour favoriser les occasions de rencontres, d’échanges et de voyages qui rendront plus performants, plus indépendants et aussi libre que possible nos médias du SUD dans cette société de l’information mondialisée et fortement concurrentielle.




N°505: Secret de mathématiques

L'intelligent d'abidjan 4:48 am

Promouvoir la recherche d’un enseignement des mathématiques et contribuer au développement économique social et culturel, promouvoir une coopération active entre mathématiciens et utilisateurs des mathématiques. Tels sont les objectifs de la société mathématique de Côte d’Ivoire (Smci). Cette Société a procédé au lancement de ses activités lors d’une conférence de presse organisée à la salle de conférence de l’Ufr de mathématique, et informatique de l’Université de Cocody. C’était le mercredi 11 mai dernier.

Cette conférence a été animée par le Pr Saliou Touré, président de la Smci. Pour lui ‘’les mathématiques sont accessibles à tous, à condition de fournir des efforts. Certains jeux africains tels que l’awalé sous tendent des activités, mathématiques’‘. Face aux problèmes de la fuite des cerveaux, le Pr Touré Saliou a préconisé le dédommagement des pays qui forment à prix d’or et qui perdent leur élite. Il a par ailleurs signifié que grâce à la Smci le nombre de classes scientifiques dans les lycées a augmenté. Au nombre des activités de la Smci, l’organisation de ‘’Miss mathématique’’ pour les semaines à venir, des olympiades nationales de mathématiques, un camp international d’excellence et un concours de jeux mathématiques. Aussi, la création d’un site Internet pour la fin de l’année et la production d’une émission Radio Télévisé ‘’mathématiques et cultures’‘. Selon toujours le conférencier, qui est aussi directeur de la collection interafricaine de mathématique (Ciam), tous les pays francophones ont adopté un programme Commun et un manuel commun.

Notons que la société mathématique africaine (Uma) et est affiliée à l’Union mathématique internationale (Umi) depuis 1986.




N°505: La revue de la presse Octobre rouge ?

L'intelligent d'abidjan 4:47 am

Les ‘’titrologues’’ ont peur. Ce qu’ils ont lu hier ne les pousse pas à la sérénité. Tenez ! ‘’Le Jour plus’’ titre avec Seydou Diarra, Premier ministre ‘’les prochains jours seront décisifs. ‘’Il s’agit ici, des tractations autour du désarmement et des élections’‘. ‘’Dernière Heure Express’’ est plus direct quand il donne la parole à Adama Bictogo qui prévient : ‘’ sans consensus autour des listings électoraux pas d’élection, pas de président’‘. ‘’Le Nouveau Réveil’’ est dans la même cadence avec un dossier sur l’Ins et annonce que ‘’ le 30 octobre 2005, les élections n’auront pas lieu’’ car le Directeur Général de l’Institut national des statistiques ayant avoué qu’on ne peut pas tenir les délais’’ Le vide constitutionnel est donc à l’horizon. ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ le sait qui révèle ‘’tous les détails d’un complot’‘, sachant ‘’ce que vise Soro Guillaume’‘. Le président Gbagbo, lui, est occupé ailleurs. ‘’L’Inter’’ est au parfum de ses occupations. Selon ce journal ‘’il (Gbagbo) prépare sa victoire face à Bédié et Ado’’ et a obtenu des ‘’réseaux de soutien à l’étranger’‘. Les Forces Nouvelles n’en ont pas car elles attendent les milliards des bailleurs de fonds. Les choses tardent au point que selon ‘’Fraternité Matin’‘, ‘’les chefs (sont) pris en otage’’ dans le cadre du désarmement. ‘’Le Courrier d’Abidjan’’ revient sur les accords récents dans le cadre de la solution de la crise pour assener : ‘’Comment les rebelles ont déchiré l’Accord de Pretoria’‘. Ce, ‘’plus d’un mois après la signature’‘. Autre problème avec ‘’Soir Info’’ qui en sait beaucoup sur ‘’la sortie de crise’’ d’autant plus que ce journal nous apprend que ‘’la rébellion veut une transition sans Gbagbo’‘. Les choses vont se compliquer. ‘’Le Temps’’ a pu être informé de ce que ‘’les communications des Fds (sont) captées’’ et que des RG ivoiriens (sont) mouillés. De toutes les façons, il est dit dans ‘’Les Echos du Matin’’ que ‘’le G7 explose, le camp présidentiel se renforce’‘. Comment ? Avec le soutien de Mel Théodore à Gbagbo. Pourtant ‘’ Le Patriote’’ publie ‘’le pacte’’ que ses responsables vont signer le 18 mai prochain à Paris. Qui dit la vérité ? Une chose est certaine : octobre est incertain. Prions seulement qu’il ne soit pas rouge de sang.

A demain.
Traoré Bourahima Têguêrê




N°505: France : éminence grise du régime togolais Un mandat d’arrêt contre Charles Debbasch

L'intelligent d'abidjan 4:46 am

Un mandat d’arrêt a été lancé contre l’ancien doyen de la faculté de droit d’Aix-en-Provence Charles Debbasch, éminence grise du régime togolais, condamné mercredi en appel à un an d’emprisonnement ferme pour détournement d’oeuvres du maître de l’optic art Victor Vasarely.

“Ce n’est qu’une étape sur son chemin de croix judiciaire”, a commenté Me Christian Dureuil, avocat de M. Debbasch qui a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.

Le conseiller de feu le président togolais Gnassingbé Eyadéma, considéré comme un des artisans des modifications constitutionnelles qui ont permis à son fils Faure Gnassingbé d’accéder au pouvoir le 3 mai, était absent à la lecture de l’arrêt, “malade au Togo”, selon son avocat.

Le professeur de droit a été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve de trois ans, avec obligation d’indemniser les victimes. Le Pr Debbasch, 67 ans, devra aussi payer 150.000 euros d’amende et sera privé de ses droits civils, civiques et de famille pendant cinq ans.

En revanche, la cour a relaxé cet ancien président de la fondation Vasarely (1981-1993) du délit d’usage de faux. M. Debbasch avait été condamné en appel en janvier 2003 à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour le détournement de plus de 400.000 euros et le “pillage systématique de l’oeuvre” du peintre d’origine hongroise décédé en 1997. Mais cet arrêt avait été partiellement cassé.




N°505: Présidentielle 2005 Banny prend deux grandes décisions

L'intelligent d'abidjan 4:45 am

Le gouverneur de la Bceao, Charles Konan Banny, semble très déterminé à mettre fin au scepticisme sur sa candidature à la présidentielle de 2005. De grands stratèges politiques du fils de Yamoussoukro sont en mission, depuis quelques jours, à Abidjan.

Au lieu de déclarations toutes azimuts de candidature, Charles Konan Banny (Ckb) opte, de plus en plus, pour la stratégie du ‘’un pas en avant’‘. Certainement informé de ce que les multiples mouvements de soutien en sa faveur ne réduisent pas le scepticisme de certains sur son engagement réel à briguer le poste de président de la République, Ckb entend désormais rassurer ses partisans. Des indiscrétions recueillies hier à son quartier général (Qg) de campagne à Cocody annoncent deux grandes décisions prises, récemment. La première, c’est que Charles Konan Banny a décidé les jours qui viennent, d’être plus régulier à Abidjan afin de s’imprégner davantage de la réalité quotidienne du pays. Question de mieux tâter la validité de toutes les actions posées en son nom. ‘’Il est en train de faire progressivement venir ses bagages’‘, a confié, l’un des hommes forts de la structure de campagne confiance, paix et développement (Copad).

Bien avant, Charles Konan Banny a fait venir à Abidjan, l’un de ses conseillers en stratégie politique dans l’Hexagone, pour apporter un appui stratégique aux structures de mobilisation existantes. L’homme, dont on dit qu’il est doué d’une haute expertise en communication politique, apporte depuis quelques jours, des conseils à la structure centrale de mobilisation et aux projets de manifestations de jeunes et de paysans. Le nom de l’expert ? Silence au Qg de campagne de ‘’celui qui signe sur l’argent’‘, et où réunions et concertations se multiplient. Depuis hier, les uns et les autres sont réconfortés de l’arrivée imminente de leur Jocker, que des milliers de paysans vont célébrer le 5 juin prochain.

Claude Wakis




N°505: Caisse générale de retraite des agents de l’Etat(CGRAE) Clotilde Ohouochi et Hubert Oulaye débarquent le DG

L'intelligent d'abidjan 4:45 am

Dans quelques jours, si le chef de l’état et le Premier ministre laissent faire, M. You Mamadou quittera son poste de directeur général de la CGRAE.C’est ce qui ressort du conseil d’administration extraordinaire organisé hier sous la présidence du directeur de cabinet de Mme Ohouochi Clotilde, ministre chargée de la tutelle technique de la CGRAE,le médecin-colonel Khomet Daniel.

Après avoir épuisé les deux points de l’ordre du jour à savoir le statut du personnel de la CGRAE et l’examen des dossiers immobiliers, le médecin colonel Khomet a proposé le limogeage du directeur général au motif qu’il aurait protégé M. Sery Asia Jérôme ancien DG impliqué dans une vente d’immeuble, une transaction dans laquelle la CGRAE a perdu plus d’un milliard.

Le principal suspect de l’affaire, M. Jean Tanoh expert immobilier est en fuite depuis plusieurs années.

Dès le 19 septembre 2002,Mme la ministre avait voulu limoger le DG actuel.

Cela a été fait hier et le conseil d’administration a demandé au Pca Fagnidi Gustave d’assurer l’intérim au grand étonnement de tous ceux qui savent les bons rapports que le DG entretient avec son PCA.Des membres du conseil d’administration que nous avons approchés dénoncent la mascarade et le caractère irrégulier de la réunion d’hier et interpelle le gouvernement pour mettre de l’ordre.

De son côté, le DG débarqué s’est refusé à tout commentaire.

Ses proches ont laissé entendre qu’il est prêt à faire ses bagages et s’en aller puisqu’il estime que même s’il est vainqueur d’un éventuel bras de fer, il lui sera difficile de restaurer totalement son autorité au sein de la structure qu’il dirige depuis l’an 2000.La CGRAE a été à plusieurs reprises sous les feux de la rampe notamment à cause d’une affaire d’un milliard mis à la disposition du général Guéi durant la transition et aussi à cause du contentieux relatif à l’immeuble acquis pour un milliard trois cents millions par M. Sery Assia mais dont l’entreprise n’a jamais pu bénéficier.

On attend de voir si les futurs responsables pourront aller au bout de la procédure et demander des comptes clairs à l’ancien directeur général.

Dans les jours à venir, les langues vont sans doute se délier un peu plus pour livrer les dessous du limogeage inattendu de M. You Mamadou.

Charles Kouassi




N°505: CULTURE : Soum-Bill, introduit par le Club wê devenu le prince au Danemark Pari réussi lors de son premier concert en Scandinavie

L'intelligent d'abidjan 4:43 am

La diaspora africaine de la Scandinavie et les amis de la Côte d’Ivoire ont vécu un événement tout particulier le samedi 7 mai à Copenhague, et ce, à l’initiative du Club Wê qui tenait après le passage de Meiway en 2003 à réussir un autre grand coup. Soum-Bill était donc le choix des organisateurs.

Les amoureux de la musique ivoirienne ne pouvaient espérer mieux. Il n’a fallu que 7 minutes de concert à Soum Bill, pour se rendre compte que ses chansons étaient reprises en choeur par le public qui n’a pu d’ailleurs s’empêcher de danser avec lui. La communion était donc totale entre l’artiste et le public.

L’artiste, qui a déjà tourné dans plusieurs villes d’Europe, s’est finalement rendu compte qu’il était un prince en Scandinavie et a tenu á exprimer sa satisfaction. Pour le prince Soum, le plus merveilleux est que le public l’ai rejoint pour chanter et danser. Ivoiriens, pas Ivoiriens, Danois, Suédois, tout le monde dansait. ”Les gens ne se sont pas considérés comme s’ils étaient à l’Ivoire, c’est à dire suivre le concert les pieds croisés et ne balancer que la tête”.

Le public a vraiment apprécié le concert et la mélodie. Un palestinien, arrivé de Suède qui confirme : “La musique de Soum-Bill me rappelle les sonorités de chez moi”.

Bien avant Soum Bill, le public a pu découvrir deux autres artistes ivoiriens basés en Suède : Home Boy temptation qui évolue dans la tendance coupé-décallé, mais fait également du Ragga-Muffin et du Mandigo Style, et Woudy Styley qui a un style tout à fait particulier, appelé Caterpilar.

Notons que le concert de Soum Bill a enregistré la présence de l’ambassadeur de Danemark près les pays nordiques et la Finlande, Robert Ly Djérou accompagné de son épouse et de ses plus proches collaborateurs. Monsieur l’ambassadeur n’a donc pas manqué dans son intervention d’appeler les Ivoiriens à l’unité et au travail. Il a donc, au grand plaisir des Ivoiriens du Danemark, fait savoir qu’il avait “lancé” (fait l’éloge de) ceux-ci lors de sa dernière visite à Stockholm, la capitale de la Suède.

Comme pour sacrifier à la tradition, Mme Sokou, chargée culturelle à l’ambassade a au nom de Monsieur et Madame l’ambassadeur a “travaillé’’(offert) sur Soum-Bill avec 1000 DK (92.000 Fcfa).

Étaient aussi présents à la merveilleuse soirée culturelle des Wê, le président de (AISS) l’Association des Ivoiriens de Malmö, Séverin Labé, celui de Göteborg Louis Adom, le président du Club Akwaba, Florent Kouakou, puis certains représentants des différentes associations au Danemark.

Tout en regrettant les petits ratés comme le retard, et la pause qui a donné l’impression d’un manque de coordination (ce qui n’était pourtant pas le cas), les organisateurs sont à féliciter. Car, la sécurité et la promotion étaient bien réussies et le local assez grand et plaisant.

Sévérin L, Max. A
correspondant particulier




11/5/2005

N°504: UNE : Malgré l’acceptation de la candidature d’ADO Gbagbo à l’épreuve du vide constitutionnel

L'intelligent d'abidjan 4:50 am

L’élaboration d’un calendrier précis pour le désarmement et la question relative à la réforme de l’armée sont, de façon officielle, les deux points de blocage qui ont fait échouer le séminaire de Yamoussoukro (du 3 au 7 mai 2005) sur le processus DDR entre Fanci et Forces nouvelles. Dans la réalité, cet échec ramène la crise ivoirienne à son point de départ. Et le spectre du vide constitutionnel, entretenu par la rébellion et l’opposition civile montre bien que la question du Nouvel ordre politique, posée depuis les négociations de Lomé entre pouvoir et rébellion, est plus que jamais à l’ordre du jour.Le désarmement ne va pas débuter le 14 mai prochain, comme on avait espéré après les accords de Pretoria, signés le 6 avril 2005 entre les principaux protagonistes de la crise ivoirienne. Et pour cause, les nombreux obstacles, réels ou artificiels, qui jonchent le processus de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR).

DIALOGUE DE SOURDS. Le récent séminaire d’élaboration et de validation du Programme national du DDR (PNDDR), tenu à Yamoussoukro les 3, 4, 5, 6 et 7 mai 2005 a été marqué par un jeu de cache-cache entre rébellion des FAFN et loyalistes des Fanci. Alors que les Forces de défense et de sécurité exigeaient un calendrier ferme avec des dates précises pour le processus de désarmement, la rébellion, elle, avait d’autres préoccupations.

Les hommes de Guillaume Soro, qui entendent marchander au plus fort leur reddition, ont fait monter les enchères. Au lieu d’une simple réintégration dans l’Armée nationale, les rebelles exigent plutôt une fusion des deux états-majors, avec la reconnaissance de leurs grades. En outre, ils exigent le paiement des arriérés de leurs soldes, de septembre 2002 à cette année 2005.

VIDE CONSTITUTIONNEL. “Les rebelles font du dilatoire. Ils ne désarmeront pas. Ils veulent devenir généraux, colonels… et fixent à près de 100 milliards, le coût du désarmement. Il s’agit de gagner du temps, afin que le schéma du vide constitutionnel se mette en place “, explique un observateur averti.

Selon les calculs de l’opposition et de la rébellion, il s’agit de tout mettre en œuvre, afin qu’au soir du 30 octobre prochain, un nouvel ordre politique voit le jour. Avec une véritable transition de 6 à 12 mois, conduite par une personnalité neutre, qui pourrait ne pas faire acte de candidature et un Premier ministre doté de réels pouvoirs. Ainsi, toutes les formations politiques se retrouveraient sur un pied d’égalité dans la course à la conquête du pouvoir d’Etat.

COUP DE PARIS. Deux raisons principales militent en faveur de ce schéma : la France qui ne voit pas d’un très bon œil les exploits de Thabo Mbeki dans le règlement de la crise ivoirienne. Il faut donc tout mettre en œuvre pour altérer ce succès. En outre, il ne fait l’ombre d’aucun doute que Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RDA et Alassane Dramane Ouattara ne sont pas prêts à venir battre campagne sur les bords de la lagune Ebrié. Les deux têtes fortes de l’opposition ivoirienne, prises de court par les avancées obtenues à Pretoria, ont besoin d’un peu de temps, pour peaufiner leur stratégie de reconquête et/ou de conquête du pouvoir d’Etat.

Mais, le piège qui pourrait se refermer sur les challengers du président Gbagbo est tout aussi grand. En effet, explique un proche du régime ivoirien, ” si trois mois avant les élections, le désarmement n’est pas fait pour permettre l’enrôlement et l’affichage des listes électorales, le président de la République est en droit de saisir la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel, et ce en vertu de l’article 48, pour prononcer le report des scrutins et prolonger ipso facto son mandat “.

Notre interlocuteur s’étonne des calculs des adversaires de Laurent Gbagbo. ” L’opposition et la rébellion ne peuvent pas être d’accord pour le respect de la constitution et des accords signés et exiger dans le même temps une transition forte, si vraiment ils n’ont pas effectivement désarmé entre-temps “, s’indigne-t-il.

En fin de compte, malgré les professions de foi et les slogans officiels, les acteurs politiques et militaires ivoiriens se livrent encore à un jeu de cache-cache mesquin, préjudiciable au processus de paix. Comme si la guerre n’avait pas encore suffisamment fait de mal à la Côte d’Ivoire.

Vicky Delore

Les calculs de Guillaume Soro

Les exégètes du Front populaire ivoirien (FPI) ont toujours eu une approche simpliste de la crise ivoirienne : ‘’le problème de la Côte d’Ivoire, c’est Alassane Dramane Ouattara ; il veut coûte que coûte diriger la Côte d’Ivoire’’. Cette position, le président de la République l’a réitérée, le 26 avril 2005, dans son message à la nation, suite aux accords de Pretoria et à la lettre du médiateur Thabo Mbeki. ” Le problème n’est ni la réinsertion des mutins, ni l’article 35 de la Constitution mais la candidature d’un homme à la présidence de la République de Côte d’Ivoire; la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara. C’est la substance de l’Accord de Pretoria et de la lettre du Médiateur “, a déclaré, convaincu, Laurent Gbagbo.

Or, depuis cette déclaration, et malgré les importantes décisions prises le week-end du 7 au 8 mai 2005, qui rendent éligibles tous les candidats présentés par les partis politiques signataires des accords de Linas-Marcoussis, le processus de paix reste sous cale. Aucun enthousiasme n’a été constaté du côté des Forces nouvelles. Et même, les blocages observés au séminaire sur le désarmement à Yamoussoukro, la semaine dernière, sont indicateurs de ce que la rébellion à d’autres préoccupations. Matérielles, peut-être, mais surtout, sans aucun doute politiques. Notamment, les questions de la citoyenneté, de la nationalité et de l’identité qui sont pour les combattants, plus que la candidature d’Ado, le coeur du débats.

Complètement assimilables au Rassemblement des républicains (RDR) au début de la crise du 19 septembre 2002, les Forces nouvelles s’émancipent et se singularisent au fil du développement de la crise. Selon les projections de certains analystes, bien organisées, les Forces nouvelles pourraient jouer un rôle de premier plan dans l’écriture de l’histoire en cours et future de la Côte d’Ivoire. ” Et même si l’hypothèse soutenue par les pontes du pouvoir, selon laquelle Alassane Ouattara avait partie liée avec la rébellion était vérifiée au départ, force est de reconnaître aujourd’hui que la rébellion entend marquer son territoire. En moins de trois ans d’existence, elle a procédé à une véritable purge. Quand elle n’a pas mangé ses propres enfants, elle les a tout simplement reniés “, explique un autre observateur.

La preuve, l’étonnante discrétion et le traitement de son image dont fait preuve le secrétaire général des Forces nouvelles. Depuis le sommet de Pretoria et le discours du président Gbagbo, Guillaume Soro a gardé le silence. L’homme fort de la rébellion effectuerait un travail de sape dans l’ombre, dans l’objectif de trouver le schéma de sortie de crise qui entrouvre des perspectives à ses hommes et à lui-même. Si le coup n’est pas jouable en 2005, dans cinq ou dix ans, l’ancien patron de la Fesci pense que son étoile finira bien par briller. Mais, c’est dès maintenant qu’il compte s’entourer de toutes les garanties.

V.D.

Le spectre du nouvel ordre politique…

48 heures après le discours du président de la République, le 26 avril 2005, les Forces nouvelles, dans une analyse au vitriol, ont porté la réplique. Morceaux choisis d’un texte qui montre que la volonté de retour à la stabilité, à la paix et à la réconciliation reste un slogan creux. ” ... Laurent Gbagbo, en décidant mardi dernier (NDLR : le 26 avril 2005) d’organiser des élections qui le maintiendraient au pouvoir après le 22 octobre 2005 ne se rend pas compte que le temps reste son premier ennemi. Après avoir retardé les échéances depuis plus de deux ans, le candidat naturel du FPI vient de comprendre enfin que le peuple ne fera rien pour l’élire cette fois-ci président de la République ; la première fois ayant été une auto proclamation qu’il a lui-même qualifiée de “conditions calamiteuses”. Et pourtant, que n’a-t-on pas dit depuis plus de quinze mois pour prévenir sur les risques certains d’un vide constitutionnel. (…) Et pourtant, les Forces Nouvelles n’ont jamais rien demandé d’extraordinaire que de permettre aux Ivoiriens qui remplissent les conditions d’éligibilité à la Présidence de la République de postuler quand bon leur semble. “Ivoirien plus que les autres”, Laurent Gbagbo, pendant longtemps s’est borné à dire NON à la candidature d’un seul homme pour mieux distraire l’opinion et préparer sa réélection. C’est le moment qu’il attendait pour enfin mieux se consacrer à “sa réélection”. Le moment, semble-t-il, est bien arrivé le 26 avril 2005. En annonçant ses décisions de confier la préparation des élections (fichiers et listings électoraux, cartes d’électeurs) à l’Institut National de la Statistique (INS) Laurent Gbagbo n’a rien fait d’autre que de donner un appui politique à une stratégie longtemps préparée pour confisquer le pouvoir d’Etat, même si les élections ne devaient plus se tenir, afin d’éviter le vide constitutionnel tant redouté à l’approche du 22 octobre 2005.

Laurent Gbagbo, pour arriver à ses fins, s’est entouré des services du Premier Ministre, qui le premier fit les couloirs de la CEI pour parler de vote électronique (…) Ce que Laurent Gbagbo et Seydou Diarra ont sans doute oublié, c’est qu’il existe deux belligérants. L’un a parlé. Trop vite parlé même, prenant tout seul la responsabilité d’organiser les élections, qui permettront, à coup sûr, de lui assurer une légitimité républicaine. Et dans le cas où le processus se verrait arrêté pour les raisons déjà connues, se maintenir au pouvoir par une nouvelle interprétation de ce qui leur est cher: la Constitution déjà aux mains d’un Conseil Constitutionnel aux ordres.

Hélas, mille fois hélas! Comme le diraient les artistes : “premier gaou n’est pas gaou!” Et le second belligérant, qui n’a pas encore parlé? Il le fera lorsque le moment sera venu de s’exprimer sans pression. En attendant, Laurent Gbagbo a ouvert la voie du vide constitutionnel et institutionnel qui menace la Côte d’Ivoire. Cette fois-ci, Laurent Gbagbo ne sera pas le seul à dire cette terrible phrase lâchée au soir du 26 octobre 2000, alors que son parti, le FPI faisait massacrer des centaines d’Ivoiriens qui appelaient à l’organisation d’une élection présidentielle juste et ouverte à tous : “: “Je n’empêche aucune manifestation, mais j’ai donné des instructions: que l’ordre soit maintenu.”

V.D.




N°504: La revue de la presse : On se mélange

L'intelligent d'abidjan 4:50 am

Je retrouve mes chers amis les ‘’titrologues’‘. Bonne lecture pour eux hier mardi. Ceux qui étaient au rendez-vous dans les kiosques ont appris des choses et en ont beaucoup discuté. ‘’ L’Intelligent d’Abidjan’’ donne le ton en annonçant, que pour la ‘’ présidentielle (de), 2005’’ “Bédié perd de fidèles partisans’’ d’autant que ‘’ toute la vérité (est dite) sur le parti de Charles Konan Banny’‘. Attention Nous n’en avons pas encore fini que ‘’ les Echos du Matin’’ nous apprennent, qu’il y a une ‘’ crise au Pdci’’ parce que ‘’ le ministre Britto Boniface est accusé de rouler pour Gbagbo’‘. Crise aussi à l’Udpci quand on apprend, venant du même quotidien que, dans le cadre, du ‘’ gouvernement de réconciliation ‘’ Akoto Yao veut chasser Mabri Toikeusse. Le pourra-t-il ? En tout cas, pour le moment, ’ les soldats du 43ème Bima exfiltrent leurs enfants avant les vacances ? C’est ‘’ le Courrier d’Abidjan’’ qui nous le dit. ‘’ Le Nouveau Réveil’’ confirme avec ‘’ 350 familles françaises s’en vont’’ non sans indiquer ‘’…. la raison principale et le cerveau de ce départ, précipité ? Ce n’est en tout cas pas Mamadou Koulibaly, le président de l’Assemblée Nationale qui, lui, ‘’ apostrophe Chirac’’ et lui fait savoir, à travers ” Frat-Mat’’ que ‘’aujourd’hui, les Ivoiriens voient clair’‘. Le Jour plus’’ a cru voir clair quant aux obsèques du Gl Robert Gueï ‘’ expliquant ‘’ pourquoi ça coince depuis 3 ans. Un autre ‘’ pourquoi’’ avec ‘’ Le Patriote’’ qui s’intéresse aux Forces de défense et de sécurité. Ce quotidien titre : ” Pourquoi une nouvelle armée s’impose A ” ‘Dernière Heure express’‘, l’on croit tout savoir lorsque l’on donne la parole à Oumou Kouyaté qui tranche : ‘’ Il faut une transition en Côte d’Ivoire’‘. A Duekoué , on entend pas les choses de cette oreille. On s’affronte plutôt. ‘’ Soir Info’’ informe : ‘’Tout sur les affrontements’’ il y aurait eu ‘’ 26 morts. Tout cela, parce que la rébellion dure. Désarmer les rebelles n’est pas chose facile. Ainsi ‘’ L’Inter’’ précise : ‘’ Blocage du désarmement. Ce que redoutent réellement les rebelles’‘. Tout est mélangé. Mais, il reste qu’avec ‘’l’Intelligent d’Abidjan’’ Russel Lohoré décrète : ” Voici le secret de la réussite des soirées des Ebony “. Pour l’instant, la presse reste en alerte. Car, un journaliste de ‘’le Front’’ a été arrêté par la gendarmerie’‘. Il a été par la suite libéré. Le pays ne va pas encore très bien.

A demain.

Traoré Bourahima Têguêrê




N°504: Rti : Maurice Bandama a repris sa place

L'intelligent d'abidjan 4:49 am

Limogé en novembre 2004, au moment des frappes aériennes des Fanci contre les installations militaires rebelles de Bouaké, de novembre 2004 Maurice Bandaman a été réinstallé dans son fauteuil de président du conseil d’administration de la Rti, hier.

C’est sous le regard du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, Issa Diakité, que Maurice Bandaman a été réinstallé à la tête du conseil d’administration de la Radio télévision ivoirienne (Rti). Remerciant le président Laurent Gbagbo et toute la classe politique ivoirienne pour toute leur détermination à aller à la paix, le Pca de la Rti a appelé les Ivoiriennes et Ivoiriens à soutenir leur radio et télévision. Enfin, il est revenu au ministre Issa Diakité de reconnaître que la Rti doit être au service de tous les Ivoiriens. La couverture de toute l’étendue du territoire national par la Rti doit être effective, selon le ministre Issa Diakité, dans un bref délai.

H. D.




N°504: Agriculture Les Etats-Unis pour une nouvelle politique d’aide

L'intelligent d'abidjan 4:48 am

Les Etats-Unis défendent leurs modalités de l’aide alimentaire à d’autres pays. Question qui fait actuellement l’objet de négociations dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (Omc).

Les Etats-Unis ne sont pas d’accord avec les propositions tendant à autoriser l’aide alimentaire uniquement sous forme d’argent, a fait savoir Mike Johann, le ministre de l’agriculture Américain. Les grands objectifs des Etats-Unis en ce qui concerne les négociations de l’Omc relatives à l’agriculture ont trait à la réduction, des droits de douanes, à la diminution des aides nationales aux agriculteurs et à la suppression des subventions à l’exportation. L’aide alimentaire tombe dans la catégorie des négociations relatives à la concurrence en matière d’exportation, car certains accordent les aides à leurs agriculteurs et exportent leurs excédents agricoles dans les pays pauvres en proie à une pénurie alimentaire. Bien que les Etats Unies considèrent que les règles de l’Omc en matière d’aide alimentaire sont suffisantes, il est probable que le futur accord de l’Omc en comprendra de nouvelles à ce sujet. Certains pays qui souhaitent que l’accord à l’aide alimentaire soit uniquement sous forme de dons d’argent ou que les produits alimentaires soient donnés principalement par l’intermédiaire du programme alimentaire mondial de ‘Onu, les Etats-Unis estiment que les Etats et les organisations non gouvernementales peuvent aussi livrer une aide rapidement et efficacement. Ce dont le monde a besoin, c’est plus de produits alimentaires, de plus d’argent et de plus de donateurs et non pas de nouvelles règles peu réalistes qui exigent que tout le monde contribue exactement de la même façon soutiennent les américains.

Huberson Digbeu
Source : Washington File




N°504: CULTURE : Burida Tantie Oussou demande pardon à Guy Vincent

L'intelligent d'abidjan 4:46 am

La dernière crise qui a secoué le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) n’a pas encore fini de dévoiler ses facettes. Alors que les différentes parties observent un léger répit, Tantie Oussou sort de sa réserve. Mais cette fois pour demander pardon au pasteur Guy Vincent qu’elle avait traité de tous les noms dans la presse.

Mardi 10 mai, il est 10 heures quand Tantie Oussou, présidente du conseil d’administration (Pca) du Burida reçoit la presse. La dernière nouvelle que l’on a de Tantie Oussou, est la rencontre des artistes avec le chef de l’Etat, lors de sa consultation des couches sociales. Où elle avait promis que les artistes ivoiriens prendraient une part effective dans la lutte contre l’insalubrité à Abidjan. Pendant que les journalistes pensent au bilan des activités de nettoyage de la perle des lagunes, que le dossier Burida refait surface. “Je vous ai fait appel pour que vous sachiez que j’ai demandé pardon au pasteur Guy Vincent. Que j’ai traité de mauvais pasteur et de voyou lorsque la crise du Burida battait son plein. J’ai été induite en erreur et donc j’ai dû avoir des altercations avec celui qui se trouve être mon fils adoptif”, a confié Tantie Oussou qui explique ses rapports antérieurs avec l’ex-Faremois chanteur, appelé par Dieu. “Guy Vincent m’a été confié en 1981 à Mossou à Grand-Bassam, alors qu’il ne chantait même pas encore avec les Ras. Nous avons dû vivre beaucoup de bonnes choses ensemble avant que la première dame ne me le confie encore il y a environ 5 ans”, a-t-elle poursuivi. Vu la nature des rapports avec Turbo, Tantie Oussou estime qu’elle n’avait pas le droit de se répandre dans la presse, même si son fils l’avait offensée publiquement. Depuis cette histoire, selon Tantie Oussou, les parents de Turbo lui ont sans cesse demandé des comptes concernant son filleul. C’est pourquoi elle demande la médiation de Djabo Stek qui se trouve être l’oncle du serviteur de Dieu. Pour rendre à César ce qui est à César, elle décide de rendre ce repenti public, non sans annoncer le dernier orage qui se prépare sur le Burida et la position des artistes ivoiriens face à la candidature du président Gbagbo aux échéances électorales d’octobre prochain : “Nous, artistes ivoiriens de toutes les tendances, pensons qu’il faut soutenir le chef de l’Etat qui est avant tout un homme de lettres et de musique, qui a su honorer les artistes même en période de crise. Nous voulons en plus lui décerner sa carte d’artiste et soutenir sa candidature en 2005”.

Avant de grands déballages prévus pour quelques jours sur le dossier Burida. Il est à retenir que Turbo et sa mère ont fumé le calumet de la paix.

Firmin Koto
firmin_koto@yahoo.fr




N°504: SPORTS : Football : Africa sports national Le fauteuil d’Alain Donwahi en jeu

L'intelligent d'abidjan 4:45 am

Les membres associés mobilisés ne sont pas du tout contents des prestations de leur équipe, tant en championnat national qu’en campagne africaine de football. Du coup, les agitations de couloir refont surface. Ce qui risquent fort d’emporter le comité directeur que dirige le président Alain Richard Donwahi.

Voici deux saisons que les rênes de l’Africa sports national ont été confiées au président Alain Donwahi. Malheureusement, celui qui était censé remettre le club vert et rouge sur les rails après l’éviction du président Lassina Doré, est pris dans une sorte de tango qui ne fait pas avancer le club, comme les membres associés mobilisés l’auraient souhaité. La saison dernière, l’Africa, bien qu’ayant décroché son ticket pour la ligue des champions, n’a pu tenir la concurrence face à son éternelle rivale au plan local, l’Asec d’Abidjan. Cette saison également, malgré le recrutement effectué, l’Africa n’arrive pas à faire la différence ni au plan local, ni au plan continental. Conséquences, une élimination dans les préliminaires de la ligue des champions, les chances hypothéquées au niveau de la coupe de la Confédération et une deuxième place au championnat national.

Les membres associés sont aujourd’hui à se demander si l’éviction de Lassina Doré en valait la peine. Ils se rendent bien compte que la jeune équipe dirigeante actuelle manque véritablement d’expériences pour diriger un club de la trempe de l’Africa sports national.

Le président Alain Donwahi, par ses nombreuses absences auprès de l’équipe, montre bien qu’il a des choses bien plus importantes à régler, qui peuvent lui rapporter plus de notoriété.

En outre, l’actuel président du comité de gestion n’a pas un passé dans la gestion d’un club de football, pour prétendre maîtriser les arcanes du football local, encore moins africain. Ceux qui pensaient que le président Donwahi allait mettre la fortune familiale au service de l’Africa sports se rendent bien compte qu’ils avaient fait un mauvais calcul, en poussant le président Doré vers la porte.

De même que le patron des vert et rouge, ceux qui l’entourent sont des néophytes dans la gestion d’un club. L’Africa sports apparaît aujourd’hui comme un morceau trop lourd pour leurs frêles épaules. Ni Laurent Boli, ni Malick Tohé, encore moins Alain Asse et les autres ne maîtrisent les contours de la gestion d’un club. Qui est bien différente de celle d’une entreprise ou d’un magasin de vêtements.

Le constat fait, les membres associés sont aujourd’hui à la recherche d’un président pour diriger de main de maître leur club. Des noms se murmurent dans les couloirs. On parle de plus en plus de Sébastien Zéhi et même du probable retour de Lassina Doré. L’actuel directeur général de la Poste Plus, Sébastien Zéhi n’est pas un inconnu, pour avoir été longtemps dans le système vert et rouge au temps du président Simplice Zinsou, et même avec Lassina Doré. Aujourd’hui, l’homme s’est mis en retrait du football, mais se consacre au handball à travers le club des amis du handball de l’Africa sports à qu’il a donné un regain de dynamisme. Cette expérience, il pourrait bien avoir envie de la faire au niveau de la section football. Lassina Doré, lui, n’est plus à présenter. Il fait partie de ceux qui ont taillé la grandeur de l’Africa sports. Après le règne du président Zinsou, c’est ce cadre de Côte d’Ivoire Telecom qui a dirigé l’Africa. Et lui a permis de consolider sa réputation internationale, avec un second trophée de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes. Aujourd’hui, Doré ne manque aucun rendez-vous de l’Africa, preuve qu’il a encore de l’amour pour ce club.

Aussi invraisemblable soit-il, le nom du président Simplice De Messe Zinsou circule également dans les couloirs. Depuis son retrait du club, l’Africa n’a plus véritablement flambé. Du coup, le président Zinsou est regretté par les membres qui voient en lui, l’homme providentiel, pouvant affranchir l’Africa de la tutelle jaune et noir. Voudra-t-il revenir ? La question reste entière.

Dans tous les cas, le président Alain Richard Donwahi n’est pas sûr de retrouver le fauteuil de président, après ce mandat.

Sidibé Lancina
sidiblancina@yahoo.fr




N°504 : Promotion de la culture et de l’éducation Sijiri Bakaba a reçu le prix Ikeda

L'intelligent d'abidjan 4:43 am

Pour sa deuxième édition, le prix Ikeda pour la culture et l’éducation a été décerné au directeur général du Palais de la culture d’Abidjan Sijiri. C’était le dimanche 8 mai dernier.

C’est dans la salle Anoumabo du Palais de la culture de Treichville que les responsables de la communauté des bouddhistes de Côte d’Ivoire, regroupés au sein de la Soka Gnakka : internationale Côte d’Ivoire (Sgi-Ci) ont remis le prix constitué d’une médaille, d’un certificat puis d’un chèque d’un montant de un million de Fcfa. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de 4115 personnes, Martine Deazon vice-directrice de la Sgi-Ci a indiqué que le but de l’organisation est de promouvoir l’idéal de paix. Le prix a été instauré pour encourager les personnes qui oeuvrent pour l’éducation et la culture dans le monde, en Afrique et en Côte d’Ivoire. C’est dans ce cadre que pour la deuxième édition Sijiri Bakaba, homme de culture et de l’éducation, a été choisi par la Sgi-Ci pour recevoir ce prix. André Deazon, directeur général de la Sgi-Ci a fait remarquer que “pour qu’un pays se développe, il lui faut accorder la priorité à la culture et à l’éducation”. Le but essentiel que poursuit la communauté bouddhiste est selon lui l’établissement de la paix mondiale pour la propagation des lois correctes. Pour cela, “le bouddhisme sera la religion du troisième millénaire”. Pour ce qui est du lauréat, André Deazon a fait comprendre au public que, honorer Sijiri Bakaba, c’est respecter ce que la loi bouddhique enseigne.

Etienne Atta




N°504: NATION : Après le séminaire de Yamoussoukro sur l’élaboration et la validation du Pnddr Alain Donwahi dit sa part de vérité

L'intelligent d'abidjan 4:43 am

A l’issue du séminaire d’élaboration et de validation du Pnddr par les Fds et les Fafn qui s’est achevé le 7 mai de Yamoussoukro, le président de la Cnddr, Alain Richard Donwahi, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a répondu à certaines préoccupations des journalistes, relatives au processus Ddr. Ci-dessous, l’intégralité de ces échanges.

Monsieur le président de la Cnddr, aujourd’hui, tout le monde s’attendait non seulement à des recommandations, mais également à un communiqué final, à l’issue de ce séminaire. Mais, voilà que nous devrons attendre le 13 mai pour la validation effective des actes du séminaire. Dites-nous président, qu’est-ce qui n’a véritablement pas marché ?

Il faut dire que, depuis Pretoria, mandat a été donné aux chefs d’états- majors des deux forces, en ce qui concerne la question du Ddr. Il leur a été demandé de se réunir le 14 avril à Bouaké, pour redémarrer le processus Ddr. Ce qui a été fait. Ensuite, Pretoria a demandé aux chefs d’états-majors des deux forces de s’assurer de la mise en œuvre du Pnddr. Pour ce faire, il fallait que ce Pnddr soit élaboré et validé par les deux forces. Et c’est pour répondre à cet impératif que nous avons fait des propositions concernant la restructuration et la refonte de l’armée. Je dois aussi vous faire remarquer que le programme national Ddr ne comporte pas un chronogramme. Le programme national Ddr est un plan d’actions. Il était donc important que le deux forces puissent se retrouver, pour non seulement élaborer, mais valider ce plan d’actions. Une fois que ce plan d’actions est validé, il faut y attacher un chronogramme pour sa mise en œuvre. C’est pour cette raison, qu’au terme de la première partie de notre séminaire, l’une des synthèses, notamment celle de la commission Ddr, a recommandé qu’en ce qui concerne le chronogramme d’actions, que le président de la Cnddr élabore ce chronogramme en tenant compte des recommandations faites au séminaire.

Vous comprenez donc qu’élaborer un chronogramme avant les recommandations des commissions est impossible. Le chronogramme sera donc préparé à partir des actes du séminaire. Le comité scientifique de ce séminaire va donc travailler maintenant, pour compiler les actes du séminaire, de manière à nous permettre d’élaborer un chronogramme. Ce chronogramme sera ensuite présenté aux chefs d’états-majors des deux forces, le vendredi 13 mai, et validé par eux. Les actes du séminaire seront également validés par eux. Vous me demandez ce qui n’a pas marché. En ce qui nous concerne, tout a marché. Nous avons parcouru les 90% du chemin. 90% du travail a été fait et pour moi, c’est entièrement positif.

S’agissant des 10% du travail qui restent, qu’est-ce qui n’a pas été fait ?
Ce qui nous reste à faire, qui ne pouvait pas être fait avant les actes du séminaire, c’est l’élaboration du chronogramme, qui doit être présenté aux deux chefs d’états-majors.

Si on s’en tient donc à cela, c’est le chronogramme qui va déterminer la date du désarmement. Alors, à quand le désarmement ?

Le désarmement, faisant partie intégrante du processus Ddr, connaîtra une date, au niveau du chronogramme.

Ce que je voudrais vous dire, c’est qu’on se focalise un peu trop sur la date du désarmement. Et pourtant, notre travail n’est pas simplement de trouver une date pour le désarmement.

Notre travail est de faire un chronogramme qui représente en fait les différentes dates de tout le processus Ddr, qui commence par la sensibilisation, le pré-regroupement, le regroupement, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion.

Notre rôle, est de mener chacune de ces phases avec succès, et tout le processus à son terme, pour le bonheur de nos populations. Donc, le Ddr ne concerne pas uniquement le désarmement. Il faut donc éviter de se focaliser sur quelque chose qui n’est pas le programme tout entier. Dans le chronogramme, il n’y aura pas que la date du désarmement. Mais, il y aura toutes les dates de toutes les actions à mener au cours du Ddr. Nous nous mettrons en œuvre une fois que ce chronogramme sera validé par les deux chefs d’états-majors.

Je peux, cependant, vous dire que le processus Ddr a déjà débuté, depuis le 14 avril 2005, avec la rencontre des forces, à Bouaké. Ce séminaire participe également du Ddr, parce qu’il a contribué à mettre ensemble les différentes forces pour valider un programme.

Le plan conjoint des opérations (Pco), qui détaillait les opérations militaires, a été validé depuis l’année dernière, il nous manquait de valider le programme tout entier. Et cela sera fait une fois que les actes du séminaire seront signés. Le chronogramme va donc nous permettre d’avoir toutes les dates du Ddr.

A l’issue de la rencontre de Bouaké, et conformément au communiqué final, il était question que ce séminaire confirme la date du désarmement, fixée du 14 au 31 juillet !

Le but de ce séminaire n’était pas de trouver une date précise du désarmement. Notre travail va plus loin que cela. Il s’est agi au cours de ce séminaire, d’obtenir un programme validé conjointement par les forces qui sont les principales concernées. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le programme Ddr est une série d’actions qu’il faut entreprendre et exécuter, du début à la fin. Et cela nécessite que les deux forces s’accordent sur toutes les actions à mener, dans le cadre de ce processus.

Le 14 avril 2005 à Bouaké, les deux chefs d’états-majors ont demandé au président de la Cnddr de proposer des dates et j’ai proposé les dates, du 14 au 31 juillet 2005. Ces dates, pour qu’elles soient prises en compte, doivent être inclues dans le chronogramme d’actions qui, lui-même, doit prendre en compte les résultats du séminaire, avant d’être validées par les deux forces. C’est à son élaboration que nous allons nous atteler.

J’ai avancé la date du 14 mai, c’est vrai, mais cela ne veut pas dire que l’opération du désarmement commence le 14 mai, parce que le Ddr ne commence pas par le désarmement.

Peut-être c’est ce qu’il faut expliquer. Car, d’aucuns ont pu croire qu’en disant du 14 au 31 juillet, cela voudrait dire que le 14 mai, on désarme. Je sais que le souci de tous, est le désarmement. C’est ce que nos populations attendent, mais qu’elles se rassurent. Vous saurez ce que nous allons proposer à partir du 14 mai, comme opérations pour appliquer le plan d’actions qui aura été validé par les deux forces.

Au cours de ce séminaire, la commission Ddr a révélé la non réhabilitation des sites Ddr de la zone nord. N’avez-vous pas d’inquiétude à ce propos ?

Pour ce qui est de la réhabilitation des sites de la zone nord, nous ne sommes pas inquiets. Nous avons des professionnels qui, au cours du séminaire, ont tout expliqué. Ces préoccupations seront prises en compte dans le chronogramme et, dès la semaine prochaine, vous verrez que le programme Ddr a déjà commencé. Nous sommes conscient de l’enjeu du programme Ddr, et nous comptons le mener avec succès. Nous voulons éviter que des ratés interviennent, une fois que le processus Ddr est entièrement engagé. Et cela, nous le réussirons, une fois que les deux forces auront validé le chronogramme d’exécution des différentes actions qui leur sera présenté le 13 mai prochain.

A.L.O




N°504: SOCIETE: Plus de 10 milliards d’arriérés dus par l’Etat Les grandes écoles ferment, lundi

L'intelligent d'abidjan 4:41 am

Les établissements privés d’enseignement supérieur fermeront le lundi 16 mai prochain. L’annonce a été faite hier au cours d’un point de presse au Conseil économique et social (CES) au Plateau.

Les fondateurs et directeurs généraux des établissements privés d’enseignement supérieur regroupés au sein de la Conférence des écoles supérieures et universités privées de Côte d’Ivoire (Confesup) et de l’Union nationale des écoles supérieures privées (Unesup) se sont retrouvés hier mardi au Conseil économique et social. Il s’agissait, selon les porte-parole, Julien Djegba (Confesup) et Alexandre Blé (Unesup) d’informer élèves, parents et l’opinion nationale de la fermeture des établissements le 16 mai prochain.

Raison invoquée : non paiement des frais de scolarité (plus de 10 milliards) dus par l’Etat pour la période 2003 à 2005. “Si les autorités compétentes à savoir les ministres Zemogo Fofana de l’enseignement supérieur, Bohoun Bouabré de l’Economie et des Finances, et Charles Diby Koffi du Trésor et de la comptabilité publique ne peuvent trouver les moyens de régler les arriérés et les renouvellements, nous serons obligés de fermer les établissements”. Ce qui fait planer de gros risques sur l’organisation du Bts 2005. A ce sujet, c’est environ 40 mille étudiants qui se verront refuser l’accès aux salles de classes et à peu près 15 mille étudiants qui ne pourront pas prendre part à l’examen du Brevet de technicien supérieur. Toutefois, les fondateurs et directeurs généraux des établissements privés d’enseignement supérieur se disent prêts pour toutes négociations avec les autorités pourvu que des promesses fermes avec début de paiement soient faits par celles-ci. “Nous comprenons les réalités du moment. C’est donc à nos corps défendants que nous prenons cette décision de fermer les écoles. Parce que ce sont les élèves qui finiront par se révolter puisque les enseignants, sans salaires n’honorent pas toujours leurs engagements”, a tenu à souligner Julien Djegba de la Confesup.

Laetitia Kouadio




N°504: ECONOMIE : Banque africaine de développement Le personnel d’Abidjan en colère contre Omar Kabbaj

L'intelligent d'abidjan 4:41 am

Le personnel de la Banque africaine de développement (Bad) d’Abidjan fait partie des grandes victimes de la délocalisation du siège de cette institution.

Dans peu de jours, les actionnaires de la Bad se retrouveront à Abuja, au Nigeria, pour faire l’état financier et choisir le successeur de l’actuel président de la Bad, le Marocain Omar Kabbaj. Si ailleurs, principalement à Tunis, l’on est heureux de cette institution, tel n’est pas le cas à Abidjan où le personnel resté sur place ne manque pas de crier sa colère contre le mauvais traitement à lui infligé. En effet, depuis la délocalisation du siège de cette institution à Abidjan, les anciens travailleurs sont laissés-pour-compte. Selon des sources bien introduites, le personnel déflaté de la Bad entend produire une motion de protestation dont copie sera distribuée aux membres statutaires de cette institution pendant les assises d’Abuja. L’objectif est de se faire entendre et de décrire la misère du personnel de la Bad d’Abidjan. Selon toujours notre source, une réunion des travailleurs de cette institution est prévue, ce matin, dans un hôtel de la place.

Honoré Kouassi




N°504: Friedrich Nagel, Commission européenne en Côte d’Ivoire “La paix et l’intégration créent la prospérité”

L'intelligent d'abidjan 4:40 am

La journée de l’Europe a été célébrée avant hier 9 mai 2005, en Côte d’Ivoire à l’hôtel Sofitel, Abidjan Plateau. En présence du Premier ministre, Seydou Diarra, des membres du gouvernement, des personnalités diplomatiques, politiques et de la société civile, le chef de la délégation de la Commission européenne en Côte d’Ivoire a invité les Ivoiriens à s’engager dans la paix à l’image de l’Europe.

Voici plus de 60 ans que l’Europe a donné dos à la guerre. Mieux, le 9 mai 1950, Robert Schuman, par une déclaration, avait jeté les bases de ce qui est devenu aujourd’hui l’Union européenne. Le ministre français des Affaires étrangères disait à l’époque “L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre “. En souvenir de cette journée mémorable, la délégation de la Commission européenne en Côte d’Ivoire a célébré l’événement avec les autorités ivoiriennes, des personnalités diplomatiques, politiques et de la société civile. Le chef de la délégation a avancé que l’Europe est en train de se faire et que les Européens ont la paix. Faisant le bilan de 60 ans d’existence de l’Union Européenne, selon Friedrich Nagel, cette institution pèse 450 millions de citoyens dans 25 pays membres avec une monnaie unique forte adoptée par douze pays et est le premier donateur d’aide au développement d’assistance humanitaire. Face à ces résultats flatteurs en faveur de la réconciliation, de l’intégration et de la paix en Europe le diplomate européen a demandé aux Ivoiriens de copier l’exemple de l’Ue. ” L’union fait la force mais aussi la paix et l’intégration crée la prospérité “. Il a ajouté que la construction se poursuit dans les difficultés et avec des débats. Enfin, Friedrich Nagel a levé un coin de voile sur le soutien de l’Ue au processus de paix en Côte d’Ivoire. Ainsi 31 milliards ont été octroyés pour entre autres appuyer les actions du gouvernement de réconciliation nationale, assister les populations affectées par la crise, contribuer au remboursement de certaines dettes de l’Etat et soutenir des producteurs de certains produits agricoles. L’Ue n’entend pas, selon lui, s’arrêter là. Les actions de désarmement, de redéploiement de l’administration, de préparation et d’organisation des élections et de relance de l’économie vont bénéficier de l’appui de la communauté européenne. Prenant la parole à son tour, le Premier ministre Seydou Diarra a reconnu le soutien de l’Ue à la Côte d’Ivoire. S’agissant du processus de désarmement et de la paix en Côte d’Ivoire, le locataire de la primature a annoncé que cette semaine sera décisive tout en précisant que le Ddr doit se faire sans hésitation dans l’intérêt supérieur de la nation.

Aké Laurent Okoué




N°504: Bureau politique de l’Udpci Noutoua Youdé surpris par sa nomination

L'intelligent d'abidjan 4:39 am

Les 120 de Mabri Toikeusse, à la tête de l’Udpci, sont connus depuis avant hier 9 mai 2005. L’on compte dans les rangs des inconditionnels de Paul Akoto Yao.

“Décision n°002/Udpci/PP/2005 du 09 mai 2005 portant désignation des membres du bureau politique… Le président du parti, suite à la tenue des assises du premier congrès extraordinaire des 9 et 10 avril 2005, ayant consacré l’élection du président du parti… Vu la résolution n°9/Udpci/ CE/BC donnant mandat au président du parti de publier dans un délai n’excédant pas un (1) mois, la liste des membres des organes centraux ; décide : article premier : sont désignés en qualité de membres du bureau politique : Toikeusse Albert Mabri, Alassane Salif N’Diaye, …Noutoua Youdé (n°24)… Gnédéa Jean (n°50)… Kaé Eric Kplohourou (n°111) “. Ainsi des hommes de Paul Akoto Yao font partie du bureau politique de l’Udpci, version Mabri Toikeusse. Comme le montre si bien la liste des 120 rendue publique hier par le docteur Mabri lui-même. Que s’est-il passé entre-temps ? Comment des lieutenants de Akoto ont-il pu se retrouver dans l’écurie Mabri ? Voici la réponse du député Noutoua Youdé, président du groupe parlementaire Udpci : ” Je n’ai pas reçu cette information de ma nomination. Je n’étais pas ici, en Côte d’Ivoire. J’arrive d’un voyage à l’extérieur du pays. Je ne peux pas donc me prononcer pour l’instant “. Y a-t-il eu des tractations avant son départ pour l’étranger ou son nom s’est-il retrouvé sur la liste des 120 comme un cheveu sur la soupe ? La réponse du bras droit d’Akoto est évasive. ” Je vous dis que je n’étais pas là. Et ne prenez pas de raccourcis pour dire que je n’ai pas été contacté, ou que cela n’a pas été fait sans mon consentement. Je vous dis que j’étais en voyage. Laissez-moi le temps de voir cette décision du ministre Mabri et alors je vous donnerai mon opinion “, a-t-il noté. Il n’est pas possible d’avoir la réaction des autres. Mais une chose est sûre, quelque chose se trame à l’Udpci.

Barthélemy Téhin




N°504: Martial Joseph Ahipeaud, militant de l’Udpci “ Je ne soutiendrai jamais Mabri…”

L'intelligent d'abidjan 4:38 am

Martial Joseph Ahipeaud, le tout premier leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) est de retour au pays. Il a animé une conférence de presse, hier à Abidjan. Face à la crise que traverse l’Udpci, il a choisi son camp.

Sans équivoque, l’ancien secrétaire adjoint s’est prononcé face aux journalistes et militants présents. ” Je ne me reconnais pas dans l’Udpci tel qu’il est maintenant. Je ne me reconnais que dans l’Udpci qui était là avant. Je ne peux pas me retrouver dans le mensonge… “. Suite à une question d’un confrère qui lui demandait s’il était prêt à rallier le camp Mabri, en cas de victoire de ce dernier dans le conflit juridique qui l’ oppose à Akoto Yao, sa position est on ne peut plus claire. ” Les gens ont fait un coup d’Etat qui ne dit pas son nom. Je leur avais dit, même si vous estimez faire des réaménagements dans le parti, attendez, après les funérailles du général Robert Guéi (…). Ils ne l’ont pas voulu. C’est clair, si la loi dit que c’est Mabri qui prend la tête du parti, je ne le soutiendrai pas (…). Il peut être président de son parti, mais ce sera sans moi. J’irai peut-être créer mon parti. Comme vous, j’attends que la justice tranche. S’ils veulent maintenant leur congrès, je ne marcherai pas là-dedans… “.

Qu’est-ce qui a fissuré le parti du général Guéi ? Voici le diagnostic fait par le ‘’petit’’ de l’homme de Kabacouma. ” Ce qui tue l’Udpci, c’est le tribalisme ambiant surtout et le problème d’idéologies. Ce n’est pas une histoire de qui suit Laurent Gbagbo. Tout le monde à l’Udpci va le voir. Maintenant, on cherche à ce qu’il arrange le différend au sein du parti. A Marcoussis, j’ai été une grosse victime du partage tribaliste de postes. Aux deux postes qui étaient destinés à l’Udpci, l’un m’était revenu après vote. Mais, ils ont dit qu’il fallait un poste pour les Wê et un autre pour les Dan. Voilà où le tribalisme nous a menés au sein du parti. J’avais dit au président Akoto que c’était dangereux. Voici le résultat aujourd’hui “, dit-il. Quant à son soutien au général Guéi, il s’est là aussi longuement expliqué. ” J’ai soutenu le général Guéi, parce que je voulais que la Côte d’Ivoire quitte le triangle de la mort où nous menait le Rdr, le Pdci et le Fpi. C’était un triangle de la mort dans lequel nous conduisait ces partis. C’est en cela que j’ai décidé de le suivre pour un ordre nouveau. J’ai suivi le général sur la base de l’éloignement du pays de la violence. Maintenant, j’ai été compris… “, assène-t-il sereinement.

Thibault R. Guéi




N°504: POLITIQUE: Les calculs de Guillaume Soro

L'intelligent d'abidjan 4:37 am

Les exégètes du Front populaire ivoirien (FPI) ont toujours eu une approche simpliste de la crise ivoirienne : ‘’le problème de la Côte d’Ivoire, c’est Alassane Dramane Ouattara ; il veut coûte que coûte diriger la Côte d’Ivoire’’. Cette position, le président de la République l’a réitérée, le 26 avril 2005, dans son message à la nation, suite aux accords de Pretoria et à la lettre du médiateur Thabo Mbeki. ” Le problème n’est ni la réinsertion des mutins, ni l’article 35 de la Constitution mais la candidature d’un homme à la présidence de la République de Côte d’Ivoire; la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara. C’est la substance de l’Accord de Pretoria et de la lettre du Médiateur “, a déclaré, convaincu, Laurent Gbagbo.

Or, depuis cette déclaration, et malgré les importantes décisions prises le week-end du 7 au 8 mai 2005, qui rendent éligibles tous les candidats présentés par les partis politiques signataires des accords de Linas-Marcoussis, le processus de paix reste sous cale. Aucun enthousiasme n’a été constaté du côté des Forces nouvelles. Et même, les blocages observés au séminaire sur le désarmement à Yamoussoukro, la semaine dernière, sont indicateurs de ce que la rébellion à d’autres préoccupations. Matérielles, peut-être, mais surtout, sans aucun doute politiques. Notamment, les questions de la citoyenneté, de la nationalité et de l’identité qui sont pour les combattants, plus que la candidature d’Ado, le coeur du débats.

Complètement assimilables au Rassemblement des républicains (RDR) au début de la crise du 19 septembre 2002, les Forces nouvelles s’émancipent et se singularisent au fil du développement de la crise. Selon les projections de certains analystes, bien organisées, les Forces nouvelles pourraient jouer un rôle de premier plan dans l’écriture de l’histoire en cours et future de la Côte d’Ivoire. ” Et même si l’hypothèse soutenue par les pontes du pouvoir, selon laquelle Alassane Ouattara avait partie liée avec la rébellion était vérifiée au départ, force est de reconnaître aujourd’hui que la rébellion entend marquer son territoire. En moins de trois ans d’existence, elle a procédé à une véritable purge. Quand elle n’a pas mangé ses propres enfants, elle les a tout simplement reniés “, explique un autre observateur.

La preuve, l’étonnante discrétion et le traitement de son image dont fait preuve le secrétaire général des Forces nouvelles. Depuis le sommet de Pretoria et le discours du président Gbagbo, Guillaume Soro a gardé le silence. L’homme fort de la rébellion effectuerait un travail de sape dans l’ombre, dans l’objectif de trouver le schéma de sortie de crise qui entrouvre des perspectives à ses hommes et à lui-même. Si le coup n’est pas jouable en 2005, dans cinq ou dix ans, l’ancien patron de la Fesci pense que son étoile finira bien par briller. Mais, c’est dès maintenant qu’il compte s’entourer de toutes les garanties.

V.D.




N°504 : La Chronique de Zagbadi Agoua30 octobre 2005 : les raisons de l’optimisme !

L'intelligent d'abidjan 4:35 am

Le médiateur de l’Union africaine dans la crise ivoirienne, Tabo Mbeki, avait demandé au chef de l’Etat Laurent Gbagbo, de recourir aux ‘’pouvoirs exceptionnels’’ que l’article 48 de la constitution confère au président de la République, pour faire droit à tous les signataires des accords de Marcoussis, afin que tous ceux qui le désirent puissent postuler à la présidentielle de 2005. Le chef de l’Etat, prenant acte de la correspondance de M. Tabo Mbeki, avait décidé de prendre l’avis des ivoiriens avant de se prononcer. Le mardi 26 avril soir, Gbagbo Laurent a donné officiellement sa réponse. C’est : ‘’Oui, que tous se présentent à la présidentielle…’’ Cependant, a-t-il ajouté en substance, à l’avenir et ce jusqu’à la fin de la crise, seul l’article 48 me servira d’appui, de recours et de boussole pour toutes les décisions qui me paraîtront utiles à régler toute forme de difficultés qui se présenteront sur la voie de la normalisation, c’est-à-dire, celle du retour à la paix en Côte d’Ivoire. C’est dans cette logique, celle des ‘’pouvoirs exceptionnels’’ qu’attribue l’article 48, que le chef de l’Etat a pris les décrets d’application des décisions qu’il avait arrêtées le mardis 26 avril. Depuis donc le jeudi 5 avril dernier, les signataires des accords de Marcoussis, sauf décision contraire de leurs partis politiques, sont ‘’officiellement’’ candidats à l’élection présidentielle du 30 octobre 2005. Les veinards ! Pourrait-on s’exclamer. Sans avoir déposé de dossier de candidature au près du conseil constitutionnel, ils sont ‘’d’office’’ candidats à la présidentielle. La partie la plus rocailleuse du chemin vers le fauteuil présidentiel étant ainsi d’emblée parcourue, à eux, à présents, de saisir chacun leur chance pour franchir le reste. Bonne chance à tous !... Et pourtant, dès l’acceptation par le président de la République d’appliquer l’article 48 pour permettre à tous les signataires des accords de Marcoussis d’être éligibles à la présidentielle 2005, une véritable hystérie s’est emparée de la classe politique ivoirienne voire de la société ivoirienne dans son entier. Çà et là et partout, l’on voyait et l’on voit encore l’imminence de la guerre civile et la destruction inévitable de la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas mon avis. Je suis et je demeure malgré tout optimiste, et pour cause :

1- Entant que citoyens, vivant en communauté et en société, les ivoiriens qui n’y sont pas accoutumés, sont fatigués de la crise et de ses effets pervers qui durent voici maintenant trois ans. A l’idée d’une reprise de la guerre, ils préfèrent penser plutôt à la paix par le dialogue, la tolérance et le pardon.

2- Au plan militaire, les belligérants, d’un côté comme de l’autre, n’ont pas envie de poursuivre la destruction de la Côte d’Ivoire leur pays au grand plaisir des autres, de l’extérieur. Bien entendu, lorsque, dans l’adversité, on arrive au point d’animosité où nos hommes en armes sont, d’un côté comme de l’autre, se comprendre mutuellement tout de suite est difficile. Mais l’on a déjà beaucoup lorsqu’on a réussi à éliminer le soupçon et la suspicion. Il ne faut frustrer personne, mais assurer à chacun un avenir, son avenir.

3-Les autorités en place, quoi que cela puisse leur coûter de frustrations, d’humiliations et de dépossession de leurs prérogatives légales, semblent résolument engagées vers une sortie de crise par la grande porte : des élections ouvertes, sans exclusive, placées même sous supervision internationale.

4- L’Ins (l’institut national de statistique) puisse Dieu le père envoyer, pour diriger l’Ins, un cadre ivoirien qui soit fils unique, orphelin de père et de mère et qui soit sans autres attaches familiales parce que, de 1946, date de la création du ‘’service de statistique’’ jusqu’à nos jours, l’Ins a toujours été dirigé par des cadres nationaux ou non nationaux qui, d’une façon ou d’autre mais de toutes les manières, ont toujours été ‘’cousins ou neveux’’ de quelqu’un… Si l’Ins confectionne les listes et les cartes électorales, c’est bien la Cei qui organise les élections, lesquelles se gagnent sur le terrain, dans les urnes et non par les statistiques consignées dans les mémoires des ordinateurs de l’institut national de statistique, bref. Voilà, rapidement ramassées, les raisons qui fondent mon optimisme quant à la réalisation des élections générales de 2005 et singulièrement, à la tenue du scrutin présidentiel du 30 octobre 2005. Il se peut que je me sois trompé à la fin, le moment venu. Ce serait de toute bonne foi, croyez-moi !

zagbadiagoua@yahoo.fr




N°504: L’union des diplomates de carrière ne se sent pas concernée par la grève de ce matin

L'intelligent d'abidjan 4:33 am

La presse nationale a été saisie le 4 mai dernier d’un courrier anonyme signé par ” un groupe de diplomates ” qui projette une grève des Diplomates de Côte d’Ivoire pour le 11 mai 2005, tant au Département central à Abidjan que dans les Missions diplomatiques et postes consulaires de la République de Côte d’Ivoire à l’étranger.

Le 7 mai 2005, plusieurs organes de presse publiaient l’information du préavis de grève des Diplomates.

L’Union des Diplomates de Carrière (Udc) s’insurge contre cette méthode irresponsable consistant à adresser à la presse des lettres anonymes, à l’effet de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale de leur situation de précarité notoire. L’Udc ne saurait s’accommoder de telles attitudes qui ne l’honorent pas. Elle est suffisamment mature et responsable pour assumer tous les actes qu’elle est amenée à poser aujourd’hui et à l’avenir.

Quand l’Udc jugera nécessaire d’agir pour saisir l’opinion, elle le fera par des communiqués officiels de presse et des conférences de presse. Elle ne saurait se cacher derrière un quelconque anonymat pour agir. Pour ceux qui pratiquent l’Udc au quotidien, cette assertion est une lapalissade.

En conséquence de ce qui précède, l’Udc rappelle à l’ordre toutes ces personnes, dont elle comprend la compassion, le désarroi et l’amertume, de se ressaisir et de faire confiance au Bureau exécutif de l’Udc, habilité à conduire la probable grève des Diplomates ivoiriens, dans l’ordre et la discipline, seuls gages de réussite des pourparlers.

L’Udc invite, par conséquent, les Diplomates, à la modération et les prie de se rapprocher du Bureau de l’Union pour une action concertée.

Les Diplomates ne sont pas des va-t-en guerre mais des négociateurs. Ils sont ouverts au dialogue et à la négociation. Ils n’ont pas l’intention de croiser le fer avec leur hiérarchie tant que la défense de leurs droits sera assurée.

Priez donc tous avec eux, pour qu’ils ne soient pas obligés d’exercer leur droit de grève.

Amédée Y. Yobouet




10/5/2005

N°503: CULTURE :Spécial Ebony 2005

L'intelligent d'abidjan 5:39 am

Russel Lohoré, président de la commission finances, sponsonring et marketing
“Le conseil exécutif de l’Unjci est un modèle d’audace et de détermination”

A quelques jours de la 8ème nuit de la communication qui réunira l’excellence ivoirienne au palais des congrès de l’hôtel Ivoire, le patron du sponsoring et de la mobilisation des finances de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire lève un coin de voile de ce qui s’annonce déjà comme une soirée grandiose.

Bientôt la 8ème nuit de la communication. A quoi doit-on s’attendre pour cette édition ?

A une soirée magnifique. Le conseil exécutif de l’Unjci présidé par Amos Beonaho a mis toute la détermination à la peaufiner. Vous savez que c’est en 2003 que ce bureau à été élu. Notre première soirée des Ebony, c’était l’année dernière. Toute la Côte d’Ivoire a eu l’occasion d’apprécier notre désir de rendre beaucoup plus professionnelle cette corporation et d’inculquer le goût de l’excellence aux journalistes ivoiriens. Déjà en 2004, on a essayé de rehausser les prix. Autrefois, les lauréats gagnaient entre 200.000 FCFA et 500.000 FCFA. Ce n’était pas la faute aux anciens, mais les choses étaient définies ainsi. Et dès que M. Beonaho a été élu, il a compris que pour inciter les gens à l’excellence, il fallait faire beaucoup plus. Avec le soutien fort apprécié de nos sponsors le super lauréat a eu droit à une villa dont il a reçu les clés il y a quelques semaines. Pour l’édition 2005, le super lauréat aura droit non seulement à une villa d’une grande valeur mais à des lots fort intéressants. Les autres lauréats (les nominés) ne seront pas en reste. C’est dire qu’à la nuit des Ebony, c’est pas le côté musical qui compte. Quand bien même nous fassions venir des artistes. Le plus important pour nous c’est ce que gagne un journaliste aujourd’hui à être Ebony. Et sur ce plan là, la Côte d’Ivoire doit être reconnaissante vis-à-vis de l’Unjci.


Vous insistez beaucoup sur l’excellence et le professionnalisme. Pour vous quel est le profil d’un super Ebony ?

Il n’y a pas quarante mille façons de définir le bon journalisme. Pour moi et pour ce que j’ai vu ailleurs, un bon journaliste c’est celui qui fait simplement son boulot. La dernière fois, je parlais avec une grande dame de la communication. Elle me disait qu’elle ne comprend pas le fait qu’on veuille que le journaliste, il faut qu’il fasse tout pour contribuer au retour de la paix. En fait, c’est pas son rôle. Il doit plutôt donner l’information, et rendre compte. C’est quelqu’un qui doit exercer son métier avec beaucoup de professionnalisme. Il ne doit pas être quelqu’un qu’on découvre comme ça, à la faveur d’un article. C’est ce genre d’accident qu’on ne voudrais pas voir se produire. Pour nous à l’Unjci, le super Ebony doit être caractérisé par une carrière accomplie. Il faut qu’il ait un background reconnu et apprécié de tous.


Le prix Ebony est souvent critiqué. Pour ceux qui doutent encore de sa crédibilité, que répondez-vous ?
C’est pas nous qui définissons les règles. On ne dicte rien au jury. Les jurés sont des gens d’expérience qui ont une riche carrière et dont la valeur est reconnue. Ils ont des critères. C’est clair. Pour l’édition 2005, les candidatures sont nombreuses et c’est des gens d’expérience qui ont postulé. Les Ebony, aujourd’hui, ne sont plus forcément les jeunes journalistes. C’est ça qui fait notre fierté. Vous le découvrirez lors de la soirée, c’est aussi et souvent des journalistes qui ont une carrière accomplie, des stars, etc. Ils ont peut-être tout ce qu’on veut offrir. Mais ils se disent que leur carrière mérite d’être couronnée. Et qui couronne mieux la carrière des journalistes en Côte d’Ivoire ? C’est prix Ebony organisé par le bureau exécutif de l’Unjci présidé par Amos Beonaho.

Que gagne aujourd’hui le super Ebony ?

Entre autres, il aura une villa de 25 millions offerte par notre sponsor officiel (Côte d’Ivoire Telecom). Grâce au Fdpcc, il aura droit a un véhicule, et également des contrats d’assurance d’une grande valeur, des abonnement, télé, internet, une forte somme d’argent. Bref, il y a vraiment beaucoup de choses. Voilà pourquoi nous disons qu’on n’est pas là pour rigoler. Les Ebony, c’est une cérémonie très sérieuse à laquelle toute la Côte d’Ivoire devrait assister à la télé ou pour laquelle, elle devrait faire le déplacement à l’hôtel Ivoire.

On constate que depuis deux ans le prix gagne beaucoup plus en valeur. Quel est votre secret pour mériter la confiance des sponsors ?

Il n’y a pas de recette miracle. Il n’y a pas non plus de secret. Je dirai simplement que le bureau exécutif de l’Unjci est un modèle d’audace et de détermination. Personnellement, j’ai appris auprès d’un homme madré, Honorat De Yedagne. On a beau lui reprocher des choses, mais il n’y a pas plus baroudeur que ce monsieur. Je reconnais son goût prononcé pour le travail. Il ressentait beaucoup de choses en moi et après on a fait équipe ensemble. Je n’avait jamais voulu rentrer dans un bureau exécutif de l’Unjci. Les réunions et autres, c’est pas mon truc. Mais il avait souhaité que je lui donne un coup de main au niveau du sponsoring déjà en 1998. On a fait beaucoup de choses extraordinaires ensemble. Ce que j’ai appris auprès de lui, je sentais en lui qu’il voulait faire de cette soirée-là, un événementiel. C’est ce que nous avons essayé de faire jusqu’à la fin de son mandat. Ensuite, avec l’élection du nouveau bureau, mes amis, Amos Beonaho, et Assé Alafé entres autres, ont voulu que je travaille avec eux. Pour moi, il n’était pas question de les décevoir. J’ai été séduit par cette idée de relever le prix. C’est cette détermination qui m’a animé. Il fallait faire quelque chose de grandiose qui symbolise la réussite. Les journalistes ne sont pas des gens pauvres. Les gens doivent comprendre que le journalisme est un métier sérieux. On n’est pas le 4ème pouvoir pour rien. Une villa, tout le monde en rêve, et cela consacre une carrière bien remplie. C’est le point d’honneur qu’on met à tenir nos engagements. J’en profite d’ailleurs pour réitérer nos reconnaissances à nos partenaires et sponsors.

En période de crise, c’est vraiment pas évident ?

On peut compter sur nous. Que le boulot qu’on est en train de faire, c’est au profit d’une corporation qui peut aider au développement d’un pays. Si les gens ont accepté de faire chemin avec nous alors que la crise perdure, il faut leur rendre hommage. Ils nous font confiance et on se doit de mériter leur confiance. Ce qui fait plaisir, c’est qu’il y a des structures qui n’ont pas cette tradition de sponsoriser (banques, les institutions) mais elles ont décidé de nous aider. Aujourd’hui dans notre parking d’annonceurs, tout le monde est représenté. C’est la victoire d’une équipe et non d’une seule personne.


Le volet spectacle prévoit une soirée féérique. Peut-on avoir une idée des artistes en attraction ?

Le responsable de la commission spectacle, Mam Camara a bien fait les choses. Son casting réserve le meilleur de la musique nationale et internationale. C’est-à-dire des artistes en vogue tels que Jocelyne Labille et Sonia Dersion. Au plan local, on a Mawa Traoré, Magic System et les Garagistes. Il y aura aussi le meilleur du coupé-décalé avec tous les Dj. La grosse surprise est une ancienne miss qui a décidé de se lancer dans la chanson, l’album est superbe et sera en exclusivité mondiale aux Ebnoy. Le côté glamour, il y a Nawal El Assad qui vient spécialement de Paris pour présenter sa nouvelle collection, ainsi que notre ami Ciss St Moïse qu’on ne présente plus. Pour le spectacle, ce sera le rendez-vous du beau et de l’excellence. A l’animation, il y aura les meilleurs de l’animation : Yves de M’Bella et Didier Bléou.

Une telle organisation nécessite beaucoup de moyens. A combien peut-on estimer le budget des Ebony ?

150 millions. Les gens n’ont peut-être pas une idée. Les Ebony c’est pas un concert, c’est un événementiel. Nous souhaitons que la Côte d’Ivoire aille mieux et retrouve sa vigueur d’antant parce que nous avons envie de faire quelque chose de grand. L’année prochaine, notre budget va doubler pour donner l’envie aux gens de venir.


Justement quels sont les arguments qui peuvent donner l’envie aux gens de venir à cette soirée ?

J’ai un pincement au cœur. On ne pourra pas malheureusement accueillir tout le monde. Les Ebony, c’est un dîner gala de prestige, donc au mieux, on attend 900 personnes. La demande est forte. Pour moi, ces 900 personnes symbolisent l’excellence ivoirienne parce que les gens qui viennent aux Ebony, c’est tout ce qu’il a de mieux en Côte d’Ivoire. Il y aura les meilleurs journalistes ivoiriens, les hauts cadres de ce pays, etc. toutes les institutions seront représentées. En un mot, c’est l’excellence ivoirienne qui a rendez-vous au palais des congrès de l’Ivoire. Donc, si vous avez une âme de gagneur, si vous êtes ambitieux pour vous-même et pour votre pays, venez côtoyer l’excellence.

Interview réalisée par
Euloge Anoh




N°503: NATION : Camille Tohouri, président World parteners “La guerre a retardé nos initiatives”

L'intelligent d'abidjan 5:37 am

En prélude a la livraison prochaine des premières villas de l’opération immobilière ‘‘cite verdoyante’’, initiée par world partners organization, nous nous sommes entretenus avec le président de cette organisation, Camille Tohouri. Ce dernier indique, dans cet entretien que la première tranche de ce programme immobilier a été financée sur fonds propres. Et qu’au regard de l’engouement suscite par cette opération, sa structure reste ouverte à d’éventuels partenaires financiers.

Monsieur le président, comment va World Partners Organization ?

World Partners Organization se bat pour respecter les engagements pris vis-à-vis de ses membres, malgré le contexte socio-économique délétère que connaît notre pays depuis bientôt trois (3) longues années.


A sa création, WPO s’était donnée pour mission de promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat chez ses membres et d’améliorer leur condition de vie. Où en êtes-vous aujourd’hui avec ces nobles ambitions ?

Effectivement, WPO s’est assignée pour mission de promouvoir l’entrepreneuriat des nationaux et de favoriser le bien-être de ses membres.

Ce défi national, que nous avons lancé aux Ivoiriens a été gravement contrarié par la crise politico-militaire qui a éclaté le 19 septembre 2002, soit un mois seulement après le lancement officiel de nos activités le 02 Août 2002, au palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Nous avons donc dû repenser notre stratégie de développement à cause de la réticence des partenaires financiers qui ont gelé les accords conclus avec eux, à cause du risque pays jugé trop élevé dans le contexte de crise que vit actuellement la Côte d’Ivoire. Aussi, en attendant la fin de cette crise qui perdure de façon dommageable pour l’économie nationale en général, et pour les affaires en particulier, nous avons dû réorienter notre plan d’action.


Quelles actions concrètes avez-vous posées à ce jour ?

Nous pensons que pour se lancer avec succès dans les affaires, une formation de base s’impose. Dans ce cadre, un Programme de Renforcement des Capacités (PRC) a été initié à l’intention des membres qui ont du reste compris le bien fondé de cette action à laquelle ils adhèrent parfaitement.

Nous avons également mis en place le Fonds d’Appui à l’Initiative Privé (FAIP) pour permettre aux membres ayant bénéficié de la formation de s’essayer aux affaires dans le cadre de micro-projets.

Trois (3) projets fédérateurs ouverts à l’actionnariat des membres de notre organisation sont actuellement à l’étude et pourraient démarrer effectivement dans le second semestre de l’année: cela, pour favoriser la création d’un réseau d’hommes et de femmes d’affaires dynamique au sein de World Partners.

Par ailleurs, la réactivation du site Internet de WPO permet aujourd’hui aux promoteurs d’entreprise membres de l’organisation d’assurer la promotion de leurs activités en s’ouvrant sur les NTIC.

Enfin, nous avons initié un programme immobilier dont les travaux sont en cours, et dont les coûts de livraison défient toute concurrence au rapport qualité / prix

En quoi consiste ce programme immobilier ?

Ce programme qui est exclusivement destiné aux membres de World Partners Organization porte sur 200 villas de standing, de 3 types : des villas duplex évolutives de 6 à 7 pièces, des villas duplex de 5 pièces et des villas basses de 4 pièces. Ce programme permet non seulement aux membres d’améliorer leurs conditions de vie, mais aussi et surtout de disposer d’un bien immobilier qui peut constituer à terme un gage pour l’obtention de prêts bancaires afin de se lancer effectivement dans les affaires. L’opération ‘’cite verdoyante’’ est aujourd’hui visible à la Riviera M’BADON, route du lycée français.

À propos de ce programme immobilier, vous seriez en partenariat avec un établissement financier de la place ?

Effectivement, une convention de partenariat a été conclue avec un établissement financier de la place depuis Février 2003. Cependant, à cause du contexte de crise que traverse notre pays, nous avons pris l’initiative de réaliser les 25 premières villas Duplex de ce programme sur fonds propres pour démontrer notre foi en l’avenir économique de notre pays d’une part et notre détermination à réaliser effectivement toutes les promesses faites aux membres de notre organisation d’autre part.

Quel appel voulez-vous lancer à l’endroit des éventuels partenaires financiers à ce programme qui n’est qu’à ses débuts ?

Le financement sur fonds propres de la première tranche de ce programme qui porte sur 200 villas, visait à démontrer notre crédibilité et notre sérieux dans un milieu où la confiance est de rigueur.

Aujourd’hui, nous sommes ouverts à toute proposition de partenariat pour la suite du programme immobilier, car le projet est vraiment porteur. Nous lançons donc un appel aussi bien aux établissements financiers, qu’avec des particuliers. D’ailleurs, ce programme immobilier dispose de deux (2) atouts majeurs en terme de solidité: le premier atout, est que les villas sont livrées aux membres à la moitié de leur prix expertisé. Le second atout, est relatif à la forte demande de souscription des membres pour ce programme, avec une longue liste d’attente qui excède deux (2) fois le nombre de villas prévues.

Le Président de la République a adhéré à votre organisation en Août 2003, avec la promesse de vous apporter son soutien personnel et l’appui de l’Etat. Pouvez-vous nous dresser un bilan de cette contribution ?

Effectivement, le Président de la République a honoré notre organisation de son adhésion, que nous avons perçu comme une exhortation au travail et au sérieux dans la réalisation de nos missions. Aussi, nous sommes-nous gardés jusque-là de le mettre à contribution, vu son calendrier d’activités assez chargé.

Cependant, aujourd’hui, nous avons entrepris des démarches pour le rencontrer non seulement pour lui présenter un bilan partiel de nos activités depuis son adhésion, mais aussi et surtout pour lui apporter la compassion de tous les membres de l’organisation dans le cadre du deuil qui le frappe, et cela en accord avec l’esprit de solidarité qui caractérise World Partners Organization dont les membres se doivent mutuellement assistance.


A quand la livraison effective des premières villas de Votre programme immobilier ?

La cérémonie officielle de remise des clés aux premiers souscripteurs de l’opération “Cité verdoyante” est prévue pour le Vendredi 13 Mai 2005 à 11h00, sur le site du projet à la Riviera M’Badon, Route du Lycée Français.

Entretien réalisée
par Inno Kouamé




N°503: Islam et sexualité La mosquée de la Riviera 3 sensibilise les couples

L'intelligent d'abidjan 5:36 am

La communauté musulmane de la mosquée de la Riviera 3 a organisé un déjeuner débat sur le thème : ‘‘Islam et sexualité du couple’’. C’était le dimanche 8 mai 2005 à la mosquée de la Riviera 3.

La communauté musulmane de la Riviera 3, à travers cette conférence ayant pour thème : ‘‘Islam et sexualité du couple’’ veut briser le tabou que constitue la sexualité dans les familles musulmanes. C’est ce qui a suscité l’organisation de cette rencontre riche en enseignements. D’entrée de jeu, l’imam Aboubakar Samassi, conférencier, a attiré l’attention des uns et des autres sur l’importance de la sexualité dans le couple (couple dans le mariage entre homme et femme). Selon le conférencier, l’Islam a une opinion claire et tranchée sur le sujet. L’acte sexuel est comme un acte d’humanité, d’excellence, car, il contribue à préserver l’équilibre de l’humanité. ‘‘Mieux, l’acte sexuel dans le cadre du mariage permet au couple de s’épanouir dans la dignité et de préserver l’harmonie dans le couple’’, a-t-il indiqué. Pour lui, tout couple respectant ce principe (acte intime) obéit à Dieu, car l’Islam réhabilite l’acte sexuel dans la dignité et dans le respect de Dieu. ‘‘Cependant, précise le conférencier, l’Islam émet des garde-fous. Car, l’acte sexuel respecte certains principes. Il faut s’abstenir pendant les menstrues, après les accouchements et éviter la pratique de la sodomie’’. Aussi, ajoute l’Iman Aboubakar, il faut éviter des actes qui pourraient porter atteinte à la santé. Et, surtout, ne pas être en contradiction avec son devoir prioritaire. En guise de conclusion, il a demandé aux couples de se défaire des préjugés, briser les blocages, de se préserver avant le mariage et de faire un bilan de santé afin de connaître ses limites. Il faut noter que la communauté musulmane de la Riviera 3, à travers ces rencontres trimestrielles, vise trois objectifs principaux : permettre aux fidèles de s’imprégner davantage des enseignements religieux, offrir un cadre d’échanges aux musulmans et aux autres communautés et, surtout, recueillir des fonds pour la reconstruction de la mosquée.

T.M




N°503: ECONOMIE: Irié Lou Collette, présidente fondatrice du marché Gouro de Treichville “Comment nous livrons les vivres dans les zones occupées”

L'intelligent d'abidjan 5:34 am

Mme Irié Lou Collette est rentrée du Ghana, le samedi 7 mai 2005, d’où elle est revenue avec du matériel agricole d’une valeur de près de 8,5 milliards offerts par Intelglob, une entreprise française.

Pourquoi la France vous a-t-elle offert du matériel agricole?

Je veux préciser que ce n’est pas un don. C’est un prêt. Depuis 2002, vu les problèmes dans le secteur vivrier qui est dépourvu de moyens de transport, la Fenacovici que je dirige a jugé bon d’acheter du matériel. Nous avons alors adressé des demandes d’aide à plusieurs entreprises européennes. Et c’est l’entreprise française Intelglob qui nous a répondu favorablement, avant l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire. Il faut être sincère, avec la guerre ici, on n’espérait plus à une issue heureuse de cette affaire. Mais en 2004, cette entreprise nous a appelé pour nous accorder cette aide, en terme de crédit après plusieurs échanges et propositions de remboursement. C’est ainsi que Paul Robollo, directeur de Intelglob s’est déplacé à Abidjan pour apposer les dernières signatures sur les documents, le 29 avril 2005 au Sofitel du Plateau. C’est après cette rencontre que je me suis rendue au Ghana, la semaine passée, pour récupérer ce matériel.

Quel est le coût du matériel ?

Ce sont plus de cinq mille engins composés essentiellement de matériels agricoles. Ce sont des tracteurs, des camions de ramassage du vivrier qui nous projetteront dans une agriculture mécanique. Le coût de ce matériel est de 8,5 milliards Fcfa. Je veux préciser que tout cela nous a été accordé après les visites que nous avons effectuées avec Paul Robollo à Abengourou, où il a découvert la souffrance qu’endure les femmes sur le terrain, lors de son passage ici.


Comment allez-vous repartir les engins receptionnés ?

Nous remettrons le matériel aux femmes et aux hommes ivoiriens, regroupés dans les coopératives affiliées à la Fenacovici que je dirige. Parce que le matériel que nous avons obtenu à crédit sera remboursé en cinq (5) ans. Et c’est pour satisfaire la population ivoirienne en vivrier que nous nous sommes battues pour obtenir ce matériel. C’est pourquoi nous serons rigoureuses dans la gestion de ce matériel. Car, s’il est bien utilisé, il fera baisser le coût du vivrier sur le marché.

Comment avez-vous ressenti la disparition de Nanti Lou Rosalie, précurseur du marché gouro en Côte d’Ivoire ?

C’est une grosse perte pour nous. Nanti Lou Rosalie a montré que l’école n’est pas la seule voie de réussite. C’était une femme qui n’est pas allée à l’école mais qui était intelligente. C’est grâce à elle que nous sommes aujourd’hui ce que nous sommes. La Côte d’Ivoire a perdu une grande femme.


Pourtant, vous étiez opposées dans la gestion des marchés Gouro ?

Je n’ai jamais été opposée à Nanti Lou. C’était une maman. Nous n’avons jamais échangés pour arriver à des palabres. Certainement que de mauvaises langues ont voulu créer des problèmes entre nous. Mais, elles n’ont pas pu. Parce que Nanti Lou était tout pour moi. Quand j’ai perdu mon père, elle m’avait soutenu sur tous les plans.

Comment arrivez-vous à satisfaire la population ivoirienne, en cette période de guerre, en vivrier ?

C’est un programme que nous avons arrêté, que nous respectons. Les femmes bravent aujourd’hui des grandes difficultés pour satisfaire une population déjà épuisée par la guerre. Nous arrivons toujours à ravitailler les marchés, pour nourrir les populations. Le gros problème, cependant, sera l’après-guerre. Nous relèverons aussi le défi.


Servez-vous aussi les zones rebelles ?

Oui, nous arrivons à servir les populations assiégées. Et ce, par le biais de nos bases qui sont là-bas et surtout avec l’aide du Hcr. Notre objectif, c’est de permettre à tous les Ivoiriens de se nourrir. Il n’y a pas de politique dans la nourriture. Au Nord comme au Sud, nous avons l’obligation de donner la nourriture.

Etes-vous sûre d’avoir gagné votre pari, en cette période de guerre ?

Je suis satisfaite moralement et je me félicite d’avoir organisé les femmes de Côte d’Ivoire. Même si certaines langues ne reconnaissent pas ce que je fais. Je pense pour ma part, que j’ai rendu service à mon pays. Pour aller plus loin, je peux vous dire que c’est grâce à mes conseils que des femmes sont aujourd’hui autonomes et génèrent beaucoup d’argent. Elles ont même des enfants qui fréquentent aujourd’hui de grandes écoles européennes. Grâce à mon intervention, des portions de terre ont été cédées à des femmes dans les villages qui les exploitent convenablement. Je pense que le défi de nourrir la population ivoirienne doit être à notre menu.

Interview réalisée
par Huberson Digbeu

SOCIETE




N°503: Crise ivoirienne Les confidences de Bernard Dadié

L'intelligent d'abidjan 5:32 am

Bernard Dadié, le célèbre écrivain ivoirien a révélé le sens profond de son engagement politique. C’était le vendredi 6 mai dernier, lors de la présentation d’Alternative mouvement national citoyen de Kabran Appia, à l’hôtel du District.

“Symbole de la lutte” pour certains, “monument de la résistance” pour d’autres, l’écrivain Bernard Dadié a abandonné la plume pour la parole. En très peu de mots, il a dit beaucoup sur la situation en Côte d’Ivoire. On aurait dit qu’il s’est vidé. “Vous me ramenez au début de nos mouvements Pdci-Rda. C’est ce que nous voulions ! (Parlant d’alternative). Et ce n’est pas pour rien que notre Afrique est à genoux. Il vous appartient de faire en sorte que la Côte d’Ivoire et l’Afrique soient debout”, a-t-il dit, de façon concise. En faisant une telle sortie, le “Doyen” a soutenu, comme Kabran Appia, que tout s’enchaîne en Côte d’Ivoire comme cela a commencé dans les années 40 où les citoyens ont lutté contre certaines injustices comme la négation des droits de propriété. Aujourd’hui, c’est la lutte contre la déplanification institutionnelle. En demandant de redresser la Côte d’Ivoire et l’Afrique, Bernard Dadié a remis en cause les accords de coopération qui n’ont fait qu’ “enchaîner” les citoyens. Parce que contractés dans un contexte où la Côte d’Ivoire (petit pays riche) aiguisait l’appétit du “monstre” (le colonisateur). Des accords dans lesquels, le père fondateur de la Nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny, s’est rendu compte au soir de sa carrière qu’il était trahi. Toute chose qui a poussé le député de Niablé à dire que : “Si Houphouët avait eu encore 5 années de plus, il aurait entamé le combat que Gbagbo mène aujourd’hui”. Aujourd’hui comme hier, l’écrivain a montré, plus qu’une simple ambition, sa détermination à œuvrer à la restauration de la citoyenneté. D’où cet appel espoir “…pour les combattants, le soleil ne se couche jamais”. Une sorte d’encouragement à tous ceux qui, du pouvoir comme de l’opposition luttent contre l’exclusion, l’injustice et la dictature. En somme un discours qui ne prend pas partie et qui encourage le principe de la lutte pour la justice.

S.Z.




N°503: Soutien à Charles Konan Banny Une coordination s’installe à Zuénoula

L'intelligent d'abidjan 5:30 am

Samedi dernier, Louis Abonouan Ampyrus était à Zuénoula pour lancer les activités de la représentation locale de son mouvement.

Zuénoula a désormais sa section locale de la Coordination nationale de la jeunesse pour Charles Konan Banny (Cnj-Ckb). C’est pour lancer ses activités que le président national de la structure Louis Abonouan Ampyrus a animé samedi dernier un giga meeting dans cette cité de la Marahoué. Ce meeting qui a pris des allures d’une conférence publique a permis au principal orateur Abonouan Ampyrus d’éclairer la lanterne de son auditoire sur bien des questions de l’actualité politique nationale. Notamment celles liées à la candidature probable de l’actuel gouverneur de la Bceao à la présidentielle d’octobre 2005. Répondant aux nombreuses questions à lui posées, le président de la Cnj-Ckb a bâti son agurmentaire autour des querelles politiciennes personnalisées de façon outrancière. Au mieux, il a distribué des coups de boutoir au trio d’hommes politiques Bédié-Gbagbo-Ouattara. A qui il impute d’ailleurs toute la responsabilité de la guerre en Côte d’Ivoire. Comme remède pour juguler la crise actuelle, le premier responsable de la jeunesse en faveur de Charles Konan Banny propose une alternative politique avec un personnel politique renouvelé. Pour lui, l’homme capable de conduire l’alternance politique en Côte d’Ivoire s’appelle Charles Konan Banny. Homme de mesure, jouissant d’un capital d’estime, et respect, tant en Côte d’Ivoire qu’ailleurs dans le monde, Charles Konan Banny pourra garantir la confiance entre les Ivoiriens pour que la paix revienne et remettre le pays sur les rails du développement. Ce discours nouveau et novateur a été favorablement accueilli par les gouro de Zuénoula. De nombreux ralliements, à la cause, ont été enregistrés dans la foulée. De nombreux militants du Pdci-Rda qui disent ne plus se reconnaître dans le combat actuel de la direction de leur parti ont pris l’engagement de suivre Banny. Abonouan a saisi cette occasion pour lever des équivoques et baliser les actions en faveur de Charles Konan Banny dans le strict canevas de la recherche de la paix perdue. “Banny ne créera pas de parti politique en Côte d’Ivoire (…) le parti d’Houphouët-Boigny reste son parti, et bientôt il le contrôlera. Parce que les dirigeants ont dévié…”, a-t-il argumenté. Le bureau de la section Cnj-Ckb de Zuénoula sera investi officiellement dans les jours à venir.

M.C.




N°503: Les militants du RDR à propos de l’identification “Nous allons traquer le Fpi…”

L'intelligent d'abidjan 5:29 am

A l’initiative du forum des jeunes républicains Coulibaly Mamadou Sangafowa, le representant du Rdr à la commission de supervision du processus d’identification (Cspi) a tenu hier dimanche une confsérence publique à la salle de conférence de la Coopec à Abobo.

“Nous allons traquer le Fpi tant qu’il voudra vous voler votre nationalité. Le plus dur commence pour le Fpi. Le combat pour frauder les élections sera difficile chez les frontistes”, a prévenu Coulibaly Mamadou Sangafowa lors de son adresse aux militants Rdr de la commune d’Abobo. Invité hier lundi 9 mai 2005, pour entretenir les jeunes républicains sur les questions essentielles de la vie du parti, il a tenu une conférence publique sur le thème : “La place de l’identification dans le processus électoral”. Pour le conférencier, le thème susmentionné tire son origine de la contestation première du Fpi sur la validité des cartes nationales d’identité depuis 2000. M. Coulibaly a mis en doute la bonne foi de Laurent Gbagbo à permettre des élections justes. ” Le Fpi est minoritaire et ne veut pas que vous ayez la possibilité de voter. Avec le projet de la carte électorale avec photo, nous allons traquer le Fpi jusqu’à ce qu’il abandonne “. Pour lui, ” il faut être vigilant ” en ce sens que les résolutions de Pretoria sont claires. ” C’est la Commission électorale indépendante qui doit organiser les élections sous la supervision de l’Onu “. Selon le président du Cspi au Rdr, le fait que le président Laurent Gbagbo vienne les confier à l’Institut national de la statistique (Ins) pose problème. “Le problème qui se pose n’est pas technique, c’est un problème de confiance”, a-t-il mentionné. Le conférencier a dit ne pas avoir confiance en l’Ins et à Laurent Gbagbo. Et la solution pour lui est de trouver une autre structure neutre pour organiser les élections. “Le G7 n’ira pas aux élections alors que la possibilité n’est pas donnée à tous les candidats d’être enrôlés”, a-t-il soutenu. D’où son appel à la mobilisation et à l’identification pour assurer la victoire de Alassane Dramane Ouattara, à la présidentielle d’octobre 2005. Et d’avancer “personne ne pourra nous voler, confisquer notre élection en 2005”.

Quant au président du Rjr, Karamoko Yayoro, il a invité les militants du Rdr à participer massivement aux audiences foraines, pour leur permettre d’avoir des pièces d’électeur. M. Yéo Tiovaga, directeur de cabinet du ministre des Transports et conseiller municipal à Abobo, a parrainé la conférence publique.

K.S




N°503: La vérité sur la création d’un parti par le gouverneur Banny

L'intelligent d'abidjan 5:22 am

‘’Ce n’est pas à 4 mois des élections que nous allons créer un parti politique pour la présidentielle’‘, précise un proche de Banny suite aux propos d’un partisan du gouverneur Charles Konan Banny, au cours d’une cérémonie organisée le week-end. Selon notre interlocuteur, Banny et ses partisans peuvent ne pas être d’accord avec les choix des dirigeants du PDCI, ils peuvent contester, mais jamais ils ne vont trahir la mémoire du Pdci et de son fondateur en créant un parti politique. ‘’A la limite, nous pouvons aller en candidat indépendant, comme pour les cadres Pdci qui ont gagné et rejoint ensuite le parti. Nous pouvons donc choisir cette option pour ensuite remettre le pouvoir et la victoire au parti de Félix Houphouët-Boigny. Nous n’envisageons aucunement notre houphouëtisme et notre combat en dehors du Pdci Rda. Pas question de créer un parti politique. Cela doit être clair”.




N°503: Chronique diplomatique Par Ben Ismaël Les dix ans de Chirac à l’Elysée Déstabilisation et manipulation

L'intelligent d'abidjan 5:20 am

Sept mai 1995- sept mai 2005, Jacques Chirac a dix ans à l’Elysée. Pour la presse diplomatique ouest-africaine, l’image est très dure. Pour ceux qui ne connaissent pas le Président français, l’homme est séducteur, grand flambeur parfois. Mais pour nous qui connaissons bien Jacques Chirac, le Président français n’est pas du tout sympathique. Il se croit malin, mais Jacques Chirac fait une personnalité impressionnante dans le mensonge aux Français, la déstabilisation et la manipulation en Afrique de l’ouest particulièrement en Côte d’Ivoire et au Togo. Il se fait discret en République centrafricaine, où il est complètement tropicalisé pour le meilleur et pour le pire. Sans tapage, il chasse Félix Ange Patassé du pouvoir à Bangui et fait du général putschiste François Bozizé ‘’l’honnête’’ chef d’Etat centrafricain au nez et à la barbe de l’Union africaine qui avait donné l’ordre aux autorités judiciaires centrafricaines, la participation de ‘’tous’’ les candidats aux élections présidentielles. Pour ses dix années à l’Elysée, Jacques Chirac s’est beaucoup investi en Afrique. Mais à ses trousses, le passé subversif qui a marqué tous ceux qui ont été locataires à l’Elysée : le général De Gaulle a fait la guerre contre le Nigeria avec la complicité du premier Président de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny. Le troisième locataire de l’Elysée, Valery Giscard d’Estaing a confié l’Empereur Bokassa à l’Impératrice Catherine avant de s’engluer dans l’affaire des diamants de son ‘’cousin’’ Jean Bedel Bokassa. Le quatrième locataire à l’Elysée, François Mitterrand a connu ce ‘’mal africain’‘. En mémoire posthume, il est écrit dans les archives du Quai d’Orsay et de l’Elysée que François Mitterrand a participé à l’élimination du capitaine Président burkinabé Thomas Sankara. Jacques Chirac, le cinquième locataire à l’Elysée a oublié que ce passé était à ses trousses. Face à la dérive économique de la France, Jacques Chirac choisira la même voie du mal qui atteint aujourd’hui la Côte d’Ivoire avec plus de cinq mille morts, le Togo deux cents morts, en République centrafricaine de nombreux blessés politiques et une victime ‘’consentante’’ Ange Félix Patassé…

Dans ce petit monde des relations franco-africaines, Jacques Chirac ne respecte personne, foule aux pieds les institutions républicaines africaines. Aujourd’hui, l’Ivoirien Laurent Gbagbo est le principal adversaire de Jacques Chirac. A l’analyse, la France est malade. Et personne ne se demande pourquoi la France souffre depuis que Jacques Chirac est arrivé au pouvoir. Où sont passés les socialistes François Holland, Laurent Fabuis, Lionel Jospin ? La France est malade de la corruption. Maladie honteuse, source principale de l’acharnement de Jacques Chirac sur la Côte d’Ivoire puissance industrielle agricole et sur les Etats-Unis contre Saddam Hussein, l’ami des ressources occultes de Jacques Chirac. Dix ans à l’Elysée, les dégâts économiques, politiques et diplomatiques sont considérables. Au bilan, l’image de la France est totalement ternie Jacques Chirac n’est plus crédible et l’autorité morale de ses discours, sur les réformes en France, ne font plus d’effet sur l’opinion française qui se conforte chaque jour davantage dans le cliché que Jacques Chirac ne fait plus le poids, doit partir de l’Elysée… peut-être avant 2007. La France n’a pas de budget, parce qu’elle n’arrive plus à pomper le fric en tout genre en Côte d’Ivoire, généreuse mamelle du pré carré français en Afrique de l’ouest. Faut-il aider Jacques Chirac à quitter l’Elysée la tête haute ? Difficile. L’homme d’Etat français a dévoyé totalement la coopération franco-africaine, en se faisant des amis qui n’ont aucune popularité dans leur pays, comme le Sénégalais Abdoulaye Wade, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Gabonais Omar Bongo, le Malien Toumani Touré. Chirac continue d’effrayer la classe politique française, elle-même dépourvue de toute stratégie politique pour sauver la France. Mais où est passée Simone Veil, l’ancienne dame de fer du parlement européen? Elle est déçue certainement par le comportement de Jacques Chirac. Dix ans à l’Elysée, le Président français n’a rien fait qui puisse donner le sourire aux Africains et la confiance aux Français dont 60% contestent la navigation à vue de Jacques Chirac.




N°502: UNE : Séminaire sur le désarmement à Yamoussoukro : Pourquoi la rencontre a capoté. Une rencontre sous haute tension

L'intelligent d'abidjan 5:19 am

Les rapports se gâchent entre les militaires français et les hommes de Le Lidec – Parti à Paris pour quelques jours de congé, Gildas Le Lidec a laissé un gros problème en suspens. Sur la base de ses rapports et sur son insistance, mais contre l’avis du général Poncet, les familles des Français militaires et civils, qui sont encore à Abidjan, seront évacuées incessamment. Par ailleurs, le consulat de France, malgré le récent forcing du Cepici, a déconseillé aux entreprises françaises un retour en Côte d’Ivoire, et les a plutôt incitées à attendre les lendemains des échéances électorales à venir. Ami de Gbagbo le jour, ennemi la nuit, tel est le visage de Gildas Le Lidec, très en mauvais terme avec le général Poncet qu’il voulait voir quitter plutôt que prévu Abidjan. Une guerre dans la guerre…

Un ex-agent de Cora décède, un autre dans le coma – Les agents de Cora de Comstar broient du noir en ce moment. Un est décédé, il y a peu, tandis qu’un autre se trouve dans le coma. A cela il faut ajouter les 23.000 responsables de cabines cellulaires qui attendent de reprendre le travail…

Ça grogne au 43e Bima à Port-Bouët- Les femmes et les enfants des militaires français au 43e Bima manifestent et demandent des comptes à Henri Poncet alors que ce n’est pas lui qui a donné l’ordre de leur évacuation à cause de la période d’incertitude électorale qui s’ouvre en Côte d’Ivoire. Le général Poncet qui devait rencontrer hier les mécontents faisait tout pour éviter que la situation soit rendue publique. Au 43e Bima, l’on en veut à Le Lidec qui a fait persifler contre le 43e Bima et affirmé qu’il s’agissait d’un véritable camp de vacances au lieu d’un camp militaire. Quelques femmes et enfants de militaires installés au 43e Bima, n’excluent pas de s’associer aux patriotes et à Blé Goudé, pour exiger le départ de la Licorne pour que les militaires du 43e Bima, présents sur place, depuis longtemps, retrouvent la tranquillité et la sérénité.

Le budget de la France en baisse – Le budget de l’Etat français enregistre un déficit, au terme du premier trimestre 2005. Cette baisse s’établit à 24,8 milliards d’euro, soit près de 1612 milliards de Fcfa. Les autorités françaises justifient ce déficit par le fait d’un recul des sources de revenus induits par les recettes non fiscales. D’autres sources indiquent par ailleurs, que cette baisse du budget est la conséquence, parmi tant d’autres, de la fermeture des entreprises françaises implantées en Côte d’ Ivoire. Le dernier développement de la crise togolaise ferait également partie de cette situation financière du budget français.

Le Dg du Cnra inhumé samedi – Décédé le 28 mars 2005, le Dr Sié Koffi directeur général du centre national de recherche agronomique (Cnra) sera porté à sa dernière demeure, le samedi 14 mai prochain à Assi Kasso, son village natal, dans la commune d’Agnibilékrou.

Eugène Djué quitte l’hôpital- Le maréchal des jeunes patriotes a quitté hier après-midi la polyclinique dans laquelle il était interné depuis deux semaines. Eugène Djué va reprendre ses tournées à l’intérieur du pays, notamment à Zuenoula, Gohitafla, San-Pédro, Bondoukou, Yamoussoukro, Bouaflé. Avant d’organiser un colloque international sur l’article 48.

La primature au cœur de la réconciliation et de la reconstruction- Le mensuel d’information ‘’Courrier de la primature’’ de février 2005 donne les priorités du Premier ministre Seydou Diarra. Ce sont la démobilisation et le désarmement, la réunification du pays, les élections aux dates constitutionnelles prévues et la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Ce courrier fait état d’un bilan de parcours du Premier ministre, rappelle toutes les visites effectuées par celui-ci dans toutes les structures censées accompagner le processus de paix, ainsi que quelques-uns de ses discours adressés aux Ivoiriens. Les questions économiques développées par le Premier ministre n’ont pas été épargnées.

André Deazon fustige la presse- André Deazon, Directeur général de Soka Gakka internationale Côte d’Ivoire déplore le journalisme de propagande dans ce pays. “Les rédactions sont devenues des bureaux de propagande politique. Il y a des journaux qu’on n’a même pas besoin de lire pour savoir de quel côté ils se trouvent. Il n’y a qu’à voir la photo du leader politique en page de couverture. Tout simplement pour dire que les journaux sont ceux qui prolongent la guerre”, a soutenu le chef des bouddhistes le dimanche dernier à l’occasion de la remise du prix Ikeda de la culture et de l’éducation à Sidjiri Bakaba.

L’Ins au siège du Fpi- Une séance de travail a réuni hier matin le staff dirigeant de l’Institut national de la statistique (Ins) et le comité central du Front populaire ivoirien au siège social du parti à Kouamassi zone 4c. Il s’est agit pour l’Ins de rassurer les frontistes sur ses capacités à procéder à un recensement propre et sans abus. Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, s’est dit rassuré de l’explication fournie par le collaborateur du directeur général de l’Ins Mathieu Meleu qui a indiqué que l’opération démarre le 1er juin et qu’elle va coûter plus de 14 milliards de Fcfa.

Osei Tutu II en Côte d’Ivoire- Le roi des Ashanti, sa majesté Nana Otumquo Osei Tutu II, effectuera une visite d’amitié, du 11 au 14 mai prochain en Côte d’Ivoire. C’est sur invitation du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, que Osei Tutu II visitera la capitale politique Yamoussoukro, la capitale économique Abidjan, puis le royaume de l’Indenié (Abengourou).

Les 120 commandos de Mabri- Le bureau politique de l’Udpci version Mabri Toikeusse est connu depuis hier après-midi. Au nombre des 120 élus, la nouvelle recrue Constance Yaï. Surprise pour surprise, Noutoua Youdé et Jean Gnedea reconnus proches de Paul Akoto Yao, figurent sur le fichier.

La vérité sur la création d’un parti par le gouverneur Banny

‘’Ce n’est pas à 4 mois des élections que nous allons créer un parti politique pour la présidentielle’‘, précise un proche de Banny suite aux propos d’un partisan du gouverneur Charles Konan Banny, au cours d’une cérémonie organisée le week-end. Selon notre interlocuteur, Banny et ses partisans peuvent ne pas être d’accord avec les choix des dirigeants du PDCI, ils peuvent contester, mais jamais ils ne vont trahir la mémoire du Pdci et de son fondateur en créant un parti politique. ‘’A la limite, nous pouvons aller en candidat indépendant, comme pour les cadres Pdci qui ont gagné et rejoint ensuite le parti. Nous pouvons donc choisir cette option pour ensuite remettre le pouvoir et la victoire au parti de Félix Houphouët-Boigny. Nous n’envisageons aucunement notre houphouëtisme et notre combat en dehors du Pdci Rda. Pas question de créer un parti politique. Cela doit être clair”.

Chronique diplomatique
Par Ben Ismaël




N°503: Mondialisation et média du Sud Un fonds de soutien demandé

L'intelligent d'abidjan 5:18 am

Nous, les participants au Colloque international sur “la liberté de presse et l’indépendance des médias du Sud dans la société de l’information” organisé à Tunis, le 3 mai 2005 par la Ligue internationale des journalistes pour l’Afrique (LIJAF)

Considérant que la liberté de presse et l’indépendance des médias du sud sont au cœur de la société de l’information

Réaffirmons les principes contenus dans la déclaration de Windhoek de 1991 sur la liberté de presse, l’indépendance et le pluralisme des médias

Déclarons que :

Le moment est venu de mettre résolument en œuvre, tous les engagements énoncés dans la déclaration de Windhoek, notamment ceux relatifs au soutien de la communauté internationale à la presse africaine pour assurer sa viabilité économique et garantir son indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques, des puissances d’argent et des forces idéologiques nationales ou transnationales.

La société de l’information ne doit pas être la société de la désinformation, de l’intolérance et de l’exclusion d’une partie de l’humanité. Nous avons le devoir d’œuvrer pour une société de l’information inclusive et solidaire dans laquelle des médias libres et professionnels occupent une place de choix en tant que gardiens et garants de la liberté d’expression.

Appelons les gouvernements africains, les partenaires bilatéraux et multilatéraux à intégrer la question du développement des médias comme une priorité dans leurs stratégies de développement du continent.

Recommandons :

-l’avènement d’un Fonds international de développement de la presse du sud sous les auspices des Nations unies, afin de promouvoir des médias de qualité garantissant la présence de l’Afrique sur la scène médiatique internationale et la valorisation du patrimoine culturel du continent

-la création d’un Réseau de journalistes pour la société de l’information chargé de promouvoir les vrais enjeux du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) pour le Sud en général et pour l’Afrique en particulier. La gestion de ce réseau a été confiée à la Ligue internationale des journalistes pour l’Afrique ;

le développement de la coopération SudSud dans le secteur des médias et la réactivation des pools de médias et d’agences de presse africains, afin de faire face à l’hégémonie des multinationales de l’information et leurs velléités de formatage de l’information et d’uniformisation culturelle du monde.

Manifestons notre appui à la Tunisie pour avoir pris l’initiative du SMSI, et appelons les médias africains et toutes les parties prenantes au Sud comme au Nord, à œuvrer de concert au succès de cette conférence dédiée à la réduction de la fracture numérique et des disparités de développement dans le monde.


Fait à Tunis, le 3 mai 2005
Le Colloque




N°503: Atteinte à la liberté de la presse Le confrère Honoré Sépé enlevé, puis relâché

L'intelligent d'abidjan 5:17 am

Honoré Sépé, journaliste et secrétaire général du journal ” Le Front “, interpellé en compagnie de son épouse, la nuit du lundi 9 mai 2005 aux environs de 4 heures du matin à son domicile, selon ses responsables, a été libéré. D’après le Maréchal des Logis, rencontré dans les locaux de la brigade de recherches, il s’agissait d’une simple interpellation pour nécessité d’enquête sur un certain nombre de questions. S’agissant de choses ayant trait à son métier de journaliste, le Maréchal des Logis chef n’a pas voulu trop rentrer dans les détails. ” Nous avons libéré votre collègue dans la matinée (hier). Il s’agissait pour nous de vérifier un certain nombre de choses. Dans notre jargon, on parle de nécessité d’enquête, c’est tout… “, a lancé l’homme en tenue. Le confrère Sépé et son épouse sont donc rentrés chez eux, chez lui après quelques heures de garde à vue à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale.

Thibault R. GbeI

La revue de la presse

Défiance

Le désarmement ne se fera certainement pas le 14 mai prochain, comme le prévoyait le chronogramme de l’Accord Tswane. Les Fafn et les Fds ont chanté l’hymne de la paix, mais n’ont pas réussi à accorder leurs violons.

“L’échec des négociations sur le désarmement marque un coup d’arrêt dans l’application des accords de Tswane ” écrit “Soir info” quand ‘’Les Echos du Matin’’ annonce que c’est Mangou qui a claqué la porte “parce que les Forces Nouvelles font de la surenchère’’ constate notre confrère. Et “Le Courrier d’Abidjan” d’expliquer pourquoi Mangou a refusé de signer un “faux’’ communiqué. ‘’Le Temps’‘, lui, affirme que Yakro a accouché d’une souris. Pour ‘’24 heures’‘, les Fanci et les Fafn ne s’entendent pas. Il donne à lire le film d’un dialogue de sourds. ‘’Frat-Mat’’ coupe court et annonce “le désarmement en panne ” le problème c’est la Cnddr, donc la responsabilité des militaires est dégagée. ‘’Le Patriote’’ très pessimiste, craint une reprise de la guerre, suite à l’échec des négociations. Autres sujets évoqués par ‘’Le Front’‘, les élections de 2005 ; le journal de Marcoussis donne la parole au SGA des Forces Nouvelles. Morceaux choisis “le G7 doit faire attention à l’Ins”. Banny crée son parti, c’est le scoop livré par le ‘’Le Jour Plus’’ quand ‘’L’Inter’’ annonce l’arrestation de 3 mercenaires à Yamoussoukro. “Ils revenaient de Bouaké”. 2076 casques bleus en renfort pour contrer la fraude électorale, c’est l’information qu’a donnée ‘’Dernière Heure’’ hier. ‘’Le Nouveau Réveil’’ consacre un dossier sur les prélats de l’Eglise catholique qui militent au Fpi ; ” les masques tombent “, titre le quotidien proche du Pdci. ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ rend compte de la sortie de 5 millions de femmes pour Ado. Titre choisi : “Aucun élu Fpi à Abidjan en 2005 “, prévient Bictogo. ‘’Ins cherche 14 milliards” disait ‘’L’Evénement’‘.

A demain .
Carlos A. Samassi




N°503: UNE : Pdci-Rda-France Les dissidents rompent avec Bédié et Mady

L'intelligent d'abidjan 5:13 am

Le divorce est définitivement consommé entre la haute direction du Pdci et une frange de militants de sa représentation de France. Lors d’une manifestation tenue dans la soirée du samedi 8 mai dernier dans une salle du 11ème à Paris, leur chef de file, Mamadou Sylla, a annoncé que son groupe et lui reniaient les actuels dirigeants de leur parti. Ils ont décidé de créer un courant houphouëtiste sur les bords de la Seine.

Malgré les tractations, les négociations et des rappels à l’ordre, le groupe de dissidents de la représentation du Pdci de France est rentré en rupture de ban avec la direction d’Abidjan. La rencontre du week-end a été l’occasion, pour eux, de crier haut et fort leur indignation et déception vis-à-vis des responsables actuels de leur parti. Dans une salle chauffée à blanc, des présidents de comité, des délégués régionaux et les militants ont pris, tour à tour, la parole pour dénoncer les “violations” flagrantes des textes de leur parti. Pour eux, il n’est plus question de continuer de soutenir le président Bédié et son équipe. Le principal initiateur de la rencontre, Mamadou Sylla, dans une volée de bois vert, a sévèrement mis en cause la gestion quotidienne du Pdci par les actuels dirigeants. Pour donner force à ses arguments, il a évoqué l’injustice faite à sa personne, pour n’avoir pas été désigné à la tête de la délégation générale, alors que le choix de la base aurait porté sur lui, selon ses propres explications. “Nous demandons au président Bédié de respecter les résolutions du 11ème congrès. Au Pdci, non seulement on ne respecte pas le choix des militants, mais on ne respecte pas non plus les textes du parti”, dénonce-t-il. Il a étayé son propos en indexant lesdits articles qui auraient été tripatouillés.

Poursuivant dans la même veine, il a fustigé l’idée de la convention éclatée proposée par le secrétaire général du Pdci, le Pr. Alphonse Djédjé Mady. Proposition considérée comme une mauvaise interprétation de l’article 39. S’insurgeant toujours contre la direction de son parti, il a indiqué que cette façon de procéder pour élire le futur candidat du Pdci pour la présidentielle du 30 octobre prochain serait contraire aux statuts et règlement intérieur. Pour lever tout équivoque à son action et répondre en quelque sorte à ses détracteurs, M. Sylla a déclaré que “je n’irai ni au Rdr ni au Fpi. Je resterai au Pdci pour combattre l’injustice.” En clair, l’objectif de la rencontre était de lancer les bases d’un nouveau courant politique sur les bords de la Seine. Un courant qui se réclame du Pdci originel, reprenant les valeurs cardinales de l’houphouëtisme. ” Je ne m’inscris plus dans le Pdci de Bédié et de Djédjé Mady. Dorénavant, je me reconnais dans le Pdci de Houphouët Boigny “, a lancé le numéro deux de l’ancien bureau. Pour de nombreux observateur parisiens, il ne fait l’ombre d’aucun doute, la dissidence parisienne du Pdci a décidé de jour la carte Charles K. Banny.

Koné André à Paris
(koneandreparis@yahoo.fr)




N°503: Désarmement : Les dernières propositions des Fanci

L'intelligent d'abidjan 5:02 am

Lancée mardi 3 mai 2005 par le Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale Seydou Diarra, et organisée par la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (Cnddr), la rencontre quadripartite de Yamoussoukro sur le désarmement semble ne pas aboutir. Selon un officier des Fanci, l’absence de chronogramme précis est à la base de cette situation. Les problèmes de promotion des chefs de guerre, l’intégration des éléments rebelles dans les Fds sont des détails à côté d’un calendrier précis du processus de désarmement. C’est cette difficulté qui a entraîné la suspension des travaux. “Il faut que la Cnddr puisse concocter quelque chose de potable et le proposer aux différents chefs d’états- majors qui doivent l’approuver. Ce, conformément aux résolutions des accords de Pretoria sur la question du désarmement”, explique notre interlocuteur. Pour l’officier, il ne faut pas confiner le processus de désarmement au simple fait de déposer les armes. “Le désarmement est un tout. Il faut prendre en compte la sensibilisation, le pré-regroupement (répertorier les sites), le regroupement et le désarmement. Après quoi, suivront la démobilisation et la réinsertion. Ainsi, si le programme présenté par la Cnddr aux chefs d’états-majors est approuvé, bien évidemment, les travaux qui doivent reprendre le vendredi 13 mai prochain pourront déboucher sur un accord”, explique-t-il.

A en croire notre interlocuteur, l’état-major des Fanci, qui est prêt à aller à la paix, pense qu’il faut éviter de mettre la charrue avant les bœufs. Le Cema, Philippe Mangou, et ses collaborateurs, selon lui, trouvent les critères de recrutement et les méthodes de formation des soldats peu conventionnels. “Nous allons demander à nos frères qui ont pris les armes de laisser tomber leurs revendications farfelues sur les grades et le traitement salarial. Le vrai danger n’est pas eux, soldats professionnels, mais les bandits et autres civils enrôlés. Il faut la couverture nationale de la Rti pour les sensibiliser. Enfin, nous pensons que la présence des civils dans la délégation des rebelles constitue un blocage dans l’avancement des travaux. A défaut de les récuser, ces derniers doivent être considérés comme observateurs. Surtout que c’est une affaire de militaires”, a-t-il conclu.

K.S et A.L.O




9/5/2005

N°502: SPORTS : Football : tournoi de la confraternité “L’Intelligent d’Abidjan se qualifie en ½ finale”

L'intelligent d'abidjan 5:18 am

2-1 est le score qui a permis à L’Intelligent d’Abidjan d’arracher son ticket pour les ½ finales du tournoi de la confraternité. Face aux confrères du journal d’humour ‘’Gbich’‘, les charismatiques joueurs de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ avaient promis ne pas rire. Et ils ont été sans pitié pour les poulains de Zohoré Lassane dit Z.

Samedi dernier, au stade de la haute fréquence de la Rti, ‘L’Intelligent d’Abidjan’’ a arraché, sans trop grande difficulté, sa qualification pour les ½ finales. 2-1 est le score qui a cloué à leur pinceau, crayon et fusin, les caricaturistes de ‘’Gbich’‘. L’équipe du journal dont vous avez rêvé, en concédant à ‘’Gbich’’ sa technicité à faire des esquisses de dribbles de charme, a foudroyé par deux fois les filets du portier des caricaturistes. Dès l’entame d u jeu, c’est le directeur général de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’‘, Assé Alafé qui, en fin déstabilisateur, a mis en déroute les défenseurs de ‘’Gbich’‘. Le terrain ainsi déblayé et la lecture du jeu lisible, César (attaquant) est servi d’une balle et ne se fera pas prier pour ouvrir majestueusement le score (1-0). Thibault, Chafi, Hk et Atta, après une offensive, ont pu mettre sur orbite Cheick Touré qui a corsé l’addition (2-0). L’heure n’était plus aux rires et suite à un relâchement de la défense ‘’intelligente’‘, ‘’Gbich’’ réduit le score. Adopo Massaro (stoppeur), Achirou (défenseur), Patrice (milieu défensif), Amara, Willy ont dressé sagement un rideau défensif à la seconde période de jeu, pour limiter d’éventuels dégâts et tache d’encre des caricaturistes. Même si Joachim Koffi Kan, le portier de ‘’l’Intelligent’’ d’Abidjan veillait avec maestria au grain. Si au terme des 90mn de jeu, la dream team de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ est venue à bout des confrères de ‘’Gbich’‘, il faut noter des failles dans le jeu des premiers. Le staff dirigeant, composé de Sidibé Lancina, Arsène N’Da et MT devra revoir les automatismes, pour ne pas être victime d’une seconde gifle du couplet Nostalgie-Top Visages, le week prochain.

Touré Youssouf (Dp), Okoué Denis (rédacteur en chef), Narcisse N’Takpé, Julienne Ligué et Adja Comara ont contribué par leur soutien à la victoire du ‘’Club intelligent’‘.

K.S




N°502: CULTURE : Prix Olped 2005 Snpeci, Olympe et Ouest médias, lauréats

L'intelligent d'abidjan 5:17 am

La Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), les groupes Olympe et Ouest médias sont les lauréats de la première édition du prix de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped). La cérémonie de remise de ces distinctions s’est déroulée, le samedi 7 mai 2005, à Abidjan-Plateau.

La semaine de la liberté de la presse a pris fin, le samedi 7 mai 2005, par la désignation des lauréats de la première édition du prix de l’Observatoire de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped) à l’hôtel Novotel à Abidjan-Plateau.

Ainsi, la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), éditeur du quotidien gouvernemental, “Fraternité Matin”, a été le grand vainqueur. Elle obtient le prix Diamant, d’une valeur de 15 millions de Fcfa. Le groupe Olympe, éditeur des quotidiens “Soir Info” et “L’Inter” occupe le second rang et remporte le prix Or, d’une valeur de 9 millions de Fcfa. Quant au groupe Ouest médias, société éditrice du quotidien “24 heures”, il occupe le troisième, à qui revient le prix Argent d’une valeur de 5 millions de Fcfa.

Selon le président du jury, Franck Anderson Kouassi, secrétaire général du Conseil de la communication audiovisuelle (CNCA), deux critères majeurs ont présidé à la désignation des lauréats : la constitution des entreprises des sociétés de presse, avec respect de la convention collective et la déclaration des journalistes à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ; et en second lieu, le respect des règles d’éthique et de déontologie. Et ce, en tenant compte des exigences des nouvelles lois 643 et 644 du 14 décembre 2004, portant régime juridique de la communication audiovisuelle et régime juridique de la presse.

Le président du jury a avoué que la tâche de son équipe n’a pas été aisée. Dans la mesure où les entreprises qui respectent tous ces critères sont presque inexistante. “Mais, il fallait désigner des lauréats…”, a encore avoué, impuissant le secrétaire général du CNCA.

A la différence des autres prix, le prix Olped ne se conjuguent pas en termes d’espèces sonnantes et trébuchantes, a tenu à préciser Franck Berthot, le représentant-résident du Groupe de recherches et d’échanges technologiques (Gret), partenaire de l’Olped.

Il s’agit donc, pour les structures lauréates, de présenter, dans un délai de trois mois, un projet destiné au financement d’infrastructures et d’équipements en vue d’améliorer leurs performances.

Il faut rappeler que la désignation des lauréats du prix Olped a mis fin à la semaine de la semaine nationale de la presse, organisée à l’occasion de la 15e journée mondiale de la liberté de la presse, débutée le mardi 3 mai 2005. Une déclaration de l’Olped pour la libre circulation de l’information audiovisuelle et écrite, sur toute l’étendue du territoire national, a été lue.

Vicky Delore




N°502: Kabran Appia, député de Niablé “La Côte d’Ivoire doit négocier avec la France”

L'intelligent d'abidjan 5:15 am

Un mouvement national citoyen “Alternative” est né. Kabran Appia (président provisoire) l’a présenté le vendredi 6 mai 2005 à la presse, à l’hôtel du District. Son objectif est de restaurer la citoyenneté.

Les valeurs et repères moraux ébranlés. L’harmonie sociale et la vitalité de l’économie ivoirienne affûtées. Le sort des Ivoiriens abandonné aux politiciens, qui sont pour bon nombre insensibles à leurs problèmes. Pour le député de Niablé Kablan Appia, ce sont ces raisons qui ont favorisé la création du “mouvement national citoyen alternative”. Ce groupement politique apparaît comme un sursaut national qui se propose de réinventer l’avenir, en oeuvrant à l’émergence d’un citoyen d’un type nouveau, homme de conscience et de vertu, capable de préserver la Côte d’Ivoire des convoitises et du déclin.

Ouattara est une escroquerie
A propos de convoitise, Kabran Appia a présenté Alassane Dramane Ouattara comme un modèle et agent français qui, est venu en Côte d’Ivoire pour prendre le pouvoir pour la France. “C’est ce qu’il est d’ailleurs en train de faire après s’être longtemps caché derrière de faux problèmes : Zinzins, Bayefoués, …”, a-t-il révélé. Pour lui, les Ivoiriens doivent se convaincre qu’ils ont ensemble, un problème sérieux avec l’extérieur parce qu’ils ont un pays excessivement riche. D’où cette interrogation : “Allons-nous laisser les Français imposer ce pays un président, ou allons-nous nous battre pour que seul devienne président, celui que les Ivoiriens auront choisi ?”

Allons à l’essentiel
Le député de Niablé est de ceux qui pensent que les problèmes de la Côte d’Ivoire ne finiront pas avec les élections. “Si nous ne cherchons pas comment avoir des négociations franches, claires, directes avec les vrais “agresseurs”, les Français, les prochaines élections ne seront pas la solution”. Pour lui, il faut aller à l’essentiel. Car la solution du problème ivoirien ne se trouve pas dans les arrangements pour aller à des élections. “Les Français ne laisseront aucune élection prospérer dans ce pays s’ils se sont pas sûrs de gagner”, a-t-il soutenu. Appia Kabran a souhaité que tous les Ivoiriens se mettent ensemble pour punir dans les urnes, tous ceux qui ont trahi la Côte d’Ivoire, afin d’amener les Français à les respecter. Mamadou Koulibaly, parrain de la cérémonie a souhaité que ce mouvement participe à la mobilisation intellectuelle, citoyenne et patriotique pour que malgré les faiblesses naturelles, les Ivoiriens puissent surmonter les défis à venir. “Nous ne pouvons que compter sur nous même”.

S.Z.




N°502: NATION: Consultations générales de 2005 Le Rdr veut tout rafler dans le District d’Abidjan

L'intelligent d'abidjan 5:15 am

La vague des 5 millions de femmes engagées pour Ado a procédé samedi dernier au stade de Williamsville à l’investiture des déferlantes de la commune d’Adjamé.

La cérémonie d’investiture des super déferlantes d’Adjamé a été le lieu pour les responsables du Rassemblement des républicains (Rdr) pour faire une lecture de l’actualité politique en Côte d’Ivoire et dans le monde. La nouvelle est venue de Adama Bictogo, membre du bureau politique du Rdr. “Le 11 mai, le Dr Alassane Dramane Ouatara sera nommé vice-président de l’international libéral. Il m’a demandé d’être à Paris mardi prochain, parce qu’il sera à Sofia (Bulgarie) pour sa nomination. Il sera comme Wade qui a occupé ce poste avant d’être président au Sénégal “. Pour lui, ce que le Rdr a vécu pendant onze années est ce qui représente chez les chrétiens le jour de la résurrection du Christ et le dimanche de Pâques. Il faut donc que le dimanche du 30 octobre 2005, le Rdr avec Ado remporte les élections présidentielles. Avant de prendre l’engagement que plus jamais, il n’y aura de députés Fpi dans le district d’Abidjan. Parce que pour le secrétaire à la mobilisation et des finances au Rdr, le pouvoir de Laurent Gbagbo n’a pas été “à l’auto-école de la gestion de l’Etat”. “Ce sont des apprentis de la gestion des finances qui nous gouvernent” a-t-il poursuivi. Ainsi, selon Adama Bictogo, “le discours impérialiste” du régime Fpi ne passera plus. Parce que, rassure t-il, Licorne et la force onusienne ne quitteront pas de sitôt la Côte d’Ivoire. Adama Dembélé, président des mouvements et clubs de soutien au Rdr et à Ado a, quant à lui, relevé une inquiétude : “Nous manquons beaucoup de visibilité”. Pour cause, “le président Laurent Gbagbo a fait un usage abusif de l’article 48. Pour avoir confié l’établissement du fichier électoral à l’Institut national de la statistique (Ins)”. Redoutant le pire, il a fait savoir que les Ivoiriens ne veulent plus de jours sombres. “Il nous faut sortir de cette situation. Il nous faut un homme de parole, capable de réconcilier les Ivoiriens entre eux et avec le monde. Les Ivoiriens se sont rendus compte que le régime Fpi a échoué.” De ce fait, après avoir annoncé la candidature longtemps rejetée du Dr Alassane Dramane Ouattara, l’impérieuse tâche viendra à Laurent Gbagbo et ses affidés d’annoncer la victoire du président du Rdr à l’élection présidentielles.

Pour réaliser ce vœu, selon Adama Dembélé, il faut que les déferlantes soient investies partout en Côte d’Ivoire. Ainsi, la cérémonie d’investiture des déferlantes d’Adjamé doit servir d’exemple de mobilisation, pour assurer la victoire d’Ado.

Ce sont 112 femmes, issues des 19 quartiers de la commune d’Adjamé, qui ont pris cet engagement de porter Ado au pouvoir d’Etat. Pour Mme Fanta Touré, présidente de la super déferlante d’Adjamé, “avec les femmes de la vague d’Adjamé, la victoire de Ado est claire et assurée au premier tour. Nous jouerons notre partition, nous apporterons notre contribution à l’avènement de notre leader au pouvoir d’Etat”. Puis, de lancer un appel aux femmes de Côte d’Ivoire à rejoindre la vague pour la cause de Ado. Le chef du village d’Agban, Arthur de Bogui après avoir procédé à une libation, a permis à Adama Bictogo (parrain) et à Mme Madiara Yao Coulibaly (présidente nationale de la vague 5 millions de femmes pour Ado) d’investir les déferlantes d’Adjamé.

K.S




N°502: SOCIETE : Bernard N’Doumi directeur général de la Cnps ‘‘La côte d’Ivoire enregistre en moyenne 7845 accidents du travail par an”

L'intelligent d'abidjan 5:14 am

A l’instar des autres pays africains, la Côte d’Ivoire a célébré la 9e journée africaine de la prévention des risques professionnels. Cette journée, organisée par la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) était placée sous le patronage de Clotilde Ohouochi, ministre de la Solidarité. A cette occasion, Bernard N’Doumi, directeur général de la Cnps, a énuméré quelques conséquences des risques professionnels sur la vie des familles.

C’est le palais de la culture de Treichville qui a accueilli les festivités de la 9e journée africaine de la prévention des risques professionnels. Le thème central retenu cette année était “Santé et sécurité au travail : pour une participation renforcée des organisations d’employeurs et de travailleurs aux activités de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (Iaprp)’’. Le directeur général de la Cnps, Bernard N’Doumi, a fait savoir lors de ces journées, qui ont pris fin le 4 mai dernier, qu’il s’agissait d’engager de libres discussions entre partenaires en vue de protéger l’homme au travail pour la promotion de l’entreprise. C’est dans cette optique qu’il a conseillé de respecter la devise de l’Iaprp qui est ‘‘des actions africaines intégrés pour mieux prévenir les risques professionnels’’. Car, les accidents de travail et les maladies professionnelles sont néfastes, et dramatiques lorsqu’ils entraînent la mort d’un travailleur. En invitant tout le monde à mettre en commun tous les efforts pour prévenir les risques professionnels, M. N’Doumi a présenté le tableau des accidents du travail, tant dans le monde qu’en Côte d’Ivoire. Ainsi, au plan mondial, les chiffres communiqués par la commission permanente de prévention des risques professionnels de l’Association internationale de sécurité sociale font ressortir qu’une personne meurt toutes les trois minutes d’un accident de travail, ou d’une maladie professionnelle. Chaque seconde, quatre personnes au moins dans le monde sont blessées au travail.

Au niveau national, la Cnps enregistre en moyenne 7845 accidents du travail par an ou d’une maladie professionnelle par an. Les charges en réparation engagées par l’institution se chiffre en moyenne à 2,8 milliards par an. Alors, ‘‘il faut donc agir pour prévenir à tous les niveaux, agir vite et efficacement’’ a indiqué Bernard N’Doumi.

Poursuivant, il a rappelé que depuis 1983, la Cnps a entrepris une politique de prévention tendant à assister les entreprises. Ainsi de 11260 accidents déclarés en 1986, on est passé à 5500 en 2003.

C’est encore 15 accidents par jour et un décès tous les 10 jours. Comme solution, la Cnps, en ce qui la concerne, entend réhabiliter la prévention face au choix de réparation que semblent avoir opéré certaines des caisses africaines de sécurité sociale car, “la prévention est un principe humanitaire de base. C’est un droit pour le travailleur est une obligation pour l’employeur’’ a conclu Bernard N’Doumi.

Edouard Anassé Yapi, directeur de cabinet adjoint qui représentait Clotilde Ohouochi a ajouté que la prévention des risques professionnels ne devrait laisser personne indifférent, Car, il est inconcevable d’accepter passivement que le travail porte atteinte à la santé , à l’intégrité physique et même à la vie du travailleur.

Etienne Atta




N°502: ECONOMIE : Vulgarisation de l’Internet en Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Télécom fait des faveurs

L'intelligent d'abidjan 5:13 am

Côte d’Ivoire Télécom veut pénétrer le tissu scolaire et universitaire en Côte d’Ivoire et donner des rudiments nécessaires pour la formation des acteurs économiques de demain. Pour ce faire, cette société met à la disposition des établissements scolaires et universitaires autorisés par l’Etat de Côte d’Ivoire, des offres spéciales d’abonnement à l’Internet.

La Côte d’Ivoire est un des pays de la sous région ouest africaine, en retard dans l’usage de l’outil informatique, du fait d’un manque de moyens adéquats et de volonté politique. Pour les dirigeants de Côte d’Ivoire Télécom, la seule condition pour pallier ce mal, c’est d’inciter toute la population à l’usage de l’Internet et de l’adopter dans ses habitudes. C’est une des raisons fondamentales, pour les responsables de cette société, qui viennent de mettre à la disposition des établissements scolaires et universitaires, des offres spéciales, dans le cadre de l’abonnement à l’Internet. Pour cette opération, deux formules d’offres ont été admises.

– Connexion à l’Internet à tout prix : ce mode de connexion est réservé aux établissements de petite taille. Il permet l’accès à l’Internet par ligne téléphonique pour 15 F cfa HT la minute. L’avantage de ce type d’abonnement, c’est qu’une réduction de 50% est offerte sur les frais de raccordement pour les nouvelles lignes.

-Connexion à l’Internet haut débit: Cette deuxième offre est réservée aux établissements de grande taille. L’avantage de ce type d’abonnement, est qu’il assure la connexion rapide à l’Internet par ligne ADSL ou par liaison louée. Il permet aussi d’utiliser l’Internet de façon permanente et de développer les services Web des établissements.

L’objectif attendu, selon André Apeté (directeur marketing et communication) et Jérôme Zano (chef des offres), à la présentation de ces offres, le vendredi 6 mai 2005, c’est de préparer les élèves et les étudiants à se familiariser avec l’Internet, en attendent que l’Etat mette en place une véritable politique d’institutionalisation de l’Internet à l’école.

A travers également ces offres, Côte d’Ivoire Télécom entend, préparer, pour le futur, une clientèle potentielle. Dans les jours à venir, ce même type d’offres sera fait aux établissements sanitaires.

H.K.




N°502: HUMEUR: par Vicky Delore Trio de la mort

L'intelligent d'abidjan 5:12 am

Avec méthode, pendant près d’une décennie, l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped) a dressé le portrait robot de la presse ivoirienne. Les résultats de ce travail de Titan ont été présentés au cours d’une démonstration magistrale, par son président, Samba Koné., le samedi 7 mai 2005 à Abidjan-Plateau, à l’occasion de la cérémonie de clôture de la liberté de la presse.

Depuis 1995, date de création de l’Observatoire ivoirien des médias, les injures, les appels à la haine et à la xénophobie et les atteintes à la confraternité remportent tous les suffrages. Une situation alarmante qui montre bien que le vers est dans le fruit.

Pour de nombreux observateurs, les nouvelles lois (643 et 644 du 14 décembre 2004) portant régime juridique de la presse et régime juridique de la communication audiovisuelle constituent la solution aux maux de la presse ivoirienne. Et pour cause, ce nouveau cadre juridique renforce les pouvoirs de sanction des instances de régulation que sont le Conseil national de la presse (CNP) et le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).

Le paradoxe dans cette situation est que ceux qui sont, aujourd’hui, chargés de sanctionner les journalistes, sont ceux qui, jadis, se sont présentés comme étant les ardents défenseurs de la presse. Et qui même ont toléré de graves manquements. Au nom du célèbre slogan de la lutte intrépide contre le régime cinquantenaire. Et le trio de la mort (injures, appels à la haine et atteintes à la confraternité) en est une des conséquences.

Le rêve s’est réalisé. Le vieux parti s’est écroulé. Et les récompenses ont été reçues. La lutte pour la liberté de la presse est, désormais, un souvenir… lointain. Et les journalistes pourraient être victimes de ce nouvel état de fait. Car, la reconnaissance du ventre pourrait bien prendre le pas sur la saine volonté de bâtir une presse ivoirienne responsable et professionnelle.

Ainsi, tout comme en politique, la presse ivoirienne a, plus que jamais, besoin au niveau des structures de sanctions, d’hommes neufs, non inféodés à des compromissions politico-politiciennes.




N°502: La réhabilitation aux entreprises locales

L'intelligent d'abidjan 5:10 am

Faisant des recommandations lors de la restitution des travaux en session plénière, les rapporteurs de la commission Budget et financement ont demandé l’ouverture des bureaux régionaux Ddr dans les zones Fafn, en tenant compte pour le recrutement d’un personnel local.

La commission a également recommandé que les appels d’offres pour la réhabilitation des sites Ddr concernent en priorité les entreprises locales. La commission réinsertion et réintégration des ex-combattants a souhaité, pour sa part, que l’on commence dès à présent les actions de sensibilisation dans les communautés d’accueil, et demandé qu’un accent soit mis sur les radios de proximité. Par ailleurs, les rapporteurs de la commission ont fait état de la nécessité de la couverture du territoire national par la Rti, afin que toutes les populations puissent avoir accès aux émissions de sensibilisation. Pour la commission réhabilitation communautaire, il faut promouvoir la culture de la paix, de la tolérance et du pardon sur les antennes des médias d’Etat, dans les radios privées et dans la presse écrite. La commission a par ailleurs proposé que les différentes forces s’engagent dans la lutte contre le sida, et affirmé que l’identification des besoins urgents des populations doit précéder le Ddr. Les recommandations de la commission désarmement et démobilisation s’articulent autour de deux aspects importants : les rapporteurs ont demandé de désarmer les agents des sociétés de gardiennage qui portent

illégalement les armes. Ils ont aussi demandé à la Cnddr de s’assurer de la formation des 600 agents de sécurité des Fafn (policiers et gendarmes) qui doivent sécuriser la zone.

AIP




N°502: Séminaire sur le désarmement à Yamoussoukro : Pourquoi la rencontre a capoté

L'intelligent d'abidjan 5:10 am

L’armée loyaliste et la rébellion ivoirienne ont échoué samedi à Yamoussoukro à trouver un accord sur le désarmement des belligérants en Côte d’Ivoire, laissant en suspens cette question cruciale de la crise.

Après cinq jours de négociations, le chef d’état-major des Forces armées de Côte d’Ivoire (FANCI, loyalistes), le colonel-major Philippe Mangou, le chef militaire des Forces Nouvelles (FN, rébellion), le colonel Soumaïla Bakayoko et leurs délégations ont mis fin samedi à une ultime tentative pour concilier leurs positions, malgré l’espoir jusqu’à la dernière minute d’une issue positive.

Rebelles et loyalistes n’ont pu s’entendre notamment ni sur un calendrier précis du DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion), ni sur une date de démarrage de ce processus. Les FN refusaient qu’une date soit mentionnée dans un accord, alors que les FANCI exigeaient qu’un calendrier strict, ou au minimum qu’une date de démarrage soit fixée. Les deux chefs d’état-major sont convenus de se retrouver “vendredi prochain”, sans autre précision. La délégation rebelle a quitté les lieux peu après, sous protection de Casques bleus marocains de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Ouverte le mardi 3 mai 2005 par le Premier ministre de réconciliation nationale Seydou Diarra et organisée par la Commission nationale de désarmement (CNDDR, institution gouvernementale), la rencontre de Yamoussoukro avait pour objectif de fixer un accord global sur les modalités pratiques du désarmement. L’assemblée plénière, qui devait clôre la rencontre et rendre les conclusions des travaux de cinq commissions techniques, a été retardée puis interrompue à plusieurs reprises, perturbée par les négociations de dernière-minute.

La cérémonie de clôture a été purement et simplement annulée, malgré la présence du représentant de l’Onu en Côte d’Ivoire, le Suédois Pierre Schori, et du ministre des Affaires étrangères, Bamba Mamadou, venus spécialement d’Abidjan pour assister à la signature d’un accord. “Le programme de désarmement a été fixé et conjointement élaboré à 90%, il ne nous manque qu’une toute petite partie”, a tenté de minimiser le président de la CNDDR, Alain Donwahi. Lors de leur travail en commission, en présence d’observateurs de l’ONUCI, de l’opération française Licorne et avec l’appui d’experts sud-africains, les deux états-majors ont validé plusieurs points du programme DDR présenté par la CNDDR.

D’importantes questions politiques, militaires, et des désaccords de fond n’ont cependant pas été réglés. Outre l’agenda du DDR, point d’achoppement des discussions, le problème des milices pro-gouvernementales, le débat fusion/intégration des deux état-majors ou encore le nombre de combattants rebelles à désarmer sont restés sans solution.

A défaut d’un accord sur une date, le président de la CNDDR a été chargé “d’élaborer avec diligence un chronogramme adapté aux réalités du terrain”, selon les recommandations, signées des deux parties, de la commission technique “démobilisation/désarmement”, où les discussions ont été les plus âpres.

Sur les milices, cette commission a recommandé que la “CNDDR s’assure du bon déroulement de la mission de démantèlement des milices confiée au Premier ministre”. Aucun chiffre de combattants à désarmer ne figure sur les documents validés par les deux camps.

Tout au long des débats, les FN ont été “très vigilants”, exigeant des garanties politiques, militaires, financières, mais également des éclaircissements sur de nombreux détails techniques, selon une source des forces impartiales. Plusieurs sources indépendantes ont regretté l’impréparation de la CNDDR sur certains dossiers.

L’armée et la rébellion avaient renoué les contacts le 14 avril, après la signature le 6 avril d’un nouvel accord de paix à Pretoria entre les protagonistes de la crise, censé redynamiser l’accord de paix de Marcoussis de janvier 2003.

A.F.P.




N°502: Interview : Marcel Youpéh de la coordination Udpci Europe et du G7 “Akoto, Eric Kahé et consorts sont dans le faux… ils pactisent avec Gbagbo”

L'intelligent d'abidjan 5:09 am

Le président de l’Udpci France/Europe, Marcel Youpéh, a regagné Paris, ragaillardi par les décisions du congrès de son parti. Dans cet entretien récemment, il réprimande le camp Akoto Yao, Eric Kahé, Gui Dibo (…) qui contestent les résolutions prises au congrès extraordinaire des 9 et 10 avril 2005 à l’Académie de la mer (Arstm) de Yopougon, le représentant de l’Udpci en Europe et président du G7 France apporte son éclairage. Il met désormais tout son espoir dans la signature, très prochaine, de la plate forme de gouvernance des partis houphouëtistes. Pour lui, la date du 18 mai 2005 sonnera le glas du régime des Refondateurs.

Pensez-vous que les décisions prises lors du congrès de votre parti, les 9 et 10 avril 2005 à Yopougon s’imposeront à tous ?

Avec du recul, je me rends compte que le congrès a été organisé au moment opportun, pour sortir notre parti de l’ornière. Même si une frange de nos militants s’était farouchement opposée à la date arrêtée. Ce congrès a clarifié les choses et impulsé la remobilisation. L’un des faits marquants, qui a sanctionné nos travaux, c’est l’élection du nouveau président de notre parti, en la personne du ministre Mabri Toikeusse. Avec lui, j’ai l’assurance que l’Udpci connaîtra un

renouveau. Pour ceux qui étaient à ce congrès, comprenez que c’est la majorité des militants et des responsables des instances qui ont décidé de toutes les résolutions prises. Elles s’imposent donc à tous. Les absents auront eu tort.

A votre avis, pourquoi l’unanimité ne s’est pas faite autour de ce congrès ?

Je vous disais tantôt que la tenue de notre congrès était un besoin exprimé par la majorité de nos militants, à commencer par la jeunesse. Vous convenez avec moi qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, ce sont les jeunes qui font bouger les partis

politiques. L’Udpci n’est pas en reste. Notre jeunesse a beaucoup pesé dans l’organisation du congrès. Au moment où les hésitations se faisaient sentir. Pour être plus pratique, à six mois de l’élection présidentielle, à quel moment aurions-nous choisi notre candidat afin de préparer la campagne ? Ceux qui ont décidé de boycotter le congrès avaient leur petite idée derrière la tête. Je pense que ceux-là n’avaient pas l’intention de conduire notre parti à une élection. Les militants ont donc choisi entre le camp de ceux qui voulaient aller à des élections et le camp de ceux qui n’en voulaient pas pour des raisons que nous ignorons. Un parti politique, par essence, a pour objectif la conquête du pouvoir d’Etat, et non de servir de supplétif au candidat d’un autre parti. C’est une question d’ambition. Partant de ce fait, il est clair que l’unanimité ne pouvait se faire qu’autour d’idées nobles, conduites par des hommes dont la conviction et la responsabilité ne souffrent d’aucune ambiguïté. Ceux qui s’agitent aujourd’hui sont ceux-là même qui étaient allés demander conseils à Laurent Gbagbo, avant d’organiser le congrès, parce qu’ils attendaient de lui des moyens pour le faire. Entre le camp de ceux qui pactisent avec le pouvoir FPI et ceux qui veulent pérenniser l’œuvre politique du général Robert Guéi, le choix est facile à faire.

Y a-t-il eu des sanctions exemplaires contre ces responsables indexés ?

Pour l’instant, je ne vous en dirai pas davantage. Cependant, je peux vous assurer que cette préoccupation enfle toutes les discussions. Le président élu du congrès a un délai de 30 jours(Ndlr : le bureau a été formé le 29 avril 2005) pour composer son bureau. Il aura besoin de tout le monde pour travailler. Mais, il n’est pas exclu que des sanctions soient prises contre des militants récidivistes et récalcitrants, qui passent le clair de leur temps à saborder le fonctionnement de l’Udpci. Ceux-là, nous n’en avons plus besoin.

En marge de la politique, il y a une bataille juridique qui défraie la chronique à l’Udpci. Qu’en est-il de l’appel de M. Akoto Yao, après qu’il eut été débouté par le tribunal ?

Personnellement, je vous avoue que j’ai versé des larmes quand j’ai appris, dès mon arrivée à Abidjan, que M. Akoto Yao a été débouté par le tribunal. J’aurais accepté que ce soit quelqu’un d’autre qui ait engagé cette procédure juridique,

mais pas Akoto. Vous savez, j’ai beaucoup d’admiration pour lui et je l’ai toujours soutenu personnellement, politiquement parlant. Je constate aujourd’hui qu’il est très mal entouré et mal conseillé. Il faut que M. Akoto se souvienne du général Guéi avant de poser des actes qui n’honorent pas sa mémoire. Il n’est pas trop tard. Je lui demande solennellement de revenir sur sa décision. Sa place se trouve à l’Udpci et non ailleurs. Voilà pour quoi, je l’invite à accepter la présidence d’honneur de notre parti, même si cette attribution n’existe pas dans nos statuts.

Mabri n’est-il pas tombé dans le piège du camp Akoto d’autant plus qu’il se raconte que l’Udpci aurait été enregistré au ministre de l’Intérieur sous le nom du second ?

Comprenez que si le général Guéi est décédé et que le parti continue d’exister, c’est parce qu’il est régi par des règles. M. Akoto a été désigné pour assurer l’intérim du mandat du général jusqu’en fin 2007. Le dernier congrès a élu un président qui est de facto notre candidat officiel à la présidentielle. Cela est incontestable. Ceux qui se plaignent devront attendre le prochain congrès à venir. C’est ce congrès-là qui réglera la question de l’intérim de Akoto Yao. La justice a d’ailleurs bien compris la subtilité de nos textes, raison pour laquelle elle a débouté le camp Akoto Yao.

D’aucuns accusent M. Tia Koné d’alimenter le tourbillon juridico-politique qui ébranle l’Udpci. Ils s’imaginent qu’il réglerait ses comptes avec Mabri , lorsque Akoto saisirait son institution pour pourvoir en cassation, au cas où il n’aurait pas gain de cause en appel ?

A ma connaissance, M. Tia Koné a pris la sage décision de se retirer momentanément de la lutte politique. A cause de l’incompatibilité de ses fonctions actuelles avec un quelconque engagement politique de sa part. Il était malveillant de voir le troisième personnage d’un pays, de surcroît président de la Cour Suprême, faire campagne pour défendre sa propre chapelle. Il a compris qu’il était temps, pour lui, de se retirer, un temps soit peu, de la scène politique. Je ne crois pas non plus que M. Tia puisse se faire complice de tels agissements contre le parti de celui à qui il doit tout aujourd’hui, et dont il se réclame être un des héritiers. J’ai toujours souhaité qu’il retrouve la place qui est la sienne avant les trois rencontres de Bassam. Nous lui serons très reconnaissants. Souvenez-vous que ses dernières déclarations politisées avaient provoqué des vagues. Du reste, nous avons vu l’arbitre du match occupé tout d’un coup le poste de capitaine de l’équipe. S’il a renoncé provisoirement à ses ambitions politiques, c’est justement parce qu’en son âme et conscience, il savait que du vivant du général, il n’aurait pas toléré son attitude permissible. Si par extraordinaire, il trempait dans une espèce de cabale et de manigance politico-juridique pour faire obstruction à notre candidat, il en tirera toutes les conséquences. Le temps est venu de céder la place aux jeunes. Je suis convaincu qu’avec le président Mabri, l’Udpci ira de l’avant.

Vous évoquiez également le cas du ministre Eric Kahé à qui vous reprochez de rouler pour le pouvoir en place. Votre congrès a-t-il pris des sanctions à son encontre ?

Je disais tantôt que le président Mabri, selon les recommandations du congrès, travaillera avec tout le monde, dans le souci de réconcilier l’Udpci avec elle-même. Mais, en ce qui concerne le cas particulier du ministre Kahé, personnellement, je souhaite qu’il soit viré du parti. Par pure logique des faits, je le considère comme complice de l’assassinat du général Robert Guéi. Ce monsieur est arrivé à l’Udpci comme un cheveu sur la soupe. En réalité, sa vraie famille politique est le Fpi. C’est M. Gui Dibo qui, en son temps, l’avait présenté au général Guéi comme son poulain. Voilà comment il a viré du Fpi à l’Udpci, parce que guidé par ses intérêts personnels. Ainsi, à la faveur des accords de Marcoussis, il a été nommé ministre de la Réforme administrative pour le compte de l’Udpci. Aujourd’hui, il renie ces accords qui ont pourtant fait de lui le triste personnage controversé qu’il est. Depuis la mort de Guéi, tous les actes qu’il pose sont de nature à nuire au parti. Il fait partie de ces responsables qui ont toujours refusé que l’Udpci soit membre du G7. Il a même poussé l’outrecuidance jusqu’à nous traiter de rebelles.

En réalité, Kahé veut retourner au Fpi. Il entend que nous lui en donnions l’occasion. C’est pour-quoi, je demande personnellement au président du parti de le radier au plus vite. Concrètement, qu’est-ce que Eric Kahé apporte au parti pour que nous continuions de supporter pendant longtemps encore ses intrigues ? La trésorerie dont il a la charge n’a jamais enregistré le moindre centime, même sa propre contribution financière.

Dans les jours à venir, les partis houphouëtistes dont le Pdci, le Rdr, l’Udpci et le Mfa signeront des accords. Qui de Mabri et de Akoto Yao sera-t-il présent à Paris pour apposer la signature de l’Udpci ?

Ce sera bien naturellement le président du parti, le Dr Mabri Toikeusse. Il sera accompagné de son secrétaire général, le Pr. Salif N’Diaye. Je m’apprête d’ailleurs à les recevoir en ma double qualité de représentant du parti et de président du présidium du G7 en France. Il n’y aura aucune polémique. Depuis le lancement du G7, ces deux responsables ont toujours milité pour sa mise en place. Si aujourd’hui, l’opposition ivoirienne a pu négocier d’égal à égal avec le pouvoir, ou même se faire entendre par la communauté internationale, c’est bien grâce au G7. Et l’Udpci a toujours été bien représentée pendant les négociations qui ont abouti aux accords de paix d’Accra et dernièrement de Pretoria. A contrario, le groupe des Kahé et consorts n’avait jamais voulu que nous soyons membres du G7. Aux yeux de tous, ils sont dans le faux. Il est tout à fait logique qu’à Paris, ce soit le président nouvellement élu par le congrès qui appose sa signature pour le compte de l’Udpci.

Les fractures internes à l’Udpci ne vont-elles pas vous fragiliser au moment des tractations de Paris ?

Je dois vous dire qu’au G7 nous avons notre place. Notre signature aura le même poids que celle du Pdci, du Rdr ou du Mfa. Nous nous valons tous. Nous n’allons surtout pas recommencer les mêmes bêtises que celles qui nous a été données d’observer lors de la signature de Marcoussis. Nous nous souvenons encore de ces négociations de janvier 2003. Alors que nous nous attendions à ce que nos représentants posent comme préalable, avant toutes discussions, l’élucidation de l’assassinat du général Guéi, cette revendication a été mise sous le boisseau, au profit des intérêts égocentriques. Tout cela nous a porté préjudice au moment de la répartition des portes feuilles ministériels. Je peux vous assurer que cette fois, les choses en seront autrement. Nous ne permettrons pas à n’importe qui de venir faire n’importe quoi à Paris. C’est pour quoi, nous faisons confiance à la jeunesse de l’Udpci, incarnée par le président Mabri. Le temps des has been est révolu. Je lui conseille vivement de se faire accompagner à Paris par des personnes valables, qui ont le sens de l’honneur et de la responsabilité collective et partagée. Au-delà de cette question, je peux vous assurer également qu’avec la nouvelle équipe, conduite par notre président, l’Udpci occupera une place plus importante sur l’échiquier politique ivoirien.

Votre congrès a-t-il fait cas de l’enterrement du général Guéi et des siens ? En ce qui concerne l’enterrement du général, comprenez qu’aujourd’hui, la crise tire à sa fin et les choses vont changer d’ici cinq mois. Croyez-moi

Les obsèques que nous avons prévues, mais que nous n’avions malheureusement pas pu le faire à cause de la mauvaise foi et de la rancune du pouvoir actuel, seront très bientôt organisés. Comprenez que ses enfants souffrent beaucoup de cette situation, parce que depuis plus de deux ans, ils n’ont pu faire le deuil de leurs parents. Je profite pour dire que dans cette douloureuse épreuve, ceux-là même qui se disent héritiers politiques du général, n’ont jamais eu le moindre réconfort pour ses enfants. Il n’y a que Mabri qui leur apporte régulièrement soutien moral et financier. Je leur dis de sécher leurs larmes, car très bientôt leurs souffrances vont s’estomper.


Entretien réalisé à Paris
par Koné André
(koneandreparis@yahoo.




N°502: Afin de réfléchir sur la bonne gouvernance en Afrique Des anciens chefs d’Etat en conclave à Bamako

L'intelligent d'abidjan 5:08 am

Plus de 20 anciens chefs d’Etat et de gouvernement, participeront à un symposium du 05 au 08 juin 2005, à Bamako au Mali. Il s’agira pour ces anciens chefs d’Etat et de gouvernement de discuter des défis des transitions politiques pacifiques en Afrique et partager leurs expériences en matière d’initiatives humanitaires et de démocratisation à travers le continent. Le symposium connu sous l’appellation de l’initiative des anciens chefs d’Etat africains a un double objectif : d’une part, encourager les anciens chefs d’Etat démocratiques à poursuivre leur participation constructive aux efforts de démocratisation sur le continent. D’autre part, offrir un forum leur permettant d’échanger et de partager leurs expériences en matière d’initiative relatives à la démocratisation. Les thèmes abordés au symposium tourneront autour de : la démocratisation et la sécurité, la gestion des conflits, le développement économique, les défis de santé affectant l’Afrique, les élections, la bonne gouvernance, les parlements et la société civile. Cette initiative des chefs d’ Etat africains, a eu le soutien du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, le Club de Madrid, la Fondation Gates, le National democratic institut, le National endowment for democraticy, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Fondation westminster pour la démocratie. Sans doute, la crise ivoirienne sera à l’ordre du jour.




N°502: Sénégal : annulation de la dette de l’Afrique Les argentiers africains lancent un appel à Dakar

L'intelligent d'abidjan 5:07 am

Les ministres africains de l’Economie et des Finances ont lancé, le samedi 8 mai 2005 à Dakar, un appel en faveur de l’annulation de la dette du continent et se sont engagés à assurer une bonne gestion des économies africaines, à combattre la corruption et à lever les obstacles au commerce intra- africain.

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une conférence sur la dette africaine, la pauvreté et le financement de l’Union africaine (UA), ils ont appelé à une solution durable pour juguler l’endettement de l’Afrique qui “annihile” les efforts de développement du continent.

“Nous lançons un appel pour l’annulation de la dette africaine (afin) de permettre un meilleur financement de nos économies pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement

(OMD)”, indiquent-ils dans la déclaration. Ils sont aussi persuadés que l’Afrique pourrait assurer le décollage de son économie si le niveau de sa dette était gérable et surtout si la suppression de la dette n’entraîne pas une réduction du niveau de l’aide. Mais, indiquent-ils, “l’Afrique s’éloignera de plus en plus des OMD si les engagements de la communauté internationale pour l’aider à les atteindre ne sont pas respectés et si le fardeau de sa dette extérieure n’est pas substantiellement allégé”.

Par ailleurs, les argentiers africains ont déploré les inégalités dont souffre l’Afrique au niveau du commerce international à cause des barrières tarifaires auxquels sont confrontés ses produits destinés aux marchés occidentaux.

“Les pays riches, tout en prêchant les vertus de l’économie de marché, continuent de subventionner leur agriculture, de déverser sur les marchés africains des produits subventionnés dont les substituts locaux existent, ce qui porte préjudice à la production nationale et confine les paysans africains dans la pauvreté et la misère”, déplorent-ils. Sur le financement de l’UA, les ministres de l’Economie et des Finances ont exprimé leur adhésion à la proposition de l’Union africaine de trouver des sources de financement additionnelles à celles des Etats membres pour financer les divers programmes de l’organisation continentale. Concernant la réalisation des OMD d’ici à 2015, ils ont pris l’engagement de réformer les économies africaines et de promouvoir les politiques ou stratégies d’intégration économique. S’agissant du rapport de la Commission Blair pour l’Afrique, ils ont souligné que ce document est complémentaire aux efforts déployés par les Africains dans la lutte contre la pauvreté.

“Ce rapport offre à notre continent une autre opportunité pouvant

l’aider, non seulement à atteindre les ODM, mais encore à retrouver la croissance et parvenir au développement durable”, ont fait remarquer les ministres de l’Economie et des Finances du continent qui ont invité l’UA à intégrer ce rapport dans le programme du NEPAD.

On rappelle que cette rencontre, qui s’est tenue en présence du président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré et du chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a été précédée, les 4 et 5 mai derniers d’une réunion préparatoire des experts sur le même thème. Les conclusions de ces rencontres seront présentées aux chefs d’Etat africain lors du prochain sommet de l’Union africaine qui se tiendra en juillet 2005 à Syrte, en Libye.




N°502: Libye : attentat du Caire Tripoli extrade vers l’Egypte un suspect

L'intelligent d'abidjan 5:06 am

La Libye a extradé vers l’Egypte un adolescent de 17 ans soupçonné d’être impliqué dans les deux attentats perpétrés le mois dernier au Caire, ont annoncé dimanche des responsables des services égyptiens de sécurité. La police libyenne a interpellé Mohammed Yousri Yassine, frère du kamikaze mort dans l’attentat du 30 avril, alors qu’il se cachait dans une habitation louée par un ressortissant égyptien, employé comme cuisinier dans un hôtel, a-t-on appris de mêmes sources.

Le jeune Yassine, également recherché dans le cadre de l’enquête sur l’attentat du 7 avril qui a coûté la vie à trois touristes étrangers, deux Français et un Américain, dans un souk du Caire, a été extradé samedi vers l’Egypte.

Les services de renseignement égyptiens avaient demandé l’aide des autorités libyennes après avoir appris que le jeune homme avait franchi la frontière peu après le deuxième attentat.




N°502: Centrafrique : 2e tour de la présidentielle Les Centrafricains élisent leur président et 87 députés

L'intelligent d'abidjan 5:05 am

Plus d’un million et demi de Centrafricains ont commencé à voter, hier dimanche 8 mai 2005 dans le calme, pour le second tour des élections présidentielle et législatives, point final de la transition conduite par le général François Bozizé depuis son coup d’Etat de mars 2003. Les bureaux de vote ont fermé à 16h00 locales (15h00 GMT).

Grand favori du scrutin présidentiel, le chef de l’Etat sortant a accompli en milieu de matinée son devoir électoral à la mairie de Bangui en compagnie de son épouse Monique, candidate à la députation. “La journée d’aujourd’hui est une journée exceptionnelle. La démocratie est restaurée en République centrafricaine”, s’est félicité le général Bozizé.

Son rival, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, comme l’ancien président André Kolingba, arrivé en troisième position lors du premier tour le 13 mars dernier “ne votent pas car il ne se sont inscrits ni ici, ni en France”, a précisé la Commission électorale mixte indépendante (Cémi). Les deux hommes n’étaient rentrés dans leur pays qu’à la fin du mois de février.

Les électeurs doivent aussi pourvoir dimanche 87 sièges de députés, 18 seulement ayant été attribués dès le premier tour.

Contrairement au premier tour, où de nombreux problèmes d’organisation avaient été signalés, la plupart des bureaux de la capitale Bangui ont ouvert à 6h00 locales (5H00 GMT) précises. Mais cette ponctualité retrouvée n’a pas empêché les longues files d’attente, les électeurs devant attendre plusieurs heures avant de pouvoir voter.

“C’était notre grand souci ce matin (...) la quasi-totalité des bureaux a ouvert à l’heure”, s’est réjoui le président de la Cémi, Jean Willybiro Sako. La Cémi a ainsi revu sa logistique en distribuant dans la nuit le matériel électoral et avait appelé la veille les membres des bureaux et les représentants des partis politiques à “respecter les heures d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote”.

Les 4 143 bureaux de vote du pays devaient fermer à 16h00 (15h00 GMT) et les premiers résultats partiels être connus dès lundi soir.




N°502: La candidature d’ADO en danger

L'intelligent d'abidjan 4:43 am

L’échec du séminaire de Yamoussoukro sur la programmation du désarmement porte un coup sérieux au processus de paix qui avait pourtant connu un regain de dynamisme. Notamment à la faveur du sommet de Pretoria et surtout de la déclaration du chef de l’Etat, du 26 avril 2005.

Au cours d’une adresse à la nation, le président Gbagbo avait, en effet, usant de l’article 48 de la Constitution, déclaré éligibles à la présidentielle du 30 octobre prochain, tous les candidats qui sont présentés par les partis politiques signataires de l’accord de Linas-Marcoussis. “En conséquence, Monsieur Alassane Dramane Ouattara peut, s’il le désire, présenter sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2005 “, avait précisé le chef de l’Etat.

Or, le processus qui doit conduire au scrutin du 30 octobre passe inévitablement par le désarmement des forces en présence. De l’avis de plusieurs observateurs, si le président Gbagbo a consenti au sacrifice d’accepter la candidature du président du RDR, c’est parce qu’en contrepartie, il aurait obtenu les garanties quant au désarmement des Forces nouvelles.

Les militaires, après de ” chaleureuses ” retrouvailles, les 14 avril à Bouaké et le 3 mai à Yamoussoukro, ne s’accordent pas sur le calendrier du désarmement et sur la réforme de l’Armée nationale. De bonnes sources, l’échec des discussions de Yamoussoukro pourraient pousser Laurent Gbagbo à reconsidérer sa position en ce qui concerne l’éligibilité à la présidence de la République. Une fois encore en vertu de l’article 48. Une situation qui sonnerait le glas de la candidature d’Alassane Dramane Ouattara et, à coup sûr, une autre escalade de la violence.

V.D.




N°502: Le rendez-vous de la dernière chance, le 13 mai 2005

L'intelligent d'abidjan 4:43 am

Les acteurs militaires de la crise se retrouveront le 13 mai à Yamoussoukro pour la validation des actes du séminaire, a indiqué samedi le président de la Cnddr, Alain Donwahi, lors d’un point de presse. Selon M Donwahi, le séminaire, quoiqu’il ne soit pas allé à son terme, a connu d’importantes avancées.”Pour moi, le séminaire a été positif. Le travail a été fait à 90 %. Ce qui reste à faire c’est de préparer le chronogramme et le proposer aux deux Chefs d’état-major. Le comité scientifique du séminaire va s’atteler à cela.”, a indiqué le président de la Cnddr.

AIP




N°502: 3 instructeurs des rebelles arrêtés

L'intelligent d'abidjan 4:42 am

Malgré le processus de désarmement en cours les Forces de Défense et de Sécurité ne baissent pas la garde mais restent plutôt vigilantes. Dans cette optique, les contrôles aux barrages des loyalistes sont parfois stricts. Cette façon d’agir a porté des fruits : trois anciens militaires étrangers ont été mis aux arrêts le samedi 8 mai 2005 aux corridors Nord de la capitale du centre, Yamoussoukro. De source proche des Fanci, les deux Turcs, Totrak Mehemet et Salim Osmam et le Nigérien Hassan Sahil étaient à bord d’un car de transport en commun en provenance de Bouaké, fief rebelle. Aussitôt, ces trois militaires à la retraite ont été mis aux arrêts avant d’être conduits et détenus à la Brigade de gendarmerie pour nécessité d’enquête. La même source indique que les 2 turcs et le Nigérien servaient d’instructeurs aux soldats des Forces nouvelles.

A.L.O




N°502: L’Editorial: Par Assé Alafé Incertitudes sur le respect de la date de la présidentielle Le désarmement coince semble-t-il.

L'intelligent d'abidjan 4:40 am

La fixation d’une date précise pour le démarrage du processus pose problème. Cela n’étonne pas certaines personnes, dans le camp présidentiel, qui ont toujours pensé que le vrai objectif des Forces nouvelles est de chasser non seulement Laurent Gbagbo du pouvoir, mais aussi d’empêcher toutes les forces anciennes de profiter du pouvoir d’Etat.

Vu sous cet angle, le désarmement retardé ne fait l’affaire de personne.

Ni Gbagbo, certes, mais non plus Bédié et Ouattara.

On se demande à quoi peut alors avoir servi le viol positif de la constitution, si l’on est encore dans des débats sans fin et interminables, si l’on part de séminaire en séminaire, de réunion en réunion.

Le viol positif de la constitution n’a servi à rien pour le moment. Et depuis la fixation de la date de la présidentielle, le sentiment est réel que certains acteurs font tout pour empêcher que les échéances soient respectées.

Le respect du processus, tel que prévu sur papier avec le début du désarmement à partir du 14 mai, ne résout même pas tous les problèmes.

Avant la fin du DDR, il sera difficile de restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et notamment, dans les zones sous contrôle des Forces nouvelles. Apparemment, personne n’est dupe.

Autant dans les salons et à voix basse des partisans du G7 commencent à se rendre compte que la date du 30 octobre sera difficile à tenir, déplorant que leur leader n’aient pas voulu sortir à Pretoria du cadenas constitutionnel mis en place par le chef de l’Etat, autant l’on apprend que Laurent Gbagbo, muni de l’article 48, sait bien là où il va.

Le chef de l’Etat ivoirien qui, malgré les apparences, redoutait l’échéance du vide constitutionnel, est soulagé d’avoir obtenu la caution de tous, pour la date du 30 octobre, alors même qu’il sait, apprend-t-on, que ce sera difficile.

Dès lors évidente, la responsabilité d’un retard éventuel ne pourrait être imputée à Laurent Gbagbo qui donne le sentiment d’avoir lâché le gros morceau, avec cette décision

de rendre éligible le mentor du RDR et tous les autres signataires des accords de Marcoussis, qui a été perçue comme une avancée majeure, dans plusieurs capitales et qui a dopé le RDR.

Le vide constitutionnel que pourrait créer la non-tenue de la présidentielle le 30 octobre ne peut donc être une occasion pour tenter de dépouiller le chef de l’Etat, accroché à l’article 48, et à la constitution, dont le respect et la défense n’ont pas souvent été la tasse de thé du G7.

A dire vrai, la fixation de la date du 30 octobre pour la prochaine présidentielle, était l’une des décisions les plus difficile à prendre.

Puisque, selon la constitution, cette décision ne peut être prise qu’en conseil des ministres, sur proposition de l’organe chargé des élections et non par simple décret présidentiel.

Le chef de l’Etat a réussi à entraîner tout le monde dans cette aventure.

Le G7 compte-t-il sur le réaménagement de la CEI, pour pousser l’institution à faire des propositions de nouvelles dates ? Mais, là encore, à la manière de Ponce Pilate, Laurent Gbagbo s’en lavera les mains, et gare à celui qui parlera de vide constitutionnel et voudra l’empêcher de jouir de toutes les prérogatives de chef de l’Etat jusqu’à l’élection du nouveau président.

Bien entendu, le désarmement ne peut pas attendre pendant ce temps.

Il faut bien le démarrer, pour permettre au processus électoral, politique, administratif et divers de se déployer.

En temps normal, en temps de paix, le processus électoral est émaillé de difficultés.

Il est évident que ces difficultés sont multipliées et accrues, du fait de la situation de crise que connaît la Côte d’Ivoire.

Les uns et les autres ont intérêt à cesser de jouer le temps, pour accomplir leur part de responsabilités, pendant qu’il est encore temps.

Entre-temps, il est loisible de constater que le débat de fond est désormais occulté.

En mettant l’accent sur la candidature de Ouattara et sur sa seule éligibilité, médiateurs et protagonistes de la crise ivoirienne ont occulté la question essentielle à nos yeux:le choix entre une Côte d’Ivoire ouverte et fidèle à son histoire, forte, leader dans la sous-région, sachant fusionner et intégrer les apports de tous pour être fidèle à son hymne national d’une part ; et une Côte d’Ivoire recroquevillée sur elle-même, toujours en alerte et dans l’angoisse du coup d’Etat permanent et de la déstabilisation perpétuelle, d’autre part.

Qui de Laurent Gbagbo, de Bédié et de Ouattara saura incarner la Côte d’Ivoire rêvée de tous ? Au-delà du choix entre candidats de l’étranger et ceux de la Côte d’Ivoire, le vrai enjeu est de trouver un président citoyen, qui rassure toutes les couches de la population, les voisins et l’étranger.

Elu par les citoyens ivoiriens, le prochain président de la République, même s’il a été candidat de l’étranger, ne peut pas aliéner la souveraineté et la liberté de son peuple. Si tant est que ces notions aient encore du sens, pour des pays qui attendent tout ou presque de l’étranger.

Par contre, si l’élu des Ivoiriens, au détriment des candidats en intelligence avec l’étranger (France, Burkina, Mali et autres) est le candidat du peuple, le candidat national, il ne doit pas du tout oublier l’urgence qu’il y’a de transformer l’hostilité extérieure en partenariat en faveur de son pays.

En vérité, les Ivoiriens ont besoin d’un président élu par eux, certes, mais qui soit à la fois leur candidat et celui de l’étranger, pour leur apporter la paix, le bonheur et le développement.

Le prochain chef de l’Etat qui sera élu, doit être certes enraciné dans son pays, mais aussi disposer de moyens et d’atouts pour arrimer le pays sur la scène internationale, sans qu’il soit question de brader quoi que ce soit.

Il ne faut plus se presser et se lamenter au sujet du 30 octobre, au cas échéant.

Les défis qui attendent le pays et les générations à venir commandent de se donner le temps qu’il faut, pour régler et vider les contentieux qui traversent la société ivoirienne.




N°502: UNE : Séminaire sur le désarmement à Yamoussoukro : Pourquoi la rencontre a capoté. Une rencontre sous haute tension

L'intelligent d'abidjan 4:27 am

L’armée loyaliste et la rébellion ivoirienne ont échoué samedi à Yamoussoukro à trouver un accord sur le désarmement des belligérants en Côte d’Ivoire, laissant en suspens cette question cruciale de la crise. Après cinq jours de négociations, le chef d’état-major des Forces armées de Côte d’Ivoire (FANCI, loyalistes), le colonel-major Philippe Mangou, le chef militaire des Forces Nouvelles (FN, rébellion), le colonel Soumaïla Bakayoko et leurs délégations ont mis fin samedi à une ultime tentative pour concilier leurs positions, malgré l’espoir jusqu’à la dernière minute d’une issue positive.

Rebelles et loyalistes n’ont pu s’entendre notamment ni sur un calendrier précis du DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion), ni sur une date de démarrage de ce processus. Les FN refusaient qu’une date soit mentionnée dans un accord, alors que les FANCI exigeaient qu’un calendrier strict, ou au minimum qu’une date de démarrage soit fixée. Les deux chefs d’état-major sont convenus de se retrouver “vendredi prochain”, sans autre précision. La délégation rebelle a quitté les lieux peu après, sous protection de Casques bleus marocains de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Ouverte le mardi 3 mai 2005 par le Premier ministre de réconciliation nationale Seydou Diarra et organisée par la Commission nationale de désarmement (CNDDR, institution gouvernementale), la rencontre de Yamoussoukro avait pour objectif de fixer un accord global sur les modalités pratiques du désarmement. L’assemblée plénière, qui devait clôre la rencontre et rendre les conclusions des travaux de cinq commissions techniques, a été retardée puis interrompue à plusieurs reprises, perturbée par les négociations de dernière-minute.

La cérémonie de clôture a été purement et simplement annulée, malgré la présence du représentant de l’Onu en Côte d’Ivoire, le Suédois Pierre Schori, et du ministre des Affaires étrangères, Bamba Mamadou, venus spécialement d’Abidjan pour assister à la signature d’un accord. “Le programme de désarmement a été fixé et conjointement élaboré à 90%, il ne nous manque qu’une toute petite partie”, a tenté de minimiser le président de la CNDDR, Alain Donwahi. Lors de leur travail en commission, en présence d’observateurs de l’ONUCI, de l’opération française Licorne et avec l’appui d’experts sud-africains, les deux états-majors ont validé plusieurs points du programme DDR présenté par la CNDDR.

D’importantes questions politiques, militaires, et des désaccords de fond n’ont cependant pas été réglés. Outre l’agenda du DDR, point d’achoppement des discussions, le problème des milices pro-gouvernementales, le débat fusion/intégration des deux état-majors ou encore le nombre de combattants rebelles à désarmer sont restés sans solution.

A défaut d’un accord sur une date, le président de la CNDDR a été chargé “d’élaborer avec diligence un chronogramme adapté aux réalités du terrain”, selon les recommandations, signées des deux parties, de la commission technique “démobilisation/désarmement”, où les discussions ont été les plus âpres.

Sur les milices, cette commission a recommandé que la “CNDDR s’assure du bon déroulement de la mission de démantèlement des milices confiée au Premier ministre”. Aucun chiffre de combattants à désarmer ne figure sur les documents validés par les deux camps.

Tout au long des débats, les FN ont été “très vigilants”, exigeant des garanties politiques, militaires, financières, mais également des éclaircissements sur de nombreux détails techniques, selon une source des forces impartiales. Plusieurs sources indépendantes ont regretté l’impréparation de la CNDDR sur certains dossiers.

L’armée et la rébellion avaient renoué les contacts le 14 avril, après la signature le 6 avril d’un nouvel accord de paix à Pretoria entre les protagonistes de la crise, censé redynamiser l’accord de paix de Marcoussis de janvier 2003.
A.F.P.

Une rencontre sous haute tension

Le séminaire d’élaboration et de validation du Pnddr a été émaillé de quelques incidents, quoique dans l’ensemble il se soit déroulé dans une bonne ambiance. La tension est tout d’abord montée vendredi lorsque les Fafn ont fait état de certaines exigences dont l’obtention d’un grade supérieur officiel dès leur réintégration dans les Fds. Par ailleurs, les discussions sont devenues chaudes lorsque le Chef d’Etat-major des fanci, le colonel-major Philippe Mangou a demandé que les Fafn proposent des dates précises de leur désarmement. ” Nous ne pouvons pas donner de date, puisqu’il y a des étapes préalables.”, ont rétorqué les Fafn. L’incident majeur s’est produit samedi, lorsque le gouverneur du district d’Abidjan, Pierre Amondji est entré à l’hôtel Président, lieu du séminaire, avec des

gardes du corps (des soldats) en armes. Les fafn ont dénoncé une violation de la réglementation qui interdisait aux membres des deux forces ex belligérantes d’entrer sur le site du séminaire avec des armes, rappelant que seuls les casques bleus qui assurent la sécurité des séminaristes doivent être porter des armes. Les Fafn avaient alors menacé de quitter le séminaire, mais les choses sont par la suite rentrées dans l’ordre.


AIP




7/5/2005

N°501:CULTURE: Liberté et sécurité des journalistes en période de crise La promesse de Ange Kessi

L'intelligent d'abidjan 8:11 am

Soucieux d’accompagner le politique dans le processus de paix, et dans le cadre de la semaine de la presse, l’Olped a organisé une table ronde autour du thème : “Liberté de la presse en période de crise. Responsabilité et sécurité”. C’était le vendredi 6 mai 2005, à la Maison de la presse.

Liberté de la presse ? Voire.

Ce principe de travail et de devoir du journaliste est sujet à polémique et est très sensible, surtout en période de crise. Pour examiner en profondeur les différentes interrogations que les journalistes se posent, trois intervenants ont été conviés pour animer cette table ronde : Venance Konan (journaliste-écrivain), Assé Alafé (vice-président de l’Unjci) et le commandant Ange Kessi Kouamé (représentant les Forces de défense et de sécurité).

D’entrée de jeu, le modérateur, Paul Oussou, a dépeint le tableau sombre de la situation. Les journalistes sont l’objet de beaucoup de désagréments. Et la courbe de pertes est exponentielle. Voilà pourquoi il urge pour l’Olped de tirer la sonnette d’alarme en cette période électorale.

Venance Konan, le premier intervenant, journaliste à Fraternité-Matin a insisté sur la responsabilité des journalistes. S’il est vrai que c’est la liberté de la presse qui régie une démocratie, il est tout aussi important que le journaliste doit savoir aborder les sujets. D’où la question fondamentale : doit-on tout dire ? Ou tout montrer ou comment le faire ? Pour lui, tout réside là. Jusqu’où le journaliste peut aller ? Seul le respect des lois peut éviter les débordements. Il y a aussi la sécurité. “L’Etat doit définir les limites. La loi doit aussi poser les jalons, avant de sanctionner et non laisser les personnes se faire justice…”, dira-t-il en substance. Prenant la parole à son tour, Assé Alafé, le patron de Socef-Ntic, éditeur de l’Intelligent d’Abidjan a dans son exposé, a recentré le débat. Les journalistes sont menacés parce qu’ils font leur boulot. Comme tout métier, le journalisme a ses risques. Et ironie du sort, souvent les victimes d’hier sont les bourreaux d’aujourd’hui. “Le journaliste ne doit pas cultiver la haine, il ne doit pas aliéner sa propre liberté au risque de subir les affres de l’opposition. Pour éviter les dérapages, il doit être responsable dans la gestion et le traitement de l’information”, a-t-il soutenu.

Quant au commandant Ange Kessi Kouamé, représentant les Forces de défense et de sécurité, il a d’abord situé la difficulté pour les forces de l’ordre de travailler dans une période de crise. La Côte d’Ivoire vit une situation qu’elle n’a jamais vécu, ni jamais voulu. La censure ne doit pas être systématique, en dehors du secret défense. A l’image des pays de grande démocratie les informations, une fois classés top secret, le journaliste doit faire des requêtes auprès du congrès et ce n’est qu’après 60 jours, qu’il peut avoir l’autorisation pour la diffusion.

Ensuite, l’assistance a eu droit a un cours magistral sur la protection des journalistes, consigné dans le droit de la guerre. La période électorale nécessite des garde-fous pour que le principe de liberté soit maintenu. De même, les dérapages observés souvent chez les forces de l’ordre relèvent du problème d’éducation. Il propose, comme solution, la répression. D’ores et déjà, au niveau de l’état-major, des consignes fermes sont donnés pour que les militaires sachent comment se tenir dans cette période électorale. Séance tenante, le procureur militaire a donné à l’assistance un numéro de téléphone à appeler en cas de tracasseries contre les journalistes. Une signature du code de bonne conduite par les rédacteurs en chef des organes de presse et des journalistes a mis fin à la cérémonie.

Euloge Anoh




N°501:SPORTS :Football : Coupe de la confédération, Africa-Arab Contractor Les Aiglons face à un gros morceau

L'intelligent d'abidjan 8:10 am

Après avoir été plumés lors des tours préliminaires de la ligue des champions par le Raja de Casablanca, les Aiglons repartent ce week-end à l’assaut de l’Afrique. Mais, cette fois-ci, dans un petit format. La coupe de la confédération qui recueille les résidus des tours préliminaires de ligue des champions.

L’adversaire des protégés du président Alain Richard Donwahi, se nomme Arab Contractor d’Egypte. Un club qui n’est pas méconnu des sportifs ivoiriens, pour avoir créé des misères aussi bien à l’Asec qu’à l’Africa, il y a pratiquement vingt ans. C’est normalement une rencontre à coloration de vengeance que livreront les vert et rouge. Mais, seront-ils à la hauteur de l’ogre égyptien qui évolu, cette année, en seconde division ? Bien malin qui pourra donner une réponse à cette question. L’équipe actuelle de l’Africa n’inspire pas confiance aux membres associés, qui ne manquent aucune occasion de le signifier à leurs dirigeants. Dans le secteur médian, les Aiglons n’arrivent pas à faire la différence. Landry Djédjed a, certes, les coups d’œil, mais il n’arrive pas à s’imposer en véritable maître. Ishola, qui devait être son soutien, est bien obligé de se porter sur le flanc de l’attaque pour plutôt soutenir Louis Koutouan qui manque souvent de clairvoyance dans le geste final. Sur le flanc droit, le capitaine, Labi Kasiaty, bien que combatif, perd souvent à lucidité dans les retraits. Sur le côté gauche, André Saki se perd souvent dans des dribbles inutiles qui ne profitent pas à ses coéquipiers. La défense est chancelante à l’image de César Kouassi, abonné très souvent à la panique. On se demande bien quel visage présenteront les poulains de Richard Tardy face à son adversaire de la coupe de la confédération.

Sidibé Lancina
sidiblancina@yahoo.fr




N°501:5 millions de Gbagbo aux Dan-Wê La Corrroci fait la lumière sur l’affaire

L'intelligent d'abidjan 8:09 am

Beaucoup de salive a coulé sur l’utilisation des 5 millions de Fcfa donnés par le chef de l’Etat au comité de réconciliation Dan-Wê, le 30 avril 2005. Les mis en cause sont montés au créneau, le mercredi 4 mai 2005.

“Mme Valentine Kaka s’est tirée avec l’enveloppe contenant 5 millions de Fcfa offerts à la Corrroci par le chef de l’Etat dans le cadre de la réconciliation Dan-Wê”. C’est l’information qui a fait le tour de la Côte d’Ivoire, après le premier sommet national sur l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Voici la réponse de la Croisée des organes de réconciliation de réunification et de reconstruction de l’Ouest de la Côte d’Ivoire (Corrroci), donnée le mercredi 4 mai 2005 : “Nous profitons de l’occasion pour remercier le président de la République pour ses encouragements et son soutien ; le parrain, le président Tia Koné qui a aussi donné 5.500.000 Fcfa pour aider à la réussite de cette initiative de réconciliation de deux peuples frères. Ceci étant, chez nous ici, quand quelqu’un veut mentir, il dit : tous mes témoins sont morts. Les 5 millions dont on parle avec tant de passion ont été remis à Mme Kaka, le lundi 2 mai 2005 à 8h16mn par le ministre Hubert Oulaye à son domicile. On voit donc que cet argent n’a jamais été remis à Mme Kaka, présidente de la Corrroci, au cours de la cérémonie. Heureusement pour la Corrroci que ces rafales de dénigrements n’ont atteint que leurs seuls auteurs. Les personnalités mobilisées autour de notre initiative en faveur de la paix à l’Ouest ont très tôt compris la vérité”. Par ailleurs, la cellule de communication de la Corrroci a précisé que l’organisation et le déroulement de ce premier sommet national ont coûté 22.607.000 Fcfa. Les reçus et le rapport final ont été remis au président Tia Koné et au ministre Hubert Oulaye. Le sommet a été reporté quatre fois avant de se tenir, enfin, le 30 avril 2005. Il a été initié par la Corrroci, sous l’arbitrage des Kroumen, pour réconcilier Dan et Wê. A en croire Mme Kaka, après les hauts cadres et les élus Dan et Wê, l’initiative de la Corrroci va se poursuivre au niveau des femmes, jeunes et des parents dans la région.

B.T




N°501:NATION :UDPCI Constance Yaï s’engage avec Mabri

L'intelligent d'abidjan 8:08 am

Après les structures de son parti, le président de l’UDPCI travaille à l’équipe qui va composer son cabinet. De grosses pointures de la scène politique et de la société civile sont annoncées.

Après le congrès extraordinaire des 9 et 10 avril 2005, le président élu de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse, peaufine l’équipe commando qui va conduire le parti de feu Robert Guéï aux joutes électorales de cette fin d’année 2005.

Parmi les grosses recrues, il est annoncé l’ancienne ministre de la Famille de Robert Guéï, Constance Yaï. L’ex-présidente de l’Association ivoirienne de défense des droits de la femme est annoncée dans le cabinet du président de l’UDPCI. Après des tractations, la candidate annoncée à la présidentielle du 30 octobre 2005 aurait décidé de s’engager aux côtés du président Mabri Toikeusse, afin de faire triompher les idées du général Robert Guéï.

Une autre grosse pointure est, sans aucun doute, l’ancien ministre de la Communication et ancien vice-président du parti du général Guéï, Auguste Séverin Miremont, qui occupe le poste de directeur de cabinet du président Mabri Toikeusse.

L’actuel ministre de la Santé publique et de la Population, après les structures de son parti, mises en place, le 29 avril dernier, achève ainsi, la formation du commando qui va devoir conduire le parti arc-en-ciel aux joutes électorales de cette fin d’année 2005.

V.D




N°501:SOCIETE :Transports terrestres Le Syna-Dgtt exige la suspension de la Sonatt

L'intelligent d'abidjan 8:07 am

Le Syndicat national des agents de la direction générale des Transports terrestres (Syna-Dgtt) désapprouve la réforme du transport terrestre depuis 1998. Au cours d’une conférence de presse, tenue le jeudi 5 mai au 3ème étage de la Tour C, Martin Ouondé, secrétaire général de c e syndicat a exigé la suspension pure et simple de la Société nationale des transports terrestres (Sonatt).

Plus rien ne va entre le ministre des Transports, Innocent Anaky, et les agents de direction générale des transports terrestres. Cela, après le transfert des attributions de la Direction générale des transports terrestres (Dgtt) à la Société nationale des transports terrestres (Sonatt). Après des négociations, suite à un arrêt de travail, ce fut l’accalmie. Mais, malheureusement, selon les agents de la Dgtt, le ministre Anaky Kobenan n’a pas tenu parole, après des propositions faites. Pis, le ministre Innocent Anaky Kobena a pris sur lui de faire remplacer le Dg de la Sonatt. Et, c’est un parent (son beau-frère), Kouassi Pokou, qu’il parachute à ce poste.

Malgré tout cela, les agents de la Dgtt constatent que les maux de la Sonatt persistent. A savoir, lenteur de la production des titres et gabegie. Face à cela, Martin Ouondé secrétaire général du Syna-Dgtt qui était face à la presse le jeudi 5 mai, a insisté sur le fait que la Sonatt est une structure qui fonctionne dans l’illégalité depuis janvier 2004. Car, les activités attribuées à la Dgtt proviennent de la scission de celle de la Sonatt qui avait été créée par décret N° 2001-377 du 27 juin 2001. Poursuivant, il a fait savoir qu’aujourd’hui, le personnel de la Dgtt attend des actions fortes de la part de leur ministre à savoir : l’annulation de l’arrêté N°066 / Memt / Cab du 24 mars 2005, qui selon les agents, consacre le népotisme et la gabegie, la suspension de toutes les activités de la Sonatt et leur rétrocession à la Dgtt, le traitement immédiat de tous les dossiers en souffrance dans les bureaux de la Sonatt, avant tout autre payement à une quelconque caisse de cette structure, la validation ou l’homologation des prix des prestations à pratiquer par la régie, afin qu’elle puisse démarrer effectivement… M. Ouondé a conclu son propos en ces termes : “si malgré ces recommandations à lui faites, le ministre Anaky veut réaliser son détournement de deniers publics au détriment de l’Etat, il trouvera les agents de la Dgtt sur son chemin”.

Aux dernières nouvelles, hier, la passation des charges a été faite au cabinet du ministre, à l’immeuble Sciam au lieu de la Tour C 3e étage, où tous les bureaux restent fermés.

Etienne Atta




N°501:ECONOMIE: Bilan de la campagne cacao 2005 La production en baisse de 12%

L'intelligent d'abidjan 8:06 am

La grande campagne de cacao en Côte d’Ivoire a pris fin le 30 avril 2005. Sur les deux ports d’Abidjan et de San Pedro, ce sont au total 1 088 000 tonnes qui ont été exportées. Soit une baisse de 12 % par rapport à la campagne précédente qui s’était élevée à 1 228 000 tonnes.

Entamée le 1e octobre 2004, la grande campagne de commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire a pris fin, le 30 avril 2005. Selon les statistiques des exportations par compagnies, recueillies sur les ports d’Abidjan et de San Pedro, l’activité a enregistré une baisse de 12% par rapport à l’exercice précédent. Ainsi, de 1 228 000 tonnes de cacao exportées en 2004, on a enregistré en 2005, un volume de 1 088 000 tonnes.

Dans l’affaire, les multinationales ont dicté leurs lois. Aussi bien au niveau des exportateurs que des transformateurs. Ainsi, Cargill (94722t), Cipexi (82734t) ADM (72740t), Tropival (95820t), Armajaro (34910t) se taillent la part du lion.

Les structures proches des pontes du pouvoir réalisent de petites performances : Dafci est de loin la plus performante avec 23363 tonnes. Sifca coop enregistre, pour sa part, 9831 t.

Vicky Delore

L’Etat remet 800 millions aux coopératives

Les coopératives et syndicats de la filière café cacao ont reçu, enfin, le financement de la campagne 2005 qui tire à sa fin.

Ce sont près de 300 millions de Fcfa, au titre de subventions alloués aux coopératives exportatrices, 400 millions pour 800 coopératives de base et 100 millions aux syndicats de la filière café cacao que l’Etat a décaissés depuis le mercredi 4 mai 2005. Cette somme a été remise à l’Autorité de régulation et de contrôle du café cacao (Arccc). Pour éviter que les producteurs se déplacent à Abidjan, ce sont les agences de la Poste de Côte d’Ivoire à l’intérieur qui serviront de point de répartition de cet argent à partir du lundi 10 mai 2005. La campagne tendant vers sa fin, beaucoup se demandent à quoi va servir cet argent. Sur 10 milliards promis aux producteurs, il reste plus de neuf milliards à décaisser.

Huberson Digbeu




N°501:Intégration régionale Pourquoi les états généraux ont été annulés

L'intelligent d'abidjan 8:05 am

Le ministère d’Etat, ministère de l’Intégration africaine a tenu hier vendredi, une conférence de presse à l’hôtel Ivoire. Il s’agissait pour le directeur de cabinet et le directeur général de la politique nationale d’intégration d’annoncer à la presse, le report des états généraux sur l’intégration nationale, prévus du 9 au 15 mai prochain.

Les états généraux de l’intégration régionale, selon Frédéric Tongo, directeur de cabinet au ministère, devaient répondre au désenchantement vis-à-vis du processus d’intégration ouest africaine. La dimension régionale avérée de la crise sociopolitique qu’a connue le pays, l’aversion manifestée par les populations et la difficulté par les autorités de prendre des initiatives en la matière, traduisent pour le conférencier, le désenchantement.

Pourtant , a-t-il poursuivi, ‘’la Côte d’Ivoire doit continuer de tenir son rang et ses engagements envers la communauté ouest africaine’’. C’est pour répondre aux questions soulevées par ce processus et lui insuffler une dynamique nouvelle que le Théodore Mel a décidé de réunir les composantes de la société ivoirienne en états généraux, du 9 au 15 mai 2005. Des dizaines de lettres d’invitation ont donc été adressées à toutes les institutions et organisations représentatives des corps sociaux. Mais, à quelques jours, voire quelques heures de l’ouverture de la cérémonie, seules 25% de réponses sont parvenues au ministère. Tandis que d’autres organisations appellent pour en savoir un peu plus, avant d’envoyer des délégués. Ainsi pour M. Tongo, le quorum n’est pas atteint. C’est pourquoi le ministère a décidé de donner un peu plus de temps aux organisateurs pour désigner leurs délégués et, par conséquent, de reporter les états généraux à une date ultérieure.

Le second conférencier Raymond Sibailly , directeur général de la politique nationale d’intégration et président du comité scientifique, a lui, débattu des raisons fondamentales de la tenue. Il en attend deux résultats de ces états généraux : le texte du projet de politique nationale d’une part et le texte du projet de la charte ivoirienne des droits et devoirs fondamentaux en matière d’intégration régionale, d’autre part. Ces textes devront résoudre un ensemble de problèmes communautaires : libre circulation, droit d’établissement, trafic de la nationalité, monopoles commerciaux. Une fois la charte adoptée par les états généraux, il sera soumis à la ratification et comme pour la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, il faudra, a précisé M. Sibally, en étudier les modalités d’inclusion dans la constitution.

Olivier Guédé




N°501:Rassemblement des républicains Lassina Dembélé et Adama Sanogo arrivent

L'intelligent d'abidjan 8:04 am

La conférence des jeunes de Côte d’Ivoire a organisée le jeudi 5 mai 2005, ‘’les assises de la jeunesse pour la paix’’ à l’hôtel du district d’Abidjan. A cette occasion, Lassina Dembélé , parrain de la promotion ‘’des 200 jeunes ambassadeurs pour la paix’‘, s’est prononcé sur l’article 48 et s’est dit prêt à travailler avec le Rdr.

A cette cérémonie qui a vu l’investiture de 200 jeunes ambassadeurs pour la paix, le prix de ‘’reconnaissance de la jeunesse de Côte d’Ivoire en faveur de la paix’’ est revenu au parrain de la promotion Lassina Dembélé, ex-maire Pdci-Rda d’Adjamé. C’est à ce titre que le parrain a décerné son prix à tous ses anciens collaborateurs disparus trop tôt. Avant de rendre un vibrant hommage à Houphouët-Boigny, homme de paix. Après quoi, l’homme du Pdci-Rda d’Adjamé a donné son avis sur la déclaration du chef de l’Etat, du 26 avril 2005, relative à l’application de l’article 48 de la constitution, rendant éligible d’office à la présidentielle d’octobre 2005, tous les candidats signataires de l’accord de Marcoussis. ‘’Je pense qu’il faut aider le chef de l’Etat et c’est en cela que j’ai trouvé sa décision salutaire, parce qu’on veut sortir de la crise. L’article 48 est même plus que salutaire. Il est temps qu’on aille à la paix. Aidons le président et encourageons-le…’‘. Quant à un consensus avec d’autres partis, notamment le Rdr, pour diriger la commune d’Adjamé, M. Dembélé a dit qu’il ne voit pas d’inconvénients. ‘’Si le Rdr peut me soutenir, je n’en peux que me féliciter. ça peut être aussi le Fpi, pourquoi pas ? Je suis quand même un ancien gestionnaire de la commune d’Adjamé et pour cela, je suis prêt à conduire une liste commune, parce que l’action municipale repose sur le développement’‘, a dit le délégué du Pdci-Rda. Et d’ajouter qu’il avisera le moment venu sur sa candidature pour les prochaines élections municipales à Adjamé.

En plus du maire Dembélé, trois autres personnes ont reçu des prix. Le prix international pour la paix et le développement est revenu à Pascal Abina Kouakou; de la meilleure femme de développement à Kandia Camara et celui du meilleur promoteur de l’enseignement privé à Adama Sanogo. Une forte délégation du Rdr, conduite par la secrétaire générale Henriette Diabaté a effectué le déplacement pour encourager l’action de la conférence des jeunes de Côte d’Ivoire dont le leitmotiv repose sur ‘’la paix et le développement’‘.

Dosso Villard




N°501: Désarmement des milices Le Miloci et le Flgo menacent Seydou Diarra

L'intelligent d'abidjan 8:04 am

Lors du séminaire de Yamoussoukro, sur l’élaboration et de la validation du Pnddr, le Premier ministre, Seydou Diarra, a exprimé sa volonté de désarmer les milices. Voici la réaction des combattants de l’Ouest.

Au cours de la conférence de presse qui a suivi l’ouverture du séminaire sur le Programme national de démobilisation, désarmement et réinsertion (Pnddr), le mardi 03 avril 2005 à l’hôtel Président à Yamoussoukro, le Premier ministre Seydou Diarra a invité les milices à déposer volontairement leurs armes. Faute de quoi il procéderait à leur désarmement forcé. Cette dernière partie de son discours a fait monter la tension chez les combattants de l’ouest de la Côte d’Ivoire, notamment le pasteur Gammi du Miloci et le chef Maho Glofiéhi du Flgo. ‘’Dites à Seydou Diarra que ses menaces n’effraient pas le pasteur Gammi. Le Miloci a déposé les armes, après l’attaque de Logoualé, par respect pour le chef de l’Etat. Sinon, nous avons les moyens d’attaquer les rebelles dans notre région et leur infliger de lourdes pertes. Si le Premier ministre veut que nous déposions les armes, il faut qu’il s’asseye et discute avec nous de l’avenir de nos hommes. Sans cela, nous ne déposerons pas le moindre couteau. Et nous attendons les hommes de Seydou Diarra qui viendront nous prendre nos armes de force. Le Mpci, le Mpigo, le Mjp…sont des milices. Pourquoi il ne les menace pas et déverse son dévolu sur ceux qui se battent aux côtés des populations sans défense ? Nous désarmer par la force égale déclaration de guerre au Miloci. Nous sommes donc prêts et attendons. Nous avons les moyens, j’insiste pour faire une guerre de longue durée contre les rebelles. Actuellement, je ne suis pas dans la zone de confiance. Mais, je suis dans la zone rebelle, autour de Man, Kouibly et Logoualé. Et j’attends’’ a menacé le pasteur Gammi, président du Miloci, joint hier au téléphone.

Même son de cloche au Flgo du chef Maho Glofiéhi. Pour le président du Front de libération du grand ouest (Flgo), le Premier ministre Seydou Elimane Diarra ne peut pas prendre une telle décision. ‘’Pour le moment, cela ne concerne pas le Flgo. Nous sommes ceux qui ont combattu et combattrons ceux qui ont tué. Le Premier ministre Seydou Diarra est un homme très sage pour prendre une telle décision. D’ailleurs, les résolutions de Pretoria ne lui donnent pas ces directives. S’il ne nous donne pas de garanties pour l’avenir de nos combattants, pas d’armes. Il sera donc obligé de nous les prendre. Je ne peux pas imaginer cela de la part du Premier ministre. Il ne peut pas ménager ceux qui tuent les Ivoiriens pour menacer ceux qui se battent pour la République. C’est inacceptable. Il doit suivre le processus qui récompense le travail loyaliste fait par les combattants de la libération que nous sommes. Tout autre voie serait une provocation’‘, a prévenu le président du Flgo.

Barthélemy Téhin




N°501: Les samedis de Biton Par Isaïe Biton Koulibaly Mental negré

L'intelligent d'abidjan 8:03 am

Je suis un lecteur insatiable. Je lis tout ce qui me tombe sous la main. Mon budget loisir qui comporte l’achat des livres, des journaux, des magazines et autres instruments de distraction dépasse largement mon budget alimentation. Je me suis approché d’un spécialiste de l’épargne individuel. Il m’a dit que ce n’est pas une faute économique et que cela est même une obligation pour moi étant écrivain. Et que ces dépenses concourent à créer le succès dans mes écrits. Combien de voitures ou de maisons j’aurais eu sans ces dépenses de loisirs ?

Mais le spécialiste a dit que c’est mon destin. Donc je continue dans mes dépenses culturelles qui, chaque semaine peuvent me constituer plusieurs briques. Je lis presque chaque semaine qu’une entreprise africaine a été vendue à des partenaires étrangers, disons pour faire bien privatisée. Dans ces derniers mois je ne pouvais plus supporter d’apprendre que nos compagnies aériennes continuent d’être vendues. Je veux parler des compagnies aériennes de l’Afrique noire. Pour moi, il y a trois Afrique. La première est l’Afrique blanche. La deuxième est l’Afrique noire, la nôtre. La troisième est l’Afrique du Sud. Un mélange de Blancs et de Noirs. Une Afrique du Sud qui a bénéficié d’un ” pays blanc “. Notre Afrique a nous est considérée comme la vraie Afrique. Tous les habitants ont la même mentalité. Partout où vous vous rendez dans cet espace géographique vous trouvez les mêmes comportements. On vous parle des sorciers. On chante et on danse en longueur de journée. Et surtout la lecture est le dernier des soucis. Aucune librairie dans les petites villes en dehors de la capitale qui est toujours à plus de cinquante ans de différence des autres villes. Donc il n’est pas du tout étonnant que ce sont ces pays qui vendent leur compagnie aérienne sous le nom pompeux de privatisation. Comme partout l’Etat a des parts dans les actions mais les vrais décideurs viennent d’ailleurs. Le PCA peut être local, c’est-à-dire sans pouvoir mais le DG est toujours expatrié, le représentant des forces de l’argent qui se trouve dans la métropole. Le DG remplace à ce poste un local qui a conduit la compagnie à la chute. Le directeur général local et ceux d’ailleurs de la vraie Afrique ont plus de diplômes que les ” toubabs ” ou les arabes qui sont venus les remplacer. Ils ont tous fait de bonnes études dans les domaines qui permettent de connaître la gestion d’une compagnie aérienne. Mais ils ont tous échoué. Tous sans exception , même ceux qui croyaient qu’ils pouvaient redresser la situation. On ne peut que crier à la malédiction. Pas un seul pays mais toute la vraie Afrique. Et pourtant il fallait s’y attendre. La gestion primitive continue. Le DG étant nommé c’est la fête au village. Un homme fort est né. Il est même un prédestiné. Et comme on devient le plus beau, le plus intelligent et le plus riche il faut se bâtir un empire financier sous le dos de la compagnie. Celui dont on parle tant dans les médias ne saurait refuser des billets d’avion gratuits. Que coûte 20 billets dans le mois, des billets que des subalternes peuvent offrir. Et le plus triste c’est au niveau des bagages. Dans tous les aéroports africains c’est le même spectacle. Que de suppléments de poids qui passent sans la surtaxe. Le petit employé est aussi comme son patron. Il a besoin d’argent pour faire face à la demande sociale. Tous ont peur des sorciers du village. En plus les commerçants des deux sexes, dans leur grande majorité, font appel à la magie noire pour ne rien payer. Dans un pays africain, le père d’un ami douanier de son état disait que certains camions traversaient la frontière sans se faire voir. Il n’entendait que des bruits. Je connais des femmes qui se rendent dans un pays africain pour se faire fabriquer des pommades constituées de la bave d’un mourant. Il suffit de la mettre au visage et de voir le DG. Que de voyages et de frets gratuits pour les beaux yeux en ” pommade ” d’une belle. La plupart des DG pour ressembler à leur grand père se croient obligés ou contraints par la pommade d’avoir deux ou trois femmes en plus de la légitime. Le temps des loisirs et des études des dossiers est occupé par la visite des ” bureaux “. Et comme notre DG veut participer, tôt ou tard, au conseil des ministres il se croit obligé de distribuer les billets aux hommes politiques et de fréquenter tous les grands marabouts et féticheurs du pays. Pas seulement pour devenir ministre mais pour garder son pays où rodent plusieurs postulants qui ne cherchent que son malheur. Le DG sait mieux que quiconque qu’on ne dépense pas ce qu’on a gagné. Il sait que le chiffre d’affaire n’est pas le bénéfice. Et pourtant il combat par sa gestion toutes les théories économiques. Tous ces homologues de la vraie Afrique font exactement la même chose. Pour résoudre le problème, toute la vraie Afrique a trouvé la même solution. Appeler les deux autres Afrique et surtout ceux qui sont en dehors du continent pour prendre l’affaire en mains. Et ça marche. Ce n’était pas sorcier. Il suffisait d’appliquer les théories élémentaires de la gestion que savent même les vendeuses au marché. Mais ils ont préféré la gestion catastrophique à l’Africaine enseignée dans les rues. Mais c’est ainsi que va l’Afrique.

A samedi prochain.




N°501: La chronique de l’économie n°12 Par Sylvain A. LOUA La Loi des banques commerciales

L'intelligent d'abidjan 8:01 am

” Monsieur nous ne faisons plus de prêts à la clientèle “, tel est le message que les banques livrent à la clientèle depuis le déclenchement de la crise du 19 septembre 2002. Aujourd’hui les banques ne prêtent plus aux clients. Même, les clients ayant souscrit à un plan épargne crédit ou à un plan épargne logement qui, par le passé, accédait directement au crédit bancaire ne sont plus servis. Cette situation crée un impact négatif sur le financement des activités économiques. Car les agents économiques ne peuvent exercer leurs activités sans recourir au crédit qui est un mode de financement de l’économie. Pour les crédits aux entreprises, les banques commerciales étrangères ont ajusté les conditions d’engagement à la situation en réclamant beaucoup plus de garanties. A l’inverse, les banques locales, continuent de financer sans difficultés les PME.

Le conflit politico- militaire a affecté l’activité des établissements bancaires. Ainsi 32 des 165 guichets des banques et établissements financiers de la Côte d’Ivoire ont été fermés. Ce sont surtout les filiales des institutions financières françaises qui ont fermé des agences y compris dans les zones libres. Selon les responsables de ces structures, ce mouvement de fermeture n’est pas lié uniquement à la crise mais répond ainsi et surtout à un souci de rentabilité Ces banques et établissements financiers ont perdu globalement un peu plus de 10% de leurs chiffres d’affaires.

La défaillance des banques commerciales étrangères est en passe d’être corrigée par le développement des activités des institutions financières (CECP, Trésor, BHCI, BNI…) et l’arrivée de nouvelles banques nationales (Banque de Financement agricole) et internationales (Versus Bank).

Ce qui est curieux est que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a baissé les taux directeurs mais le coût du crédit est toujours et les banques commerciales qui ont décidé de faire souffrir la population refuse de répercuter cette baisse à leur tour. Ce qui constitue un acte grave et pourtant la commission bancaire de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), ni la banque centrale ne peut lever le petit doigt pour inquiéter ces banques. En fait, certains parlent de libéralisation des taux de banque dans la zone, alors qu’en réalité d’une banque à l’autre les taux sont les même. Le compte d’épargne est rémunéré à 3,5% dans toutes les banques à en Côte d’Ivoire et les coûts du crédits sont les mêmes pourtant on parle de libéralisation.

Selon des experts, ce sont les incertitudes induites par le contexte socio-politique qui ont conduit les banques à adopter une conduite d’extrême prudence. Conséquence, on note une forte réduction du crédit intérieur net de 246 milliards de FCFA, malgré une amélioration de 17,6% des avoirs extérieurs nets. La masse monétaire s’est donc contractée de 3,2%.

L’évolution des ressources montre que la situation du système bancaire de notre pays se caractérise par une augmentation de la trésorerie des banques. A titre d’exemple, on est passé de 241 milliards FCFA à fin septembre 2002 à près de 400 milliards FCFA au début du deuxième trimestre 2003. Ainsi malgré la crise, les dépôts ont continué d’augmenter plus vite que les emprunts. Le système bancaire inspire encore confiance bien que les conditions de crédits soient devenues plus contraignantes du fait des incertitudes liées à la situation actuelle de ni paix ni guerre. Aujourd’hui, il y a de l’argent qui dort dans les banques et qu’elles ne veulent pas mettre au service de l’économie.

Le taux de liquidité des banques est actuellement de 108 % contre 107 % en 2002 alors que le coefficient de liquidité exigé par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de 75 % minimum. Toutefois, 75 % des ressources du système bancaire ivoirien sont à moins de six mois. Cela traduit en partie, le fait que les banques ne financent que l’exploitation des entreprises en recherchant les cycles courts.

Heureusement que certaines banques locales ont commencé à se déployer pour capter les clients. Ces banques continuent de faire des prêts à la clientèle. Pour en arriver là, il a fallu que l’Etat engage des réformes au niveau du secteur financier. Par exemple, il y a la réforme de la Banque Nationale d’Investissement BNI) ex Caisse Autonome d’Amortissement (CAA).

sylvainloua@yahoo.fr




N°501: L’ambassadeur du Nigeria à ses concitoyens : “Eloignez-vous de la politique ivoirienne…”

L'intelligent d'abidjan 8:00 am

Il se nomme Ebenezer Olu Olusanmokun, il est ambassadeur de la République fédérale du Nigeria en Côte d’Ivoire. Face au relatif désordre observée dans sa communauté, et vu la situation politique en Côte d’Ivoire, il a organisé hier une conférence de presse. ” Il s’agit pour nous de prendre contact avec la presse, évaluer le nombre exact de nigérians en Côte d’Ivoire estimé à environ trois millions de personnes.. Aussi, avons-nous décidé de mettre en place une administration intérimaire de huit personnes (…) du fait de la situation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas eu d’élections… “, affirme le diplomate nigérian. Quels sont les objectifs qui seront assignés à ce bureau ? Son excellence Ebenezer Olu Olusanmokun précise : ” Il s’agira pour le bureau de rentrer en contact avec toute la communauté nigériane, la faire connaître, la réorganiser, mettre également fin à la falsification de documents, rendre crédible la communauté et surtout dire à celle-ci de s’éloigner de la politique ivoirienne… “, souhaite-t-il. Pour lui donc, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans la gestion de l’immense communauté nigériane en Côte d’Ivoire qui, pour beaucoup, ne connaisse pas leur mère patrie. C’est en cela qu’il souhaite que le bureau mis en place soit très dynamique, afin que tous se retrouvent pour échanger et mettre en place une politique de solidarité très poussée.

Thibault R. Gbéi




N°501: Togo : Faure Gnassingbé prête serment Les Togolais d’Abidjan pour un gouvernement de transition

L'intelligent d'abidjan 7:59 am

L’élection de Faure Gnassingbé continue de susciter des réactions au sein des populations togolaises. Hier vendredi 6 mai, au consulat du Togo au Plateau, l’Union des jeunes pour le changement au Togo en Côte d’Ivoire (Ujctci) a exigé l’annulation pure et simple du scrutin du 24 avril 2005.

” Le Togo n’est pas un royaume ; 38 ans ça suffit ; on veut un changement “. Ce sont ces mots forts que l’Union des jeunes pour le changement au Togo en Côte d’Ivoire (Ujctci) sont venus dire à leur consulat à l’immeuble Nabil. ” Nous, nous mobilisons pour faire comprendre que nous ne sommes pas d’accord sur le verdict de la Cour constitutionnelle, qui vient officiellement de déclarer Faure Gnassingbé, vainqueur de l’élection présidentielle d’avril 2005. Nous, Togolais résidant en Côte d’Ivoire, refusons et condamnons fermement ces résultats. Ce genre de politique que nous connaissons depuis longtemps ne fait pas avancer le peuple togolais vers la vraie démocratie. Nous demandons par conséquent l’annulation pure et simple de ce scrutin. Nous exigeons la formation d’un gouvernement de transition, avec à sa tête un Premier ministre pour faire sortir notre chère patrie du chaos “. Voici en substance le contenu de la pétition que Jules Koami (porte-parole) devait remettre au consul du Togo, Zarour Gassan, un Libanais. Ce dernier étant absent, les ressortissants togolais sont retournés chez eux, le profil bas.

S.Z.




N°500: UNE : Interview : Karamoko Yayoro, président du Rjr “Nous reprochons à l’INS sa liaison trop étroite avec le pouvoir”

L'intelligent d'abidjan 7:26 am

Le tout nouveau président du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr) a été élu le 1er mai dernier à l’Iao pour un mandat de trois ans. Karamoko Yayoro entend faire du Rjr, une jeunesse intellectuelle, consciente prête au combat. Pour permettre, l’élection sans faille de Alassane D. Ouattara aux prochaines présidentielles d’octobre 2005, il invite le Rdr et le G7 à écarter l’Institut national de la statistique (Ins) du processus d’organisation des élections.

Qui êtes-vous ?

Je suis le président national du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr). Je pense que c’est ça l’essentiel. Au niveau du syndicat estudiantin qu’est la Fesci, j’ai été responsable. D’abord dans les sections, la section d’Abobo en tant que 2e secrétaire général adjoint , de la section de la cité universitaire d’Abobo. Puis, secrétaire national adjoint à l’organisation sous Blé Guirao de 1994 à 1995. 1er secrétaire adjoint de la Fesci , c’est-à-dire le N°2 de 1995 à 1998 sous Guillaume Soro. Ensuite en 2000, j’ai créé une structure qu’on appelle le Mouvement ivoirien des droits de la jeunesse (Midj). Véritablement, j’ai travaillé dans plusieurs structures dont le Rassemblement des Grins de Côte d’Ivoire (Rgci) dont je suis le secrétaire national.

Qu’est -ce qui a motivé votre candidature à la tête du Rjr ?

Ce qui a motivé notre candidature, c’est d’abord un appel venu des bases qui ont reconnu en nous certaines qualités pour porter haut le flambeau du parti. Ensuite, nous avons pensé et nous pensons encore aujourd’hui que nous pouvons apporter un plus à notre structure. Nos atouts, c’est certainement notre capacité d’engagement et nous l’avons (je pense) suffisamment démontré avec tout le passé que nous drainons. Et que nous voulons mettre à l’actif de notre parti.

Quelle est l’essentiel de votre programme d’activités, pour apporter un souffle nouveau à la vie du parti ?

Nous avons fait des propositions au congrès. Nous attendons de discuter avec le parti pour avoir la feuille de route. Parce que Karamoko ne vient pas pour appliquer son programme en tant que tel. Mais, il vient pour des objectifs qui sont précis. ” Faire gagner, d’abord au 1er tour, les élections présidentielles au Dr Alassane Dramane Ouattara. Ensuite, que le Rdr gagne toutes les échéances électorales : législatives, municipales et départementales. Enfin, construire une jeunesse forte, une et solidaire. Une jeunesse intellectuellement assise. Qui sera orientée vers le modernisation . Et participer avec le Rdr à la construction d’une Côte d’Ivoire moderne, qui intègre. C’est-à-dire une Côte d’Ivoire qui est ouverte sur les autres et qui doit retrouver sa place de première force politique et économique dans la sous- région.

Vous seriez l’homme de Guillaume Soro…

(Déjà en colère, le ton monte). Mais pourquoi les Ivoiriens ont une vue simpliste des choses ? Il faut que les Ivoiriens commencent à élever le débat. J’invite les Ivoiriens à lire, à s’instruire, à aller dans les amphis, à payer des livres. Je suis chaque fois écoeuré qu’on fasse des analyses aussi plates, simplistes sans aucune visibilité, sans horizon. Non ! Il faut aller au delà du bout du nez.

(Il baisse le ton et parle d’une voix rassurante). Non, c’est faux. Il fait que les Ivoiriens commencent à réfléchir, parce que quand on regarde, on s’attache à ce qui n’est pas essentiel. L’essentiel, c’est la construction de la Côte d’Ivoire. Si l’on veut tout savoir sur mes relations avec Soro, c’est un frère, c’est un camarade de lutte et c’est une autorité. Nous sommes dans un parti politique, les autres sont sur leur terrain et nous avançons. C’est ça qui est l’essentiel.

Vous n’avez pas été au cœur des luttes engagées par le Rdr. Ainsi, votre élection est par qualifié d’imposture.

Qui a dit que je suis mal élu ? Demandez à un militant du Rdr s’il ne connaît pas Karamoko Yayoro. Qu’est-ce qu’on appelle être connu ? Quand le Rdr naissait, ceux qui l’on créé, qui les connaissait ? Qu’on arrête de s’amuser. Je dis, il faut qu’on pense aux choses sérieuses. L’objectif c’est quoi ? (D’un ton sec). Il faut que le Rdr gagne aux élections présidentielles d’octobre 2005.


Vous avez promis aux responsables du Rdr de marcher dans les pas de votre prédécesseur. Devrait-on comprendre que Odjé Tiacoré a accompli sans faille sa mission ?

J’ai dis que je ne jugerai pas Odjé. La direction l’a félicité. Cela veut dire qu’il a accompli sa mission. Et le congrès ne l’a pas blâmé non plus. Pourquoi ce serait moi qui viendrai dire que Odjé a mal travaillé. Notre devoir, c’est de faire mieux que lui. Et nous devons le faire avec son soutien. Nous revendiquons son soutien pour réussir dans notre mission. Il faut qu’on ait son soutien. Cependant, nous allons apporter au Rjr ce que nous avons déjà proposé. C’est-à-dire faire en sorte que le Rjr soit uni, fort, solidaire toujours prêt au combat. Faire en sorte que le Rdr soit la force qui va, comme dirait notre premier secrétaire général (Ndlr, Djéni Kobina).

Justement. A vos militants, vous avez demandé s’ils étaient désormais prêts à aller à la Direction de la surveillance du territoire (Dst). Parce que pour vous le pouvoir s’arrache, même dans le sang. A quelle jeunesse du Rdr, devrait- on avoir affaire désormais?

Une jeunesse responsable, consciente de ses actions, de ses responsabilités. Une jeunesse engagée dans le combat de façon quotidienne. Une jeunesse qui pense combat, qui pense construction d’une Côte d’Ivoire moderne. Et comme nous avons affaire à un pouvoir dictatorial, qui ne va pas nous permettre d’avancer sur le chemin de la démocratie, alors nous disons qu’il faut se tenir prêt à faire des sacrifices. Sinon, nous voulons une jeunesse réfléchie. Mais, c’est les autres qui ne vont pas nous permettre de nous exprimer. Mais sachez-le, le pouvoir quoiqu’on dise s’arrache. Soit à travers les urnes. Soit, comme le Fpi l’a fait, à travers d’autres types de manifestations. Mais, nous pensons que comme le Rdr est un parti républicain, nous allons tout faire pour que nous gagnions par les urnes. Et nous allons gagner par les urnes et au premier tour.

Parlant de mobilisation, ne pensez-vous pas que les militants du Rdr se soient ramollis, quand on sait les nombreuses brimades dont ils ont été victimes. ..

Pourquoi vous voulez qu’ils se ramollissent. C’est cela la lettre. Il y a des moments de grande mobilisation. On appelle cela le ” flux “. Et il y a des moments où la mobilisation baisse. C’est le ” reflux “. Donc, nous sommes dans une phase de récupération, en réalité. Bientôt, nous allons sonner l’alerte, et je suis convaincu que nos militants sortiront comme un seul homme. Ils ne sont pas fatigués. Au contraire, ils sont en pleine concentration. Et je les invite à se remobiliser déjà dans leur tête.

Sur le terrain de la mobilisation se trouve en face de vous, à la tête de chaque mouvement de jeunes proches d’un parti politique, des transfuges de la Fesci. Comment comptez-vous ratisser dans leurs rangs ?

Nous ne voyons pas cela en terme de concurrence. Nous voyons plutôt cela, en terme de complémentarité et même de complicité à des moments. Voyez-vous par exemple à la Jupdci, nous avons Jean Blé Guirao. A la Jpps, nous avons Kacou Mathias. A la Jpdci, Kkb. Il est vrai qu’il n’a pas fait la Fesci, il était là du temps de la Fesci. Nous sommes donc des amis. Pour moi, ce sont des amis qui sont là. Nous allons créer la symbiose pour avancer. Donc, il n’y pas de concurrence, il y aura une complicité dans nos actions.

Blé Goudé a promis récemment une humiliation sans précédent à Ado à la prochaine présidentielle d’octobre 2005. Ce, après avoir affirmé que le président du Rdr a peur des élections et chercherait un alibi pour les fuir. ..

D’abord, ce qui nous rassure, c’est la mobilisation de nos militants. Leur engagement depuis toujours. Leur amour pour leur leader et la confiance qu’ils ont en lui. Ensuite, quand Blé Goudé dit que Ado sera humilié, c’est un discours politique, un acte de mobilisation. Il faut bien qu’il se rassure. Quelque part qu’il sache aussi que je suis là et qu’on se connaît. Sinon, je sais que le Fpi est minoritaire sur le terrain. Et ce n’est pas Blé Goudé qui empêchera la victoire d’Ado. Et c’est pourquoi déjà, Gbagbo veut tripatouiller les listes électorales. Cependant, le Rdr en tant que tel, partant tout le G7, doit déjà refuser les tripatouillages qui commencent. Si l’Ins n’inspire pas confiance à une des parties engagées dans ce combat, l’Ins doit être écarté. Et une structure neutre doit être proposée. Pour qu’enfin, une fois pour toutes, les élections se fassent dans la clarté, la transparence. C’est tout.


Que reprochez -vous donc à l’Ins ?

Nous lui reprochons déjà les accointances tendancieuses de ses responsables avec le pouvoir en place. Nous lui reprochons, les travaux nocturnes dans les différents bureaux, sa liaison un peu trop étroite avec le pouvoir. Nous lui reprochons beaucoup de choses.

Interview
réalisée par K.S.




6/5/2005

N°500: Elections 2005:Gbagbo a pris deux importantes décisions, hier

L'intelligent d'abidjan 6:57 am

Le chef de l’Etat a pris hier, deux décisions. La première décision confirme l’éligibilité de facto de tous les candidats présentés par les partis signataires de l’accord de Pretoria. La seconde décision charge l’Institut national de la statistique (INS) de procéder au recensement des électeurs, à la confection des linsting électoraux et les cartes électorales. Les cartes électorales doivent comporter obligatoirement la photo d’idendité et les empreintes digitales. La confection et la distribution des cartes d’électeurs sont gratuites. Et seule la carte d’électeur justifie la qualité de l’électeur.




N°500: Chronique diplomatique Par Ben Ismaël France : comédie à droite, discrédit à gauche

L'intelligent d'abidjan 6:56 am

De la gauche vers la droite, le système politique français est en crise. Une crise politique profonde, sérieuse, qui ne se résoudra pas facilement. Jacques Chirac, qui aime bien jouer au ‘’magicien’’ en Afrique, n’a pas le courage et la volonté de sauver sa classe politique, avec la même baguette magique qu’il utilise au Togo, en Côte d’Ivoire, en république centrafricaine. Généralement, dans les crises franco-françaises, Jacques Chirac emploie régulièrement le replâtrage politique… Mais cette fois-ci, la crise est très grave. Le ministre de l’intérieur Dominique de Villepin et Jean Pierre Raffarin, le premier ministre ont offert à la presse française et à l’opinion internationale, une belle soirée de ‘pugilat’’ au cours d’un déjeuner politique. L’affaire est tellement extraordinaire et surprenante que les africains ont rit aux éclats. Aujourd’hui, tout indique que la France est au rang des républiques bananières en Europe, avec le désespoir d’une pénurie de cadres politiques tant à droite qu’à gauche. Avec cette soirée de ‘boxe’’ offerte par Dominique de Villepin et Jean Pierre Raffarin, tout indique désormais que le rythme de mépris pour les personnalités qui incarnent les institutions républicaines, n’est plus l’apanage des pays africains dont Jacques Chirac actionne les populations à 80% analphabètes et les partis politiques naïfs à l’obéissance civile. Aujourd’hui, la classe politique française n’est plus un modèle… en réalité cela doit ralentir la suffisance de Jacques Chirac face aux chefs d’Etat africains. La France n’est plus du tout un modèle…Bien sur, l’empoignade entre Dominique de Villepin et Jean Pierre Raffarin augmente l’indiscrédibilité de la France, face à ses partenaires Européens quand on sait que Paris n’a pas de budget depuis trois ans, et que certaines sociétés étrangères installées en France délocalisent en Allemagne ou en Roumanie. Le gouvernement français est donc devenu une simple formule de gestion publique. Plus Jacques Chirac avance plus il devient vieux…Plus il devient vieux, Jacques Chirac oublie les besoins réels de la société française.

Les français doivent-ils avoir peur? La réponse est oui. quand on voit Dominique de Villepin et Jean Pierre Raffarin, deux ministre de la République se ‘’boxer’’ il y a danger. Car aujourd’hui, on peut se demander au nom de quel privilège de moralité, la France peut-elle encore donner des leçons de sagesse aux chefs d’Etat africains. Jacques Chirac, qui adore saisir les tribunaux va-t-il intenter un procès contre son ministre de l’intérieur, pour attentat par accident au premier ministre Jean Pierre Raffarin ? Pour l’heure, la France n’est plus un modèle. A l’analyse, c’est la comédie politique à droite, où l’on voit Dominique de Villepin et Jean Pierre Raffarin comme Louis de Funès et Jean Gabin au théâtre. A gauche, c’est la pénurie de cadres politiques, ou l’indiscipline et l’insouciance font rage. Aujourd’hui, les plus brillants dans ces domaines sont François Hollande, Laurent Fabus, de véritables protestataires. Lionel Jospin qui a déjà tout perdu, joue à la noble personnalité, mais s’engage tout de même dans la voie de l’indiscipline. La gauche française n’est plus celle de François Mitterrand qui avait tout de même horreur de l’escamotage de l’héritage du général De Gaulle, premier président de la cinquième république. Aujourd’hui, c’est le vide politique à gauche où les raisons du choix font défaut. Prises de position hasardeuses dans les affaires Européennes, moindres risques de prises de positions dans les crises africaines surtout celle du Togo plus tragique. Bientôt, la France sera introuvable en Afrique de l’Ouest, quelle est entrain de perdre. Bien sûr, tout cela se comprend : la France vit dans un contexte économique difficile… Et Jacques Chirac a tort de ne pas traiter la question sérieusement… D’accord. Mais avec quel budget et quel système politique ? Seuls les français de gauche ou de droite répondront à ces questions cruciales. De toute évidence la France paie le prix de sa comédie politique à droite et de sa pénurie de cadres à gauche.




N°500: La revue de la presse Chantons l’hymne à la paix

L'intelligent d'abidjan 6:55 am

L’activité politique a été intense ces jours-ci. Meeting de l’Udpci terminé dans le sang. Affrontements interethniques à Duékoué. En tout cas, la tension monte. ‘’L’Inter’’ le dit bien en page 7, ‘’violents affrontements entre partisans de Mabri et ceux d’Akoto’‘. On a voulu empêcher Akoto de parler, et il a parlé, conclut ‘’L’Inter’‘. ‘’Soir Info’’ donne le bilan des affrontements de Duékoué. ‘’14 morts et 21 blessés graves’‘. ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ qui sait ce qui se passe vraiment à Duekoué, indique 350 autochtones disparus. A propos de ces violences à Duekoué, ‘’Les Echos du Matin’’ annonce que les affrontements se sont étendus aux villages environnants. ‘’L’armée s’est déployée’’ constate ‘’Les Echos du Matin’‘. Retour sur l’article 48. ‘’Le Temps’’ cite le chef de l’Onuci ‘’l’Onu va s’aligner sur la décision de Gbagbo’’

‘’Le jour Plus’’ rend compte de la conférence de presse du Premier ministre à Yamoussoukro ‘’Nous allons cibler les milices et les désarmer’‘, ‘’Le courrier d’Abidjan’’ fait un clin d’œil sur ce que va faire l’Ins et montre en manchette l’exemple ghanéen. ‘’Le Patriote’’ tire les leçons du 2e congrès du Rjr à Grand-Bassam et donne la parole aux candidats malheureux. ‘’Frat-Mat’’ rend compte du séminaire sur le Ddr à Yamoussoukro, et écrit à sa manchette : ‘’Fds et Fafn chantent l’hymne à la paix’‘.

Emboîtons-leur le pas et chantons tous pour que la paix revienne.

A demain
Carlos A. Samassi




N°500: Accusé d’avoir attenté à la vie d’Emmanuel Oshoffa Jacob Ediemou Blin : “je ne me sens pas concerné”

L'intelligent d'abidjan 6:54 am

Le pasteur Ediemou Blin Jacob, chef du diocèse de l’église du Christianisme céleste de Côte d’Ivoire, a animé une conférence de presse le mercredi 4 mai 2005. Il s’agissait de répondre à ceux qui l’ont accusé d’avoir voulu attenter à la vie du pasteur Emmanuel Oshoffa du Nigeria.

La récente visite en Côte d’Ivoire du pasteur Emmanuel Oshoffa a été présentée par le pasteur Jacob Ediemou comme une énième crise au sein de l’église du Christianisme céleste. Toutefois, la mise au point qu’il a faite le mercredi 4 mai dernier à la maison mère de l’église à Vridi, fait suite, selon lui, à une parution d’un confrère qui indiquait dans ses colonnes qu’il (le révérend pasteur Ediemou) avait menacé de mort le pasteur Emmanuel Oshoffa. S’inscrivant en faux sur ce point, il a plutôt rétabli sa vérité sur deux faits : véritable chef du diocèse de l’église du Christianisme céleste, les circonstances de l’arrivée du pasteur Emmanuel Oshoffa en terre ivoirienne. Concernant le premier point, le conférencier a révélé :” C’est le fondateur, le prophète Oshoffa qui a nommé les chefs de diocèse. On ne peut les remplacer qu’à leur mort. En Côte d’Ivoire, j’ai été nommé par le prophète “. Ainsi, depuis 1981, explique le pasteur Ediemou, le prophète Oshoffa a fait de lui le chef du diocèse. En 1985, le prophète fondateur rend l’âme, la Côte d’Ivoire organise peu de temps après le premier congrès de l’église. Et c’est là que des Nigérians et quelques Ivoiriens incitent le supérieur évangéliste Benoît Agbaossi à le destituer. Le révérend pasteur Agbaossi, faut-il l’indiquer, est le responsable de la paroisse mère mondiale dont le siège est à Porto-Novo. A ce titre, il agit au nom de toute l’église. Finalement, lui, Ediemou, est rétabli dans ses fonctions de chef de diocèse. Après également une enquête diligentée par le ministère des Cultes. ” Malgré cette mise au point, la bande de Zagadou fit venir Emmanuel qui, lors de son séjour, devait donner l’onction à certains fidèles “, s’est indigné le conférencier, soutenu en cela par certains responsables de l’église. Ediemou a expliqué que la visite du pasteur Emmanuel n’avait rencontré l’assentiment ni de son Eglise, ni du ministère des Cultes. ” Vous comprenez qu’en ma qualité de chef du diocèse de Côte d’Ivoire, je ne pouvais laisser prospérer un tel désordre. Je puis alors vous confirmer que le ministère de la sécurité, régulièrement saisi, a ordonné à ses agents de mettre un terme à cette cérémonie illégale d’onction. Sachez que jamais, je n’ai eu l’intention d’attenter à la vie de qui que ce soit. Je n’ai menacé personne. Je veux que force revienne à la loi et au droit “.

Laetitia Kouadio




N°500: Liberia : collecte d’armes légères L’Onu lance une nouvelle campagne

L'intelligent d'abidjan 6:53 am

La mission de l’Onu au Liberia (Minul) a lancé, hier jeudi un nouveau programme visant à collecter les armes légères toujours détenues par des dizaines de milliers d’anciens combattants de ce pays d’Afrique de l’ouest, détruit par 14 ans de guerre civile.

Une première campagne de désarmement, qui avait pris fin en novembre 2004, n’avait permis de collecter que 26.000 armes, laissant craindre que les autres ne soient cachées en prévision de combats futurs.

Parallèlement, quelque 100.000 anciens combattants avaient été démobilisés.

Les anciens combattants disposaient d’armes automatiques, grenades, fusils-mitrailleurs, mais également de revolvers, pistolets et autres armes légères, selon la Minul.

“Le programme a pour objectif de collecter toutes les armes légères qui circulent encore au Liberia. Elles sont plus dangereuses dans la mesure où elles peuvent être facilement transportées”, a déclaré à la presse le responsable de cette campagne, Napoleon Abdoulaye.

Ce programme, qui doit durer un an, débouchera sur la création d’une commission nationale sur les armes légères, a indique M. Abdoulaye, qui a ajouté qu’une campagne de sensibilisation serait menée parallèlement dans des zones clés, le long des frontières avec la Guinée, la Sierra Leone, et la Côte d’Ivoire.

“Nous recevons en permanence des informations sur des trafics d’armes légères dans ces zones”, a-t-il dit. “Il est important que nous intervenions maintenant, et rapidement, parce que les armes légères sont des armes de destruction massive”.

Les anciens combattants qui remettront leurs armes légères ne se verront pas offrir de contrepartie financière, comme cela avait été le cas lors du programme de désarmement. Ils recevaient alors chacun 300 dollars.

“A la place, nous construirons des écoles, des hôpitaux, des routes dans les villes et les villages, en fonction de la quantité d’armes qui nous sera remis”, a dit M. Abdoulaye.




N°500: Togo: après son investiture Faure doit réconcilier les Togolais

L'intelligent d'abidjan 6:53 am

Le nouveau président togolais Faure Gnassingbé, qui succède après trois mois de crise à son père le général Gnassingbé Eyadéma, va devoir s’atteler à la constitution d’un gouvernement d’union nationale que rejette toujours la coalition de l’opposition radicale.

Vainqueur d’une élection contestée face à Emannuel Akitani Bob, l’un des ténors de l’Union des Forces de changement (UFC, opposition radicale), Faure Gnassingbé a répété durant la campagne électorale qu’il souhaitait un gouvernement d’union et d’ouverture “pour réconcilier les Togolais” après la présidentielle.

Le jour du scrutin, le 24 avril, il déclarait ainsi qu’il souhaitait travailler “avec des ministres issus de tous les partis politiques”, reprenant une solution avancée et soutenue par la médiation ouest-africaine, plusieurs pays occidentaux (comme les Etats Unis et la France), ainsi que l’Union européenne.

“Je crois qu’aujourd’hui, vu nos difficultés, il faut nous retrouver tous au sein du gouvernement et redonner une image positive au pays”, avait ajouté le président investi officiellement mercredi pour un mandat de cinq ans.

La coalition de l’opposition radicale emmenée par l’UFC, la principale formation de l’opposition que préside l’opposant historique Gilchrist Olympio, rejette toute idée d’entrer dans un tel gouvernement d’union nationale, estimant que la victoire lui a été “volée”.

Elle a d’ailleurs déposé une demande en invalidation du scrutin et appelé “à résister” par des moyens légaux, selon l’expression du secrétaire général de l’UFC Jean-Pierre Fabre, qui n’a toutefois pas donné de mot d’ordre précis à ses partisans.

“Je lui (Faure Gnassigbé) promets que nous résisterons, nous ne le laisserons pas faire, je lui promets des insomnies”, a averti M. Fabre à l’annonce des résultats définitifs mardi.

Le dialogue paraît donc compromis pour le moment avec l’opposition radicale, malgré un premier et bref contact à Abuja, le 25 avril au lendemain du scrutin présidentiel entre Faure Gnassinbé et Gilchrist Olympio, sous l’égide du président nigérian Olusegun Obasanjo.

En revanche, les contacts avec les formations modérées d’opposition pourraient “se révéler plus fructueux” pour la formation d’un gouvernement élargi, selon des observateurs à Lomé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Charles Kondi Agba a déclaré mardi à la presse française que “des discussions ont déjà eu lieu entre Faure Gnassingbé et des membres de l’opposition”.

Le ministre a toutefois montré les limites des concessions que le nouveau président était prêt à faire, soulignant qu’il n’était “pas question de nommer un gouvernement provisoire comme le demande l’opposition radicale et d’organiser ensuite une nouvelle élection présidentielle”.

Il a cependant précisé que Faure Gnassingbé était “disposé à organiser des élections législatives anticipées”, comme son père (décédé subitement le 5 février à 69 ans après 38 ans de pouvoir) l’avait promis à la fin de l’année dernière.




N°500: SPORTS: Football : inspection du stade Houphouët-Boigny : Les 3 faiblesses du Félicia

L'intelligent d'abidjan 6:52 am

Le stade Félix Houphouët-Boigny a été passé au peigne fin le mercredi dernier par les inspecteurs de la Fifa.

Le chef de la délégation de la Fifa, Walter Gagg, accompagné M. Magassouba, ont visité, le mercredi 4 mai 2005, les coins et recoins du Félicia, pour se rendre compte des conditions sécuritaires.

La pelouse a retenu l’attention des envoyés du président de la Fifa, Sepp Blatter. A ce niveau, leur satisfaction a été totale. La pelouse du Félicia, qui bénéficie de soins intensifs à la demande même des joueurs ivoiriens, avait fière allure lors du passage des envoyés de la Fifa.

Les inspecteurs ont également porté leur intérêt sur les gradins. Là encore, pas grand- chose à signaler. Si ce n’est une suggestion à eux faite pour la numérotation des places. Pour le tableau électronique, les experts de la Fifa ont souhaité le revoir en l’état, le plus rapidement ; si possible avant la rencontre contre l’Egypte. Les vestiaires ont fait l’objet d’une minutieuse inspection. A ce niveau, Walter Gagg a affiché une certaine satisfaction face à l’hygiène qui y règne.

Pour la salle des conférences d’après matches, l’inspecteur ne l’a pas trouvée assez commode, à cause de l’écho lors des interventions des acteurs du football. Il a souhaité qu’elle soit réaménagée, de sorte à permettre aux journalistes de travailler dans les conditions optimales. Surtout, créer un espace qui puisse permettre aux hommes de presse d’avoir un contact direct avec les joueurs, afin de réaliser les interviews qu’ils souhaitent.

Dans l’ensemble, Walter Gagg s’est dit satisfait des conditions sécuritaires du stade Houphouët-Boigny.

La visite de cette délégation de la Fifa rentre le cadre d’une vaste mission d’inspection, initiée par la Fédération internationale de football, pour prévenir les drames dans les différents stades, à travers le monde. Après le Cameroun, le Mali et bien d’autres pays, c’était autour de la Côte d’Ivoire d’accueillir cette mission. M. Walter a quitté Abidjan hier dans la soirée.

Sidibé Lancina
sidiblancina@yahoo.fr




N°500: CULTURE : Insalubrité à Abidjan Les artistes nettoient le Plateau

L'intelligent d'abidjan 6:51 am

Des artistes ivoiriens, en plus de dénoncer les tares de la société, entendent désormais joindre, l’utile à l’agréable. Depuis quelques semaines, ils prennent une part active à la lutte contre l’insalubrité. Après Adjamé, la semaine dernière, ils étaient au Plateau, le mercredi 4 mai.

La ville d’Abidjan croule sous le poids de l’insalubrité. Des artistes ivoiriens, plutôt que de dénoncer dans leurs chansons, ont décidé de joindre l’acte à la parole. Après Adjamé, la semaine dernière, c’était au tour du Plateau d’être débarrassé des ordures. Râteaux, balais, pelles, brouettes, machettes en mains, ils ont établi leur quartier général à la cité administrative, le mercredi 4 mai 2005. Une cinquantaine d’artistes ont réalisé la promesse faite au chef de l’Etat, lors de la séance consultative avec les artistes. Ils avaient, en effet, pris l’engagement de lutter de manière efficace contre l’insalubrité. Pour Tantie Oussou, chef de file de ‘’ces vrais artistes patriotes’’, au-delà d’une opération de charme, les artistes veulent faire du problème de l’insalubrité leur affaire. “Nous, les artistes, sommes tout le temps en train de chanter que Abidjan est sale. Nous voulons donc donner l’exemple au peuple, pour qu’il ne disent pas que les artistes se contentent seulement de chanter sans rien faire. Nous faisons certes prendre conscience, mais nous pouvons aussi joindre l’acte à la parole”, explique Tantie Oussou, plus que déterminée à mener la guerre aux ordures. Toutes les communes d’Abidjan seront nettoyées par les artistes.

Firmin Koto
firmin_Koto@yahoo.fr




N°500: Relance de l’économie nationale Le Cepici mobilise autorités et partenaires

L'intelligent d'abidjan 6:50 am

Le Premier ministre, Seydou Diarra, était à l’ouverture de la table ronde du Centre pour la promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), le mercredi 4 mai 2004 au Sofitel Plateau. Il a présenté ses stratégies pour relancer de l’économie ivoirienne.

Le Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale a foi en l’accord de Pretoria qui, selon lui, permettra à la Côte d’Ivoire d’enclencher un véritable processus de relance économique. Il a félicité le directeur général du Cepici, Tchétché N’Guessan, pour avoir organisé une table ronde sur l’économie ivoirienne par ailleurs, le Premier ministre a annoncé une autre grande table ronde dans les jours à venir, dans le même cadre. “Cette rencontre a-t-il dit, regroupera les bailleurs de fonds, les agences de développement et les banques”. Ceci, pour amorcer d’urgence la réhabilitation des structures socio-économiques hypothéquées dans des zones du pays où la guerre a sévi. Quant au ministre de l’Economie et des Finances, il a souhaité un retour rapide à la paix. “Les opérateurs économiques investissent toujours dans un environnement sain”, a martelé Bohoun Bouabré. Enfin, il est revenu à Abdoulaye Mar Dieye, représentant résident du Pnud, d’encourager le Cepici à être plus entreprenant, parce que pour lui, “la Côte d’Ivoire doit désormais déployer au-delà de ses frontières réelles, la conquête du marché régional, afin de retrouver sa place d’antan et consolider sa position de leader”. Pour en arriver là, il aconseillé à toutes les parties ivoiriennes la cessation des tensions déstabilisatrices. Car, 1500000 dollars circulent chaque jour dans monde, selon une étude américaine. Il revient alors à chaque pays de créer des conditions de richesses possibles, surtout dans des conditions de paix. Rappelons qu’après cette série d’allocutions, les participants à la table ronde ont longuement discuté de l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Huberson Digbeu




N°500: NATION : Création de zone franche Un projet de 250 milliards de Fcfa

L'intelligent d'abidjan 6:49 am

La Côte d’Ivoire va, dans peu de temps, avoir sa Zone franche de la biotechnologie, des technologies de l’information et de la communication (Zbtic). Le lancement de cet important projet de développement et de promotion de l’exportation a eu lieu le mercredi 4 mai 2005, à l’hôtel Ivoire en présence du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.

Le bois, le café, le cacao, le palmier à huile et la banane font partie des principales matières d’exportation. Pendant longtemps, celles-ci ont contribué au rayonnement et au progrès de la nation. Aujourd’hui, ces matières ne répondent pas aux critères de la concurrence des nouveaux marchés. En effet, dans le nouvel environnement économique, il est de plus en plus question de la transformation des produits de base. Ce qui n’a jamais existé pour la Côte d’Ivoire. Quoique grand fournisseur de matières premières dans la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire exporte ses produits de façon brute. Cette façon d’explorer les ressources, pour les spécialistes en la matière, ne rend pas l’économie compétitive. Sinon, avec le rang de premier producteur de cacao (avec près de 1,3 millions de tonnes par an), la Côte d’Ivoire devrait être immensément riche. Malheureusement, cela n’est pas le cas. Pour de multiples raisons, à la fois endogènes et exogènes.

C’est pour sortir la Côte d’Ivoire de ce mutisme et lui permettre d’aborder le nouveau chemin des économies modernes que le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, dès son accession à la magistrature suprême, a souhaité que soit mise en place une plate forme de modernisation et de développement des ressources économiques. Aujourd’hui, l’on peut dire que le cri du cœur du chef de l’Etat ivoirien a été entendu, avec la mise en place de la “Zone franche de la biotechnologie, des technologie de l’information et de la communication”. Particulièrement connu sous le nom de Vitib (Village des technologies de l’information et de la biotechnologie).

Ce que procure le Vitib à la Côte d’Ivoire
Le Vitib est un projet stratégique, selon son concepteur, Vincent Gadou Kragbé, dans le cadre des économies nouvelles. Parce qu’il vise à améliorer les investissements, à améliorer l’accès de la Côte d’Ivoire au marché mondial de la biotechnologie des technologies de l’information et de la communication, à créer de nouveaux emplois, synonyme de lutte contre la pauvreté. Le Vitib prévoit également la revalorisation de la formation et de la recherche, l’amélioration du niveau technologique de la Côte d’Ivoire, la production et l’exportation de nouvelles technologies, le renforcement de la compétitivité des entreprises locales…

Pour le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabré, maître d’ouvrage délégué, la réalisation du projet, nécessite un investissement de 250 milliards de Fcfa dont 120 milliards de Fcfa dans sa première phase. Pour les premières années d’exploitation, il est attendu plus de 2000 milliards de Fcfa, au titre de recettes. Au total un projet auxquels le président a apporté sa caution.

Honoré Kouassi




N°500: Le jardin d’Eden d’Alpha

L'intelligent d'abidjan 6:48 am

La seconde entrée du Café de Versailles présente un autre écran géant sur la gauche. Ce qui fascine, surtout, ce sont les marches lumineuses d’escalier long, mais convivial, qui conduit au jardin d’Eden d’Alpha Blondy, situé sur la terrasse de l’immeuble de deux étages, recouvert de somptueux carreaux tout blancs. Des lampes-tempête accueillent le visiteur à la première marche et l’escorte jusqu’au sommet.

Il est 22 heures, ce samedi 30 avril 2005, lorsque nous découvrons cet espace paisible et convivial. Propice aux conversations les plus sérieuses. Là encore tradition et modernité se livrent une rude bataille. C’est le règne de la lampe tempête. Une centaine distille une lumière tendre, qui a maille à passer à travers le feuillage de nombreux arbustes et petits palmiers. Un décor pittoresque qui rappelle les folles nuits au clair de lune dans les campagnes africaines. La lune est le seul témoin de la présence du visiteur. Encore que plusieurs parasols permettent de lui dissimuler sa présence.

La terrasse aérienne du Café de Versailles, selon le responsable, Mamadou Koné, offre environ 400 places. “Tout le monde vient ici. Du plus modeste au plus important des citoyens. Nous abritons des séminaires d’entreprise et bien d’autres cérémonies de mariage, entre autres”, explique notre interlocuteur.

Malgré la pénombre, nous parvenons à débusquer un couple d’Européens. Visiblement gênés par notre découverte. Nous engageons, malgré tout, la conversation. “Le cadre est paradisiaque, nous passons prendre un peu d’air et manger un bon bout avant de regagner la maison”, confie le monsieur, un diplomate. Visiblement très amoureux, il manifeste le désir de mettre fin à l’échange à peine entamé. En tout cas, au restaurant aérien du Café de Versailles, interdit de déranger.

Un peu plus au fond du restaurant, se trouve un groupe de jeunes. “Nous vivons aux Etats-Unis. Et chaque fois que nous retrouvons la Côte d’Ivoire, on vient ici. Parce que nous y trouvons calme et sécurité. Et surtout, la cuisine est de très bonne qualité et les prix abordables”, explique un jeune, la mine enjouée.

La merveille dans ce jardin est la reine Abla Pokou qui plastronne au milieu d’un jet d’eau. A la différence de l’histoire, la Reine Baoulé tient plutôt, précieusement son fils, dans le creux de son épaule droite. Cette belle statue de plus de deux mètres donne l’impression de veiller sur le visiteur, autant que sur son fils. D’où le grand sentiment de sécurité qui se dégage de ce cadre enchanteur.

Un autre écran géant dont personne ou presque ne s’occupe – surplombe tout cet univers. Et la douceur de la musique distillée donne l’impression de descendre langoureusement du ciel.

V.D.




N°500: Carrefour des civilisations

L'intelligent d'abidjan 6:47 am

Lieu de restauration, lieu de distraction, lieu des cultures. “Le Café de Versailles” conjugue ces trois réalités. Le visiteur qui débarque au Café de Versailles est tout de suite marqué par une vingtaine de géants qui montent la garde. “Ils s’agit des rois égyptiens, les pharaons. Vous savez, nous sommes un peu tous descendants de l’Egypte”, assure le Pinto, le responsable des lieux. Ces pharaons semblent dire au visiteur: “Entrez, ici c’est chez vous. Vous pouvez vous y distraire en toute liberté”.

Le message perçu, le visiteur est ensuite frappé par les écrans géants. L’entrée principale offre sur la terrasse gauche, qui comprend une cinquantaine de places à ciel ouvert, un écran géant. Le restaurant proprement comporte deux autres écrans géants. Il comprend environ 200 places.

Si à la terrasse, les tables rectangulaires sont taillées dans des troncs d’arbre, le resto, lui, offre une décoration très moderne. Chaises en aluminium brillant, table fait dans du bois raffiné. Mais, sur cet outil de la civilisation européenne, pèse un cendrier en terre cuite, destiné aux fumeurs. En outre, un portrait de Roger Fulgence Kassy (RFK) rappelle l’icône d’un temps et d’une jeunesse qui a révélé et propulsé le légendaire Alpha Blondy.

Le salon VIP, situé à gauche dans le resto du rez-de-chaussée brasse également tradition et modernité. A côté des fauteuils en cuir riche, de couleur rouge et beige, trônent deux somptueux fauteuils, stylisés dans le bois –dont la senteur est encore perceptible- de la forêt tropicale.

V. D




N°500: UNE : Si Versailles m’était conté…

L'intelligent d'abidjan 6:47 am

Sur les 2618 hectares qui composent Versailles, 28% sont gérés par la municipalité. Effectivement, le domaine national (le Château de Versailles et son parc) occupe 830 ha, les forêts domaniales de Versailles de Fausses Reposes occupent 350 ha, les terrains affectés à la Défense Nationale représentent 460 ha.

Ville préfecture, Versailles accueille aussi le Conseil Général des Yvelines et la Chambre de Commerce et d’Industrie Yvelines Val d’Oise.

Depuis 2003, la Ville de Versailles fait partie de la Communauté de communes du Grand Parc qui regroupe neuf communes des Yvelines et une de l’Essonne : Buc, Fontenay le Fleury, Jouy en Josas, Les Loges en Josas, Rocquencourt, Saint-Cyr, Toussus le Noble, Versailles, Viroflay et Bièvres.

Aujourd’hui encore, Versailles est une ville où il fait bon vivre et se promener, remarquable avant tout par son cadre, mélange harmonieux de quartiers historiques préservés et de “respirations” vertes, synonymes de calme et d’équilibre. Chaque habitant profite de 16 m2 d’espace vert et 162 m2 de parcs, forêts et domaines alors que la norme nationale est respectivement de 10 et 25 m2 par habitant.

Connue du monde entier, Versailles est une ville chargée d’histoire et de culture. Cité royale, certes, mais aussi berceau de la République et théâtre de grands évènements nationaux et internationaux (naissance des droits de l’homme, signature du traité d’indépendance américaine, traité de paix 1919). C’est l’une des toutes premières ” villes nouvelles ” qui a inspiré la construction de Washington, de St Petersbourg … Son patrimoine architectural exceptionnel, soigneusement préservé et entretenu lui confère un cadre de vie très envié.

Qui habite Versailles ?

Répartis sur huit quartiers : Notre Dame, St-Louis, Chantiers, Montreuil, Porchefontaine, Clagny-Glatigny, Satory, Jussieu, les 88476 habitants de la Ville (RP1999) forment une population représentative de la société actuelle. Les 25-30 ans sont même plus nombreux en proportion que dans la moyenne nationale et l’on trouve moins de 3% de foyers comptant quatre enfants et plus. La population représente 16 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, 13,5% d’employés, 10,5% de professions intermédiaires.

Travailler à Versailles

Actuellement ce sont 50 000 emplois à Versailles, dont 33 000 occupés par des personnes non résidantes à Versailles. Soucieuse de maîtriser l’espace nécessaire à son développement économique, la Ville s’est rapprochée depuis 10 ans des grands propriétaires fonciers (Ministère de la Défense, SNCF, GIAT Industries…) susceptibles de libérer des terrains. Aujourd’hui et depuis décembre 2004, la Ville propose avec Crédit Agricole Immobilier, Bouygues Immobilier et Nexity plus de 140 000 m2 de bureaux dans les quartiers de Satory et des Chantiers.




N°500: UNE : Boite de nuit, salle de jeu et spectacle au café de Versailles J’ai visité les chantiers d’Alpha Blondy

L'intelligent d'abidjan 6:46 am

On n’est jamais assez émerveillé face à une star comme Alpha Blondy, et chaque jour on découvre une nouvelle facette et dimension de l’homme.

C’est ce qui est arrivé ce Vendredi là lorsque nous sommes allés au café de Versailles sis à Angré moi et mon ami T.M.

Comme souvent nous ne souhaitions pas rencontrer le kôrô sur les lieux puisque lorsqu’il nous voit, il n’hésite pas à s’occuper de notre addition.

Etait-ce un honneur pour journalistes, ou bien une stratégie marketing pour tous ? De toutes façons si Jagger doit faire cela pour tout le monde, il n’y aura pas de quoi payer le personnel du café de Versailles qui s’agrandit et devient peu à peu un endroit incontournable à Abidjan.

Ce Vendredi il est 13 heures.

La pluie qui tombait dans la zone avait cessé un peu lorsque Jagger vient saluer et s’asseoir à notre table avec un verre d’eau.

Comme nous venions de faire un tour pour découvrir les travaux à l’intérieur et que nous demandions comment les choses évoluent, Alpha propose de nous faire le tour du propriétaire.

En bas à partir du couloir à droite des toilettes baptisées “Salles de méditation” par la star, on trouve une vaste salle de jeu avec un poste téléviseur grand écran, deux tables de billard et des tables bien grande pour le service entre amis.

Un peu plus au fond c’est la salle de spectacle qui peut accueillir 800 personnes.

Le podium est respectable et il y’a encore de la place en haut.

Nous montons dans le night club puis accédons

à l’espace VIP de la salle de spectacle derrière la grande salle de la boîte.

L’espace VIP de la salle de spectacle peut accueillir jusqu’à 200 personnes.

Selon notre guide une vingtaine de Split sera installée pour bien aérer l’ensemble que constitue la boîte, la salle de spectacle en bas et l’espace VIP en haut qui sera un peu séparé de la boîte par une porte !On peut accéder à l’espace VIP aussi bien par le night-club que par un chemin direct.

Chaque Split aura une puissance de 3 chevaux, soit une puissance totale de 60 chevaux.

Devant le risque de dépassement des 1000 places prévues par les organisateurs de spectacle, Jagger rassure qu’il sera vigilant.

Il explique comment lui-même compte opérer pour satisfaire tout le monde : un concert chaque jour pendant 10 jours ou 2 semaines.

A raison de mille places par jour cela fait 14000 places vendues et autant de spectateurs.

Alpha Bondy envisage même 2 concerts par jour ou par soirée(18h à 20het 22h à Minuit),soit 24000 spectateurs en deux semaines pour satisfaire tout le monde.

C’est ,assure-t-il une pratique assez courante en Europe qui permettra à un artiste de tenir en haleine ses fans et le public.

Au moment où est servie notre commande de salade de Versailles et de Kedjenou de pintade, Valy ingénieur agronome et ami d’Alpha monte nous rejoindre dans la boîte de nuit ou deux tables ont été dressées pour le service.

Selon Alpha le night club peut accueillir au moins cent personnes en places assises.

Les fauteuils sont en cuir.

Il reconnaît que ce n’est pas la première boîte dont les salons sont en cuir mais Jagger promet un plus chez lui pour les clients.

Séance tenant il tente de joindre son tapissier pour qu’il fasse quelques commandes en vue de faire avancer les travaux. Car il a reçu un peu d’argent et craint de le dépenser pour d’autres choses.

Alpha Blondy révèle qu’au plus tard à la fin d’Août les travaux seront terminés et que l’espace sera mis à la disposition du public.

Sans avoir levé le voile sur le coût des travaux Jagger assure que c’est très élevé et qu’il va à son rythme pour éviter de faire de l’à-peu près et une réalisation de qualité douteuse.

Pendant les échanges ses filles et son fils en route pour l’école font un tour pour lui faire un coucou.

Bonne occasion pour la star de parler de son amour pour les enfants.

Plusieurs sujets sont ensuite abordés avec Jagger qui après le plaidoyer de Valy consentira à nous donner la route aux environs de 15heures sans nous empêcher de payer notre addition, mais après avoir imposé tout de même de boire un café ou prendre un dessert au choix.

Pendant que nous causions Valy D. et Alpha lui-même ont pu s’occuper chacun d’un demi kedjenou de poulet que la star a mangé de façon originale.

Il a en effet renversé la portion de riz dans le kedjenou (la soupe)de poulet.

Alors que nous venions de manger,l’appétit de Jagger a donné l’envie à nouveau.

Rendez-vous a été pris pour la période de Juillet-Aout pour voir le nouveau et dernier visage du café de Versailles avec ses salles de spectacles, de jeu, et sa boîte de nuit qui ne laisseront pas indifférents.

A bientôt !

Charles Kouassi




N°500: Editorial: Artiste et bâtisseur

L'intelligent d'abidjan 6:45 am

Après trois ans de guerre, le défi majeur qui se présente à la Côte d’Ivoire est la reconstruction. Aux plans social, économique et politique. Ce challenge, ce pays, locomotive de la sous-région ouest-africaine, ne peut le gagner que si tous ses fils, sans exception aucune, apportent, chacun à son niveau, sa modeste pierre.

Icône de la jeunesse, méga star de la musique mondiale, Alpha Blondy a dominé toutes les scènes du monde. Et glané tous les lauriers. Aujourd’hui, il se propose de remettre à son pays, une part de ce que ce dernier lui a donné.

Le Café de Versailles, les Résidences de Versailles sont la preuve que la Côte d’Ivoire peut encore s’élever grâce à la force des fruits qu’elle a produits. Après l’artiste émérite de reggae, Alpha Blondy révèle une autre dimension tout aussi importante, – notamment dans le processus de reconstruction économique, d’homme d’affaires, soucieux du mieux-être de ses frères et sœurs.

“Je n’ai pas fait cela, pour avoir de l’argent”, clame la méga star. Ce qui se vérifie dès qu’on découvre les prix très abordables qu’offrent les différents secteurs du Café de Versailles.

Assurément, après les premiers rangs au plan musical, Alpha Blondy est résolu à jouer derechef les premiers rôles dans l’exaltant défi de la recomposition du tissu économique national. Une leçon à la classe politique nationale, prompte à acheter ou à bâtir, à coups d’espèces sonnantes et trébuchantes, résidences, palaces et autres somptueux châteaux partout dans le monde. Sauf en Côte d’Ivoire.

Le patriotisme, le vrai, se conjugue dans les actes et non dans le verbe creux. Et c’est parce que la leçon d’Alpha Blondy sonne juste, sonne vrai, que l’Intelligent d’Abidjan accompagne auprès de tous ceux qui s’engagent résolument dans le processus de reconstruction nationale. Et font de l’investissement dans leur pays, une réalité. Alors, ensemble, faisons une incursion sur les chantiers d’Alpha Blondy. VersaillesI, en attendant Versailles 2, 3, et, etc.

Vicky Delore




N°500: Evènements des 24, 25 et 26 mars 2004 Gbagbo entendu pendant 3 heures

L'intelligent d'abidjan 6:44 am

Le président de la République, Laurent Gbagbo, a été entendu le mercredi 4 avril 2005 au palais de la présidence de la République pendant plus de 3 heures . Il s’agissait pour les parlementaires, conduits par le député Pdci de Tiébissou, Yves Fofana, d’entendre le chef de l’Etat sur les évènements survenus les 24, 25 et 26 mars 2004 à Abidjan. Evènements au cours desquels l’opposition, organisatrice de la manifestation, a déploré environ 500 morts. Du côté du pouvoir, on a dénombré quelques trente (30) morts dont deux policiers tués à coups de machette dans la commune d’Abobo. Sur ces évènements, l’opposition et le pouvoir s’accusent mutuellement. L’un accuse l’autre d’avoir planifié les tueries. Mais, il est bon de noter pour mémoire que les 24, 25 et 26 mars 2004, l’opposition réunie au sein du G7 (Pdci, Rdr, Udpci, Mfa, Mpigo, Mjp, Mpci) avait projeté une marche pour exiger l’application des accords de Linas-Marcoussis. Cette marche avait été interdite par les autorités, qui voyaient en cela une défiance, surtout que c’était la place de la République au Plateau à deux pas du palais présidentiel qui avait été choisie comme lieu de rassemblement. Ainsi le régime avait décrété le Plateau zone rouge. Sur tous ces faits, le président a été entendu. La délégation parlementaire comprenait Mme Marie Odette Lorougnon (Fpi), Williams Attéby (Fpi), Saturnin Boly (Fpi), le professeur Yao Paul N’Dré (Fpi)… A la suite de l’entretien aucune des personnalités présente n’a voulu informer sur les réponses du Chef de l’Etat. Entamé à 17h30, l’entretien s’est poursuivi au-delà de 20 heures.

Thibault R. Gbéi




N°500: Avant leur entrée en fonction Fologo souhaite que les ministres prêtent serment

L'intelligent d'abidjan 6:43 am

Le président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, se dit impatient de voir la paix et la stabilité s’installer à tous les niveaux. Il l’a indiqué le mercredi 4 mai 2005, à Laurent Gbagbo, à l’occasion du lancement de la Zone franche de la biotechnologie, des technologies de l’information et de la communication.

Pour le président du Conseil économique et social (Ces), la reprise des activités économiques en Côte d’Ivoire ne saurait se faire sans un minimum de paix et de stabilité politique. Selon Laurent Dona-Fologo, chaque Ivoirien doit jouer pleinement son rôle, en servant loyalement le pays, comme il dit l’avoir lui-même fait et continue de faire. En outre, le président du Conseil économique et social a fustigé le comportement de certains ministres au sein du gouvernement de réconciliation nationale. Craignant que le projet de zone France ne connaisse le même sort que “L’Eléphant d’Afrique ” un des projets phares de Henri Konan Bédié, alors chef d’Etat, Laurent Dona-Fologo demande qu’un nouveau gouvernement soit mis en place.

Par ailleurs, le président du Ces souhaite que tous les ministres de la République prêtent serment avant de prendre fonction. ” Que désormais les ministres prêtent serment “, soutient-il. Car, selon lui, le projet de la zone France ne pourrait être réalisé que si et seulement les détracteurs du chef de l’Etat le laissent travailler.

H.K.




N°500: UNE : Comment la France verrouille tout à l’Onu

L'intelligent d'abidjan 6:08 am

Résolution du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire Comment la France verrouille tout à l’Onu.
Le prochain processus électoral en Côte d’Ivoire préoccupe au plus haut point la France. La résolution 1600 du conseil de sécurité de l’Onu du 4 mai 2005 souligen en son point 4, la nécessité que ” les prochaines élections générales soient libres, régulières et transparentes “. En outre, le mandat des forces impartiales et de la Licorne est prolongé d’un mois, jusqu’au 4 juin 2004. Ci-dessous, l’intégralité de cette résolution 1600.

Communiqué de presse
CS/8378
Conseil de sécurité

5173e séance-après-midi

Le conseil de sécurité proroge ju squ’au 4 juin 2005 le mandat de l’opération des nations unies en côte d’ivoire (Onuci)

Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui à l’unanimité la

résolution 1600 (2005) par laquelle il proroge pour un mois, soit jusqu’au 4 juin 2005, le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent.

Par ce texte, le Conseil demande à toutes les parties ivoiriennes d’appliquer pleinement l’accord sur le processus de paix en Côte d’Ivoire, dit Accord de Pretoria, qu’elles ont signé le 6 avril dernier, sous l’égide du Président de l’Afrique du Sud, Thabo Mbeki,agissant au nom de l’Union africaine.

Le Conseil salue d’ailleurs la décision du Président Mbeki pour ce qui concerne l’éligibilité à la présidence de la République et note avec satisfaction que le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a annoncé, le 26 avril dernier, que tous les candidats désignés par les partis politiques signataires de l’Accord de

Linas-Marcoussis du 26 janvier 2003, seraient éligibles à la présidence. Le Conseil prie instamment toutes les parties ivoiriennes de prendre toutes les dispositions voulues pour que les

prochaines élections générales, prévues pour octobre 2005, soient

libres, régulières et transparentes.

Pour l’examen de cette question, le Conseil était saisi du rapport pertinent du Secrétaire général qui, paru sous la cote S/2005/186, a été présenté dans notre communiqué de presse du 28 mars 2005.

La situation en Côte d’Ivoire

Texte du projet de résolution

Le Conseil de sécurité,

Rappelant ses résolutions 1528 (2004) du 27 février 2004, 1572 (2004)

du 15 novembre 2004, 1584 (2005) du 1er février 2005 et 1594 (2005)

du 4 avril 2005, ainsi que les déclarations pertinentes de son

président, en particulier celles du 16 décembre 2004 (S/PRST/2004/48)

et du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42),

Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de

l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale,

Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99)

(l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III),

Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirmant à cet égard son plein appui à la mission de facilitation entreprise par le Président de la République sud-africaine, M. Thabo Mbeki, au nom de l’Union africaine,

Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région,

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,

1. Salue la signature par les parties ivoiriennes le 6 avril 2005 à Pretoria de l’accord sur le processus de paix en Côte d’Ivoire (l’Accord de Pretoria) (S/2005/270), sous l’égide du Président Thabo Mbeki, loue le Président Thabo Mbeki pour le rôle essentiel qu’il a bien voulu jouer, au nom de l’Union africaine, en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirme son plein appui à ses efforts de médiation;

2. Demande à toutes les parties d’appliquer pleinement l’Accord de

Pretoria et leur rappelle qu’elles ont décidé, dans l’Accord de Pretoria, de signaler au médiateur, le Président Thabo Mbeki, toute différence pouvant découler de l’interprétation d’une quelconque partie de l’accord;

3. Salue également la décision prise par le Président Thabo Mbeki pour ce qui concerne l’éligibilité à la présidence de la République, telle que décrite dans la lettre qu’il a adressée le 11 avril 2005 au Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Laurent Gbagbo (S/2005/270), et note avec satisfaction que le Président Gbagbo a annoncé le 26 avril 2005 que tous les candidats désignés par les partis politiques signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis seraient éligibles à la présidence;

4.Prie instamment toutes les parties ivoiriennes de prendre toutes les dispositions voulues pour que les prochaines élections générales soient libres, régulières et transparentes;

5. Décide de proroger pour une période d’un mois, jusqu’au 4 juin

2005, le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et

des forces françaises qui la soutiennent;

6. Décide de demeurer activement saisi de la question.




4/5/2005

N°499: UNE :Seydou Diarra, “Nous allons cibler les milices et les désarmer”

L'intelligent d'abidjan 5:48 am

Seydou Diarra, hier à Yamoussoukro “Nous allons cibler les milices et les désarmer”Les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) et les Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) ont entamé hier mardi 03 mai 2005 à Yamoussoukro, une rencontre dans le cadre du séminaire d’élaboration et de validation du programme national DDR.

Le Premier ministre, Seydou Elimane Diarra, a ouvert les travaux, en présence des délégations de la Cnddr, de l’Onuci, du Pnud, du Chef d’Etat-Major des Fanci, le colonel-major Phillipe Mangou, et du Chef d’Etat-Major des Fafn, le colonel Soumaïla Bakayoko.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Pierre Schori, et le représentant du médiateur de l’Union africaine, Soku Pa, ont également pris part à l’ouverture du séminaire qui s’est déroulée dans une ambiance fraternelle.

“Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire”, a déclaré le Premier ministre Seydou Diarra qui a dit merci au médiateur Thabo MBeki pour les résultats obtenus, quant à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire à travers les accords de Pretoria.

Situant le contexte du séminaire de validation, M. Diarra a indiqué que la Cnddr constitue un point de départ du processus de retour à la paix. “Je me réjouis du fait que chacune des parties mette un point d’honneur à appliquer les accords de Pretoria. Ce séminaire se trouve en droite ligne de la mise en oeuvre de ces accords”, a affirmé le Premier ministre, concluant que les espoirs d’un retour à la paix reposent sur les conclusions du séminaire.

Le Premier ministre Seydou Diarra a, par ailleurs, assuré que le désarmement des milices sera effectif, lors du point de presse qu’il a animé après l’ouverture du séminaire de validation sur le programme DDR. Selon le chef du gouvernement de réconciliation nationale, il s’agira tout d’abord de desarmer les miliciens de façon naturelle et pacifique, indiquant que “s’il y a de la résistance, nous utiliserons des méthodes de coercition”. Selon M. Diarra, le démantèlement est déjà en cours. “Nous allons pas à pas, ayant en idée que la date butoir est le 30 octobre, date à laquelle se tiennent les élections”, a affirmé le Premier ministre, révélant qu’il dispose déjà d’un grand nombre d’informations sur les activités de certaines milices. “Nous allons cibler les milices et les désarmer”, a-t-il alors promis. Rappelant que les milices ont commencé à germer en Côte d’Ivoire avec la naissance des groupes d’auto-défense dans plusieurs localités.

Pour finir, M. Diarra a lancé un appel à la compréhension mutuelle et à la paix. Il a ainsi invité “tous ceux qui détiennent des informations sur l’existence de milices ou de caches d’armes à lui livrer les informations”.

A.I.P




N°499: CULTURE:Littérature : Dédicace de ‘’Focal’’Gbagbo reconnaissant envers Voho Sahi

L'intelligent d'abidjan 5:47 am

Le Pr Alphonse Voho Sahi a dédicacé le 29 avril dernier à la salle des Fêtes de l’hôtel Ivoire, son livre intitulé ‘’Focal’’. Cette dédicace a été rehaussée par la présence du chef de l’Etat.

Le président Laurent Gbagbo, en honorant de sa présence effective la dédicace du livre “Focal” du Pr Voho Sahi, a voulu marquer sa reconnaissance envers l’auteur de l’œuvre. La salle des fêtes de l’hôtel Ivoire était pour ce faire, le 29 avril, le cadre d’une dédicace grand format. Au cours de laquelle le président Laurent Gbagbo a salué le travail de l’ancien chroniqueur de “la Voie’’, qu’il considère comme un combattant. “Voho Sahi a combattu par la plume’’, a dit le chef de l’Etat. Avant de donner sa part de témoignage en référence aux faits évoqués dans l’œuvre. Pour sa part l’auteur de “Focal’’ a dit sa satisfaction d’avoir donné par écrit sa part de vérité. Pour lui, la particularité de l’œuvre est d’avoir trouvé les mots pour dire. Comme pour schématiser artistiquement sa pensée, le parolier Bomou Mamadou a, au cours de cette dédicace, mis en scène le jeu de “Temps passe”, escorté par des enfants. Eux qui, les yeux dans les yeux, cherchent loyalement à marquer un point. ‘’Pas de croc en jambe’’ commente Bomou. Avant de laisser la place à Honakamy qui a gratifié le public de son titre ‘’Première Dame’’, fort apprécié par le chef de l’Etat. Cette dédicace aura été aussi marquée par la présence de Blissi Tebil, Amédée Pierre. Mais, surtout, le Pr Memel Foté, auteur de la préface du livre. Barthélemy Kotchy et bien d’autres étaient également présents. Notons par ailleurs que le Pr Sery Bailly a au cours de cette dédicace, montré les grandes articulations de ‘’Focal les mots pour dire’’. Un ouvrage qui malheureusement ne compte pas de table de matières.

Firmin Koto
firmin_koto@yahoo.fr




N°499: SPORTS:Football : Africa Sports nationalLes grandes difficultés de Alain Donwahi

L'intelligent d'abidjan 5:45 am

Les années passent, mais rien ne change à l’Africa Sports national. Pourtant tous les espoirs avaient été placés en l’arrivée du président Alain Richard Donwahi. Malheureusement, les choses n’ont guère évolué comme l’auraient souhaité les membres associés.

Ceux qui ont savamment organisé le retrait du président Doré Lassina ont bien de regrets aujourd’hui de constater que l’Africa n’a pas bougé d’un iota. Pire, chaque saison, depuis l’accession de Donwahi au pouvoir, le club vert et rouge présente le visage d’un club en pleine régression. Tant sur le plan organisationnel qu’ au niveau du jeu des joueurs. Ni le président encore moins l’entraîneur n’arrivent à donner aux membres associés le succès et le bonheur escomptés. Au plan organisationnel, il est vrai que le président Donwahi a essayé de mettre de l’ordre dans son environnement en extirpant certaines taupes, mais cela semble avoir été une goutte d’eau dans la mer. Il est clair que le président Alain Richard Donwahi, peut avoir des excuses à cause de ses fonctions politiques au sein du gouvernement. Mais cela ne saurait justifier son absence prolongée auprès du club à des moments cruciaux où celui-ci a le plus besoin de lui. En outre, ceux en qui Donwahi a placé sa confiance semblent ne pas être à le hauteur. Simplement parce qu’on ne sent pas en eux cette passion qui peut faire déplacer des montagnes. Alors qu’il est de notoriété qu’en football rien de grand ne peut se faire sans passion. Simplice De Messe Zinsou, Me Mondon Julien et bien d’autres ont bien donné l’exemple du temps de leur règne.

La configuration actuelle du comité directeur de l’Africa Sports national ressemble fort à un club de ” farotteurs ” (qui aime le m’as-tu vu). Ni Laurent Boli encore moins Alain Asse n’arrivent à faire la preuve de leur grande qualité managerielle. Les recrutements se révèlent être un véritable fiasco qui laissent planer un doute sur la sincérité des recruteurs vert et rouge.

Au niveau de l’encadrement technique, un boulon semble ne pas fonctionner. De deux choses, l’une. Soit les joueurs dont disposent le technicien français sont assez nuls pour ne pas mériter l’élite. Ou simplement c’est le patron du banc de touche qui a du mal à faire passer son message. Dans tous les cas, Richard Tardy n’est pas blanc comme neige. Après deux saisons à l’Africa, il devait pouvoir maîtriser l’environnement footballistique et s’impliquer lui même dans les recrutements. Si ce n’est pas le cas, c’est faire la preuve qu’il n’est lui pas à la hauteur des ambitions d’un club comme l’Africa Sports qui rêve du sommet africain.

Sidibé Lancina
sidiblancina@yahoo.fr

Ligue des champions d’Europe
Fin de parcours pour Drogba et ses coéquipiers

L’équipe du ” Chouchou ” des Ivoirien, Chelsea, de l’international Didier Drogba est tombée hier soir, arme à la main, devant l’équipe de Liverpool (1-0). Après le match nul (0-0) de l’aller à Chelsea.

Après avoir encaissé le premier but à la première mi-temps, l’équipe de Chelsea n’a pas pu surmonter l’écart jusqu’à la pause.

A la reprise, malgré les tentatives des coéquipiers de Didier Drogba, le score est resté inchangé. Ainsi, a pris fin hier lundi 3 mai 2005, le parcours de Didier Drogba en ligue des champion d’Europe.




N°499: NATION:Pierre Schori à propos du désarmement“Dans quelques jours la date sera fixée…”

L'intelligent d'abidjan 5:44 am

Après sa prise de fonction, le nouveau représentant spécial du secrétaire a pris son bâton de pèlerin pour que la Côte d’Ivoire aille rapidement au désarmement, pour aboutir à des élections propres en octobre 2005. De ce fait M. Schori s’est rendu à New-York et à Pretoria. C’est donc après ces tournées qu’il s’est rendu hier chez le président Laurent Gbagbo, pour lui faire part de ses résultats et surtout aborder la question du désarmement. S’agissant du dernier point, très attendu tant par la communauté nationale qu’internationale, il a déclaré : ‘’C’est avoir une date exacte du désarmement qu’il y a le séminaire de Yamoussoukro. Là-bas, nous voulons tout raffiner avant de donner une date.

Nous voulons d’abord avoir des ressources additionnelles pour mettre en marche le processus DDR. Nous voulons octroyer des ressources à certaines familles qui veulent retourner sur leurs terres…’’ Et lorsque la presse insiste pour avoir une date précise, il dit : “Après Yamoussoukro, nous préciserons la date. Soyez un peu patient….”

Bien avant, il a décrit l’ambiance de Yamoussoukro qui était bon enfant. Sur les nouvelles résolutions de l’Onu à propos de la Côte d’Ivoire, il a été clair : “A New York, les gens ont maintenant une idée positive de la situation en Côte d’Ivoire. Au siège, on continue de travailler sur la résolution concernant la Côte d’Ivoire. Mais, je vais vous dire que c’est une résolution qui salue la déclaration de Pretoria. La déclaration sera certainement prête dans quelques semaines…’‘. Sur le médiateur Mbeki, il avance : ‘’J’ai rencontré le président Mbeki que je connais depuis 40 ans. Lui et moi, sommes d’accord. Nous pensons de la même façon, nous allons travailler étroitement sur tout ce qui reste à faire pour la résolution de la crise ivoirienne. Le secrétaire général vient de m’appeler pour s’enquérir de la situation, nous ferons tout pour aider le peuple ivoirien. Je suis content d’avoir été reçu par le président Gbagbo…’‘, lance-t-il comme mot de fin.

Thibault R. Gbei




N°499: SOCIETE :Simone Ehivet Gbagbo aux épouses des préfets :“Ce sont les femmes qui amènent le Sida à la maison”

L'intelligent d'abidjan 5:43 am

Sous la présidence de Madame Simone Ehivet Gbagbo, Première dame de Côte d’Ivoire, l’Amicale des épouses des membres du corps préfectoral de Côte d’Ivoire (Amemcop-CI) a organisé sa journée de retrouvailles pour une sensibilisation à la lutte contre le VIH/Sida. C’était le samedi 30 avril 2005 au Conseil économique et social.

Dans le cadre de ses journées de sensibilisation dans la lutte contre le VIH/Sida, l’Amemcop-CI s’est remise le samedi 30 avril 2005, au Conseil économique et social. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de la Première dame, marraine de l’Amemcop-CI. Lors de son intervention Mme Simone Gbagbo a félicité les épouses des préfets pour l’engagement pris en 2001 et pour la confirmation de cet engagement. Pour la Première dame, l’éradication du Sida des frontières Ivoiriennes se situe à trois (3) niveaux. Premièrement, c’est aux femmes qu’elle a remis cette charge. Car , “Se sont les femmes qui emmènent le Sida à la maison”, a-t-elle dit. C’est donc à elles de prendre sur elles la responsabilité de réduire la propension de cette maladie. Et ce, en inculquant à leurs filles et fils, la culture de l’abstinence hors mariage. Ensuite, elle a demandé aux femmes de créer des cellules dans les écoles, dans les villages et même au niveau des centres de beauté sur toute l’étendue du territoire. Enfin, elle a invité les autorités et le ministère de tutelle à l’initiation du dépistage systématique pour sauver la société et les individus eux-mêmes. Pour sa part, la présidente de l’Amemcop-CI, Mme Nassa s’est dite très heureuse de l’initiative de la Première dame qui les a sorties des casseroles de la cuisine. Pour elle, cette journée répond à un double objectif. D’abord une journée de retrouvailles pour relancer les activités de l’amicale qui a connu un ralentissement. Et une sensibilisation du dépistage volontaire dans la mesure où le coût des médicaments est relativement peu élevé. Soit 5000 Fcfa par trimestre pour les adultes et gratuits pour les enfants de 0 à 15 ans. Car le dépistage précoce permet d’arrêter l’évolution de la maladie. A cet effet, un film intitulé. “Des gens comme toi et moi” suivi de commentaire et de témoignages a été présenté à tous. Après quoi, les docteurs Ablé et Didier Adjoua, ont animé une conférence sur la nécessité du dépistage volontaire. L’après-midi a été consacré à la remise de dons dans les centres Oasis de Koumassi et à l’Ong Amepouh à Yopougon.

B.J




N°499: Le Collectif des syndicats chez le chef de l’Etat

L'intelligent d'abidjan 5:42 am

Les travailleurs du groupe Cie-Sodeci s’inquiètent de leur avenir. Ils craignent de se retrouver dans la rue. Pour le Collectif des syndicats du groupe, il faut prendre le taureau par les cornes. C’est pourquoi, il vient d’adresser une demande d’audience au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.

A la faveur de la fête du 1er mai, les travailleurs du groupe Cie-Sodeci ont réaffirmé leur soutien au chef de l’Etat et aux institutions de la République. Aussi, ont-ils indiqué poursuivre leur mission, quant à la distribution et fourniture de l’électricité et de l’eau potable aux populations. Les travailleurs du groupe Cie-Sodeci, regroupés au sein d’un collectif de syndicats, relèvent des inquiétudes, en ce qui concerne la question du renouvellement du contrat de concession de Cie et de Sodeci. Conscients des enjeux qui sont rattachés au renouvellement de contrat, tant pour les travailleurs que pour le pays, le collectif a annoncé avoir adressé une demande d’audience au chef de l’Etat. A travers cette demande, le collectif entend attirer l’attention des décideurs que le non renouvellement des contrats ou de leur renouvellement en plusieurs entités peuvent augmenter les angoisses, les inquiétudes des travailleurs face aux licenciements, aux compressions et avoir pour conséquences des réactions et comportements incontrôlés de certains camarades. Pour le Collectif des syndicats des travailleurs du groupe Cie-Sodeci, il faut que le chef de l’Etat soit attentif à leurs doléances. Par ailleurs, le collectif appelle tous les travailleurs à demeurer sereins et à être mobilisés autour du président du conseil d’administration du groupe Cie-Sodeci.

H.K




N°499: ECONOMIE :Résultat d’excercice 2004 Un excédent de plus de 4 milliards pour la Cie

L'intelligent d'abidjan 5:41 am

Malgré le contexte de crise, la situation financière de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) n’est pas catastrophique. Au contraire, elle est encourageante.

Le bilan de l’exercice 2003-2004 s’équilibre en actif et en passif à 210 milliards 370 millions 685 mille contre 201 milliards 720 millions 910 mille. Soit une hausse de 8 milliards 649 millions 775 mille par rapport au bilan d’exercice de l’an passé.

Au niveau des comptes de résultats, la compagnie a enregistré, au terme de l’exercice 2004, un excédent de 4 milliards 686 millions 745 mille Fcfa. Cette bonne tenue des comptes de résultats s’explique par une bonne prestation de certains secteurs d’activités. Il s’agit, entre autres, de ventes de marchandises et de produits fabriqués, travaux, service vendus et accessoires. Tous ces produits ont permis la réalisation d’un chiffre d’affaires de 216 milliards 248 millions 128 mille Fcfa contre 195 milliards 196 millions 552 mille.

Tous ces résultats devront permettre la distribution de 1 milliard 820 millions de Fcfa au titre de dividende aux actionnaires de la compagnie. Ce dividende devra faire l’objet d’approbation par l’assemblée général du conseil d’administration, prévue le 16 juin 2005 prochain. Tous ces résultats pourront être améliorés, si la reprise des activités dans les différentes zones sous contrôle des ex-rebelles, telle qu’annoncée, est effective. Sans perdre de vue que depuis l’éclatement de la guerre, le groupe Cie-Sodeci a enregistré un manque à gagner de près de 96 milliards dans ces différentes zones.

Aujourd’hui, le souhait de tous les responsables du groupe, c’est la fin de la guerre. Ultime condition pour la reprise des activités du groupe sur l’ensemble du territoire.

Dès lors, l’on comprend aisément l’inquiétude du président du groupe Cie-Sodeci, Zadi Kessy, quant au redéploiement de son personnel dans les zones sous contrôle des ex-rebelles.

Honoré Kouassi




N°499: Gabriel Zahon dit Magneto “L’article 35 était encore bon que l’article 48”

L'intelligent d'abidjan 5:40 am

L’artiste comédien Magnéto, de son vrai nom Gabriel Zahon, a sa lecture de l’actualité politique nationale, notamment le débat sur l’article 48 de la constitution.

” Les gens ont obligé le président Gbagbo à faire ce qu’il n’avait pas envie de faire, c’est-à-dire appliquer l’article 48 de la constitution ivoirienne. Ce texte est une bombe, une arme secrète qu’on utilise que lorsqu’il n’y a point de pièces de rechange. Vous avez tout suivi, le président de la République a demandé aux Ivoiriens : est-ce que je peux prendre cette décision, ils ont répondu oui. Mais voici que l’opposition qui avait aussi demandé ledit texte proteste contre son usage en totalité. Alors que cette application totale fait partie de l’usage plein de l’accord de Pretoria. En conclusion, l’opposition a cherché, elle a trouvé “, a dit hier Magnéto, venu à notre rédaction. Cette opposition d’intérêts entre le pouvoir et son opposition fait perdre espoir à Gabriel Zahon alias Magnéto, qui conclut son propos en ces termes : ” Je ne suis pas sûr que les élections auront lieu aux dates constitutionnelles. C’est-à-dire en octobre 2005. Parce que l’article 48 qu’on a demandé au président Gbagbo d’appliquer ne resoud pas la question. Il crée, au contraire, beaucoup de problèmes qui vont bientôt produire leurs effets. L’article 35 était encore bon que l’article 48 “.

B.T.




N°499: Après le meeting sanglante de YopougonAkoto porte plainte contre Mabri et Blé Guirao

L'intelligent d'abidjan 5:39 am

Pour une fois encore, Paul Akoto et Mabri Toikeusse et reprennent le chemin du tribunal. Cette fois pour tentative d’assassinat et destruction de biens.

Paul Akoto Yao et son clan contestataire de l’autorité de Albert Mabri Toikeusse à la tête de l’Udpci sont unanimes : les actes de banditisme qui ont gravement perturbé le bon déroulement du meeting du 30 avril 2005 à Yopougon, sont perpétrés par des gens armés et commandités par le Dr Albert Toikeusse. Raison pour laquelle, Mabri devrait répondre des actes devant la justice. C’est ce qu’a confié hier un proche de M. Akoto. “Il faut savoir que le Dr Mabri a expressément interdit la tenue de ce meeting. Après son mot d’ordre, ses hommes sont immédiatement passées à l’acte. Ils ont nuitamment détruit nos bâches. Le jour du meeting, tout le monde a vu ce qu’ils ont commis comme actes de vandalisme. Parmi les agresseurs, il a été formellement identifié des gens qui sont au service de Blé Guirao et de Mabri “. Après leur première ” défaite ” contre le clan Mabri, Akoto et ses hommes les renvoient Mabri devant les tribunaux. Tout est donc remis en cause, et la paix et la réunification au parti arc-en-ciel s’éloignent à grands pas. Dommage !

Barthélemy Téhin

Ahipeaud soutient Akoto

Au cours du meeting mouvementé du 30 avril, au complexe sportif de Yopougon, une motion de soutien à Paul Akoto Yao, signée par le Dr Joseph Ahipeaud Martial, depuis l’Europe, a été lue à la tribune. L’auteur de ladite adresse a pris position dans le conflit Akoto Mabri. ” Nous avons fait le pari de relever le défi de la mobilisation et de la détermination. Nous le ferons avec vous, M. le président Akoto. Pour que vive la mémoire du président Robert Guéi “. Des propos qui attestent clairement que l’ancien leader estudiantin ne reconnaît pas Mabri Toikeusse comme président de l’Udpci. Se démarquant du coup de la position de ” son ami ” Blé Guirao qui, lui, persiste à pousser Akoto Yao hors du parti du général Robert Guéi.

B.T.




N°499: Liberté de la presse en Côte d’Ivoire 2 journalistes assassinés, 1 disparu en 2004

L'intelligent d'abidjan 5:39 am

A l’occasion de la 15 journée mondiale de la liberté de la presse, l’Olped a fait une déclaration. Ci-dessous, de larges extraits.

Déclaration pour le 3 mai 2005, 15e journée mondiale de la liberté de la presse

En 1991, à Windock, en Namibie, l’Unesco déclare le 3 mai ” Journée mondiale de la liberté de la presse “. La ” Journée mondiale de la liberté de la presse ” consacre un droit fondamental pour les peuples du monde entier : le droit à l’information, et la liberté de pensée et d’expression elle est aussi consacrée par la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.

Cependant, chaque jour, à travers le monde, des journalistes, dans l’exercice de leur métier, sont assassinés, emprisonnés, victimes d’exactions, de tracasseries, de violations de leurs droits. Pour prendre un repère parmi d’autres, il est bon de rappeler qu’il y a moins d’une décennie, plus précisement en 1997, 26 journalistes ont été tués, 94 condamnés à des peines privatives de liberté. Sur les 185 Etats qui siègent aux Nations unies, tous ne respectent pas la liberté de la presse, quand bien même ils la proclament dans leur constitution.

(...)

En 2004, quartorze années après la restauration du multipartisme et la libération de la parole qui ont donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler le printemps de la presse, nous constations, au cours de la 14e journée mondiale de la liberté de la presse, qu’en Côte d’Ivoire la situation de la liberté de la presse ne s’était pas encore véritablement améliorée.

Et nous rappelions, à cette occasion, deux faits majeurs qui inquiétaient et inquiètent encore au plus haut point les journalistes. Ces deux évènements, qui se sont produits en l’espace d’une seule et même année, avaient alors mis en lumière le problème de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier. Ces deux évènements ce sont l’assassinat, par un policier ivoirien, du journaliste français, Jean Hélène, à Abidjan, et la disparition de Guy André Kieffer, journaliste de nationalité franco-canadienne. Ce sont deux graves atteintes à la liberté dela presse. En effet, la longue crise écomico-socio-politique qui a abouti d’abord au premier coup d’Etat militaire ivoirien en 1999, et ensuite à la survenue de la guerre en 2002, a engendré de nombreux autres cas d’atteinte à la liberté de la presse qui ne sont pas moins graves.

En avril 2004, Gaston Bony, directeur de l’hebdomadaire ” Le venin ” a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir diffamé le maire d’Agboville. M. Boni a purgé quatre mois de détention avant de bénéficier d’une mise en liberté pour raison de santé. Il convient, ici, de rappeler, en passant, que depuis 2000, depuis l’avènement du Président Laurent Gbagbo, Gaston Bony est le seul journaliste et nous espérons le dernier, à subir les affres de la prison dans le cadre de ses activités professionnelles.

Le 22 août, Amadou Dagnogo, correspondant du quotidien ” L’Inter ” à Bouaké, a eu maille à partir avec des éléments des Forces nouvelles. Enlevé, il a retrouvé sa liberté de mouvement après deux mois de détention pendant lesquels, a-t-il rapporté, il a été battu et torturé.

Le 4 novembre 2004, les sièges du ” Patriote ” et de ” 24 Heures ” ont été incendiés et ceux du Libéral Nouveau et du ” Nouveau Réveil ” ont été saccagés.

Le 7 novembre 2004, Antoine Massé, correspondant local du quotidien ” Le Courrier d’Abidjan “, a été mortellement blessé par balle lors d’affrontements violents entre les troupes françaises et des manifestants à Duékoué.

Le 12 mars 2005, une équipe de reportage de la Rti envoyée couvrir la conférence portant sur le thème : ” Sécurité routière ” a été prise à partie par des élements des forces de l’ordre à Adjamé.

Le 31 mars 2005, M. Okoué D. Laurent, journaliste rédacteur en chef du quotidien ” L’Intelligent d’Abidjan ” a été séquestré et agressé verbalement à l’école de police avant dêtre conduit au commissariat du 30e arrondissement, aux II Plateaux.

Le 03 avril 2005, M. Firmin Koto, journaliste, chef du service culture à ” L’Intelligent d’Abidjan “, a été tabassé par des éléments de la garde républicaine commis à la sécurité du palais de la Culture dans le cadre du concert ” Zouk Time “.

(...)

2005 semble être le prolongement de 2004, année au cours de la quelle, en plus de l’assassinat et de la disparition de deux journalistes étrangers, l’Olped avait relevé, et cela avant la 14e journée mondiale de la liberté de la presse, organisée le 03 mai 2004, que :

1.Dans les zones sous contrôle du gouvernement :

-des journalistes ont subi de nombreuses agressions dans l’exercice de leur métier ;

-d’autres ont fait l’objet de menaces de mort, des rédactions ont été mises à sac, des titres ont subi le vandalisme et la colère de groupes organisés ;

-des vendeurs de journaux ont été agressés.

2.Depuis le début de la guerre, dans les zones assiégées

-Un journaliste l’Aip, Gueu Gonzreu, a été assassiné ;

-des journalistes ont été intimidés, menacés, agressés et interpellés ;

-les journaux nationaux sont interdits d’accès et de vente dans ces zones ;

-la radio et la télévision nationales n’y sont plus captées ;

des installations de ces médias publics ont été détruits ou servent à des médias créés par l’exrébellion.

L’adoption, en décembre 2004, des nouvelles lois portant régime juridique de la presse écrite et de la communication audiovisuelle marque quelques avancées quant à la défense, la promotion et le renforcement de la liberté de la presse puisqu’elles suppriment la peine privative de liberté pour les délits de presse – c’est là un grand pas -, et posent des balises pour assainir l’environnement économique et juridique des médias.

En ce jour 3 mai 2004, où les journalistes du monde entier célèbrent la ” Journée mondiale de la liberté de la presse “, ceux de Côte d’Ivoire et l’Olped se font un devoir de rappeler, une fois encore, aux pouvoirs publics, aux partis politiques, mais aussi aux membres de la corporation, aux éditeurs de presse et aux partenaires au développement des médias, que la liberté de la presse ne se limite pas à la multiplicité des titres. La liberté de la presse, consubstantielle à la démocratie, ne peut se réaliser que quand elle est soutenue par une véritable volonté politique de mise en œuvre des lois prises. Car, une loi, fût-elle la plus avancée, quand elle n’est pas appliquée, peut être considérée comme un élément de l’arsenal de la démagogie politicienne de la conquête du pouvoir d’Etat et/ou de sa conservation.

La libéralisation du secteur de l’audiovisuel, plusieurs fois annoncée, et pendant longtemps demeurée vœu pieux, est désormais, aux termes de la nouvelle loi portant régime juridique de la communication audiovisuelle, une réalité. C’est une autre avancée considérable. Au XXIe siècle, avec la multiplicité des satellites et des technologies de l’information, il est illusoire d’embrigader les ondes. Les journalistes de Côte d’Ivoire et l’Olped s’en félicitent. Ils sont convaincus que, à l’instar des autres secteurs de l’économie nationale, la libéralisation des médias audiovisuels s’imposait. Elle est partie intégrante de la liberté de la presse.

La création d’un fonds de soutien au développement de la presse participe de la consolidation de la liberté de la presse. C’est le lieu de rappeler que la mise en place effective de ce fonds se fait encore attendre.

La ” Journée mondiale de la liberté de la presse ” offre l’occasion de remercier solennellement, une fois de plus, les partenaires au développement des médias dont le précieux concours n’a pas fait défaut aux organisations professionnelles. Pour le compte de l’Olped, nous pensons à l’Union européenne, à la Coopération française et au Groupe de recherches et d’échanges technologiques, Gret.

Cette 15e ” Journée mondiale de la liberté de la presse “, que nous célébrons aujourd’hui, offre aux journalistes de Côte d’Ivoire et aux associations professionnelles une tribune pour dresser le bilan des avancées, et des atteintes à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. Elle est aussi et surtout le lieu d’où ils voudraient demander, avec insistance, comme ils l’ont fait le 03 mai 2004, et cela au nom de la liberté de la presse, sa promotion et sa défense :

-1) la libre circulation des journalistes partout sur le territoire nationale ;

-2) la sécurité des journalistes sur leur lieu de travail et partout sur le territoire national ;

-3) la prise de décrets d’application et l’application effective des nouveaux textes de loi portant régime juridique de la presse écrite, et de la communication audiovisuelle. L’adoption de ces nouveaux textes de loi, en attendant que ces textes soient amendés, peut être considéré comme une avancée majeure dans l’assainissement de l’environnement économique et juridique des entreprises de presse et leur renforcement;

-4) la couverture du territoire national par les médias audiovisuels nationaux, la radio et la télévision ivoiriennes ;

-5) la diffusion et la vente de toute la presse nationale sur toute l’étendue du territoire national.

Pour l’observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, Olped

Samba Koné
ksamba@olped.org
Président ;
Fait à Abidjan le 03 mai 2005




N°499: La Chronique de Zagbadi Agoua

L'intelligent d'abidjan 5:37 am

30 octobre 2005 : tous prêts pour le départ
La barrière levée, la piste est ouverte, droite et bien tracée. Le maître d’œuvre ? L’article 48 de la constitution. Véritable ” maestro ” en matière ! Pour dire vrai, au départ et pendant longtemps, personne ne voulait le considérer, même me regarder, cet article 48. Pourtant à l’arrivée, c’est lui qui enlève les cris de joie des uns et les applaudissements des autres. La terre entière est grosse d’espoirs. Bravo ! Du coup, la disposition N° 35, pourtant l’un des socles fondateurs de la république n’intéresse plus guère personne. Connaît plus ou, en tout cas, oubliée. Merveilleuse, la mémoire humaine d’oubli ! Mais avant, que de salive coulée, de pages noircies, d’animosité créée et entretenue. Que de temps gaspillé, en pure perte ! A présent, la compétition est lancée. Véritablement. Son nom de baptême ? ” Election présidentielle 2005”. Le dimanche 30 octobre 2005. Les atouts et arguments des concurrents potentiels ? Programmes de gouvernement et projets de société pour séduire l’unique arbitre, neutre, choisi d’accord commun : le peuple des électeurs ivoiriens nationaux. Quels sont donc les concurrents pour une si importante compétition ? Les favoris, têtes de listes, tous connus au plan national et même international ne sont plus à présenter. Parmi eux, un seul, le tenant du titre, peut se permettre de se passer de programme de gouvernement et de projet de société. Il a plutôt lui, une obligation de résultat. Il doit présenter le bilan de son exercice sur lequel tous l’attendent. D’accord, mais qui est le ” Match maker “. L’organisateur de la compétition qui soit suffisamment équilibré pour ne pas sombrer dans le parti pris, la partialité, le délit d’initié, la corruption et l’opprobre populaire ? Respectivement : Cei (Commission électorale indépendante) et Cc (Conseil constitutionnel) dont les compositions, améliorées, sont acceptées de tous.

Cei et Cc sont même placés sous la supervision de la communauté internationale, l’Onu en personne, neutre parce que complètement désintéressé ( ?) Quant à l’objectif placé et qui constitue le but ultime de la compétition, c’est le fauteuil présidentiel qui, on le sait, n’est pas un banc. Une compétition terrible voire mortelle dont le résultat n’admet même pas d’arrivées ex-æquo. Les règles définies sont connues de tout le monde depuis belle lurette. Elles s’appliquent mêmement à tous, sans exception. Véritablement une loi d’airain. Tout le monde étant ainsi aligné sur les starting-blocks, attention ay faux départ, synonyme d’une fin fatale. On remarque que parmi les ténors de tête, les favoris, deux se trouvent hors du pays où, dit-on, ils ne rentreront qu’à deux, même à trois mois de la tenue du scrutin. Si cela relève d’une stratégie politique, personnellement, je ne la trouve pas exceptionnellement géniale.

Et si l’on rentrait au pays un peu plus tôt, courant juin, par exemple ? On pourrait, pendant quelques semaines, prendre part à la douleur du peuple électeur, meurtri et défiguré depuis trois longues années de souffrances de toutes natures. Ce serait, au moins, “notre” part de compassion envers les électeurs, avant de solliciter leurs suffrages le moment arrivé. Une appréciation et un point de vue personnel qui sont ceux de l’observateur extérieur non initié. Dans tous les cas, trois années d’absence pour revenir au pays, la veille d’un scrutin électoral si capital, pour demander et obtenir le suffrage d’électeurs abandonnée à leur sort pendant si longtemps, rien ne me dit quelque chose qui vaille pour une issue heureuse quelconque. Le 30 octobre 2005, c’est demain. Espérons que les nuits qui restent et la sagesse humaine apporteront les nécessaires conseils. Faute de quoi, à bon entendeur, salut !




N°499: Togo : présidentielle du 24 avrilFaure Gnassingbé officiellement élu président

L'intelligent d'abidjan 5:36 am

“C’est la satisfaction totale, puisque le candidat de la paix, le candidat de la réconciliation et de l’unité nationale a été confirmé par la Cour constitutionnelle”, a commenté à l’annonce de ces résultats, le directeur de campagne de Faure Gnassingbé, Komi Klassou.

“Le peuple togolais vient de remporter une grande victoire”, a estimé M. Klassou. “Ca ne pouvait pas être autrement. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose (...)”, a commenté de son côté le candidat modéré Harry Olympio.

“Nous attendons maintenant les décisions du nouveau président. Il ne pourra gouverner seul. Si il souhaite gouverner et changer les choses, il devra commencer les consultations avec l’opposition pour la constitution d’un gouvernement de réconciliation nationale”, a estimé M. Olympio, soulignant: “on jugera le nouveau président sur pièce”.

Suivant les recommandations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), qui a avalisé l’élection, et de l’Union africaine (UA), Faure Gnassingbé a proposé à plusieurs reprises, au cours des derniers jours, la création d’un gouvernement d’union nationale.

Les partisans de la coalition d’opposition ont refusé cette offre, privilégiant la “mobilisation populaire” et des actions “dans la discipline”, à la façon des marches de protestation de l’opposition à Madagascar ou en Ukraine.

Peu après l’annonce de la victoire de Faure Gnassingbé, la situation était calme dans la capitale, dont les rues s’étaient peu auparavant progressivement vidées dans l’attente des résultats.

Le calme régnait également dans les quartiers populaires de Bé et Dékon, épicentre des violences qui ont éclaté le 26 avril, où un important dispositif policier avait été déployé.

Le RPT, dont des dizaines de militants commençaient en fin d’après-midi à fêter la victoire de leur candidat, a prévu d’organiser “une grande caravane à travers Lomé”, en contournant toutefois certains quartiers favorables à l’opposition, “pour éviter les incidents”, selon un de ses responsables.




N°499: L’onuci déplore vivement les violences

L'intelligent d'abidjan 5:35 am

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) déplore vivement les violences inter-ethniques qui ont éclaté à Duekoué, dans l’ouest du pays, faisant une dizaine de morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés.

L’ONUCI a multiplié ses patrouilles dans les camps où se sont réfugié les personnes fuyant la violence des combats et pris des initiatives pour aplanir les divergences.

Ainsi, à la suite d’une rencontre interethnique de réconciliation ayant regroupé l’ONUCI, les chefs traditionnels des différents groupes opposés, les groupes de milices, les responsables d’associations de transporteurs locaux, les autorités locales et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), il a été décidé de la reprise des activités au niveau du marché et du transport public.

Le calme est revenu mais la situation demeure fragile. L’ONUCI appelle toutes les parties à oeuvrer au renforcement de la coexistence pacifique entre les différents groupes pour ne pas hypothéquer les avancées notables enregistrées dans le processus de paix, notamment après la signature de l’Accord de Pretoria du 6 avril 2005.




N°499: UNE :Graves violences à l’OuestAu moins 20 morts, 350 autochtones Guéré capturés

L'intelligent d'abidjan 5:34 am

La tension est loin de retomber à Duékoué, suite aux violences qui ont débuté, depuis le vendredi 29 avril 2005. Selon une source locale, 350 autochtones Guéré, fuyant la zone de Zorozon, en direction de Duékoué sont tombés dans un guet-apens tendu par des assaillants. Et depuis, les forces impartiales se sont lancées à leur recherche. Selon un témoin, le lundi 2 mai 2005, le chef du village de Blody, Boa Gohou a été tué par les assaillants. “Les rebelles sont arrivés dans le village, le chef voulait parlementer, mais ils ne lui ont laissé aucune chance. Sept autres personnes ont été tuées”, révèle notre source, encore sous le choc.

La situation serait redevenue calme dans la ville de Duékoué. “Les affrontements se situent maintenant au niveau des villages. Les populations ont dû quitter hameaux et campements pour se réfugier dans l’enceinte de la mairie de Duékoué “, explique encore notre interlocutrice.

” Hier, ajoute-t-elle encore, le maire et le député de Duékoué sont venus exprimer leur soutien aux populations encore sous le choc. Ils ont demandé à la population de veiller sur les villages “.

Les populations s’expliquent difficilement l’attitude des forces impartiales. “Les forces onusiennes ne font rien et assistent, impassibles aux tueries. Seuls les Fanci se battent contre les assaillants qui ont été repoussés vers Kouibly”, explique une habitante de Duékoué, jointe au téléphone.

Une grève des commerçants et des transporteurs avait fait 5 morts, le dimanche 1e mai 2005, et neuf lors des affrontements des vendredi 29 et samedi 30 avril 2005, a indiqué un responsable de l’hôpital de Duékoué (ville située en zone loyaliste, à 480 km à l’ouest d’Abidjan). La plupart des victimes ont été tuées à coups de machettes et de gourdins.

Les grévistes protestaient contre l’insécurité régnant sur les routes de cette région, frontalière du Liberia, et où sévissent de nombreuses milices. Cette grève, qui s’adressait à l’origine aux autorités, a provoqué le mécontentement des populations Guéré, certains refusant d’obéir à ce mot d’ordre, et a ainsi tourné à la confrontation ethnique.

Les affrontements ont provoqué la fuite de centaines de membres des deux communautés, qui ont notamment trouvé refuge à la mairie et à la mission catholique de Duékoué, ou chez des proches, dans des quartiers plus protégés, selon des témoignages concordants. Les habitants ont déserté les rues de la ville. “C’est un couvre-feu de facto, car plus personne n’ose sortir et s’aventurer dans les rues”, a commenté un habitant. De nombreux magasins et des habitations privées, abandonnés par leurs propriétaires, ont été pillés.

V. D.




3/5/2005

N°498: UNE :Interview exclusive Jean-François Bureau, porte-parole du ministère français de la Défense “Le départ de la Licorne n’est pas à l’ordre du jour”

L'intelligent d'abidjan 4:15 am

Après les accords de Pretoria, le rôle de la France est plus que jamais déterminant pour conduire à une sortie de crise définitive en Côte d’Ivoire. La mission de l’Onuci et de Licorne expirant demain mercredi 4 mai 2005, quels seront les termes du nouveau mandat ? Pourquoi la France maintient-elle ses troupes en Côte d’Ivoire? Qui est le vrai maître de l’opération de maintien de la paix et qui en apporte la plus importante contribution financière ? Le porte-parole du ministère français de la Défense, Jean-François Bureau, également directeur de la Délégation à l’information et à la communication (Dicod) du même ministère, a répondu à toutes ces interrogations. Une interview qu’il a accordée à son bureau au 1, Place Joffre dans l’enceinte de l’Ecole militaire, située au plein cœur de Paris 7ème.

L’application de la feuille de route du président sud-africain, Thabo M’Beki, court normalement sur plusieurs mois. Or, les mandats de l’Onuci et de Licorne, qui constituent le socle même d’une garantie de sécurité en Côte d’Ivoire, prennent fin le 4 mai prochain. Leurs prolongations seront-elles rediscutées au Conseil de sécurité de l’Onu avant expiration ?

Effectivement, le mandat de Licorne est lié à celui des casques bleus de l’ONU. Les mandats renouvelés le 4 avril dernier ont été prolongés jusqu’au mercredi 4 mai prochain. Il est possible qu’une nouvelle prolongation technique ait lieu. L’événement le plus important, pour nous, est que la mission du président MBeki a fixé un nouveau cadre avec des principes extrêmement forts, qui ont été salués par l’ensemble des pays africains et par la communauté internationale. Nous sommes dans une phase où chaque jour doit marquer un progrès. Les accords que le président sud-africain a définis à Pretoria ont conduit récemment à une réunion à Bouaké, le 14 avril dernier, et au début du retrait des armes dans la zone de confiance.

Les discussions ont porté sur le processus du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion, le DDR, en présence de M. Schori, le représentant spécial de M Kofi Annan, secrétaire général de l’Onu.

Dans la période actuelle, les marques de confiance doivent se manifester et se concrétiser. Rien aujourd’hui ne montre qu’elles n’existent pas. Tout au contraire, il y a la volonté affirmée par tous, de mettre en œuvre les engagements pris à Pretoria, sous la médiation du président MBeki et avec le soutien de l’Union africaine. Ces accords qui prolongent les précédents (Marcoussis et Accra), constituent le cadre de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Avec comme perspective, la tenue de l’élection présidentielle en octobre prochain. C’est pour nous, le fait politique le plus important.

Ce délai, très bref, a-t-il servi de moyen de pression pour amener les protagonistes ivoiriens à aller vite à la négociation, si l’on considère que le départ des deux forces impartiales serait synonyme de chaos total dans ce pays ?

Non, pas du tout. Lorsque l’Onu a décidé de donner un mois de délai supplémentaire, cela a été fait en vue du débat interne au Conseil de sécurité, engageant la communauté internationale sur la façon de poursuivre la mission de l’Onuci. Nous sommes heureux que ce délai technique d’un mois ait été mis à profit, grâce à la médiation du président MBeki. Evidemment, personne ne voulait entraver la médiation engagée par le président MBeki. Incontestablement, les accords de Pretoria tels qu’ils ont été conclus, constituent les éléments de base dont le Conseil va se saisir lors de la définition du mandat à venir de l’Onuci et de Licorne, à partir du 4 mai prochain. Ces accords vont non seulement permettre de prolonger le mandat, mais aussi d’élargir le rôle de l’Onuci, dans la perspective de l’organisation des élections.

Au cours des consultations nationales engagées par le président Laurent Gbagbo, avec les couches socioprofessionnelles ivoiriennes, la question récurrente de la présence des troupes françaises a été posée. Dans quel cas de figure la France peut-elle décider impérativement de rappeler ses troupes de la Côte d’Ivoire ?

Personnellement, je n’ai pas le sentiment que le départ de nos troupes soit le sujet de l’heure. Ce que je retiens ici, c’est que globalement, là où les forces de l’Onuci ou Licorne sont déployées, les populations sont soulagées, parce qu’il y a moins d’insécurité et un peu plus de garanties. Si nous revenons sur les discussions de Pretoria, je ne crois pas que cette question ait véritablement posé problème. A ce que je sais, les bases des accords de Pretoria n’ont pas pour préalable le départ de Licorne ou de l’Onuci. En vérité, j’ai cru comprendre que le président Gbagbo avait lui-même dit publiquement que les conditions de sécurité et de tranquillité en Côte d’Ivoire, pour les mois à venir, impliquent que l’Onuci et Licorne puissent assumer leur mission.

Dans cette affaire, la France n’imposera rien. Cela a été dit par le président de la République, M. Jacques Chirac. C’est dans le cadre des missions qui nous sont dévolues par le Conseil de sécurité que nous oeuvrerons. Nous n’oeuvrerons que dans le cadre des actions voulues par la communauté internationale. Aujourd’hui, beaucoup plus de gens le comprennent et voient l’intérêt de la présence des casques bleus des Nations unies et de Licorne, qui veillent à la sécurité dans la vie quotidienne des populations et au retour à la sérénité dans le pays.

Même si la question n’a pas été ouvertement évoquée à Pretoria, le président du parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien, Affi N’Guessan, a publiquement demandé le départ de vos troupes. Franchement, est-ce que cette hypothèse peut être envisagée, si la situation tendait à évoluer en marge de vos prévisions ?

Elle ne pourrait l’être que si le Conseil de sécurité le demandait. Encore une fois, la France n’imposera rien. C’est la communauté internationale qui peut décider de cette question. Ce que nous constatons, c’est qu’après Pretoria, je ne pense pas que le départ des troupes soit le sujet majeur. La préoccupation majeure des uns et des autres est l’application des accords de Pretoria, la mise en place du processus du DDR et la préparation des élections. C’est cela le cœur du sujet aujourd’hui. Je crois que c’est à cela que tout le monde doit s’atteler.

Dans le contexte actuel, peut-on remettre en cause les accords de défense qui lient la Côte d’Ivoire et la France ?

Par rapport à la situation actuelle, les grandes questions qui se posent sont l’unité de la Côte d’Ivoire, sa souveraineté, le retour à des processus de décisions qui permettent à la population de s’exprimer. Très franchement, je ne pense pas que ces accords bilatéraux soient au cœur des discussions. Peut-être que le débat sur cette question sera engagé un jour. Personne n’écarte cette idée. Mais, par rapport à la situation actuelle, c’est dans le cadre de l’action internationale et des mandats du Conseil de sécurité, que tout le monde agit.

A bien comprendre, la présence des troupes françaises ne dépend nullement des autorités ivoiriennes, encore moins de la communauté africaine, contrairement aux déclarations officielles ?

Dans la situation d’aujourd’hui et dans les jours à venir, ce qui va se passer, c’est la discussion au Conseil de sécurité de la nouvelle résolution sur la base des accords de Pretoria. C’est bien l’articulation entre la volonté de la communauté internationale et la base sur laquelle l’Union africaine s’est mise d’accord, c’est-à-dire la médiation de M. Mbeki, qui sera au cœur des discussions. Le débat politique et les engagements à prendre se feront par rapport à ce processus. C’est ce qui constitue, pour nous, une étape nouvelle dans l’évolution de la crise ivoirienne.

N’y a-t-il pas confusion de mission par ailleurs entre la Licorne et le 43ème BIMA ?

Non. Le 43ème Bima soutient les actions de Licorne et de l’Onuci. Dans la période actuelle, il est à l’appui de toutes ces missions. Aujourd’hui, le bon fonctionnement de l’Onuci comme de Licorne s’adosse sur le 43ème Bima.

Il y a une question récurrente qui se pose avec acuité. Dans le camp gouvernemental comme dans celui de l’opposition, chacun redoute que ses électeurs subissent des représailles, des intimidations ou encore soient interdits par exemple d’accès aux bureaux de vote, au moment des élections dans des zones jugées difficiles. Est-ce qu’un plan de sécurité particulier sera prévu, à cet effet, pour donner à ces élections, un gage de transparence, d’ouverture et de liberté?

Premièrement, je serai tenté de dire qu’il y a une insécurité qui dépasse très largement, d’après ce qui ressort d’ailleurs des comptes rendus de la presse, le conflit politique stricto sensu, et qui touche toutes les catégories de la population. Deuxièmement, la transparence et la liberté évoquées sont contenues dans les accords de Pretoria, à travers la présence de représentants de l’Onu au sein de la CEI et du Conseil constitutionnel. C’est une dimension qui a été largement prise en compte. Il reste à savoir comment cela se traduira sur le terrain.

Si on se réfère à la déclaration du secrétaire général de l’Onu, M. Kofi Annan, sur l’évolution du volume et du mandat de l’Onuci, il faut un peu plus de monde pour mieux sécuriser ces élections. Il y a aussi la dimension de l’intervention des agences de l’Onu dans l’organisation technique du processus électoral. Cette préoccupation des uns et des autres sera prise en compte. Il est bien évident que ces élections, que tout le monde accepte, est un point important. La médiation de M. MBeki a permis de réinscrire, de façon très claire, la perspective du suffrage populaire comme une étape clé dans la sortie de crise et les déclarations du président Gbagbo l’ont confirmé.

Ce processus ne produira l’effet recherché que si ces élections se déroulent dans des conditions où la peur, l’insécurité et l’inquiétude ne sont pas dominantes. En clair, à condition que l’ensemble des populations concernées participe effectivement à ce suffrage. Incontestablement, les conditions d’organisation du processus électoral sont des conditions qui sont capitales pour la qualité du processus lui-même, sa crédibilité et son sérieux. Ce sont bien toutes ces questions que la communauté internationale, à travers le Conseil de sécurité, a à l’esprit pour préparer sa résolution à venir.

Va t-on s’attendre à une augmentation des effectifs des troupes sur le terrain ?

Nous pensons qu’il est souhaitable d’accroître l’effectif des forces de l’Onuci. Il y a une discussion qui porte sur le volume de cette augmentation. Il faut que le Conseil de sécurité se mette d’accord sur ce point. Effectivement, si les missions de l’Onuci sont plus larges et que les Nations unies s’impliquent davantage, comme le souhaitent les accords de Pretoria, dans l’Onuci.

Après plus de deux ans de présence sur le théâtre d’opération en Côte d’Ivoire, peut-on dresser une esquisse du bilan de la Licorne ?

Tant que la paix, l’unité nationale et la sécurité publique ne seront pas totalement rétablies en Côte d’Ivoire, ce sera un bilan provisoire. Et tant que l’action aussi bien de la communauté internationale que des unités qui sont à son appui durera dans le temps, on évitera une guerre civile en Côte d’Ivoire. Personne ne peut croire que si les résolutions de l’Onu n’étaient pas intervenues avec des moyens à l’appui, les choses se seraient réglées toutes seules. Nous voyons que cette crise est profonde et difficile. Tout le travail du président MBeki et de l’Union Africaine a servi à relancer le processus politique à l’appui duquel les moyens militaires viennent donner une certaine garantie sécuritaire. On ne le dira jamais assez, il n’y a pas de solution militaire à la crise ivoirienne.

Le bilan que nous pouvons tirer aujourd’hui, en dépit de ce qui s’est passé au mois de novembre 2004, est que la présence de Licorne avec l’ensemble des forces de l’Onuci, a permis de sauver l’unité de la Côte d’Ivoire, d’éviter la guerre civile et très certainement, des drames plus tragiques que ceux que nous avons connus. C’est un bilan provisoire. Il faut aider la Côte d’Ivoire et c’est cela le sens de l’action internationale qui consiste à sortir de cette crise dans l’unité, le respect des personnes, et l’expression du suffrage universel est incontestablement la solution la plus importante.

Revenons aux événements de novembre 2004, marquée par le bombardement d’une base militaire française à Bouaké par l’aviation ivoirienne, que révèlent les enquêtes aujourd’hui ?

Il y a eu aussi bien des enquêtes du côté ivoirien que des Nations unies. Les faits sont incontestables et les conséquences du bombardement aussi. Les morts, du côté français comme toutes les victimes de la crise en Côte d’Ivoire, comme l’a rappelé récemment la ministre de la Défense, Mme Michèle Alliot-Marie à Poitiers, sont douloureuses et injustes. Nous sommes entrés aujourd’hui dans une période différente.

A combien au plan financier, peut-on évaluer une mission comme celle de Licorne en Côte d’Ivoire ?

La mission Licorne coûte à la France un peu plus de 150 millions d’euros par an. De toutes les opérations où nos armées sont engagées, les plus importantes sont le Kosovo, l’Afghanistan et la Côte d’Ivoire. C’est effectivement une opération qui est financièrement importante. Personne, aujourd’hui, ne conteste l’utilité de ce qu’est dépensé pour l’appui à l’Onuci, les actions de sécurité, de contrôle, et de renseignement des armements, de lutte contre les trafics d’armes.

Quand cette opération sera terminée, la Côte d’Ivoire devra-t-elle rembourser une dette de guerre à la France… A l’instar de ce que vous, les alliés européens, aviez remboursée aux Américains après la seconde guerre mondiale ?

Je ne crois pas que l’on puisse dire que l’aide de la France à la Côte d’Ivoire a été conduite dans cet état d’esprit. Nous souhaitons simplement qu’une fois la paix revenue, les activités économiques permises par la paix civile, reprennent. Les responsabilités que nous avons prises avec la communauté internationale sont celles que nous croyons nécessaires pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise. Cette aide n’est pas conditionnée par le remboursement d’une quelconque dette de guerre.

Au plan militaire, cette aventure en Côte d’Ivoire a t-elle été profitable, malheureuse pour la France ou regrettez-vous d’avoir engagé vos troupes ?

Elle n’a été ni profitable ni malheureuse. Notre rôle en Côte d’Ivoire ne doit sûrement pas être considéré comme une aventure. Même lorsqu’un pays s’enfonce dans une crise profonde et que personne ne sait au bout de combien de temps, les voies de compromis, de réconciliation peuvent être trouvées, ce qui est certain c’est qu’après la guerre, il y a toujours un moment où la paix finit par s’installer. Ce que nous souhaitons, c’est que notre action puisse permettre en cette année 2005, grâce aux accords de Pretoria, d’assurer le retour d’une paix durable en Côte d’Ivoire. Si les chosent se passent comme nous le souhaitons, je suis certain qu’aucun des militaires français ne regrettera ce résultat. Même si le prix à payer pour en arriver à la paix est déjà très lourd.

Interview réalisée à Paris
par Koné André
(koneandreparis@yahoo.fr)




N°498:CULTURE : Présélection Miss Ci : 2005 Région du Sud Comoé et de l’Agnéby Les reines d’Aboisso désignées

L'intelligent d'abidjan 4:13 am

Les présélections de miss Côte d’Ivoire se suivent, mais ne se ressemblent pas. Le samedi 30 avril 2005, le Comici était à Aboisso pour superviser la désignation des quatre sirènes de la région par le comité local.

Les soirées de beauté ont ce petit truc inexplicable qui affectionne le public. C’est, certainement, ce centre d’intérêt qui a donné l’envie aux populations d’Aboisso de prendre d’assaut la salle des fêtes de la ville. Le temps d’une élection, cette cérémonie a été une véritable fête. Cela n’a rien enlevé à la beauté du spectacle. Il était simplement sympathique. Le jury, présidé par Raymond Yao, après avoir travaillé dans la sérénité, a eu la lourde responsabilité d’élire les quatre reines de la région du Sud Comoé et de l’Agnéby. Le quatuor se présente comme suit : 1ère, Coulibaly Muriel Mélisa, étudiante, 20 ans. 2è, Zahibé Roselyne Cathérine, étudiante 21 ans, 3è, Diakité Djéneba, 18 ans, élève, 4è, Wawayou Christelle Zita, 22 ans, étudiante.

Le tour des 3 passages a permis aux 12 candidates de dévoiler leurs plastiques qui a littéralement charmé les jurés. Ceux-ci, par ricochet, ont jeté leur dévolu sur les plus belles. Reste, maintenant le votre par Sms de Telecel au 06 06 06 06 ou par appel direct pour choisir définitivement les 3 miss successibles de représenter Aboisso à la grande finale d’Abidjan.

Placée sous le parrainage de Mathias N’Goan Aka , Pca de l’Ocab, la cérémonie a été animée par des artistes-musiciens (Alain Demari, Dj Mulukuku et Guizo deparé) qui y ont apporté une note de gaieté à travers leurs différentes prestations. Après, Aboisso, rendez-vous est pris pour Gagnoa, le week-end prochain.

Euloge Anoh




N°498:SPORTS: Football : Championnat national, Asec-Africa : 1-0 L’Asec prend le large

L'intelligent d'abidjan 4:12 am

Le championnat national de première division avait son éternel derby, le dimanche dernier entre l’Asec et l’Africa. Pour cette première manche, les aiglons ont volé très bas au stade Houphouët-Boigny face aux poulains de Patrick Liéwig. L’Africa, qui avait un retard de quatre points à combler n’a pu s’octroyer les trois points de la victoire. Pire, l’équipe du président Alain Richard Haïpo Donwahi, a concédé une défaite qui a creusé davantage le fossé entre les deux formations.

Neuf minutes de jeu ont suffi aux mimos pour assommer leur adversaire du jour sur une frappe de Désiré Magloire Kouamé Konan . Suite à une tergiversation de la défense vert et rouge, la balle échoie à Désiré Magloire qui d’une frappe des 25m bat Sadia Dely. Le reste du temps, l’Africa a cherché en vain l’égalisation. Le jeu des poulains de Richard Tardy manquait de mordant pour inquiéter ceux des Liéwig, manquant de punch eux aussi. C’est véritablement à une rencontre sans saveur qu’a assisté le petit public qui a effectué le déplacement. Néanmoins, le résultat de la rencontre permet aux mimos de prendre le large pendant que leur adversaire est encore au quai. Huit points séparent désormais l’Asec à l’Africa.

Sidibé Lancina
sidiblancina@yahoo.fr




N°498:Maca : 17 détenus de la Maca se sont évadés

L'intelligent d'abidjan 4:11 am

Dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 avril 2005, 17 détenus de la Maca se sont évadés.La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) a encore enregistré des évasions, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 avril dernier. Selon notre source, elle même détenue au bâtiment A, “ ce type d’évasion est orchestré par les gardes pénitentiaires. Depuis avant-hier (ndlr-mercredi) j’ai vu un des gardes s’entretenir avec un jeune du bâtiment B. J’ai tout de suite compris qu’un plan d’évasion se complotait. Le lendemain jeudi, on nous a fait descendre à 9h30 mn au lieu de 8h et monté à 16h au lieu de 19h, histoire de tout sécuriser. Ainsi, dans la nuit du vendredi, à l’aide d’échelle, ce chef, soutenu par trois de ses collègues ont occasionné la fuite de 17 détenus”.

Ce plan d’évasion, précise notre informateur, s’opère du côté du Centre anti tuberculeux (Cat) de la maison. Les trois miradors étant perméables.

C’est un détenu en colère et scandalisé qui a fait cette révélation, parce que , “trop, c’est trop”. En effet, notre informateur a été condamné à deux ans d’emprisonnement. Il ne lui reste plus que six mois pour éponger sa peine. C’est donc le cœur gros qu’il regarde, tout comme de nombreux détenus, ces arrangements entre les gardes et certains prisonniers. Aussi, précise-t-il que les opérations de fuite de ce genre ne se font pas en complicité avec la direction. Mais, uniquement avec les surveillants qui, sous la cagoule “de chef”, font circuler la drogue et favorisent toutes sortes de transactions et de vices.

En tout état de cause, notre interlocuteur exige des ministères de la Justice, de la Sécurité et des responsables de la prison, plus de rigueur et de vigilance. Car, soutient-il, ce sont plutôt les bandits de grand chemin qui s’évadent, ce qui ne fait qu’aggraver l’insécurité à Abidjan.

Laetitia Kouadio




N°498:Laurent Gbagbo aux travailleurs “Nous sommes en guerre”

L'intelligent d'abidjan 4:08 am

Le dimanche 1 mai 2005 dernier à l’instar de tous les travailleurs du monde, les travailleurs de Côte d’Ivoire étaient en fête. Profitant de l’opportunité de la rencontre entre les travailleurs et lui, le chef de l’Etat est une fois de plus rentré dans l’arène politique. Surtout concernant ses pouvoirs exceptionnels. ‘‘A vous, je promets de faire en sorte que Pretoria soit. Là-bas, on a accepté de rendre éligible ceux qui ne le sont pas pour aller à la paix (…) quand le désarmement viendra, je parlerai. Je n’aime pas les pouvoirs exceptionnels. Je l’avais fait savoir depuis quand j’étais encore étudiant en France…’’, dira-t-il aux travailleurs. Avant de poursuivre : ‘‘Ceux qui crient aujourd’hui, m’ont pourtant supplié d’appliquer l’article 48. Mais qu’ils sachent que l’utilisation d’un article est un tout. Il n’y a pas de moitié de l’article 48 notera-t-il. Tout en précisant”, “j’ai encore des décisions à prendre en vertu de l’article 48, ce n’est pas fini…’’

Sur la même question des pouvoirs exceptionnels d’un chef d’Etat, il a tenu à faire de l’histoire : ‘‘En son temps en France, De Gaulle a utilisé l’article 16 (équivaut à l’article 48 nouveau et l’article 19, constitution de 1960) une seule fois pour prendre 22 décisions. Moi, je n’ai encore pris que trois (3) décisions. L’article 48 reste ouvert donc, tant qu’il n’y aura pas la paix…’’. Profitant encore de la tribune, il a rendu un hommage à l’armée ivoirienne. ‘‘Il faut rendre hommage à ses vaillants soldats. C’est grâce à eux que nous fêtons depuis trois (3) ans dans la sobriété. Sinon ceux qui étaient venus étaient arrivés pour mettre en place un régime barbare par la force des armes’’. Les guerres du Sanwi et du guébié sont certes des sujets qui fâchent, mais il a voulu en parler pour donner sa position. ‘‘Dans le guébié et le Sanwi, j’ai critiqué Houphouët Boigny à cause de sa manière de régler le problème. Sinon dans la forme, j’ai été d’accord’’, soutiendra-t-il. Avant de décocher des flèches à l’encontre des Houphouétistes : ‘‘Ils n’ont rien retenu d’Houphouët Boigny. Ils ne l’ont pas vu conduire la voiture. Ils n’ont jamais appris à conduire. C’est pourquoi, nous sommes rentrées en brousse. Maintenant, je m’attelle à réparer la voiture…’’.

Parlant des revendications des trois centrales syndicales Ugtci, Fesaci et Dignité qui tournaient autour de la révision du code du travail, la mise en place d’un salaire minimum de croissance (Smic) de 120.000 Fcfa, le déblocage des salaires, le financement des centrales, à l’instar des partis politiques…le chef de l’Etat a dit attendre la fin de la guerre pour répondre à toutes ces préoccupations autour d’un forum social. Félix Deh (Dignité), Joseph Ebagnirin (Ugtci) et le professeur Nyamien Messou ont tous exigé le désarmement sans condition des rebelles. Chose nouvelle au cours de cette fête, le monde paysan, les syndicats non affiliés et les ex-agents de la Carena ont remis des cahiers de leurs revendications au chef de l’Etat.

Thibault R. Gbei




N°498:NATION: 119è anniversaire de la fête du travailAdiko Niamkey charge Koffi Yoboua

L'intelligent d'abidjan 4:07 am

L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) a organisé la cérémonie commémorative de la fête du travail à la bourse du travail. C’était le 1er mai en en présence de Hubert Oulaye, ministre de l’Emploi et de la Fonction publique.

A l’instar de la communauté internationale, la Côte d’Ivoire a sacrifié le 1er mai à la traditionnelle fête de travail. Joseph Ebagnerin, au nom des travailleurs affiliés à l’Ugtci, a plaidé pour la réduction des prix des denrées alimentaires et de toutes autres prestations des services publics et privés. “Tout a augmenté sauf notre salaire’’. Poursuivant, l’adjoint de Adiko Niamkey a souhaité pour l’union, de meilleures conditions de travail. “Les sages femmes sont exposées aux maladies. Ce corps revendique, entre autres, des indemnités de risques. De même que les enseignants et les conseillers qui revendiquent également leurs indemnités de carburant, de correction, de motivation…’’ En somme, pour lui, la révision du salaire minimum inter professionnel garanti (sming) s’impose.

Le ministre Hubert Oulaye a regretté la situation de crise qui a contribué au ralentissement de l’activité économique, à la précarité de l’emploi etc. se référant aux statistiques du bilan de rupture de contrats de travail, le ministre de l’Emploi a fait savoir qu’environ 7.264 travailleurs ont perdu leur emploi pour la seule zone d’Abidjan. Mais, comme tous les travailleurs, il a émis le vœu que la paix revienne en Côte d’Ivoire, gage de la reprise des activités économique et sociales. Le président de la plus grande centrale de Côte d’Ivoire, Adiko Niamkey a, dans son discours, fait l’historique de la fête du 1er mai. Ensuite, il a rendu hommage à ses camarades qui n’ont pas répondu au congrès de la dissendence de l’Ugtci : ‘‘Hommage à tous ceux qui ont dit non aux syndicalistes égarés qui, à trois, sans base, ont tenté de tenir le 7e congrès de l’Ugtci avec 22 délégués au palais de la culture”. Pour lui, la dissendence n’avait pas le droit d’agir au nom de l’Union, suite à l’ordonnance n° 397/2005 rendue le 14 mars 2005. Laquelle dispose que le collectif étant dépourvu de personnalité juridique ne peut ester en justice ou agir au nom et pour le compte de l’Ugtci. ‘‘Ces trois individus sans conscience ont osé défier le président du tribunal de 1ère instance d’Abidjan (…) Koffi Yoboua et ses amis s’entêtent à poursuivre ce qui n’est pas à leur portée. Le mensonge, la médisance, la calomnie et les déclarations gratuites ne suffisent pas à ébranler les syndicalistes’’.

Concernant les différentes griefs à lui reprochés, notamment sa gestion opaque, Adiko Niamkey révèle : ‘‘Zadi Sessegnon n’a pas justifié l’utilisation des huit millions du projet panaf, objet de son exclusion du comité exécutif’’. Sans faire dans la dentelle, le secrétaire général de l’Ugtci a fustigé ses détracteurs et rétabli sa part de vérité sur plusieurs autres points.

Laetitia Kouadio




N°498:L’Editorial Par Assé Alafé Nous allons droit dans le mur

L'intelligent d'abidjan 4:06 am

La date du 30 octobre 2005 a été choisie pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle. La date a été fixée en conseil des ministres, conformément aux dispositions de la constitution. Cela signifie que tous les partis politiques, membres du gouvernement de réconciliation nationale, le Premier ministre, Laurent Gbagbo et les principaux leaders de la classe ivoirienne sont d’accord pour le 30 octobre…et pour aller droit dans le mur. Ils sont complices, acteurs et co-auteurs de la forfaiture qui se prépare L’obsession du vide constitutionnel fait engager une course contre la montre. Pourtant, tout le monde sait également qu’il sera difficile voire impossible de respecter l’échéance. Nous avons déjà écrit à plusieurs reprises :nous allons vers des élections à l’africaine, c’est-à-dire des élections bâclées dont le vainqueur sera contesté et dont les vaincus risquent de se proclamer vainqueurs. Les difficultés qui se dressent sont nombreuses : il y’a en premier la question des listes électorales et de l’identification.

Pour couper court à toute inquiétude et croyant gagner du temps , le chef de l’Etat a instruit l’Institut national de la statistique (INS) de s’impliquer comme avant, certes, mais davantage, dans le processus.

Mais, cela a créé une polémique nouvelle.

Le problème de fond, relatif à la question de la citoyenneté et de l’identification est relégué au second plan. L’on oublie également les difficultés du redéploiement de l’administration, les déplacements des populations durant la guerre. Des déplacements qui vont modifier forcément la carte et la répartition électorales. Lorsque les belligérants auront désarmé et que chacun rentrera chez lui à l’Ouest, au Centre, au Nord à partir de fin juillet, croit-on qu’en deux ou trois mois, il sera possible de recoller les morceaux, d’apaiser les rancœurs et les douleurs des dégâts qui seront constatés ,suite à près de trois ans de conflit et de palabres ?

Après être passé presque à côté de la solution idoine à la question Ouattara , en appelant à l’article 48, Thabo Mbeki pêche à nouveau en imposant un rythme qu’il sera difficile de tenir.

En Afrique du sud, la fin de l’Apartheid n’a pas été marquée par des élections immédiates. Par ailleurs, tout le monde se souvient des menaces de Buthelezi et des extrémistes et nostalgiques blancs qu’il a fallu gérer. Ce type de danger existe dans cette Côte d’Ivoire qui sort de la guerre et qui , depuis la mise en place du gouvernement Diarra en Janvier-Mars 2003, n’a pas pu travailler dans l’esprit du vrai pardon et de la réconciliation vraie. En vérité, la Côte d’Ivoire a besoin d’une vraie transition à l’issue de laquelle des élections plus consensuelles seront organisées.

Cela avait été déjà proposé à Robert Guéi en 2000. Obnubilé par le souci d’obtenir une légitimation et convaincu de remporter la présidentielle, le chef du CNSP¨n’a pas écouté la CEDEAO, l’OUA et toutes les instances qui avaient suggéré l’idée.

Tout le monde connaît la suite. Anaky Kobenan, Bamba Alex et bien d’autres acteurs de la société civile ou politique suggèrent un nouveau partage du pouvoir, une nouvelle transition. C’est vrai qu’ils ne sont pas des acteurs de premier plan. Mais, cela ne doit pas pousser à faire la fine bouche.

Ne dit-on pas que trop pressé arrive tard et que nous devons aller doucement justement parce que nous sommes pressés ?

Le temps est arrivé pour que chacun ait le courage de ses opinions. Loin des caméras et des micros, des ministres, des responsables de partis politiques, des cadres, des membres de la société civile soutiennent, avec force argument, que de bonnes élections ne peuvent être organisées en octobre prochain et suggérent que nous les journalistes, le fassions savoir.

Mais, cette propension des acteurs politiques à ne pas assumer et à utiliser plutôt les journalistes pour réaliser le sale boulot, fait partie des causes de cette crise ivoirienne.

Pour notre part, l’impossibilité d’organiser convenablement les élections le 30 octobre 2005 est une conviction forte que nous exprimons haut et fort, en dépit du fait que la période électorale va ouvrir une traite financière , une course à l’argent et à l’enrichissement que beaucoup attendent, et dont nous pourrions bénéficier, par ailleurs.

Notre prière et notre souhait est que les autres acteurs socio-politiques aient le courage de dire haut ce qu’ils disent tout bas pour éviter à nouveau à notre pays d’aller doit dans le mur, comme depuis plusieurs années.

Car, il est possible de comprendre que tout ce qui arrive à la Côte d’Ivoire , depuis la mort d’Houphouët et en particulier depuis 1999, ne provient pas du hasard, mais est le fait des nombreux silences, des entêtements des uns et des autres, de nos mensonges et de nos refus de voir la réalité en face.

Ressaisissons-nous à temps, pour éviter d’aller droit dans le mur… A bon entendeur et à bientôt !




N°498:14 morts à Duékoué

L'intelligent d'abidjan 4:05 am

Des affrontements entre deux communautés ethniques ont fait quatorze morts depuis vendredi à Duékoué, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris dimanche de source hospitalière.

Cinq personnes ont été tuées dimanche, et neuf lors des affrontements de vendredi et samedi, a indiqué un responsable de l’hôpital de Duékoué (ville située en zone loyaliste, à 480 km à l’ouest d’Abidjan). La plupart des victimes ont été tuées à coups de machettes et de gourdins.

Kim Gordon Bates, un responsable du Comité international de la Croix rouge (CICR) en Côte d’Ivoire, a confirmé un bilan de “huit tués et de 35 blessés, entre vendredi matin et dimanche midi”. “Mais ce n’est là qu’une image partielle”, a souligné M. Bates, précisant que les affrontements avaient cessé dimanche après-midi, mais que la situation restait “tendue”.

Les violences ont éclaté vendredi après une grève lancée en début de semaine entre transporteurs et commerçants de la ville, issus majoritairement de la communauté Dioula. Ceux-ci protestaient contre l’insécurité régnant sur les routes de cette région, frontalière du Liberia, et où sévissent de nombreuses milices. Cette grève, qui s’adressait à l’origine aux autorités, a provoqué le mécontentement des populations Guéré, certains refusant d’obéir à ce mot d’ordre, et a ainsi tourné à la confrontation ethnique.

Les affrontements ont provoqué la fuite de centaines de membres des deux communautés, qui ont notamment trouvé refuge à la mairie et à la mission catholique de Duékoué, ou chez des proches, dans des quartiers plus protégés, selon des témoignages concordants. Les habitants ont déserté les rues de la ville. “C’est un couvre-feu de facto, car plus personne n’ose sortir et s’aventurer dans les rues”, a commenté un habitant. De nombreux magasins et des habitations privées, abandonnés par leurs propriétaires, ont été pillés.

Toute la journée de dimanche, en dépit de l’accalmie observée dans l’après-midi, des tirs sporadiques ont pu être entendus. Des habitants ont fait état de tirs de sommation de l’armée, tandis qu’un leader de la communauté Dioula a accusé des miliciens Guéré d’être à l’origine des coups de feu, citant l’exemple d’un jeune imam assassiné par balle dimanche matin dans le quartier de Togueï. La tension restait vive dimanche en début de soirée. Des représentants des deux communautés ont exprimé leurs craintes sur de possibles attaques à la faveur de la nuit, chaque partie accusant le camp adverse d’être à l’origine des violences.




N°498:Togo : la situation sécuritaire inquiète Plus de 16 000 Togolais ont fui leur pays

L'intelligent d'abidjan 4:04 am

Depuis l’annonce du résultat des élections au Togo, le 26 avril dernier, des milliers de Togolais ont fui l’insécurité dans leur pays, certains harcelés par les forces de sécurité, pour se réfugier au Bénin et au Togo. Ils sont maintenant plus de 16 000 à avoir franchi les frontières du Togo, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) qui redoutait déjà vendredi dernier un exode massif. Le nombre de Togolais ayant fui l’insécurité dans leur pays, depuis l’annonce du résultat des élections, pour se réfugier au Bénin et au Ghana atteint maintenant le chiffre de 16 500, indique un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) publié aujourd’hui à Hilakondli au Bénin. ” Plus de 9 000 réfugiés ont été enregistrés au Bénin et 7 500 au Ghana “, précise l’agence de l’ONU pour les réfugiés. Après l’annonce de la victoire de Faure Gnassingbé, le mardi 26 avril dernier, des milliers de Togolais, inquiets de la détérioration de la situation dans leur pays, ont franchi les frontières vers le Bénin et le Ghana voisins pour se mettre à l’abri (voir notre dépêche du 28 avril 2005).

” Jusqu’à ce week-end, les réfugiés venaient de Aneho, près de la frontière du Bénin. Mais nous assistons maintenant à un nouveau phénomène : les réfugiés arrivent de la capitale du Togo, Lomé, et plus particulièrement du quartier de Bé, malgré un retour au calme “, a déclaré Rafik Saidi, Représentant du HCR pour le Togo, Bénin, Niger et Burkina Fasso. ” Certains d’entre eux ont dit qu’ils avaient été harcelés par les forces de sécurité du Togo “, a rapporté Rafik Saidi, ajoutant que ” ceux qui étaient arrivés blessés avaient reçu des soins “. Le quartier de Bé est le bastion de l’opposition dans la capitale togolaise qui a vu les affrontements les plus sanglants ces derniers jours. Kouakou Houlkpam, âgé de 18 ans, qui vient du quartier de Messacondji à Aneho, ne pouvait plus marcher après qu’on lui a tiré dans les jambes, témoigne le HCR. Kouassi Kloussa, de Aneho également, arrivé au Bénin samedi avec 14 membres de sa famille, a raconté que “pour fuir les harcèlements, ils avaient dû nager 800 mètres et attendre dans des eaux boueuses pendant très longtemps “. “Ma femme, raconte Kouassi Kloussa, a dû nager avec un enfant sur son dos et un autre sur sa poitrine alors que des soldats continuaient de lui lancer des gaz lacrymogènes “. Ces réfugiés sont maintenant à l’abri dans des camps ou des églises. Certains ont été hébergés par des amis ou de la famille, explique le HCR. Les ONG locales et les associations paroissiales distribuent des vivres aux plus démunis alors que le HCR a déployé des équipes sur le terrain pour répondre aux besoins les plus urgents.




N°498:Journée mondiale de la liberté de la presse Kofi Annan plaide pour une plus grande protection des journalistes

L'intelligent d'abidjan 4:03 am

Message du secrétaire général à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la Presse
Les journalistes travaillent en première ligne de l’actualité, déroulant le fil des événements, leur donnant forme et nous racontant notre propre histoire. Leurs outils sont les mots et les images, leur credo est la libre expression et c’est grâce à leurs efforts que nous, individus et sociétés, sommes en mesure de prendre en mains notre propre destin.

Pourtant, parce qu’ils accomplissent cette tâche indispensable, de nombreux journalistes sont persécutés, attaqués, emprisonnés, assassinés. D’après le Comité pour la protection des journalistes, 56 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2004, 19 ont disparu et on craint pour leur vie, et 124 autres ont été emprisonnés.

C’est pourquoi, en cette Journée mondiale de la liberté de la presse, nous rendons hommage à ceux qui sont tombés, victimes des dangers inhérents à leur vocation. Nous saluons le courage et le dévouement des journalistes, qui défient les risques, voire la barbarie pure et simple, pour exercer leur droit de chercher et de dire la vérité. Et nous rappelons tout particulièrement aux gouvernements que le droit ” de chercher, de recevoir et de répandre les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ” est inscrit dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. La censure, la répression de l’information, l’intimidation et l’ingérence constituent un déni de démocratie, un obstacle au développement et une menace pour la sécurité de tous.

La Journée mondiale de la liberté de la presse doit également être une journée de réflexion sur le rôle des médias en général. Cette année, dans le cadre des célébrations, le Département de l’information de l’ONU organise le troisième séminaire de la série ” Surmonter l’intolérance ” (les deux premiers ayant porté, respectivement, sur l’antisémitisme et l’islamophobie), qui sera consacré aux ” médias de la haine “. Au Rwanda, en Côte d’Ivoire et ailleurs, le monde a vu des groupes de fanatiques inonder les radios et les écrans de télévision de messages incendiaires d’incitation à la haine. Le séminaire sera l’occasion de réfléchir à la manière dont les médias peuvent faire rempart aux tentatives d’incitation au racisme et à la xénophobie et promouvoir la tolérance et la compréhension.

Dans mon récent rapport intitulé ” Dans une liberté plus grande “, je présente de nombreuses propositions en vue de réformer et de revitaliser le système multilatéral et l’ONU elle-même, et invite les dirigeants du monde entier à prendre des décisions audacieuses au sommet qu’ils tiendront à New York, en septembre. La liberté de la presse continuera de jouer un rôle central dans l’épanouissement de notre liberté à tous. En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, réaffirmons notre attachement à ce droit fondamental, et notre engagement à travailler ensemble pour faire de ce droit une réalité.




N°498:Premier sommet national sur l’Ouest de la Côte d’Ivoire Les 5 millions de Gbagbo gâchent la cérémonie

L'intelligent d'abidjan 4:02 am

La première sortie de la Croisée des organes de réconciliation, de réunification et de reconstruction de l’Ouest de la Côte d’Ivoire s’est terminée en queue de poisson, le samedi 30 avril au palais de la Culture de Treichville.

Le train de la réconciliation Wê-Dan est toujours en gare. Il a du mal à partir. Parce que des réglages mécaniques restent encore à faire au niveau de la locomotive. C’est ce qu’il a été donné de constater le samedi 30 avril 2005 au palais de la Culture de Trechville où se sont déroulés les travaux du premier sommet de l’Ouest de la Côte d’Ivoire sur la réconciliation Dan-Wê. A l’appel de la Croisées des organes de réconciliation, de réunification et de reconstruction de l’Ouest de la Côte d’Ivoire (Corrroci), peu de Dan et de Wê ont répondu présents. La salle qui a abrité ces assises était pleine aux 2/5. Elle s’est vidée progressivement, au fur et à mesure que les intervenants se succédaient à la tribune. Or, à en juger par la qualité des intervenants et le thème à l’ordre du jour, rien ne justifiait de tels impairs. Les ministres Hubert Oulaye, Angèle Gnonsoa, Eric Kahé, le député Noutoua Youdé et les présidents Tia Koné, Laurent Dona-Fologo qui se sont succédé à la tribune ont chacun dénoncé les activités politiciennes qui ont dressé les Dan contre les Wê. Alors que ces peuples ont tout en commun, l’a si bien précisé le ministre Kahé. “Ce qui est perdu est perdu. Mettons-nous ensemble pour aller à la paix. Vous devez ensemble, renforcer votre cohésion contre les ennemis de la Côte d’Ivoire”, a exhorté le président Fologo qui a, par la suite, fait une incursion dans l’actualité politique : “N’ayons pas peur, allons aux élections. Je ne pense pas que ceux qui ont fait couler le sang de la Côte d’Ivoire gouverneront la Côte d’Ivoire. Ceux qui ont eu peur du référendum auront peur des élections. Alors, aidons le président de la République à tenir ses engagements de Pretoria”, a-t-il poursuivi. “Le chef Sénoufo qui s’adressait à ses esclaves Dan et à ses frères Wê”, leur a remis 5 millions de Fcfa de la part du chef de l’Etat, haut patron de ce sommet, pour soutenir cette action. Et a précisé : “Cet argent doit aussi servir aux frais de transport retour des chefs traditionnels ici présents. Ils doivent rentrer sains et sauf chez eux”. Cette recommandation du représentant du chef d’Etat est tombée dans des oreilles de sourds. Car, dès que les officiels se sont retirés de la salle, ce fut la débandade. Puisque les uns et les autres cherchaient la destination du don présidentiel. Vers la fin, personne n’a su qui au comité d’organisation a gardé l’argent. Abandonnés à eux-mêmes, les chefs traditionnels menaçaient d’aller rendre compte à leur “fils Fologo”. Pendant que les nombreux artistes invités à cette cérémonie faisaient voir de toutes les couleurs à Nédy Djerth, leur interlocutrice, incapable de payer leurs cachets. N’ayant rien reçu de la part des organisateurs à cet effet.

Dans les couloirs du palais de la Culture, Dan et Wê juraient par tous les dieux de le faire payer à Mme Kaka, la présidente du comité d’organisation. Il était 22 heures 25 minutes quand nous quittions ce champ de bataille.

Barthélemy Téhin




N°498:Présidence du Rjr : Yayoro succède à Odjé

L'intelligent d'abidjan 4:01 am

Au sortir des assises de Grand-Bassam, le candidat investi de Mankono, Karamoko Yayoro, a été élu président du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr). Il succède à Joseph Odjé Tiacoré, président sortant. C’était à l’Institut industriel de l’Afrique de l’Ouest (Iiao) à Grand-Bassam lors du 2e congrès ordinaire des jeunes du Rassemblement des républicains (Rdr), tenu du 30 avril au 1er mai 2005.

Sur un total de 379 votants avec un suffrage de 378, il a obtenu 190 voix. Karamoko Yayoro, candidat investit de Mankono, a été élu au premier tour président du Rjr à l’Iiao de Grand-Bassam, il succède ainsi à Joseph Odjé Tiacoré. Etaient en lice à la succession du président sortant, 15 candidats. 8 d’entre eux se sont désisté en faveur de Yayoro, avant l’élection. Deux motions ont été rédigées à la clôture du 2e congrès extraordinaire des jeunes du Rdr. Une de remerciements et l’autre, de soutien à la candidature du Dr Alassane Dramane Ouattara. Le rapport du congrès a été lu dimanche 1er main par Fatoumata Djiré, présidente du congrès dont le thème était : “Remobilisation et union sacré des jeunes pour la victoire du Dr Alassane Dramane Ouattara aux élections d’octobre 2005”.

Mme Henriette Dagri Diabaté en a profité pour tirer les oreilles à Yayoro. “On t’a fait appel pour être le président des jeunes. Ce n’est pas pour rien. Il faut être celui-là même qui fera élire Ado aux élections prochaines d’octobre. On sera déçu s’il y a un obstacle sur le chemin devant conduire Ado à la présidence (…). Il ne te reste plus qu’à suivre les sillons qu’a tracés Odjé Tiacoré. Il te passe le témoin, fait en sorte que le résultat espéré depuis 10 ans soit atteint. Tu as la bénédiction de la maman Henriette, du président du Rdr”. Bien avant elle, le tout nouveau président du Rjr s’est s’adressé à sa jeunesse. Conscient de la hardiesse de la mission à lui confiée, il a appelé la jeunesse du Rdr à se mettre en ordre de bataille. “Ce que nous avons à faire est la remobilisation en notre sein pour conduire Ado au pouvoir en octobre”. Karamoko Yayoro a placé son mandat sous le signe de l’unité. Aussi, a-t-il décidé de marcher dans les pas de Odjé Tiacoré. “Nous suivons ses traces en particulier dans le renforcement des liens avec la jeunesse des partis frères du G7”. Parce que pour lui, une jeunesse forte et consciente est celle qui gagne et qui sert sur le terrain. “Il faut un Rdr conscient”, confiera-t-il. Et de demander à ses militants “s’ils sont prêts à aller à la Dst”. La veille, samedi 30 avril, dans un message transmis par vidéo conférence, le président du Rdr, le Dr Alassane Dramane Ouattara, a dit aux jeunes : “Votre congrès est déjà un succès par cette grande mobilisation, par l’engouement qu’il suscite. Enfin, une de vos revendications essentielles vient d’être satisfaite : la possibilité offerte à tous les candidats des partis politiques signataire de l’accord de Linas-Marcoussis de participer aux élections présidentielles d’octobre 2005. J’ai besoin de votre énergie, de votre détermination pour faire renaître l’espoir dans notre pays. Si j’ai accepté de mener ce combat politique avec vous, les jeunes, c’est parce que j’ai foi en notre jeunesse et en l’avenir de notre pays. A travers vous, les jeunes de notre parti, je salue toute la jeunesse ivoirienne, celle qui rejette l’intolérance, l’exclusion, qui partage les valeurs d’égalité, de justice, de liberté et de démocratie que nous incarnons. C’est aussi pour vous que je serai candidat du Rdr aux élections présidentielles d’octobre 2005, si notre parti me fait à nouveau confiance. C’est à vous les jeunes que je dédie ma candidature aux élections. Je me présenterai devant le peuple non pas par ambition personnelle, mais parce que j’ai une grande ambition pour mon pays. Je veux être utile à mon pays. Il y a tellement de choses à faire pour la Côte d’Ivoire. Le temps presse (…). Six mois exactement nous séparent du premier tour des élections. Les Ivoiriens veulent la paix, la sécurité, nous voulons des emplois. Nous en avons assez de la démagogie, des mensonges d’une politique qui a entraîné le déclin de notre pays. La participation à la compétition est une étape importante. Mais, ce n’est pas tout. Le plus dur est à venir”.

Il faut rappeler que Karamoko Yayoro a été l’homme de main, N°2 de la Fesci, au moment où Guillaume Soro dirigeait le mouvement estudiantin. ecrétaire général adjoint en charge du BEN de 1995 à 1998, le tout nouveau président de la jeunesse du Rdr a assuré à deux reprises en 1995 et 1997, l’intérim de Guillaume Soro, alors emprisonné. Au moment de succéder à Soro, ses camarades ont fait prévaloir les machettes au lieu du dialogue.

K.S
Envoyé spécial à
Grand-Bassam




N°498:Meeting de l’Udpci à Yopougon Des violences font plusieurs blessés

L'intelligent d'abidjan 4:00 am

Le meeting tenu par le clan Paul Akoto Yao, le samedi 30 avril 2005 au Complexe sportif de Yopougon Selmer, a été émaillé de graves incidents. Il y a eu plusieurs blessés et des dégâts matériels importants.

Il est 12 heures 45 minutes, lorsque Paul Akoto Yao, accompagné d’une forte délégation composée des membres fondateurs de l’Udpci dont Yoro Badia, Danielle Boni Claverie, Tiabas Oulaï, Edmond Zegbehi Bouazo, Eric Kahé, Mme Tia Monné, Noutoua Youdé et Mme Joséphine Lancé fait son entrée au complexe sportif de Yopougon. Sous les ovations des militants qui ont effectué nombreux le déplacement, la délégation fait le tour des 19 bâches dressées en guise “de revue des troupes”.

A peine installée, que quatre individus qui seraient proches du ministre Mabri Toikeusse, précisément un certain Yolla, membre de sa garde rapprochée et trois autres de ses amis, tous aussi proche, de Jean Blé Guirao à savoir Eugène Oulaï, le jeune Kessé dont le père (le vieux Kessé) est en fonction au siège de l’Udpci et un quatrième dont l’identité n’a pas été révélée, sèment la terreur. Malgré la présence des forces de l’ordre, ces quatre jeunes, qui voulaient en découdre avec le ministre Paul Akoto Yao, ont réussi à installer le désordre. Pendant 45 minutes, avant l’arrivée de plusieurs renforts de la police, c’était ‘’le sauve qui peut’’. ‘’Couchez-vous’’, entendait-on dire, sous des tirs nourris de kalachnikov, parsemés de cris, de pleurs. Une scène similaire aux douloureux évènements de novembre 2004 devant l’hôtel Ivoire.

Très rapidement, un cordon de policiers et de jeunes volontaires de l’Udpci encerclent les officiels en vue de les épargner de tout danger. C’est ce dispositif dissuasif qui a permis de mettre la main sur Eugène Oulaï, membre du service de sécurité de Blé Guirao et également agent à la pharmacie de la Santé publique qui s’est retrouvé derrière la bâche abritant Paul Akoto Yao et ses camarades, après avoir semé la terreur sur son passage. Quant à Yolla, il a vite été reconnu et rattrapé par ‘’ses camarades de parti’’, après son acte de sabotage. L’autel sur lequel se tenait le maître de cérémonie a été renversé, des centaines de chaises saccagées, des bâches déchiquetées, des militants molestés, des blessés, le matériel de sonorisation endommagé, des paires de lunettes, des téléphones portables, des sacs à main portés disparus. Tel un tsumani, “les quatre militants’’ ont réussi à tout mélanger sur leur passage. Il a fallu la présence du commissaire Légnan du district de Yopougon et ses hommes pour rassurer les militants gagnés, par la peur, l’angoisse et le traumatisme. Yolla et Eugène Oulaï dont la présence suspecte avait été annoncée en début de cérémonie par Jean Dion Malan de ‘’la génération Robert Guéi’’, ont été menottés et conduits à la police, après leur forfait, avec plusieurs fractures au crâne. Yolla qui a dû son salut, tout comme Eugène Oulaï, aux forces de l’ordre , a lâché ces mots avant son embarquement : “Si je suis mort, je suis mort pour la défense des idéaux du général Guéi”.

Passée la tempête, Paul Akoto Yao et les siens ont tenu le meeting d’explication sur la crise qui secoue l’Udpci, au grand bonheur des milliers de militants, revigorés par la présence de leurs leaders.

L’appel à l’union
Pour le président Akoto, “le rassemblement organisé les 9 et 10 avril 2005 par le ministre Mabri à l’Académie de la mer, n’est rien d’autre qu’un attroupement bâptisé congrès, pour effacer le général Guéi de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Un rassemblement dérisoire, inopportun, blasphématoire qui sonne la rupture avec l’ère Guéi et le manifeste de l’Udpci”. C’est pourquoi, il considère la tenue de ce congrès comme “un sacrilège voire un parricide”. Toujours selon le M. Akoto, le général Guéi voulait faire de l’Udpci, un parti national, ouvert à tous les Ivoiriens. “C’est pourquoi il m’avait choisi pour présider aux destinées de l’Udpci naissante, bien que les hommes de valeur et de talent ne manquent pas chez vous, les Wê et les Dan”. Et Paul Akoto Yao qui n’entend pas suivre les autres dans “leurs nombreuses dérives”, préfère rester fidèle au manifeste de l’Udpci, pour dire avec Saint Augustin, “que la grandeur dépend de la vérité et que la décadence dépend du niveau des vices”. Le ministre Akoto a demandé à ses partisans d’être sages et de “ne pas verser dans l’injure comme les autres le font”. Il a profité de cette tribune pour interpeller tous ceux qui disent qu’il a vendu l’Udpci au président Gbagbo. “A la vérité, j’ai eu à parler officiellement de l’Udpci au président Gbagbo, devant une délégation du parti dans la nuit des 12 au 13 mars 2003, avant la formation du gouvernement de réconciliation nationale. A cette occasion, j’avais décliné l’offre que me proposait le président Gbagbo au poste de ministre d’Etat à la Santé, pour faire nommer mon jeune frère Mabri, ministre d’Etat”. Et à Akoto de faire des précisions sur la nature d’une alliance des autres partis avec l’Udpci. “Nous sommes un parti ouvert à tous et à tout, pourvu que nos intérêts majeurs soient respectées dans le cadre des idéaux de notre manifeste et par des négociations claires en vue d’une alliance. Paul Akoto Yao peut discuter et discutera à visage découvert avec Gbagbo, Bédié, Alassane, Wodié et tous les autres leaders politiques (…)”, a-t-il dit sous les ovations des militants. Pour clore son allocution, le président Akoto a dit : “Il n’y a pas le feu dans la maison Udpci et nous finirons par nous entendre et nous comprendre. Ma mission, c’est de contribuer à cette entente et à ces retrouvailles. Avec amour, tendons-nous la main pour aller à l’unisson, à la victoire finale”.

De Noutoua Youdé en passant par Mointi Bi, Mme Joséphine Lancé, Mme Monné Bertine le ministre Yoro Badia, tous ont reconnu le président Akoto comme étant le dépositaire de l’Udpci.

Reportage Dosso Villard




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